tag:blogger.com,1999:blog-20474745828742079112024-03-13T10:08:38.916-07:00COLLECTION "BIBLE ET FEMMES EN AFRIQUE"Unknownnoreply@blogger.comBlogger27125tag:blogger.com,1999:blog-2047474582874207911.post-83375743341836499392014-05-09T00:34:00.002-07:002022-11-10T13:04:20.387-08:00<div style="text-align: justify;">
<span face="Trebuchet MS, sans-serif">La collection "Bible et femmes en Afrique" a été initiée en 2003 par soeur Josée Ngalula (religieuse de saint André), pour faire dialoguer les recherches bibliques avec le vécu quotidien des populations africaines, spécialement les femmes.</span></div>
<div style="text-align: justify;">
<span face="Trebuchet MS, sans-serif">Pourquoi les femmes africaines ? Car elles constituent la majorité de la population africaine, et surtout, <span style="text-indent: 26.4pt;">elles portent les aspirations de leurs familles et de toute leur société pour un avenir meilleur. Leur créativité a permis à l'Afrique de survivre dans des situations atroces. Celles d'entre elles qui ont accueilli la foi chrétienne en ont fait un véritable levier pour une vie plus abondante en elles-mêmes et dans leur entourage. C'est pour cela que c'est important de faire dialoguer sa vie, ses aspirations, avec les recherches bibliques en Afrique.</span></span></div>
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<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhn_hFOL02T-tqgX4wZQgTrGQYFjIt5IAxiUwy1OkDeWXEDEZBhDzxkJR464kvEUBSMXLtlSLB1Un4VACQNGUSvXTNFL3Ykjq2cAOJivoZeKL_XcbUcnjXKrbrAS1xdD_R-MXyffjAl97BG/s1600/at.png" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="229" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhn_hFOL02T-tqgX4wZQgTrGQYFjIt5IAxiUwy1OkDeWXEDEZBhDzxkJR464kvEUBSMXLtlSLB1Un4VACQNGUSvXTNFL3Ykjq2cAOJivoZeKL_XcbUcnjXKrbrAS1xdD_R-MXyffjAl97BG/s1600/at.png" width="320" /></a></div>
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<span face="Trebuchet MS, sans-serif"><span style="text-indent: 26.4pt;"></span><br /></span>
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<span style="text-indent: 26.4pt;"><span face="Trebuchet MS, sans-serif" style="text-indent: 26.4pt;"><b><u>Axes de la collection</u></b></span></span></div>
<span face="Trebuchet MS, sans-serif" style="text-indent: 26.4pt;">
<span style="text-align: justify; text-indent: 26.4pt;">La collection "Bible en Afrique" a trois axes:</span></span><br />
<span face="Trebuchet MS, sans-serif" style="text-indent: 26.4pt;"><span style="text-align: justify; text-indent: 26.4pt;"><br /></span></span>
<span style="text-indent: 26.4pt;"><span face="Trebuchet MS, sans-serif" style="text-indent: 26.4pt;"><b>1. L'axe des recherches exégétiques :</b> des biblistes et exégètes y publient les fruits de leurs recherches scientifiques sur les femmes dans la Bible (et thèmes connexes).</span></span><br />
<span face="Trebuchet MS, sans-serif" style="text-indent: 26.4pt;">Il s'agit des numéros suivants de la collection : numéros 2, 3, 4, 9</span><br />
<span face="Trebuchet MS, sans-serif" style="text-indent: 26.4pt;"><br /></span>
<span face="Trebuchet MS, sans-serif"><span style="text-indent: 26.4pt;"><span style="text-indent: 26.4pt;"><b>2. Axe du dialogue foi-culture :</b> l</span><span style="text-indent: 26.4pt;">a Collection "Bible et femmes en Afrique" se met à l’écoute des thématiques suscitées par le vécu des femmes africaines, en organisant des ateliers théologiques où ces femmes peuvent s'exprimer et dialoguer avec les femmes chercheures en sciences humaines et en théologie. La démarche est toujours interdisciplinaire, partant du témoignage des femmes simples, peu instruites, et les faisant dialoguer avec des femmes faisant des recherches scientifiques de pointe.</span></span></span><br />
<span face="'Trebuchet MS', sans-serif" style="text-indent: 35.200001px;">Il s'agit des numéros suivants de la collection : numéros 5 et 7</span><br />
<span face="'Trebuchet MS', sans-serif" style="text-indent: 35.200001px;"><br /></span>
<span face="Trebuchet MS, sans-serif"><span style="text-indent: 26.4pt;"><span style="text-indent: 26.4pt;"><b>3. Axe du lobbying :</b> l</span><span style="text-indent: 26.4pt;">a littérature religieuse en général, et chrétienne en particulier, constitue un appui incontournable pour un lobbying efficace contre les violences faites à la femme sur le continent africain, car les convictions religieuses constituent un puissant levier pour changer les mentalités.</span></span></span><br />
<span face="'Trebuchet MS', sans-serif" style="text-indent: 35.200001px;">Il s'agit des numéros suivants de la collection : numéros 1, 6 et 8</span><br />
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<div style="text-indent: 35.200001px;">
<span face="Trebuchet MS, sans-serif"><br /></span></div>
<br />
<br />
<span face="Trebuchet MS, sans-serif"><u>Qui peut écrire dans cette collection ?</u> Toute personne désireuse de travailler à fond un thème de la Bible relatif aux femmes, mais dans l'écoute dialoguante avec les questions soulevées par le vécu concret des femmes africaines.</span><br />
<span face="Trebuchet MS, sans-serif"><br /></span>
<span face="Trebuchet MS, sans-serif"><b><u>Contact</u> </b>: boniango@gmail.com</span><br />
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<span face="Trebuchet MS, sans-serif"><br /></span>
<span face="Trebuchet MS, sans-serif"><br /></span></div>
Unknownnoreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-2047474582874207911.post-45500103197955406772013-06-05T14:44:00.000-07:002013-06-05T14:49:24.179-07:00Vulgarisation des fruits de recherche dans les paroisses et les médiasUne fois publiés dans les ouvrages, les recherches de la collection "Bible et femmes en Afrique" sont vulgarisés systématique dans les paroisses, dans le cadre des activités théologiques de la soeur Josée Ngalula:<br />
- Chaque mois de mars, dans le cadre des activités connexes à la journée internationale de la femme. Les médias et paroisses catholiques de Kinshasa savent que la collection a l'expertise d'un éclairage théologique sur la problématique "religion et combat contre les violences faites à la femme".<br />
- A chaque parution d'une publication, une émission de vulgarisation des idées en lingala est organisée à la radio catholique, pour les femmes qui ne savent pas lire en français et toutes celles qui n'auront pas accès au contenu<br />
- Chaque numéro publié et qui touche particulièrement la problématique des violences faites aux femmes fait l'objet d'une distribution gratuite auprès des instances de prise de décision dans l'Eglise catholique : les évêques, afin que peu à peu le regard sur la femme plus enraciné dans celui de Jésus-Christ.<br />
- La même démarche est faite pour les milieux théologiques africains (majoritairement mâles) : à chaque rencontre panafricaine des théologiens africains, des ouvrages ces ouvrages et leurs idées sont vulgarisés.<br />
- Ce blog constitue un autre lieu de vulgarisation<br />
<br />Unknownnoreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-2047474582874207911.post-3594085162516615332013-06-05T14:30:00.001-07:002013-06-05T15:40:49.787-07:00ATELIERS THEOLOGIQUES<div style="text-align: justify;">
<b>Dans le cadre de la Collection "Bible et femmes en Afrique", soeur Josée Ngalula organise des "Ateliers théologiques", qui sont des forums de débats interdisciplinaires entre femmes africaines, pour aider les femmes africaines à ne pas être complices de la dégradation de leur propre dignité, au nom d'une mauvaise compréhension de la foi</b></div>
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PROBLEMATIQUE</div>
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D'une manière générale, les traditions africaines apprennent à la femme, dès son jeune âge, à protester peu et à beaucoup endurer. Or il arrive que, dans des situations d'injustice, cette attitude devienne un véritable frein pour l'avènement d'une société plus juste, lorsque les victimes taisent les injustices graves portant atteinte à la dignité humaine.</div>
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Aujourd'hui, cette attitude est parfois justifiée 'à tort) par des références chrétiennes. En effet, combien de personnes victimes de la violence ne se sont-elles pas résignées à leur triste sort, suite à des discours non nuancés sur le pardon et la résignation ? Combien de femmes n'ont-elles pas gardé le silence sur des atrocités subies, du simple fait de se croire "filles" d'Ève "destinées" depuis l’origine à la souffrance ? Combien de femmes ne se sont-elles pas laissées mutiler, malmener et exploiter suite à des interprétations des versets bibliques allant dans le sens de l’infériorisation de la femme ou sa chosification par l’homme, etc. ? Ainsi, une certaine manière de réagir à la violence au nom de notre foi chrétienne peut nous transformer en victimes silencieuses, empêchant, par le fait même, la prise en charge par qui de droit, ou encore les sanctions justes contre les auteurs des délits. Pour des personnes secrétant de telles convictions, toute campagne de sensibilisation sur les droits humains est vouée à l'échec. Des centres d'accueil pour une aide psychologique recevront des personnes tellement persuadées que leur sort est « normal » aux yeux de Dieu, qu’elles ne collaboreront pas à leur propre guérison ou à la lutte contre l’impunité. Se laisser convaincre que Dieu cautionne les violences que nous subissons, nous transforme en personnes qui ne s’engageront pas pour l’amélioration de la situation. Or telle n'est pas la Bonne Nouvelle du salut que Jésus-Christ est venu nous apporter !</div>
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Un autre phénomène qui caractérise notre société actuelle est l’interprétation fondamentaliste de la Bible. En effet, des prédicateurs mal initiés à la lecture de la Bible s'appuient non pas sur des principes d'analyse herméneutique, mais sur certaines coutumes africaines. Ces prédicateurs convient les femmes victimes de violence au silence, sous prétexte qu’une femme qui se « respecte » doit éviter des scandales publics en cas d’une atteinte grave à sa dignité humaine ! Ainsi encourage-t-on, en milieux chrétiens, des arrangements à l'amiable qui laissent les auteurs des violences dans l'impunité, facilitant ainsi la récidive. Dans certains milieux, les femmes violées sont mêmes méprisées et exclues des milieux ecclésiaux, et stigmatisées comme des pécheresses ou des débauchées, alors qu'elles sont des victimes qui ont droit à la compassion de la part des témoins de Jésus Christ.<o:p></o:p></div>
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Pire encore, beaucoup de milieux dits chrétiens et qui organisent des activités caritatives en faveur des femmes victimes de la violence se dépêchent souvent d’apporter des conseils spirituels ou moraux, ou encore de faire des séances de délivrance du « démon du viol », mais en négligeant les soins médicaux des victimes. Et on ignore certaines banalités, notamment le fait qu'une femme violentée a des blessures physiques qui doivent recevoir des soins spécifiques ; qu'il existe des instruments juridiques dans le pays pour interpeller les auteurs de ces délits ; qu'un arrangement à l'amiable peut se révéler un acte criminel du point de vue du respect de la dignité humaine !</div>
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<b>Il est donc très important d'aider les femmes victimes (et aussi les actrices) de la violence de saisir correctement la relation entre les convictions religieuses et la perpétuation des violences faites aux femmes. Bien comprises et capitalisées, les affirmations bibliques mettant en valeur la dignité de la femme comme image de Dieu, le devoir de rechercher la justice, etc. peuvent devenir des leviers puissant pour transformer les victimes résignées en personnes debout.</b></div>
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C'est pour cette raison qu'une des activités de la collection "Bible et femme en Afrique" est l'organisation, quand les conditions financières le permettent, des "Ateliers théologiques" interdisciplinaires, dans lesquels des questions concrètes qui touchent aux violences vécues par les femmes africaines sont abordées d'une manière interdisciplinaires : approche anthropologique, sociologique, théologique, etc. Tout entre femmes.</div>
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ATELIERS THEOLOGIQUES DEJA ORGANISES</div>
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- Le premier atélier théologique a eu lieu en 2005 : il a réuni une centaines des femmes engagées dans la lutte contre les violences faites aux femmes et l'accompagnement des victimes. Dans l'approche sociologique, on a écouté les témoignages des femmes victimes et mésuré la profondeur de leurs souffrances; on a aussi écouté les personnes et institutions qui les aident, et on a découvert la complexité des problèmes. Dans l'approche anthropologique, les spécialistes nous ont fait découvrir les lieux où, culturellement, les femmes africaines victimes des violences ont le plus mal, là où on n'ose pas parler, ce qui fait qu'on a peur de dénoncer. L'approche judiciaire a montré les lieux où il faut encore lutter pour qu'il y ait plus de justice; l'approche médicale a montré la gravité des conséquences de certaines violences. L'approche théologique et pastorale a montré d'une part la responsabilité des chrétiens dans la perpétuation de certains clichés culturels qui sont "maquillés" par des versets bibliques et la juste interprétation de certains passages de la Bible comme lieu de libération des femmes victimes elles-mêmes et des communautés chrétiennes qui doivent les aider à bien comprendre que le pardon ne signifie pas absence de justice, que la violence ne doit pas détruire la dignité reçue de Dieu, etc. Les actes de cet atelier ont été publiés dans (Collectif sous la direction de Josée Ngalula) Oser la défendre en son inviolabilité. Actes de l’Atelier Religions et violences faites aux femmes, Kinshasa du 2 au 4 juin 2005, 176 p. Un des fruits de cet atelier c'est qu'on a commencé à parler ouvertement des questions de violences faites aux femmes dans les milieux catholiques. Cet ouvrage, distribué gratuitement aux agents pastoraux, a servi de point de départ pour conscientiser les prêtres et les évêques sur le fait que le urregard général sur les femmes victimes des violences est plus le réflet des traditions africaines tapies dans leur inconscient que du regard de Jésus, que beaucoup de leurs conseils invitent à un type de résignation qui est contraire à l'esprit du Nouveau Testament. Cet ouvrage a beaucoup servi pour la préparation du synode africain qui était centré sur le problème de paix-justice-reconciliation : les arguments théologiques présents dans ce livre ont permis de convaincre les évêques africains de condamner publiquement les viols sur le continent africain, et culturellement, c'est un pas énorme.</div>
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- Le deuxième atélier théologique a eu lieu en 2006 : il a réuni une centaine de femmes veuves, pour dialoguer avec les sociologues, anthropologues et théologiennes, autour d'une réalité culturelle qui fait souffrir profondément des femmes congolaises : les violences faites aux veuves par la belle-famille après le décès de son mari. Les témoignages des victimes et les sociologues nous ont fait découvrir qu'on est en plein dans un type de violence originale : violence interne au monde des femmes, avec un acharnement particulier sur le corps de la veuve. Les anthropologues nous ont aidé à découvrir la dynamique culturelle conscience ou inconsciente qui anime les femmes auteurs de ces violences, codifiées et tolérées jusqu'à un certain niveau par toute la société. Les théologiennes ont aidé les veuves victimes de ces violences et ayant intériorisé l'infériorisation sociale de leur état (suite à la violence subie) le regard combien valorisant que Dieu pose sur eux, et les responsabilités de défenses des veuves qui en découlent pour les communautés chrétiennes. Les théologiennes ont aussi montré que certains "bricolages pastoraux" dans la recherche de l'aide aux veuves victimes des violences peuvent devenir de nouveaux lieux d'infériorisation et d'exploitation des femmes naïves, au nom d' abus d'autorité pastorale. Les actes de cet atélier ont été publiés dans (Collectif sous la direction de Josée Ngalula), Le corps féminin, lieu singulier de rencontre entre Évangile et coutumes africaines. Volume 1. Rites de purification des veuves: des traditions africaines à la liturgie chrétienne. Kinshasa, Éditions Mont Sinaï, 2006, 144 p. Les actes de cet atelier ont permis au mouvement catholique des veuves de l'archidiocèse de Kinshasa d'avoir des arguments bibliques et théologiques pour ne plus obéir aveuglement aux coutumes ancestrales qui consacrent les violences sur les veuves; cela a permis aux autorités diocésaines de découvrir que certains "bricolages pastoraux" étaient de nouveaux lieux de violences psychologiques sur les veuves; cela a permis de rédiger une petite plaquette permettant aux veuves de connaître leurs droits dans l'Eglise et leurs droits du point de vue de l'Etat, pour accuser en justice des personnes qui les ont violentées ou qui veulent le faire. Cette plaquette porte le titre suivant : Oser la défendre en son inviolabilité. Volume 2. Le peuple de Dieu en diaconie protectrice des veuves: données bibliques et juridiques. Kinshasa, Éditions Mont Sinaï, 2006, 27 pages. </div>
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- Le troisième atelier théologique a eu lieu en 2010 et a porté sur les violences que la femme fait sur son propre corps pour séduire l'homme. Cet atelier a réuni une vingtaine de femmes, venues échanger sur les différentes démarches de séduction que la femme utilise, spécialement au niveau de son ventre et parties intimes. Quelques femmes ont témoigné de l'éducation reçu des grands-mères sur ce sujet; des sociologues ont fait des enquêtes montrant l'ampleur du phénomènes; des femmes des sciences ont étudié les maladies qui en découlent; des anthropologues ont montré la pression psychologique exercée par la concurrence entre femmes pour la perpétuation de certaines pratiques très dangereuses pour la santé de la femme. Malheureusement, peu de femmes ont accepté de témoigner, à cause de la pudeur. La mobilisation n'a pas pu bien se faire, ni pour des raisons financières. L'Atelier doit être repris, avec plus des femmes, pour qu'on puisse vraiment entendre son expérience et la faire dialoguer avec les données bibliques. </div>
</div>
Unknownnoreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-2047474582874207911.post-51566940980651583282013-06-05T12:56:00.003-07:002013-06-05T12:56:35.062-07:00<span style="font-family: 'Times New Roman', serif; text-indent: 26.4pt;">Sr Josée NGALULA
est religieuse de saint André, de nationalité congolaise.</span><div>
<span style="font-family: 'Times New Roman', serif; text-indent: 26.4pt;">Docteur en théologie
de l’Université Catholique de Lyon (France), elle est actuellement Professeur
de théologie dogmatique à l’Institut saint Eugène de Mazenod et à l'Université
catholique du Congo (UCAC).</span></div>
<div>
<span style="font-family: 'Times New Roman', serif; text-indent: 26.4pt;"><br /></span></div>
<div>
<span style="font-family: 'Times New Roman', serif; text-indent: 26.4pt;">A part ses nombreuses recherches dans le domaine de
la théologie, elle est chercheure dans le domaine du féminisme propre au
contexte africain ainsi que de la lutte contre les violences faites aux femmes.</span></div>
<div>
<span style="font-family: 'Times New Roman', serif; text-indent: 26.4pt;">Son intense activité dans ce domaine a fait d’elle une Consultante indépendante
dans le domaine de «Religions et violences faites aux femmes».</span></div>
<div>
<span style="font-family: 'Times New Roman', serif; text-indent: 26.4pt;"><br /></span></div>
<div>
<span style="font-family: 'Times New Roman', serif; text-indent: 26.4pt;">Par ses nombreux
écrits et conférences, elle a prouvé que la littérature religieuse en général,
et chrétienne en particulier, constitue un appui incontournable pour un
lobbying efficace contre les violences faites à la femme sur le continent
africain, car les convictions religieuses constituent un puissant levier pour
changer les mentalités.</span></div>
<div>
<span style="font-family: 'Times New Roman', serif; text-indent: 26.4pt;"><br /></span></div>
<div>
<span style="font-family: 'Times New Roman', serif; text-indent: 26.4pt;">Elle est l’initiatrice de la </span><span style="font-family: 'Times New Roman', serif; font-variant: small-caps; text-indent: 26.4pt;">collection</span><span style="font-family: 'Times New Roman', serif; text-indent: 26.4pt;"> «</span><span style="font-family: 'Times New Roman', serif; font-variant: small-caps; text-indent: 26.4pt;">Bible et
femme en Afrique</span><span style="font-family: 'Times New Roman', serif; text-indent: 26.4pt;">», qui a pour but de constituer peu à peu la
littérature de base pour un lobbying plus efficace en faveur de la dignité de
la femme, dans le contexte africain.</span></div>
Unknownnoreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-2047474582874207911.post-47079617082751894012012-01-21T12:12:00.001-08:002012-01-21T12:46:25.042-08:00Violences faites aux femmes et mission de l’Eglise<span xmlns=""></span><br />
<span xmlns=""><div style="text-align: center;"><span style="color: red; font-family: Times New Roman; font-size: 12pt;"><strong>Article paru dans la revue Spiritus<br />
</strong></span></div><div style="text-align: justify;"><span style="color: black; font-family: Times New Roman; font-size: 12pt;">Si l'Église réunie au synode de 1994 "<em>déplore et condamne, dans la mesure où elles persistent dans diverses sociétés africaines, toutes les coutumes et pratiques qui privent les femmes de leurs droits et du respect qui leur est dû</em>" (Ecclesia in Africa 121), c'est que la Rédemption "<em>atteint les situations très concrètes de l'injustice à combattre et de la justice à restaurer. On ne peut accomplir l'évangélisation sans promouvoir l'authentique croissance humaine dans la justice et la paix véritables</em>" (EN 31). Étant donné que <em>Redemptoris Missio 37</em> pointe les droits humains et la promotion de la femme comme nouveaux lieux de mission, il est important de prendre conscience des contours que peut prendre la mission dans l'aréopage moderne qu'est la violence faite à la femme, spécialement en Afrique. Pour ce faire, nous tracerons d'abord le visage multiforme des violences subies par la femme africaine, avant de pointer quelques appels urgents pour l'activité missionnaire aujourd'hui.<br />
</span></div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;"><span style="color: black; font-family: Times New Roman; font-size: 12pt; text-decoration: underline;">Une violence multiforme<br />
</span></div><div style="text-align: justify;"><span style="color: black; font-family: Times New Roman; font-size: 12pt;">L'Afrique des exactions quotidiennes sur les petits sans défense connaît, en plus d'innombrables veuves maltraitées à cause de leur précarité, des traditions qui légalisent la violence faite à la femme au quotidien. Des milliers de femmes sont, au nom des coutumes, soit battues par leurs maris et belles-familles ; soit violées dans des rites de "purification de la veuve" ; soit données aux visiteurs comme "cadeau".<br />
</span></div><div style="text-align: justify;"><span style="color: black; font-family: Times New Roman; font-size: 12pt;">L'Afrique du non-respect des droits humains au quotidien, de l'insécurité et des conflits armés, est remplie d'incestes, de femmes violées dans leur entourage proche, en milieux pénitenciers, professionnels ou estudiantins. Des jeunes filles sont enlevées comme esclaves sexuelles par les grands de ce monde. Des femmes sont arrachées de force de leurs foyers pour devenir des concubines ou des épouses forcées des autorités.<br />
</span></div><div style="text-align: justify;"><span style="color: black; font-family: Times New Roman; font-size: 12pt;">L'Afrique des pauvres est pleine de parents qui, pour "survivre" ou avoir un certain bien-être, en arrivent à favoriser la violence faite à leurs propres filles à travers le mariage forcé avec des riches, la prostitution ou leur vente. Des épouses de plus en plus nombreuses sont poussées par leurs propres maris à l'infidélité conjugale afin d'avoir un travail, une promotion ou pour accroître leur pouvoir politique.<br />
</span></div><div style="text-align: justify;"><span style="color: black; font-family: Times New Roman; font-size: 12pt;">L'Afrique de conflits politiques connaît beaucoup de femmes utilisées comme "arme de guerre", à travers des viols collectifs, publics, massifs et systématiques perpétrés par des troupes ennemies, dans le but affiché d'affaiblir moralement l'adversaire. On y vise aussi l'extermination à petit feu d'une population, en contaminant systématiquement toutes les femmes, comme c'est le cas dans l'Est de la RDC.<br />
</span></div><div style="text-align: justify;"><span style="color: black; font-family: Times New Roman; font-size: 12pt;">L'Afrique des pratiques magiques et fétiches contient de plus en plus de fillettes victimes de viols et incestes rituels, parce que des magiciens le prescrivent pour accroître la richesse, avoir des promotions sociales ou même guérir du sida, en "aspirant" la force vitale des vierges.<br />
</span></div><div style="text-align: justify;"><span style="color: black; font-family: Times New Roman; font-size: 12pt;">L'Afrique des femmes éduquées pour plaire aux hommes est remplie de femmes prêtes à faire souffrir leurs propres corps, dans le but de garder leurs hommes : des mères et grands-mères sont prêtes à soumettre leurs filles à l'épreuve de l'excision ou des pratiques corollaires, afin de leur garantir un mariage!<br />
</span></div><div style="text-align: justify;"><span style="color: black; font-family: Times New Roman; font-size: 12pt;">Quelles sont les conséquences de toutes ces violences physiques ?<br />
</span></div><ol><li><div style="text-align: justify;"><span style="color: black; font-family: Times New Roman; font-size: 12pt;">Les coups et blessures physiques ainsi que l'excision peuvent aller jusqu'à des maladies chroniques, des mutilations, voire le décès.<br />
</span></div></li>
<li><div style="text-align: justify;"><span style="color: black; font-family: Times New Roman; font-size: 12pt;">Le viol occasionne des blessures graves au niveau de l'appareil génital, pouvant provoquer la détérioration de la santé reproductive, des amputations, des maladies sexuellement transmissibles. Certains cas nécessitent une chirurgie spécialisée et l'absence des spécialistes dans certaines régions occasionne des décès en masse.<br />
</span></div></li>
<li><div style="text-align: justify;"><span style="color: black; font-family: Times New Roman; font-size: 12pt;">La souffrance morale provenant de l'humiliante expérience d'atteinte à sa propre dignité et à son intimité peut entraîner des troubles de personnalité allant dans le sens d'une auto-dépréciation, qui peut se transmettre de mère à fille! Dans plusieurs coutumes africaines, une fille ou une femme violée est jugée comme "coupable", méprisée, souillée ou impure, parfois punie (!) : personne ne voudra l'épouser et la femme mariée sera rejetée répudiée. C'est pour cela que les victimes de violences sexuelles gardent généralement le silence, par peur d'être méprisées et marginalisées, sans compassion pour la souffrance endurée. En certains lieux, on force le violeur à épouser la fille: c'est la forcer à vivre le reste de sa vie avec un homme violent et qui ne la respecte pas.<br />
</span></div></li>
<li><div style="text-align: justify;"><span style="color: black; font-family: Times New Roman; font-size: 12pt;">Le viol massif et systématique utilisé comme arme de guerre provoque non seulement la destruction physique et psychologique de la personne, mais l'humiliation des couples et des familles entières. En effet, des hommes ayant assisté impuissants à l'humiliation de leurs épouses, mères, sœurs ou filles en sont devenus déstabilisés psychologiquement et affectivement ; certains sont devenus fous.<br />
</span></div></li>
<li><div style="text-align: justify;"><span style="color: black; font-family: Times New Roman; font-size: 12pt;">Les femmes rejetées par la société se retrouvent sans ressources, exposées à la mendicité et à la prostitution, ce qui aggrave leur précarité. Certaines doivent en plus résoudre la question de grossesse non désirée.<br />
</span></div></li>
<li><div style="text-align: justify;"><span style="color: black; font-family: Times New Roman; font-size: 12pt;">Pour les femmes croyantes, cette expérience est une véritable épreuve de la foi, d'abandon par Dieu.<br />
</span></div></li>
</ol><div style="text-align: justify;"><span style="color: black; font-family: Times New Roman; font-size: 12pt;">Cette complexité de conséquences a entraîné les actions suivantes dans certains d'endroits : des centres d'accueil pour soins médicaux spécifiques, surtout pour les viols ; des lieux d'écoute pour une aide psychologique, afin de rompre le silence, d'exprimer la souffrance morale et contribuer à la soulager ; des cadres préparant à une réinsertion sociale moyennant une petite formation et une aide financière ; des actions de dénonciations des faits, poursuite des coupables et promulgation des lois protégeant les femmes exposées aux violences sexuelles et autres.<br />
</span></div><div style="text-align: justify;"><span style="color: black; font-family: Times New Roman; font-size: 12pt;">Là où ils existent, surtout en zones de conflits armés, ces centres marchent bien, mais on y déplore un grand vide : le christianisme ne propose aucune aide spirituelle spécifique au désarroi spirituel des femmes victimes des violences ainsi qu'aux membres de leurs familles affectés par la situation. C'est dire que les violences faites aux femmes constituent un lieu où l'Église est appelée à déployer une activité missionnaire!<br />
</span></div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;"><span style="color: black; font-family: Times New Roman; font-size: 12pt; text-decoration: underline;">2. Des appels pour la mission<br />
</span></div><div style="text-align: justify;"><span style="color: black; font-family: Times New Roman; font-size: 12pt;">La chosification de l'être humain étant une des causes principales des violences faites à la femme, une pastorale d'assainissement de l'environnement mental des sociétés africaines devient un impératif missionnaire. Il s'agit de dénoncer explicitement, comme contraire à la volonté divine, des pratiques qui chosifient la personne humaine et son corps, le commercialisent, en font un instrument au service de l'intérêt égoïste et de la recherche du plaisir, ce dont la femme est la première victime (cf. <em>Christifideles laici 49</em>). Chaque Église locale évangélisera en profondeur par la lutte contre toutes les formes d'esclavage et de dégradation de la femme, les coutumes qui empêchent le reflet de la gloire de Dieu dans la femme ainsi que la mauvaise image de la femme inculquée à la jeunesse et à la société à travers les médias (cf. <em>Propositions 6 & 48 du synode des évêques sur l'Afrique, en 1994</em>). Assainir ainsi les mentalités, c'est finalement produire peu à peu une conscience chrétienne dans la population, qui refusera systématiquement de pactiser avec ces germes de violence que sont les structures de péché déniant la dignité des hommes et des femmes et pervertissant leurs relations.<br />
</span></div><div style="text-align: justify;"><span style="color: black; font-family: Times New Roman; font-size: 12pt;">De même, comme le silence des victimes est une des causes principales de la perpétuation des violences faites à la femme, le christianisme a l'impératif missionnaire d'être la voix des sans voix. Une Afrique où la majorité féminine est habituée à garder silence sur les violences au quotidien est en danger quant à son avenir : ce silence empêche de découvrir les coups, blessures, maladies physiques et de les soigner à temps. Cela contribue non seulement à l'expansion sournoise des MST non soignées, à affaiblir la santé de la reproduction de toute une population, mais aussi à pérenniser cette plaie sociale qu'est le manque de sanction infligée légalement aux auteurs des violences. Parce qu'elle est prophétique dans sa nature, l'Église doit non seulement contribuer à dénoncer les faits et leurs auteurs, mais aussi éduquer la femme africaine à briser le silence. Il s'agit de libérer la parole des femmes africaines qui, éduquées par leurs coutumes à la soumission aux humiliations qui portent profondément atteinte à la dignité de la personne humaine, sont habituées à s'incliner en silence devant le sacrilège fait à la personne humaine, image de Dieu, juste pour sauvegarder l'honneur de la famille. L'Église du Christ refusera de se modeler, au nom d'une mauvaise compréhension de l'inculturation, sur les structures culturelles éduquant les filles et les femmes dans la soi-disant attitude héroïque de résignation passive à des situations injustes, car il n'est pas chrétien de se taire ou de se résigner devant des structures de péché dont on est victime, aussi bien dans la famille, dans la société que dans l'Église (cf. <em>Jean-Paul II, Lettre aux femmes 5</em>). La formation de la femme chrétienne consciente de sa responsabilité baptismale de témoignage de la vérité est donc une priorité.<br />
</span></div><div style="text-align: justify;"><span style="color: black; font-family: Times New Roman; font-size: 12pt;">Le dernier impératif consiste à inventer une pastorale de la consolation des victimes des violences et leur entourage. Puisons dans le trésor biblique et spirituel de l'Église pour exploiter les psaumes, textes bibliques, prières, bénédictions et sacramentaux, qui peuvent soigner les blessures psychiques et spirituelles des femmes violées et leurs familles affectées. Membres souffrants du corps du Christ, elles ont à recevoir, au sein même de leur épreuve, la force du Christ torturé, violenté, crucifié, mort puis ressuscité par Dieu.<br />
</span></div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;"><span style="color: black; font-family: Times New Roman; font-size: 12pt; text-decoration: underline;">Conclusion<br />
</span></div><div style="text-align: justify;"><span style="color: black; font-family: Times New Roman; font-size: 12pt;">Etre victime d'un viol ou autre violence physique n'est pas un acte de péché ni une souillure : l'Église ne doit pas, comme le prêtre et le lévite, passer loin de cette forme particulière de souffrance. Comme le bon samaritain, elle ne se modèlera pas sur les préjugés sociaux, mais "<em>il s'approcha, banda ses plaies en y versant de l'huile et du vin, le chargea sur sa propre monture, le conduisit à une auberge et prit soin de lui.</em>" (Cf. Lc 10,30-36)!</span></div></span>Unknownnoreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-2047474582874207911.post-19348873005145579512012-01-21T12:11:00.001-08:002012-01-22T04:37:10.618-08:00USAGE DU LANGAGE SEXUE POUR PARLER DE DIEU<div align="center" style="text-align: center;"><strong><b><span style="color: red; font-size: medium;"><span style="color: red; font-size: 14pt;">Article paru dans le collectif: Théologiennes et théologiens africains</span></span></b></strong></div><br />
<div style="text-align: justify;"><strong><b style="mso-bidi-font-weight: normal;"><span style="font-size: 12pt;">Introduction</span></b></strong></div><br />
<div style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt;">Les langues humaines peuvent comporter des "structures de péché", dans la mesure où elles peuvent encourager leurs locutrices et locuteurs à vivre les différences humaines sous le mode de la domination et au lieu de celui de la communion. En français par exemple, la grammaire exige que là où des termes masculins et féminins sont mélangés dans une même phrase, l'accord se fasse au masculin, même si les termes féminins sont majoritaires ! Combien de fois d'hommes n'ont-ils pas récupéré cette simple règle grammaticale pour argumenter à propos de leur supériorité sur les femmes ? Cette manière de projeter un simple fait de langage dans les relations interpersonnelles se remarque également dans la tradition chrétienne au niveau du discours sur Dieu et de sa représentation. En effet, le mot "Dieu" étant au masculin, la quasi-totalité du discours sur Dieu se met naturellement au masculin, pour des raisons grammaticales. Les milieux chrétiens sont alors tellement habitués à penser Dieu au masculin qu'il devient difficile de l'imaginer au féminin, d'autant plus, argue-t-on souvent, que Dieu s'est présenté dans l'histoire du salut sous la figure masculine !</span></div><br />
<div style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt;">Cela ne peut que conforter d'autres structures de péché existant dans le monde actuel, où les humains s'écrasent et se détruisent mutuellement au nom de leurs différences sociales, idéologiques, sexuelles ou autres. Un où des coutumes séculaires ont réparti des rôles entre êtres humains dans une orientation qui amène à fausser, diminuer ou nier la dignité humaine des femmes ou des hommes, des enfants, des faibles, des moins nantis de la société. Dans ce contexte, un des lieux où se joue aujourd'hui la crédibilité du christianisme aujourd'hui n'est-il pas la gestion de l'altérité, des différences et du relationnel ? Comment alors prendre aujourd'hui au sérieux de la force de renouvellement de nos consciences, de nos cultures, des structures de nos sociétés et des communautés chrétiennes que peut constituer l'Evangile du Christ ? Comment mettre finalement la différenciation sexuelle au service de la construction d'une humanité meilleure ?</span></div><br />
<div style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt;">Dans cette dynamique, il devient important de faire une réflexion sur l'usage d'un langage sexué dans le discours sur Dieu : en quoi la prise au sérieux, au cœur même de l'exposé sur le mystère de Dieu et de l'Église, de la différenciation sexuelle qui constitue notre humanité, en vue d'une communion plus grande entre les humains et avec Dieu, peut-il réellement aider les communautés humaines d'aujourd'hui ?</span></div><br />
<div style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt;">C'est dans ce cadre que se situent les réflexions suivantes sur les enjeux théologiques d'un discours sexué à propos du Dieu confessé en christianisme et de l'Église du Christ. Elles partent du fait suivant : la foi chrétienne confesse que Dieu est esprit (Jn 4,24), qu'il n'est pas un être humain (Os 11,9 : anthropos), donc ni femme ni homme. Alors, le fait que, dans le texte biblique, Dieu est appelé "notre Père" (Is 64,7, Mt 6,9 ; Rm 1,7), "le Père de Jésus-Christ" (Rm 15,6 ; 2Co 1,4), consacre-t-il la masculinité en Dieu ? Le fait que Jésus-Christ lui-même était un nazaréen de sexe masculin, confessé comme "Fils de Dieu" (Mc 1,1 ; Jn 1,34 ; 1Jn 4,9) éternise-t-il la connexion entre la divinité et masculinité ? Le fait que Dieu a eu besoin d'une femme pour l'Incarnation introduit-il la féminité en Dieu ou consacre-t-il la féminité de l'Église ? Pour y répondre, nous allons interroger la tradition biblique en essayant de rappeler, en un premier temps, la volonté du créateur lorsqu'il pose et bénit la différenciation sexuelle. En un deuxième temps, nous verrons comment et à quelles fins sont exploitées les images relatives à différenciation lorsqu'on parle du Dieu qui, pour notre salut, s'implique dans notre histoire humaine.</span></div><br />
<div style="text-align: justify;"><br />
</div><br />
<div style="text-align: justify;"><strong><b style="mso-bidi-font-weight: normal;"><span style="font-size: 12pt;">A) Un Dieu asexué créant des créatures sexuées</span></b></strong></div><br />
<div style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt;">Le monothéisme d'Israël confesse que le Dieu unique est absolument Un, sans d'autres divinités l'entourant, sans être marié, sans engendrer d'autres dieux comme c'était le cas dans les croyances des peuples environnants. Le domaine de la sexualité ne le concerne pas, car l'engendrement et la multiplication de l'espèce sont exclusivement réservés à l'humanité, au végétal et à l'animal. Le Dieu créateur de toutes choses, qui sont forcément sexuées et marquées pour la multiplication de chaque espèce, n'est lui-même ni humain, ni animal, ni végétal, ni mâle, ni femelle. C'est pourquoi il fut interdit, dans la Loi de Moïse, de le représenter sous quelque forme que ce soit, ni même celle d'un homme ou d'une femme (Dt 4,16-18 ; cf. Ex 20,4 ; Ex 32,1 ; cf. Os 11,9). L'enjeu de cette interdiction est de taille : au Sinaï, Dieu était apparu invisible, de telle manière qu'on ne peut avoir de prise sur lui, ni le manipuler à sa guise, ni le circonscrire dans un état quelconque des éléments de la création ; l'élément humain, végétal ou animal qui sera choisi pour représenter Dieu sera forcément sublimé, si pas divinisé, ce qui fait basculer dans l'idolâtrie.</span></div><br />
<div style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt;">L'être humain (<em><i style="mso-bidi-font-style: normal;">Adam</i></em>), créé à l'image d'un Dieu qui n'est pas sexué, est par contre sexué : il est "mâle et femelle" (Gn 1,27 : <em><i style="mso-bidi-font-style: normal;">zakar u nekeva</i></em>), le masculin (<em><i style="mso-bidi-font-style: normal;">iysh</i></em>) n'ayant de sens que par rapport au féminin (<em><i style="mso-bidi-font-style: normal;">ishah</i></em>) et réciproquement (Gn 2,21-24). Les deux premiers chapitres de la Genèse, qui montrent l'être humain selon la volonté du créateur et dans la situation où il ne s'est pas encore coupé de la source de son bonheur par le péché, mettent l'accent sur une manière spécifique de gérer les différences entre humains : pour pouvoir être "image de Dieu", il faut que la diversité soit conjuguée et non pas opposée : la femme à elle seule n'est pas image de Dieu, tout comme l'homme (<em><i style="mso-bidi-font-style: normal;">vir</i></em>) à lui seul n'est pas non plus image de Dieu, mais seulement les deux ensembles.</span></div><br />
<div style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt;">Et de signaler ensuite que des rapports antagonistes, d'inégalité ou d'exploitation mutuelle entre les humains relèvent de la réalité du péché et non de la volonté divine (cf. Gn 3,1-13). La gestion des différences par le complexe de supériorité ou d'infériorité, par la violence ou par l'exclusion, est une structure de péché. C'est ce qu'illustre bien le récit de Caïn et Abel (Gn 4,1-16) : trouver que l'altérité de l'autre n'est pas "bonne" (cf. Gn 1,31) conduit à la jalousie et au meurtre de celui qui est différent, transformant la personne appelée à se "reposer" dans le respect de l'altérité de l'autre à l'image du créateur lui-même (cf. Gn 2,1), à une "errance" et un "vagabondage" permanent (cf. Gn 4,14), déréglant la complicité entre la nature et l'être humain. Qu'elles soient sexuelles, linguistiques, culturelles, raciales ou religieuses, (cf. Ga 3,26-29), les différences sont appelées à être vécues comme source de reconnaissance mutuelle, de communion interpersonnelle, d'engagement commun pour la construction du monde et l'épanouissement de la vie du prochain, selon le modèle trinitaire de l'unité. C'est la différence vécue sous le mode de la communion et de la complémentarité dans l'expérience des épousailles, qui transforme <em><i style="mso-bidi-font-style: normal;">iysh</i></em> et <em><i style="mso-bidi-font-style: normal;">ishah</i></em> en "père" et "mère", responsables de la vie ainsi que de l'épanouissement de leurs enfants, de leur entourage, de toute la création.</span></div><br />
<div style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt;">Tout en étant consciente que la réalité divine transcende toute manière d'être des choses créées, la Bible exploiter cette différenciation, qui est au service de la relation de type communionnelle, en utilisant des images humaines pour parler du Dieu unique. C'est dans cette logique qu'un certain nombre d'images sont empruntées au registre familial : nous y apprenons que, dans l'économie du salut, Dieu ne ressemble pas aux hommes en général, ni aux femmes en général ; il est plutôt comme un père dans une certaine relation à son fils ; comme une mère dans une certaine relation à son enfant ; comme un époux dans une certaine relation à son épouse ou sa fiancée.</span></div><br />
<div style="text-align: justify;"><strong><b style="mso-bidi-font-weight: normal;"><span style="font-size: 12pt;">B) Dieu est comme un père en relation</span></b></strong></div><br />
<div style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt;">Sur les 1121 occurrences du mot "père" dans l'Ancien Testament, seulement douze sont appliquées à Dieu, dont la moitié dans les deutérocanoniques ; la Torah ne connaît qu'une seule référence de Dieu comme "père" (Dt 32,6). Israël semble donc avoir hésité à appeler Dieu "père".</span></div><br />
<div style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt;">Sur ces 12 emplois, des attributions explicites ne sont attestées qu'à partir de la période prophétique et dans un contexte précis : Dieu est considéré comme "père" du roi d'Israël parce qu'il l'a choisi et l'a oint à un moment précis de l'histoire du salut ; il est le père d'Israël parce qu'il l'a libéré de l'esclavage de l'Égypte et l'a constitué comme peuple à un moment précis de l'histoire. La paternité de Dieu envers Israël et son roi est donc inscrite dans l'histoire du salut et non dans l'éternité de Dieu : elle exprime une relation d'élection et de salut dans le cadre de l'intervention concrète de Dieu dans notre histoire humaine.</span></div><br />
<div style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt;">Les textes qui relèvent des oracles prophétiques ainsi que des écrits sapientiaux présentent la notion de la paternité divine dans un contexte plutôt polémique. Es 63,16 et Es 64,7 rappellent que l'origine d'Israël comme peuple n'est pas les patriarches mais Dieu lui-même. Jr 3,19, lui, critique l'incohérence de l'usage de ce terme : comment peut-on appeler Dieu "père" et ne pas pratiquer ses commandements ? En rappelant cette signification de la paternité de Dieu pour Israël, les prophètes annoncent un message d'espérance à un peuple découragé, à cause de l'exil. Ils proclament que le fait de croire qu'Abraham est un grand personnage, n'a pas du tout aidé le peuple à améliorer sa situation ; par contre, croire que le véritable "père" c'est Dieu, parce qu'il a créé le peuple dans un acte historique du salut, est source d'espérance, car il amène à pratiquer ses commandements, qui sont source de vie, et à s'appuyer sur ce Dieu comme continuant à gouverner tout l'univers.</span></div><br />
<div style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt;">Dans les psaumes et les proverbes, la paternité divine renvoie aux notions de protecteur (Ps 68,6), de roc sur lequel on s'appuie (Ps 103,13), de tendresse (Ps 103,13 ; Pr 3,13), la réprimande étant considéré comme une marque d'affection. Les écrits sapientiaux présentent également Dieu comme le "père" de tout être humain au sens de créateur (Sg 14,3 ; Si 23,1). Cette vue universaliste de la paternité de Dieu renvoie de nouveau, non pas à un engendrement physique ou spirituel de Dieu, mais au fait que l'unique Dieu atteint, dans l'aujourd'hui, tous les êtres humains, sans exception, car manifestant à tous sa miséricorde ou son jugement. L'invocation à Dieu comme un "père" dans le cadre de la prière (Es 63,16 ; Es 64,7 ; Jr 3,4-19 ; Ps 89,27 ; Tb 13,4 ; Sg 2,16 ; Sg 14,3 ; Si 23,1 ; Si 23,4 ; Si 51,10) exprime une relation de type individuel, référant à un mouvement du cœur vers Dieu qui le reconnaît comme "père", selon l'un des sens définis ci-dessus.</span></div><br />
<div style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt;">La paternité divine dans l'Ancien Testament ne renvoie donc pas à une relation d'engendrement, par Dieu, du peuple d'Israël ou de tout être humain, mais à l'action de Dieu dans l'économie du salut, dans l'histoire humaine. Dans cette optique, appeler Dieu "père" pour un croyant ou pour une communauté croyante, c'est se rappeler qu'il intervient dans notre histoire concrète, et vivre en conséquence.</span></div><br />
<div style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt;">La grande nouveauté qu'apporte le Nouveau Testament est le fait que l'appellation "père" n'est plus une métaphore renvoyant à l'attitude de Dieu dans le cadre de son intervention dans notre histoire. Cette dénomination apparaît comme une espèce de nom propre pour le Dieu révélé en Jésus-Christ : il est, de toute éternité et en un sens propre, "le Père" du "Fils unique". Toutes les formules parlant de Dieu comme "Père" du Fils qu'est Jésus-Christ pointent plutôt le caractère unique de la relation qui unit Jésus de Nazareth, confessé comme Christ et Seigneur, et ce "Père". Le terme "Père" exprime une intimité unique entre eux, une intimité différente de celle qui était décrite dans l'Ancien Testament entre Dieu et tous ceux qui l'appelaient métaphoriquement "père".</span></div><br />
<div style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt;">Dire que Jésus de Nazareth est "Fils" du Père, c'est exprimer le mystère de son origine, appelée dans le quatrième évangile "le sein" du Père", c'est-à-dire l'intimité de Dieu-même (Jn 1,18). La notion de paternité divine ne fait pas ici référence une reproduction du Fils par le Père comme un géniteur qui serait au masculin, ni à un enfantement physique, mais plutôt a une intimité, une dépendance et une réciprocité dans l'amour qui sont absolument uniques et sans modèle sur la terre. C'est la révélation du mystère de la Trinité : dans l'éternité de Dieu, le Verbe éternel n'a pas de mère, le Père éternel n'a pas d'épouse. Appeler Dieu "Père (de Jésus-Christ), ce n'est pas le décrire d'une manière analogique comme étant paternel à la manière du meilleur des pères humains ; c'est plutôt renvoyer à l'origine absolument unique et incomparable de Jésus-Christ dans sa divinité.</span></div><br />
<div style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt;">Il est bon de se rappeler que dans la langue grecque, le terme <em><i style="mso-bidi-font-style: normal;">huios</i></em>, et <em><i style="mso-bidi-font-style: normal;">teknon</i></em> qui lui est apparenté, ne renvoient pas seulement aux enfants mâles, mais également à la notion de descendant, d'héritier et même de disciple. En sont la preuve les usages de ces termes pour l'ensemble des chrétiens ou de croyants fidèles aux commandements de Dieu : hommes ou femmes sont appelés "fils de Dieu" parce qu'ils sont pacifiques (Mt 5,9) ou qu'ils pratiquent le commandement de l'amour (Mt 5,49) ; <em><i style="mso-bidi-font-style: normal;">huios</i></em> ne renvoie pas ici à "enfant mâle" mais à "héritier (ère) des biens du Royaume de Dieu".</span></div><br />
<div style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt;">C'est dans cette logique que le Nouveau Testament refuse d'exprimer le réalisme du mystère de l'Incarnation en le limitant au masculin : on ne dit jamais que le Verbe s'est fait <em><i style="mso-bidi-font-style: normal;">arsèn</i></em> (= mâle en opposition à femelle cf. Gn 1,27 ; Mt 19,4 ; Ap 12,5) mais <em><i style="mso-bidi-font-style: normal;">sarx</i></em> (= chair cf. Jn 1,14 ; 1Tm 3,16 ; He 2,14) ou <em><i style="mso-bidi-font-style: normal;">anthropos</i></em> (= être humain cf. Ph 2,7). L'enjeu est de taille : le Verbe fait chair fut reconnu, à son aspect, comme un être humain dans la réalité de notre chair humaine, et pas seulement comme un monsieur nazaréen ! Limiter le mystère du Verbe de Dieu fait chair à la particularité raciale, sexuelle, sociologique, culturelle ou physique de Jésus de Nazareth (bien qu'elle doive être prise au sérieux) remettrait en cause l'universalisme même du salut, sa capacité de concerner tout être humain dans l'espace et le temps. Ceci permet de comprendre pourquoi la foi chrétienne n'a jamais affirmé que le terme "fils" pour parler de la relation à l'intérieur de la Trinité renvoie à la masculinité en Dieu (ni d'ailleurs à celle de tous les chrétiens) : le concept "Fils de Dieu" met l'accent sur l'exclusivité de la relation entre Jésus de Nazareth et Dieu.</span></div><br />
<div style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt;">C'est dans ce cadre qu'il est recommandé aujourd'hui dans l'Église catholique d'enseigner officiellement ceci en ce qui concerne la paternité de Dieu : "<em><i style="mso-bidi-font-style: normal;">… Dieu transcende la distinction humaine des sexes. Il n'est ni homme, ni femme, il est Dieu. Il transcende aussi la paternité et la maternité humaines ….</i></em>" (CEC 239). Et de préciser : "<em><i style="mso-bidi-font-style: normal;">Jésus a révélé que Dieu est "Père" dans un sens inouï: Il ne l'est pas seulement en tant que Créateur, Il est éternellement Père en relation à son Fils unique, qui éternellement n'est Fils qu'en relation au Père …</i></em>." (CEC 240 ; voir aussi CEC 2780).</span></div><br />
<div style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt;">Dans cette logique, utiliser le langage de la paternité pour parler du Dieu révélé en Jésus Christ n'est pas seulement une affaire de langage, mais nous invite à une conversion : appeler Dieu "Père", c'est nous engager à nous comporter en "fils" à la manière du Fils unique. Cela signifie concrètement ceci : éviter un coeur cruel et inhumain (CEC 2784), ne pas être individualiste<em><i style="mso-bidi-font-style: normal;">,</i></em> ni vivre dans des divisions et des oppositions (CEC 2792). D'où l'importance de purifier humblement notre cœur des "<em><i style="mso-bidi-font-style: normal;">images paternelles ou maternelles, issues de notre histoire personnelle et culturelle, et qui influencent notre relation à Dieu. Dieu notre Père transcende les catégories du monde créé. Transposer sur lui, ou contre lui, nos idées en ce domaine serait fabriquer des idoles, à adorer ou à abattre. Prier le Père c'est entrer dans son mystère, tel qu'Il est, et tel que le Fils nous l'a révélé"</i></em> (CEC 2779).</span></div><br />
<div style="text-align: justify;"><strong><b style="mso-bidi-font-weight: normal;"><span style="font-size: 12pt;">C) Dieu est comme une mère en relation</span></b></strong></div><br />
<div style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt;">Dans l'Ancien Testament, cette deuxième image de type familial est surtout présente dans la Torah (où le terme "père" n'est appliqué à Dieu qu'une seule fois) et dans les prières. Il s'agit des textes où les verbes en hébreu sont au féminin au lieu d'être au masculin, présentant Dieu comme quelqu'un qui a les parties du corps féminin qui sont au service de l'épanouissement de la vie de l'enfant : un sein maternel et des entrailles maternelles (Ps 22,10-11 ; Es 46,3). Dieu est aussi comparé à une femme qui conçoit (Nb 11,11-15), qui façonne l'enfant dans son sein maternel (Es 44,2 ; Es 44,24), qui met au monde ou accouche (Jb 38,28-29 ; Ps 90,2 ; Es 45,10 ; Dt 32,18 ; Es 42,13-14 utilisant des verbes d'accouchement = enfanter, gémir, suffoquer, haleter). Dieu se comporte aussi à la manière d'une mère envers son nourrisson (Es 49,15 ; Es 66,13 ; Ps 131,2 ; Si 4,10).</span></div><br />
<div style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt;">Toutes ces images maternelles sont utilisées dans le cadre de la consolation d'un peuple démoralisé et découragé : le peuple de Dieu est invité à croire qu'une tendresse d'une mère envers son nourrisson existe en Dieu, ce qui constitue en soi un motif d'espérance. Comme pour la notion de la paternité de Dieu, on est en train de s'écarter ici de la notion de reproduction pour privilégier l'intervention de Dieu dans notre histoire et notre vie concrète.</span></div><br />
<div style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt;">Bien que l'Ancien Testament utilise pratiquement autant d'images paternelles que maternelles, il évite d'appliquer explicitement à Dieu le terme "mère", privilégiant les images du corps féminin qui évoquent le don et l'accroissement de la vie. Pourquoi ? Il semble que Dieu puisse être difficilement être appelé "mère" dans l'Ancien Testament car on y connaît déjà une mère pour le peuple de Dieu : c'est Sion, Jérusalem, à cause de l'élection et de l'alliance (2Sa 20,19 ; Ps 86 ; Jr 50,12 ; Os 10,14).</span></div><br />
<div style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt;">Dans le Nouveau Testament, la figure maternelle de Dieu n'est pas explicitement reprise : on parle seulement de la profonde tendresse et compassion de Dieu comme étant manifestées dans l'événement de l'Incarnation et spécialement dans la personne de Jésus-Christ. Cela est manifesté dans le fait que c'est l'émotion de Jésus face à la souffrance humaine qui motive ses miracles. Bien plus, Jésus présente, dans ses paraboles, cette attitude comme un modèle à suivre (cf. Mt 18,27 = le juge pitoyable ; Lc 10,33 = le bon samaritain ; Lc 15,20 = le père des deux fils). Utiliser des images maternelles de Dieu, c'est donc renvoyer à la tendresse miséricordieuse de Dieu telle qu'elle a été manifestée en Jésus-Christ, que nous appelés à pratiquer entre nous. C'est dans cette logique que Jean-Paul II a employé un langage anthropomorphique féminin pour Dieu dans l'encyclique sur <em><i style="mso-bidi-font-style: normal;">La miséricorde divine</i></em> : "<em><i style="mso-bidi-font-style: normal;">rah a mim, déjà dans sa racine sémantique, dénote l'amour de la mère (rehem = le sein maternel). Du lien très profond et originaire, et même de l'unité qui lie la mère à l'enfant, naît un rapport particulier avec lui, un amour tout spécial. De cet amour, on peut dire qu'il est entièrement gratuit, qu'il n'est pas le fruit d'un mérite, et que, sous cet aspect, il constitue une nécessité intérieure : c'est une exigence du coeur. Il y a là une variante presque "féminine" de la fidélité masculine à soi-même, exprimée par la hesed. Sur cet arrière-fond psychologique, rah a mim engendre une échelle de sentiments, parmi lesquels se trouvent la bonté et la tendresse, la patience et la compréhension, c'est-à-dire la promptitude à pardonner… Cet amour, fidèle et invincible grâce à la force mystérieuse de la maternité, est exprimé dans les textes vétéro-testamentaires de diverses manières : comme salut dans les dangers, spécialement ceux qui viennent des ennemis ; mais aussi comme pardon des péchés - à l'égard des individus, et aussi de tout Israël -, et enfin, dans la promptitude à accomplir la promesse et l'espérance (eschatologiques), malgré l'infidélité humaine…</i></em>"(<em><i style="mso-bidi-font-style: normal;">Dives in misericordia</i></em> 1612-1613).</span></div><br />
<div style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt;">Tout comme pour le langage de la paternité, utiliser le langage de la maternité pour parler du Dieu révélé en Jésus Christ n'est pas seulement un simple jeu de langage : nous y sommes invités à des changements de comportement car utiliser des images maternelles de Dieu est aussi un acte d'engagement. En effet, penser et confesser Dieu en un langage maternel constitue une invitation à croire que Dieu est principalement Amour, un amour plus structurant pour nos personnalités que l'amour de nos ancêtres et géniteurs, amour plus profond et plus bouleversant que celui d'une mère pour son nourrisson. Y croire de tout son cœur et de toutes ses forces c'est entrer dans la dynamique d'un amour maternel, miséricordieux pour le prochain, car les images d'entrailles, de sein maternel, d'accouchement décrivent l'investissement de Dieu dans le don, le maintien et l'accroissement de notre vie. C'est dans cette ligne que Jésus a été scandalisé de constater que les personnes qui bénéficient de la miséricorde ne deviennent pas elles-mêmes artisans de miséricorde (Mt 18,24-33). D'où aussi les appels du Nouveau Testament pour un comportement chrétien plein de compassion, de tendresse et surtout de miséricorde (Ph 2,1 ; Col 3,12 ; 1P 3,8 ; 1Jn 3,17). L'ayant bien compris, saint Paul justifiera sa profonde tendresse pour les autres par la tendresse exceptionnelle de Jésus qu'il est en train d'expérimenter (Phi 1,8).</span></div><br />
<div style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt;">Notons que les données bibliques nous orientent clairement vers la non absolutisation des images paternelles ou maternelles de Dieu, car elles ne sont pas à considérer comme des descriptions physiques de l'être éternel de Dieu. D'ailleurs, la plupart des passages mélangent les deux images, de telle manière qu'il est impossible d'enfermer Dieu soit dans le paternel soit dans le maternel (Jb 38,28-29 ; Dt 32,6.18 ; Is 42,13-14 ; Is 45,10).</span></div><br />
<div style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt;">Cet aspect "évangélisateur" de l'usage du langage sexué pour le Dieu révélé vaut aussi pour l'emploi des images féminines pour l'Église du Christ.</span></div><br />
<div style="text-align: justify;"><strong><b style="mso-bidi-font-weight: normal;"><span style="font-size: 12pt;">D) Dieu est comme un époux en relation</span></b></strong></div><br />
<div style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt;">La troisième image de type familial qu'utilise la Bible est le mariage. L'Ancien Testament parle de l'alliance entre Dieu et Israël en termes d'épousailles (Es 61-62 ; Os 2,4-25) : Dieu est "époux" en ce sens que c'est lui qui fait le premier pas vers Israël, qui le prépare, le rend digne pour l'alliance, telle une fiancée pour son époux ; le peuple d'Israël est "épouse" en ce sens qu'il est invité à répondre à cette alliance de Dieu, y croire et à s'y engager dans la confiance. Ces épousailles sont en fait des "fiançailles éternelles"(Os 2,21), ce qui met l'accent sur la fraîcheur dans les relations.</span></div><br />
<div style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt;">Parler d'Israël en terme d'épouse et de Dieu en termes d'époux, ce n'est pas masculiniser Dieu ni féminiser le peuple de l'Alliance. C'est mettre en avant la notion de fidélité, d'intimité, d'écoute de Dieu et d'amour de ses commandements. La preuve en est que ce ne sont pas seulement les femmes d'Israël qui sont concernées par ces textes, mais tout membre de ce peuple, qu'il soit homme ou femme.</span></div><br />
<div style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt;">Dans le Nouveau Testament, la relation de type conjugal est reprise à propos du lien entre le Christ et son Église. Celle-ci est appelée <u>jeune mariée</u> (Jn 3,29 ; Ap 21,2 ; Ap 22,17), <u>épouse</u> (Ap 19,7; Ap 21,2 cf. Ap 21,9; Ap 22,17, cf. Ep 5,25-28) et par conséquent <u>mère</u> (Ga 4,26 cf. Ap 2,17) ; on signale que cette épouse doit être, de manière permanente, une <u>vierge pure</u> (2Co 11,2-4). L'Église n'est pas ainsi appelée parce que le Christ a été un être humain mâle, mais plutôt afin de mettre en avant la notion d'amour intime et très personnel entre le Christ et son peuple, telle qu'elle a été amorcée dans l'Ancien Testament. Être époux pour le Christ signifie prendre l'initiative de l'alliance et de la réconciliation, aimer en se livrant tout entier et sans réserve pour la vie et l'épanouissement des siens, être fidèle (Ep 5,2.25-28).</span></div><br />
<div style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt;">L'image nuptiale et sponsale de l'Église ne doit cependant pas s'arrêter à l'affirmation dogmatique de l'identité croyante, maternelle et éducatrice de l'Église du Christ, ni seulement comme argument pour exclure une partie de l'humanité à certains ministères. Des enjeux éthiques sont liés à cet usage d'un langage féminin pour l'Église :</span></div><br />
<div style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt;">- Une Église <u>vierge</u> est une celle qui n'attend son épanouissement, son honneur et sa a gloire que de son époux légitime, c'est-à-dire du Christ lui-même. Elle est celle décidée à garder fermement la simplicité et la joie évangéliques face aux valeurs non constructives de la vraie vie que proposent les mensonges séducteurs de ce monde. Elle est également celle qui se garde de violer la conscience des petits et des faibles, par la commercialisation de discours religieux arrangés au goût des différents "clients du religieux". On parlera d'une Église qui a perdu sa virginité en devenant une prostituée (cf. Ap 17,1-6) lorsqu'elle cherchera à séduire, en présentant au monde des doctrines où la beauté de la vérité divine est camouflée derrière le maquillage des interprétations de la Bible ou de la doctrine chrétienne arrangés au goût des grands de ce monde. La séduction étant ici une forme de violence pour anéantir la force de questionnement et la liberté de refus de l'autre.</span></div><br />
<div style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt;">- Une Église <u>jeune mariée - épouse</u> est un milieu où les relations ne sont pas figées une fois pour toutes dans des modèles séculaires qu'on aurait qu'à reproduire partout et en toutes circonstances. Elle est cette matrice où se vit un cheminement, un apprentissage continuel de la fraîcheur dans les relations interpersonnelles ; l'accueil de l'altérité l'autre y constitue une dimension fondamentale et les différences conduisent à une fécondité réelle. La priorité de la personne humaine créée à l'image de Dieu et sauvée en Jésus-Christ sur les structures ecclésiales, si parfaites soient-elles, constitue la caractéristique principale d'une Église à la fois jeune mariée et épouse du Christ bien rodée dans la gestion de l'Église Famille de Dieu. L'Église jeune mariée - épouse peut devenir une adultère lorsqu'elle se laisse habiter par le mensonge envers elle-même et envers le monde, en plaçant les personnes au service des structures et non l'inverse. Elle est aussi adultère lorsqu'elle recourt à la consolation facile des amants de passage que sont les foules superficiellement enthousiastes ou encore les grands de ce monde, lorsqu'elle devient une séductrice des consciences humaines en vue de ses propres intérêts ou par peur de perdre des privilèges. Elle est encore adultère lorsqu'elle néglige la mission ad intra en la transformant en une espèce de routine, sans dynamisme nouveau. L'Église épouse du Christ et appelée par son Seigneur à être toujours vierge, est celle qui organise ses structures de manière à ne pas abandonner l'humble place et le témoignage de la vérité qu'avait choisis le Christ, c'est refuser de se laisser travailler du dedans par le "<em><i style="mso-bidi-font-style: normal;">levain des pharisiens et d'Hérode</i></em>" (Mc 8,15 ; cf. Lc 12,1).</span></div><br />
<div style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt;">- L'Église <u>mère</u> est celle qui s'organise comme un espace où la vie de chaque personne est protégée et s'épanouit, dans le cadre d'un relationnel qui donne priorité à la promotion de l'autre. Une Église mère toujours vierge est celle qui n'hésite pas à protester contre les forces de mort ou à pointer du doigt le mal, non seulement en discours et pour les autres, mais aussi en organisant ses propres institutions (au niveau des relations interpersonnelles et interconfessionnelles). Se mettre au service de l'humanité défigurée, de la justice, de la paix et de la création en danger sont pour elle une réalité quotidienne. L'Église mère devient stérile lorsque son espace est inhospitalier en étant peuplé de craintes, de rejets, de peur de ce qui est différent, de déni de la dignité de l'autre, de l'hypocrisie, avec des relations qui écrasent autrui au lieu de l'épanouir. Sa maternité est en cause lorsqu'elle se ment à elle-même avec des doctrines destinées à conforter le pouvoir ou l'avoir. Elle devient une mère irresponsable lorsqu'elle produit des chrétiennes et chrétiens qui finissent par traîner dans la rue du marché religieux par manque d'encadrement adéquat.</span></div><br />
<div style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt;">Appeler le Christ "époux", c'est donc rester éveillé(e) dans la foi en se rappelant que l'Église peut basculer dans la prostitution, l'adultère et la stérilité spirituelles.</span></div><br />
<div style="text-align: justify;"><strong><b style="mso-bidi-font-weight: normal;"><span style="font-size: 12pt;">Conclusion</span></b></strong></div><br />
<div style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt;">La Révélation nous apprend que l'usage d'un langage sexué sur le Dieu asexué n'est pas un simple jeu de langage, mais est un véritable lieu d'évangélisation de nos conceptions spontanées sur Dieu, sur nous-mêmes et donc sur la gestion des différences. Il comporte des véritables enjeux existentiels, que cette brève réflexion a voulu rappeler, afin d'éclairer le service que le christianisme peut rendre à notre monde actuel déchiré par une gestion malsaine des différences.</span></div><br />
<div style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt;">Le christianisme doit rendre service à notre monde envahi par la violence et la loi du plus riche en lui dotant de paradigmes permettant aux hommes et aux femmes de se construire eux-mêmes une identité du relationnel selon le plan de Dieu et qui aident le monde actuel à se relever effectivement. Toute anthropologie, tout langage ainsi que des interprétations des textes bibliques favorisant des relations déshumanisantes, la violence, la médiocrité, l'attentisme, l'injustice, etc., ne peuvent être proposées à l'Afrique et au reste du monde au nom de Dieu. L'anthropologie chrétienne qui serait mobilisatrice des énergies des individus et des communautés chrétiennes pour construire un monde meilleur est celle où la gestion des différences dans la société et dans le christianisme est théorisée et vécue comme enrichissante, où les identités sexuelles, ethniques, sociales, ou encore au niveau de l'avoir et du savoir, sont conçues comme l'obligatoire lieu d'une fécondité constructive pour le devenir de l'humanité.</span></div><br />
<div class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 10pt;"><br />
</div>Unknownnoreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-2047474582874207911.post-55846626358065167792012-01-21T12:10:00.001-08:002012-01-22T11:59:33.701-08:00CES FEMMES QUI PEUPLENT LA BIBLE: résumé : textes bibliques sur la dignité de la femme<div align="center" class="MsoNormal" style="line-height: normal; margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: center;"><b style="mso-bidi-font-weight: normal;"><span style="color: #002060; font-family: Times New Roman; font-size: small;"><span style="color: #002060; font-family: "Times New Roman","serif"; font-size: 12pt; font-weight: bold; mso-bidi-font-size: 11.0pt; mso-bidi-font-weight: normal;">SIX ELEMENTS MONTRENT COMMENT LA BIBLE PRESENTE LA DIGNITE DE LA FEMME<o:p></o:p></span></span></b></div><br />
<div class="MsoNormal" style="line-height: normal; margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;"><b style="mso-bidi-font-weight: normal;"><span style="color: red; font-family: Times New Roman; font-size: small;"><span style="color: red; font-family: "Times New Roman","serif"; font-size: 12pt; font-weight: bold; mso-bidi-font-size: 11.0pt; mso-bidi-font-weight: normal;">1° La femme est une créature de Dieu, avec une vocation. Donc la femme n'est pas à classer comme une « chose » à côté des autres éléments de la nature :<o:p></o:p></span></span></b></div><br />
<div class="MsoNormal" style="line-height: normal; margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;"><span style="font-family: Times New Roman; font-size: small;"><span style="font-family: "Times New Roman","serif"; font-size: 12pt; mso-bidi-font-size: 11.0pt;">La femme est créée à l'image de Dieu: Gn 1,26-27<o:p></o:p></span></span></div><br />
<div class="MsoNormal" style="line-height: normal; margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;"><span style="font-family: Times New Roman; font-size: small;"><span style="font-family: "Times New Roman","serif"; font-size: 12pt; mso-bidi-font-size: 11.0pt;">La femme est créature de Dieu au même titre que l'homme: Gn 1,27<o:p></o:p></span></span></div><br />
<div class="MsoNormal" style="line-height: normal; margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;"><span style="font-family: Times New Roman; font-size: small;"><span style="font-family: "Times New Roman","serif"; font-size: 12pt; mso-bidi-font-size: 11.0pt;">La femme est appelée à gérer la terre et son avenir: Gn 1,28<o:p></o:p></span></span></div><br />
<div class="MsoNormal" style="line-height: normal; margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;"><span style="font-family: Times New Roman; font-size: small;"><span style="font-family: "Times New Roman","serif"; font-size: 12pt; mso-bidi-font-size: 11.0pt;">La femme n'est pas à réduire au niveau des animaux ou des choses: Gn 2,18-25<o:p></o:p></span></span></div><br />
<div class="MsoNormal" style="line-height: normal; margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;"><span style="font-family: Times New Roman; font-size: small;"><span style="font-family: "Times New Roman","serif"; font-size: 12pt; mso-bidi-font-size: 11.0pt;">La femme, même pécheresse, est appelée à être porteuse de vie: Gn 3,20 cf. Gn 1,28<o:p></o:p></span></span></div><br />
<div class="MsoNormal" style="line-height: normal; margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;"><b style="mso-bidi-font-weight: normal;"><span style="color: red; font-family: Times New Roman; font-size: small;"><span style="color: red; font-family: "Times New Roman","serif"; font-size: 12pt; font-weight: bold; mso-bidi-font-size: 11.0pt; mso-bidi-font-weight: normal;">2° La femme est un sujet autonome dans la relation à Dieu. Donc la femme n'est pas à considérer comme une mineure à qu'on doit empêcher de parler<o:p></o:p></span></span></b></div><br />
<div class="MsoNormal" style="line-height: normal; margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;"><span style="font-family: Times New Roman; font-size: small;"><span style="font-family: "Times New Roman","serif"; font-size: 12pt; mso-bidi-font-size: 11.0pt;">La femme est interpellée personnellement par Dieu pour sa transgression: Gn 3,13.16<o:p></o:p></span></span></div><br />
<div class="MsoNormal" style="line-height: normal; margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;"><span style="font-family: Times New Roman; font-size: small;"><span style="font-family: "Times New Roman","serif"; font-size: 12pt; mso-bidi-font-size: 11.0pt;">Hagar, l'Égyptienne est interpellée personnellement à 4 reprises pour ses actes et sa situation: Gn 16 9-14; Gn 21,17<o:p></o:p></span></span></div><br />
<div class="MsoNormal" style="line-height: normal; margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;"><span style="font-family: Times New Roman; font-size: small;"><span style="font-family: "Times New Roman","serif"; font-size: 12pt; mso-bidi-font-size: 11.0pt;">L'épouse de Manoah est celle par qui Dieu passe pour répondre à la prière de Manoah: Jg 13,8-11<o:p></o:p></span></span></div><br />
<div class="MsoNormal" style="line-height: normal; margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;"><span style="font-family: Times New Roman; font-size: small;"><span style="font-family: "Times New Roman","serif"; font-size: 12pt; mso-bidi-font-size: 11.0pt;">Marie la mère de Jésus est sollicitée personnellement par Dieu: Lc 1,26-38<o:p></o:p></span></span></div><br />
<div class="MsoNormal" style="line-height: normal; margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;"><b style="mso-bidi-font-weight: normal;"><span style="color: red; font-family: Times New Roman; font-size: small;"><span style="color: red; font-family: "Times New Roman","serif"; font-size: 12pt; font-weight: bold; mso-bidi-font-size: 11.0pt; mso-bidi-font-weight: normal;">3° La femme est prise au sérieux par Dieu dans ses aspirations et ses revendications<o:p></o:p></span></span></b></div><br />
<div class="MsoNormal" style="line-height: normal; margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;"><span style="font-family: Times New Roman; font-size: small;"><span style="font-family: "Times New Roman","serif"; font-size: 12pt; mso-bidi-font-size: 11.0pt;">Les filles de Celofehad sont prises au sérieux par Dieu lorsqu'elles se plaignent que la Loi de Moïse avait omis le droit des femmes à l'héritage: Dieu demande à Moïse de faire droit à leur requête et de rectifier la Loi: Nb 27,1-11<o:p></o:p></span></span></div><br />
<div class="MsoNormal" style="line-height: normal; margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;"><span style="font-family: Times New Roman; font-size: small;"><span style="font-family: "Times New Roman","serif"; font-size: 12pt; mso-bidi-font-size: 11.0pt;">La Cananéenne est prise au sérieux par Jésus dans sa requête: Mt 15,21-28<o:p></o:p></span></span></div><br />
<div class="MsoNormal" style="line-height: normal; margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;"><b style="mso-bidi-font-weight: normal;"><span style="color: red; font-family: Times New Roman; font-size: small;"><span style="color: red; font-family: "Times New Roman","serif"; font-size: 12pt; font-weight: bold; mso-bidi-font-size: 11.0pt; mso-bidi-font-weight: normal;">4° La femme est destinataire de l'amitié avec Jésus<o:p></o:p></span></span></b></div><br />
<div class="MsoNormal" style="line-height: normal; margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;"><span style="font-family: Times New Roman; font-size: small;"><span style="font-family: "Times New Roman","serif"; font-size: 12pt; mso-bidi-font-size: 11.0pt;">Jésus aimait beaucoup Marthe et Marie de Béthanie: Jn 11,5 cf. Lc 10,38-42<o:p></o:p></span></span></div><br />
<div class="MsoNormal" style="line-height: normal; margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;"><b style="mso-bidi-font-weight: normal;"><span style="color: red; font-family: Times New Roman; font-size: small;"><span style="color: red; font-family: "Times New Roman","serif"; font-size: 12pt; font-weight: bold; mso-bidi-font-size: 11.0pt; mso-bidi-font-weight: normal;">5° La femme est sujette de droits inaliénables<o:p></o:p></span></span></b></div><br />
<div class="MsoNormal" style="line-height: normal; margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;"><span style="font-family: Times New Roman; font-size: small;"><span style="font-family: "Times New Roman","serif"; font-size: 12pt; mso-bidi-font-size: 11.0pt;">La mère doit être honorée: Dt 5,16; Dt 27,16; Ex 20,12; Ex 21,15. </span></span><span style="font-family: Times New Roman; font-size: small;"><span lang="EN-US" style="font-family: "Times New Roman","serif"; font-size: 12pt; mso-ansi-language: EN-US; mso-bidi-font-size: 11.0pt;">17; Lv 18,7; Lv 19,3; Lv 20,9; Tb 4,3-4; Mt 15,4; Mt 19,19; Mc 7,10; Mc 10,19; Lc 18,20; Ep 6,2; 1Tm 5,4<o:p></o:p></span></span></div><br />
<div class="MsoNormal" style="line-height: normal; margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;"><span style="font-family: Times New Roman; font-size: small;"><span style="font-family: "Times New Roman","serif"; font-size: 12pt; mso-bidi-font-size: 11.0pt;">La veuve doit être honorée: 1Tm 5,3<o:p></o:p></span></span></div><br />
<div class="MsoNormal" style="line-height: normal; margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;"><span style="font-family: Times New Roman; font-size: small;"><span style="font-family: "Times New Roman","serif"; font-size: 12pt; mso-bidi-font-size: 11.0pt;">La sœur doit être respectée: Lv 18,9; Lv 18,13; Lv 20,19<o:p></o:p></span></span></div><br />
<div class="MsoNormal" style="line-height: normal; margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;"><span style="font-family: Times New Roman; font-size: small;"><span style="font-family: "Times New Roman","serif"; font-size: 12pt; mso-bidi-font-size: 11.0pt;">La fille ne peut pas être exposée à la prostitution par ses propres parents: Lv 19,29<o:p></o:p></span></span></div><br />
<div class="MsoNormal" style="line-height: normal; margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;"><span style="font-family: Times New Roman; font-size: small;"><span style="font-family: "Times New Roman","serif"; font-size: 12pt; mso-bidi-font-size: 11.0pt;">La fiancée a droit au respect: 1Co 7,36-37<o:p></o:p></span></span></div><br />
<div class="MsoNormal" style="line-height: normal; margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;"><span style="font-family: Times New Roman; font-size: small;"><span style="font-family: "Times New Roman","serif"; font-size: 12pt; mso-bidi-font-size: 11.0pt;">La femme mariée a droit à la fidélité: Ml 2,14-16<o:p></o:p></span></span></div><br />
<div class="MsoNormal" style="line-height: normal; margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;"><span style="font-family: Times New Roman; font-size: small;"><span style="font-family: "Times New Roman","serif"; font-size: 12pt; mso-bidi-font-size: 11.0pt;">Le corps de la femme doit être honoré et respecté en période de menstrues: Lv 15,19-33; Lv 18,19; Lv 20,18; quand elle est enceinte: Ex 21,22; traiter le corps de la femme avec honneur et délicatesse: Ep 5,25-29; Col 3,19; 1P 3,7. Exemple d'hommes honorant le corps de la femme: Ez 23,42<o:p></o:p></span></span></div><br />
<div class="MsoNormal" style="line-height: normal; margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;"><span style="font-family: Times New Roman; font-size: small;"><span style="font-family: "Times New Roman","serif"; font-size: 12pt; mso-bidi-font-size: 11.0pt;">La femme a droit à la justice: ne pas accuser arbitrairement son épouse mais faire des procès objectifs: Dt 22,13-21; ne pas baser l'appréciation de son épouse sur des racontars non vérifiés Si 28,15; prendre la responsabilité des méfaits sur la femme: Ex 22,15; ne pas manquer de compassion envers la femme en situation de captivité: Dt 21,10-13. Exemple d'une femme ayant bénéficié de la compassion: Booz donne des instructions pour bien traiter Ruth la Moabite: Rt 2,1-12.<o:p></o:p></span></span></div><br />
<div class="MsoNormal" style="line-height: normal; margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;"><span style="font-family: Times New Roman; font-size: small;"><span style="font-family: "Times New Roman","serif"; font-size: 12pt; mso-bidi-font-size: 11.0pt;">La femme a droit à l'héritage et aux biens personnels: Nb 27,1-11. Exemples de femmes ayant reçu un héritage personnel: les filles de Manassé: Jos 17,3-6; les filles de Job: Jb 42,15; Aksa, fille de Caleb: Jg 1,12-15; Jos 15,17-19.<o:p></o:p></span></span></div><br />
<div class="MsoNormal" style="line-height: normal; margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;"><span style="font-family: Times New Roman; font-size: small;"><span style="font-family: "Times New Roman","serif"; font-size: 12pt; mso-bidi-font-size: 11.0pt;">La femme a droit à l'amour et à la joie conjugaux: s'attacher affectivement à sa femme: Gn 2,24; Ep 5,25-32; veiller à son épanouissement affectif: Dt 24,5; 1Co 7,2-5; ne pas chosifier la femme et son corps mais l'aimer à la manière du Christ, en usant de délicatesse: Ep 5,25-29; Col 3,19.Quelques femmes ayant goûté cet amour: Jacob supporte des humiliations et travaille 14 ans par amour pour Rachel: Gn 29,18-28; Elqana aime beaucoup Anne, alors qu'elle est stérile: 1S 1,5-8; Tobit souhaite que sa femme Anna soit enterrée auprès de lui: Tb 4,4; Tobias aime sa femme Sara (ou Sarra) avec passion: Tb 6,19.<o:p></o:p></span></span></div><br />
<div class="MsoNormal" style="line-height: normal; margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;"><span style="font-family: Times New Roman; font-size: small;"><span style="font-family: "Times New Roman","serif"; font-size: 12pt; mso-bidi-font-size: 11.0pt;">L'épouse ne doit pas transformée en objet de profit personnel, en la vendant: Dt 21,11-14<o:p></o:p></span></span></div><br />
<div class="MsoNormal" style="line-height: normal; margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;"><span style="font-family: Times New Roman; font-size: small;"><span style="font-family: "Times New Roman","serif"; font-size: 12pt; mso-bidi-font-size: 11.0pt;">L'épouse légitime ne doit pas être lésée à travers ses enfants: Dt 21,15-17<o:p></o:p></span></span></div><br />
<div class="MsoNormal" style="line-height: normal; margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;"><span style="font-family: Times New Roman; font-size: small;"><span style="font-family: "Times New Roman","serif"; font-size: 12pt; mso-bidi-font-size: 11.0pt;">La femme a le droit de faire des vœux, encore son père, mariée ou veuve, et si son père ou son mari l'empêche de les accomplir, Dieu ne la tiendra pas pour coupable: Nb 30,4-16<o:p></o:p></span></span></div><br />
<div class="MsoNormal" style="line-height: normal; margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;"><span style="font-family: Times New Roman; font-size: small;"><span style="font-family: "Times New Roman","serif"; font-size: 12pt; mso-bidi-font-size: 11.0pt;">La femme peut choisir son époux: Rébecca: Gn 24,8 cf. Gn 24,1-30; les filles de Celofehad: Nb 36,6-12<o:p></o:p></span></span></div><br />
<div class="MsoNormal" style="line-height: normal; margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;"><b style="mso-bidi-font-weight: normal;"><span style="color: red; font-family: Times New Roman; font-size: small;"><span style="color: red; font-family: "Times New Roman","serif"; font-size: 12pt; font-weight: bold; mso-bidi-font-size: 11.0pt; mso-bidi-font-weight: normal;">6° Femmes personnages principaux des livres bibliques. Quatre livres de la Bible ont comme personnages principaux des femmes !<o:p></o:p></span></span></b></div><br />
<div class="MsoNormal" style="line-height: normal; margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;"><span style="font-family: Times New Roman; font-size: small;"><span style="font-family: "Times New Roman","serif"; font-size: 12pt; mso-bidi-font-size: 11.0pt;">Livre de Ruth: Ruth ; Livre d'Esther: Esther ; Livre de Judith: Judith ; Livre du Cantique des cantiques: une femme + un homme.<o:p></o:p></span></span></div>Unknownnoreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-2047474582874207911.post-59393536180421382312012-01-21T12:09:00.001-08:002012-01-22T12:01:07.359-08:00PASTORALE BIBLIQUE ET FEMMES AFRICAINES<span xmlns=""></span><br />
<span xmlns=""></span><br />
<span xmlns=""><div style="text-align: center;"></div><h1><span style="color: red; font-size: 16pt;">Article publié dans la revue du BICAM<br />
</span></h1><div style="text-align: justify;"><span style="font-family: Times New Roman; font-size: 12pt;">La pastorale biblique consiste en un ensemble d'activités ayant pour objectif d'aider le peuple de Dieu à mieux comprendre les Écritures saintes, pour mieux en vivre. On peut avoir une pastorale biblique d'ensemble qui vise toutes les catégories des fidèles d'une manière globale, tout comme il peut y avoir aussi des pastorales bibliques visant un milieu spécifique en raison de ses caractéristiques particulières (enfants, jeunes, mal voyants, mal entendants, malades, prisonniers, etc.). C'est dans ce second dynamisme qu'il faut situer une éventuelle pastorale biblique attentive au groupe spécifique des femmes et spécialement les femmes africaines.<br />
</span></div><div style="text-align: justify;"><span style="font-family: Times New Roman; font-size: 12pt;">Il est cependant intéressant de chercher à savoir si vraiment les femmes africaines profitent de l'offre de l'apostolat biblique (I). Étant donné l'atout qu'elles constituent potentiellement pour l'épanouissement des leurs (II), quels peuvent des éléments pouvant renouveler la pastorale biblique de manière à ce qu'elles soient vraiment bien outillées dans la connaissance de leur foi et de la Bible, et pour leur propre bien et pour celui des leurs? (III). Nous nous limiterons ici à l'Afrique noire chrétienne, en puisant dans mes 15 ans de modeste expérience de pastorale biblique en milieux féminins de la RD Congo, dans l'Église catholique romaine<br />
</span></div><div style="text-align: justify;"></div><h2><span style="font-family: Times New Roman; font-size: 12pt;">I. Les lieux de la pastorale biblique où les femmes africaines sont les plus présentes<br />
</span></h2><div style="text-align: justify;"><span style="font-family: Times New Roman; font-size: 12pt;">Les femmes d'Afrique sont des destinataires de la pastorale biblique d'abord en tant qu'êtres humains créés à l'image et à la ressemblance de Dieu, sauvés en Jésus-Christ et objet de la permanente sollicitude divine. La Parole de Dieu leur est destinée parce que Dieu veut les sauver et les faire parvenir à la vérité (cf. 1Tm 2,4). L'Église, qui se fait "tout à tous" pour en sauver le plus grand nombre (cf. 1Co 10,33) ne néglige aucune catégorie humaine, y compris les femmes. Comme tout le reste des membres du Peuple de Dieu, la pastorale biblique s'intéresse aux femmes africaines pour leur permettre d'avoir une bonne interprétation de la Parole de Dieu consignée dans la Bible ainsi que des critères de discernement pour ne pas se laisser entraîner par des fausses doctrines. Elle contribue à les éduquer à une prière chrétienne enracinée dans les Écritures, à travers l'initiation à la lectio divina et au partage fraternel de la Parole de Dieu. La connaissance des Écritures introduisant à la connaissance du Christ notre Seigneur, une bonne pastorale biblique contribue, à long terme, à les rendre capables d'imiter le Christ dans la vie quotidienne, par le fait d'avoir des réflexes chrétiens inspirés de la contemplation de Jésus-Christ dans les Écritures. Bref, si toutes les femmes africaines, ces interlocuteurs écoutés facilement au nom de leur maternité et capables d'être enceintes du salut des autres, bénéficiaient et profitaient vraiment des différentes activités de la pastorale biblique, quel atout pour la chrétienté en Afrique!<br />
</span></div><div style="text-align: justify;"><span style="font-family: Times New Roman; font-size: 12pt;">Cependant, une question mérite d'être posée: les femmes africaines profitent-elles vraiment des différentes activités proposées par l'apostolat biblique? Ma petite expérience d'une quinzaine d'années d'engagement dans la pastorale biblique, aussi bien sur terrain dans les paroisses qu'à travers les moyens de communication sociale, m'a fait découvrir que le degré d'implication des femmes africaines dans les activités relatives à la pastorale biblique est fort variable. Voici une petite idée de ce que j'ai pu observer sur terrain:<br />
</span></div><div style="margin-left: 18pt; text-align: justify;"><span style="font-family: Times New Roman; font-size: 12pt;"> On remarque une très faible implication des femmes lorsque la pastorale biblique propose aux fidèles d'acheter et écouter des cassettes audio sur la Bible ou encore des livres assez savants d'introduction à la Bible, pour au moins deux raisons: le coffret coûte cher et le langage des livres est trop compliqué (= technique).<br />
</span></div><div style="margin-left: 18pt; text-align: justify;"><span style="font-family: Times New Roman; font-size: 12pt;"> Il y a une implication relativement moyenne lorsqu'il s'agit d'acheter des Bibles intégrales (français ou langues africaines), de suivre avec persévérance les cours ou sessions bibliques étalés en semaine ou plusieurs mois, de suivre les émissions radioffusées ou télévisées consacrées à l'introduction à la Bible. Les raisons avancées sont nombreuses: les gens n'ont pas la culture d'acheter des livres (on achète plus facilement des habits et de la nourriture et on préfère recevoir un cadeau d'une Bible plutôt que d'en acheter soi-même!); avec le faible taux de scolarité dû à la pauvreté des familles dans plus en plus de milieux, le nombre d'analphabètes augmente et beaucoup de femmes ne lisent pas facilement ni avec plaisir; les activités (qui demandent une certaine concentration intellectuelle) sont programmées en soirées ou prennent plusieurs jours ne sont pas une offre abordable pour les femmes et filles qui ont des responsabilités ménagères, ou bien c'est à des heures où elles sont épuisées de s'être dépensées pour le prochain toute la journée. Les femmes participent plus facilement aux activités intellectuelles organisées le dimanche matin.<br />
</span></div><div style="margin-left: 18pt; text-align: justify;"><span style="font-family: Times New Roman; font-size: 12pt;"> L'implication s'avère par contre forte lorsque le langage et l'horaire sont abordables ou encore que c'est vivant à cause de la présence de l'image et du débat: cours, séminaires ou conférences bibliques organisés en week-end; achat du NT ou autres sélections des textes bibliques et des bandes dessinées sur des personnages bibliques (surtout féminins); suivre et participer activement aux émissions bibliques à la radio. Les raisons en sont simples: il est possible de se libérer le week-end (ou durant les vacances pour les élèves et les étudiantes), surtout si les thèmes traités sont intéressants pour la vie quotidienne; le prix abordable et la taille du document qui le fait entrer facilement dans un sac à main; les personnages bibliques féminins attirent beaucoup car elles sont comme un miroir de la complexité de sa propre vie.<br />
</span></div><div style="margin-left: 18pt; text-align: justify;"><span style="font-family: Times New Roman; font-size: 12pt;"> Cette forte implication devient vraiment massive lorsqu'il s'agit de suivre les partages bibliques radiodiffusés, de participer aux conférences ou sessions centrées particulièrement sur les femmes de la Bible; d'acheter puis lire les feuillets bibliques d'introduction et commentaire des lectures du dimanche (souvent en langage très simple). En effet, on sort ici d'ici d'une logique de la pure formation biblique pour entrer dans le domaine de l'actualisation: on écoute l'autre faire un lien entre la Parole de Dieu et la vie quotidienne ou on lit l'actualisation proposée par quelqu'un d'autres dans des feuillets bibliques. On s'intéresse même beaucoup au personnage biblique de Marie, la mère de Jésus, parce que son intercession à Cana est "actualisable" pour nous aujourd'hui, dans les difficultés de la vie quotidienne.<br />
</span></div><div style="text-align: justify;"><span style="font-family: Times New Roman; font-size: 12pt;">Ces degrés d'implications sont à peu près les mêmes pour les hommes qui côtoient les paroisses et centres pastoraux que j'ai rencontrés: analphabétisme, pouvoir d'achat, disponibilité, lien avec la vie. Mais il y a quand deux éléments qui sont particulièrement accentués chez les femmes et auxquels on doit faire attention. Premièrement, le taux d'analphabétisme est plus accentué chez les femmes que chez les hommes car, dans les milieux pauvres d'Afrique, s'il faut choisir entre la scolarisation d'un garçon et d'une fille, on choisit le garçon car on se dit que la fille sera un jour pris en charge par son mari. Deuxièmement, les charges ménagères prennent beaucoup de temps et d'énergies physiques aux femmes et aux filles des familles pauvres, les excluant d'une certaine façon de toute pastorale qui demande de l'attention soutenue.<br />
</span></div><div style="text-align: justify;"><span style="font-family: Times New Roman; font-size: 12pt;">Et tout cas, tout ceci montre que les femmes africaines sont encore peu présentes dans les activités d'apostolat bibliques : non pas par rapport aux hommes mais par rapport aux opportunités qui sont proposées au peuple de Dieu. C'est dire qu'elles n'en profitent pas à fond, et elles risquent de le rester longtemps si des nouvelles stratégies ne sont pas prises. Or les femmes africaines sont non seulement une véritable force et un véritable pouvoir à double tranchant, lorsqu'elles ne sont pas bien formées!<br />
</span></div><div style="text-align: justify;"></div><h2><span style="font-family: Times New Roman; font-size: 12pt;">II. Les femmes africaines comme un potentiel à ne pas négliger<br />
</span></h2><div style="text-align: justify;"></div><h3><span style="font-family: Times New Roman; font-size: 12pt;">A) Les femmes africaines, une force fragilisée par l'analphabétisme doctrinal<br />
</span></h3><div style="text-align: justify;"><span style="font-family: Times New Roman; font-size: 12pt;">Bien que déjà marquée par une forte présence de grandes religions (christianisme et islam) ainsi que des formes actuelles des RTA, l'Afrique est caractérisée par une impressionnante capacité non seulement d'accueillir sans cesse toutes sortes de doctrines qui viennent de l'Orient et de l'Occident, mais aussi d'en créer en permanence. Aussi bien dans les villes que dans les villages africains, n'importe quel personnage venant proposer le salut facile à travers une doctrine religieuse nouvelle a facilement des adeptes. Et dans les foules africaines qui affluent vers ces nouvelles doctrines et solutions miracles, la grande majorité est composée de femmes.<br />
</span></div><div style="text-align: justify;"><span style="font-family: Times New Roman; font-size: 12pt;">Elles sont le plus nombreuses au moins à cause du fait que, dans les familles d'Afrique, la femme est généralement éduquée, depuis qu'elle est toute petite fille, à porter le poids affectif des grands événements de sa famille et de son entourage. Qu'un problème survienne, c'est elle qui doit se précipiter pour pâtir et exprimer vivement la souffrance et la joie collective: dans les deuils, c'est elle qui est comme "l'officiante" des pleurs et sanglots au nom de tous; dans les fêtes, la part des cris de joie et des danses lui revient en priorité; on la prépare à accompagner, par une présence affectueuse et réconfortante, les cœurs brisés ou abattus. Elle apprend tout cela non seulement à partir des jeux spécifiques comme la poupée, mais aussi et surtout en accompagnant sa maman, ses grandes sœurs et autres partout où elles vont, en tout ce qu'elles font. Elle est ainsi éduquée à penser plus souvent aux autres qu'à elle-même, à travailler plus pour les autres que pour elle-même. Elle dynamisée pour être en permanence comme enceinte de la félicité de l'autre, en portant en elle le souci de l'épanouissement d'autrui jusqu'à son accouchement, c'est-à-dire le moment où l'autre sera pleinement heureux.<br />
</span></div><div style="text-align: justify;"><span style="font-family: Times New Roman; font-size: 12pt;">De telles femmes constituent véritablement une force pour leurs familles et pour toute l'Afrique car les personnes qui sont sous leurs responsabilités familiales ou autres peuvent compter sur elles pour une lutte incessante visant leur bonheur. Mais cet extraordinaire dynamisme comprend un revers: pour le bien des siens, une femme ainsi éduquée est prête à tout, à aller chercher pour les siens le bonheur partout où il est proposé. On comprend alors que dans une Afrique où le nombre de déplacés, réfugiés, chômeurs, enfants abandonnés dans la rue, personnes vivant en dessous du seuil de la pauvreté, etc. constituent un pourcentage assez élevé, les femmes africaines ont un poids énorme à porter dans leurs cœurs et qu'elles peuvent courir dans tous les sens pour trouver une solution leur permettant d'accoucher de l'épanouissement des personnes qui sont sous leurs responsabilités affective.<br />
</span></div><div style="text-align: justify;"><span style="font-family: Times New Roman; font-size: 12pt;">Et c'est ici qu'une exploitation des femmes africaines analphabètes des points de vue biblique et doctrinale devient possible, car sur cette terre il n'y a pas, même en matière religieuse, que des gens intègres et justes! Et effectivement, combien de femmes africaines n'ont-elles pas, en allant chercher le salut des leurs dans de groupes de prières et autres manifestations religieuses, détruit leurs familles au lieu de les aider? Combien, par manque de connaissance de la Bible et de la saine doctrine chrétienne n'ont-elles pas avalé des doctrines fausses qui les ont transformées en des personnes dépouillant leurs propres familles de tout, délaissant leurs enfants sans encadrement, et faisant même parfois plus de mal aux leurs que du bien?<br />
</span></div><div style="text-align: justify;"><span style="font-family: Times New Roman; font-size: 12pt;">Voici un exemple dramatique. Beaucoup de mères africaines sont préoccupées par le mariage de leurs jeunes filles. Or la crise économique faisant qu'il faut beaucoup de moyens financiers pour fonder une famille, beaucoup de jeunes gens attendent d'avoir un travail stable avant de se marier, et ce, dans un contexte où le taux de chômage est très élevé. A Kinshasa, quelques personnes se présentant comme "prophètes envoyés par Jésus-Christ selon Is 61,1" (sic!) ont commencé à prêcher que les filles qui ne trouvaient pas de maris étaient possédées par des démons qui les avaient épousées dans le monde invisible comme l'enseigne (sic!) Gn 6,2! Pour ce faire, ils initièrent ce qu'ils appelèrent "le rituel des filles de Loth", prêchant qu'en Gn 19,8 ce dernier avait offert aux pervers de Sodome ses filles vierges et que Dieu demandait que ce soit plutôt à ses prophètes qu'il offre les vierges, pour qu'elles soient sanctifiées de l'onction de l'Esprit Saint aient automatiquement la chance d'avoir un bon mariage(sic!). Par amour pour leurs filles, des centaines de mamans apportèrent de force leurs filles, mêmes petites, pour qu'elles soient violées par ces prétendus "oints de Dieu". Et cela accrut le taux de contamination des MST dans le secteur, sans oublier le traumatisme de toutes ces filles!<br />
</span></div><div style="text-align: justify;"><span style="font-family: Times New Roman; font-size: 12pt;">L'analphabétisme biblique et doctrinal de la majorité des femmes africaines ne les expose pas seulement aux charlatans et pervers religieux. Le fait de fréquenter ces derniers et d'avaler leurs mensonges font que ces femmes deviennent imbues de fausses doctrines, étant par conséquent dans un état doctrinal pire qu'avant! Or ce sont elles qui, dans la vie de tous les jours, sont les premières à transmettre les rudiments de la culture et de la foi aux enfants qu'elles éduquent! Pour éviter que les femmes africaines transmettent à leurs enfants et entourage des idées erronées sur la Bible et la doctrine chrétienne, il est urgent d'avoir une pastorale biblique bien pensée pour elles. Il faudrait au moins que, partout où il y a des activités de la pastorale biblique, les femmes soient les plus nombreuses: c'est la force de l'Afrique et il ne faut pas que cette force devienne la porte ouverte pour la perte de l'Afrique, à cause de l'analphabétisme biblique et doctrinal de la femme. Il en va de la qualité du christianisme en Afrique et de l'avenir même du continent!<br />
</span></div><div style="text-align: justify;"></div><h3><span style="font-family: Times New Roman; font-size: 12pt;">B) Les femmes africaines, un pouvoir à canaliser vers le bien<br />
</span></h3><div style="text-align: justify;"><span style="font-family: Times New Roman; font-size: 12pt;">Dans l'imaginaire collectif, les femmes africaines sont comme cette femme qu'a chantée Camara Laye: "ô toi ma mère je pense à toi … toi qui me portas sur le dos, qui guida mes premiers, qui la première m'ouvris les yeux aux prodiges de la terre … je pense à toi". Les hommes d'Afrique qui ont été bien éduqués dans cette mentalité, comme ceux d'autres continents d'ailleurs, écoutent d'une manière particulière et affectueusement les mères et voit toute autre femme comme une prolongation de leur mère. Les enfants et hommes africains sont très attachés à leurs mères ou à la femme qui les a élevés tout petits. Ils lui font une très grande confiance, sauf si une autre femme vient prendre cette place dans leurs cœurs… Un adage le dit d'ailleurs: "derrière tout grand homme, il y a une grande dame…" Et quand un homme Africain exprime des belles idées, un adage courant dit : "une femme le lui a dit la nuit…". Derrière cette opinion populaire se trouve une grande conviction, vérifiable dans la vie quotidienne des hommes et des femmes d'Afrique: la femme a une grande influence chez l'homme, un véritable pouvoir sur lui.<br />
</span></div><div style="text-align: justify;"><span style="font-family: Times New Roman; font-size: 12pt;">Si les femmes africaines sont des femmes sages, cultivées, intègres, quelle chance pour l'avenir de l'Afrique! Et en cas contraire, quel désastre ! Et effectivement, les hommes qui ont eu des bonnes institutrices à l'école primaire, des bons professeurs aux degrés supérieurs ou des encadreuses dans leur cheminement de foi en sont généralement très marqués et ils ne se gênent pas de dire souvent qu'ils sont comme le "fruit" de ces femmes de valeur. Dans l'autre sens, les hommes et femmes qui ont eu la malchance d'avoir des femmes qui ont affiché une ou plusieurs formes d'incompétence qui les a fortement influencés, aboutissent généralement à des généralisations allant dans le sens d'une minimisation de toute femme, quelle qu'elle soit.<br />
</span></div><div style="text-align: justify;"><span style="font-family: Times New Roman; font-size: 12pt;">Dans le domaine de la transmission de la foi, on peut facilement imaginer la gravité que peut comporter, pour une chrétienté locale, la présence d'une nombre très élevé de femmes analphabètes du point de vue de la doctrine et de la connaissance de la Bible. Et dans la situation actuelle de l'Afrique, la situation n'est pas luisante. Car avec les nouvelles technologies des médias, même une femme africaine qui vent au marché ou se promène dans la rue sans chercher à aller dans des nouveaux mouvements religieux où on prêche des fausses doctrines y a accès par des radios qu'on écoute dans les bus, les taxis, les baffles des voisins, etc. On assimile les fausse doctrines en faisant la lessive dans sa cour car le voisin qui regarde un prédicateur des miracles sur sa télé l'a mise au volume maximum; ou encore en allant conduire son enfant à l'école, parce que partout dans les rues il y a d'énormes affiches de prometteurs de miracles; ou encore parce que ses propres enfants ont été acheté une cassette audio d'une star de musique chrétienne commerciale imbue elle-même d'une fausse doctrine qu'on véhicule avec des très belles mélodies… C'est grave parce que tout passe ici par les voix et les mélodies qui entrent dans l'inconscient parce qu'en arrière-fond pendant qu'on fait une autre activité.<br />
</span></div><div style="text-align: justify;"><span style="font-family: Times New Roman; font-size: 12pt;">N'est-ce pas peut-être à propos d'une telle catégorie de femmes que l'apôtre Paul a pu dire à Timothée: "Je ne permets pas à la femme d'enseigner ni de faire la loi à l'homme"(1Tim 2,14)? Car, effectivement, si les femmes africaines (et aussi les hommes!) qui assimilent d'une telle manière les nouvelles doctrines ne sont pas pris en charge pour une formation biblique de base qui leur permet de faire un discernement de tout ce qu'ils entendent, elles seront des conseillères dangereuses pour les hommes qui les écouteront d'une façon particulière, avec affection et mettront en pratique leurs suggestions.<br />
</span></div><div style="text-align: justify;"><span style="font-family: Times New Roman; font-size: 12pt;">Pour cela, la pastorale biblique pourrait aussi abondamment utiliser les médias catholiques. Comme nous l'avons vu dans le premier point de cette réflexion, un des lieux où les femmes sont les plus impliquées dans la participation aux activités proposées par la pastorale biblique, ce sont les émissions à la radio et à la télévision, surtout celles qui mettent un lien entre la Parole de Dieu et la vie quotidienne. Moi-même j'en ai fait l'expérience: les quelques émissions que j'ai faites à la radio catholique de Kinshasa sont assimilées les femmes car, chaque fois que je vais dans une paroisse et qu'on me présente, il y a toujours quelques mamans qui viennent demander : "êtes-vous la même personne que celle qui a fait l'émission sur tel évangile, en disant ceci …?". Et c'est important que ces émissions soient faites par des personnes compétentes mais qui savent transmettre le savoir biblique avec simplicité et pédagogie, aussi bien en français qu'en langues africaines.<br />
</span></div><div style="text-align: justify;"><span style="font-family: Times New Roman; font-size: 12pt;">Il serait bon d'ajouter des émissions qui donnent un éclairage biblique sur des éléments de la doctrine, de la liturgie, de la piété catholique. Les quelques émissions qui passent sur le lien entre eucharistie et Bible, piété mariale et Bible, culte des saints et Bible, rosaire et Bible, etc. font tellement de bien non seulement aux femmes mais à tous les fidèles, car c'est sur ces petits points que les charlatans religieux les attrape facilement…<br />
</span></div><div style="text-align: justify;"></div><h2><span style="font-family: Times New Roman; font-size: 12pt;">III. Des méthodes renouvelées<br />
</span></h2><div style="text-align: justify;"><span style="font-family: Times New Roman; font-size: 12pt;">Il ne suffit pas de constater que les femmes africaines sont peu participantes à un certain nombre d'activités de la pastorale biblique et que d'un autre côté elles sont fragilisées dans leur rôle par l'analphabétisme biblique et doctrinal. On peut chercher quelques moyens qui peuvent faciliter leur accès au contenu des offres classiques que toutes sortes de raisons leur empêchent d'accéder. Quelques éléments des habitudes cultures des femmes africaines peuvent être d'un grand secours, notamment les associations des femmes, leur parure, les berceuses, les jeux féminins.<br />
</span></div><div style="text-align: justify;"></div><h3><span style="font-family: Times New Roman; font-size: 12pt;">A) S'inscrire dans la dynamique du réflexe associatif des femmes africaines<br />
</span></h3><div style="text-align: justify;"><span style="font-family: Times New Roman; font-size: 12pt;">Partout en Afrique, les femmes cherchent à s'associer pour se soutenir mutuellement dans leurs activités, quelque soit le domaine: agriculture, commerce, milieux professionnels, mamans d'enfants qui vont à la même école par le même chemin, etc. Cet esprit associatif a fait ses preuves dans plusieurs milieux et depuis des siècles car il a permis aux femmes de se soutenir mutuellement pour aller de l'avant dans plusieurs domaines, même si c'est vrai que de temps en temps il y a des associations problématiques du point de vue éthique.<br />
</span></div><div style="text-align: justify;"><span style="font-family: Times New Roman; font-size: 12pt;">Dans la pastorale biblique, cet esprit associatif peut être récupéré au moins à trois niveaux. Il y a premièrement la possibilité de créer des cercles des femmes qui lisent la Bible ou étudient la Bible à partir des associations existantes. J'ai rencontré par exemple une association de femmes qui avaient autrefois étudié dans une même école et qui par hasard habitaient dans un même quartier. Elles se rencontraient au début pour raconter les vieux souvenirs; puis ce fut pour célébrer ensemble les anniversaires; puis pour faire la ristourne pour s'acheter des habits et des bijoux. Une d'elle écouta une fois une émission biblique à la radio diocésaine de Kinshasa et prit goût. Au prochain anniversaire, elle proposa qu'on commence par simplement lire le passage biblique de la liturgie du jour. A force de répéter tout le monde prit goût: à chaque rencontre on lisait et petit à petit on fit un partage biblique d'une dizaine de minutes. Un jour, le groupe se heurta à un texte difficile à comprendre et toute la réunion tourna au vinaigre, car le débat fut houleux. L'une des femmes, m'ayant entendu à une émission sur la Bible à la radio, m'invita à la prochaine réunion pour expliquer le texte. Je commençai par une petite introduction à la Bible et les gens prirent goût. Et à partir de là, le groupe d'anciens élèves est devenu un groupe d'études bibliques: ou bien on invite un prêtre ou une bien on suit ensemble une émission biblique à la radio, ou bien on partage ensemble la lecture d'un commentaire biblique; et cela prend 15 minutes de chaque rencontre puis on revient aux soucis des habits et des bijoux. Cet exemple montre qu'avec un peu d'imagination, on peut trouver des éléments qui accrochent des associations des femmes existantes et leur donner l'appétit de la connaissance de la Bible. Comme elles se rencontrent de toutes façons pour d'autres activités, on peut joindre l'utile à l'agréable.<br />
</span></div><div style="text-align: justify;"><span style="font-family: Times New Roman; font-size: 12pt;">Le deuxième niveau concerne l'achat des Bibles pour les femmes ou d'autres dépenses pour avoir accès à la formation biblique. Beaucoup de femmes catholiques n'ont pas les Bibles qu'ils faut pour pouvoir vraiment bien profiter des offres de la pastorale biblique. En effet, la majorité de femmes que j'ai côtoyées dans la pastorale ont la version biblique "Louis Segond" soit parce qu'elle est la moins chère, soit parce qu'elle a été donnée comme cadeau par une femme protestante. Pour le NT, c'est le tout petit publié et distribué gratuitement par les Témoins de Jéhovah. Les Bibles recommandées pour les catholiques (Bible de Jérusalem, TOB, Bible des communautés chrétiennes pour la RD Congo) commencent petit à petit à être utilisées par eux, à cause du prix qui a diminué. Or dans les milieux associatifs féminins, les cotisations marchent très bien surtout lorsque leurs intérêts sont en jeu. Si les associations sont bien conscientisées sur l'importance d'une bonne Bible, elles peuvent facilement cotiser ou faire de la ristourne pour que chacune ait ce qu'il faut.<br />
</span></div><div style="text-align: justify;"><span style="font-family: Times New Roman; font-size: 12pt;">Et enfin, pour le troisième niveau, il y a le fait que dans tous les milieux des femmes, il y a toujours des meneuses, qui influencent toutes les autres. Si on arrive à faire que des femmes influentes aient le goût de la lecture de la Bible, elles pourraient en entraîner beaucoup d'autres. Et si les femmes réussissent, elles entraîneront les hommes.<br />
</span></div><div style="text-align: justify;"></div><h3><span style="font-family: Times New Roman; font-size: 12pt;">B) Intégrer la parure féminine dans les outils de l'apostolat biblique<br />
</span></h3><div style="text-align: justify;"><span style="font-family: Times New Roman; font-size: 12pt;">Les femmes dans le monde entier et la femme africaine aiment la parure. Or dans de plus en plus de pays africains, on imprime des passages et même des personnages bibliques sur les pagnes des femmes (que des hommes aussi portent de plus en plus). En effet, pour des grandes manifestations, des femmes choisissent des versets bibliques qui leur permettent de s'identifier comme chrétiennes et d'affirmer publiquement qu'elles y sont attachées et s'arrangent avec des grands commerçants pour l'impression et la vente<br />
</span></div><div style="text-align: justify;"><span style="font-family: Times New Roman; font-size: 12pt;">On pourrait optimiser ce réflexe d'utiliser le pagne de la femme comme atout de vulgarisation d'une certaine "culture biblique", car pour le moment, la plupart des pagnes ont seulement un ou deux versets, comme par exemple: "Je suis la servante du Seigneur", "je suis le chemin, la vérité et la vie", etc. Il y a par-ci par-là des pagnes qui sont déjà de véritable petits cours de la Bible: pagne sur les douze apôtres de Jésus. Mais il y a une difficulté réelle: ce sont des commerçants qui ont pris le marché et produisent en fonction des événements et sans bien maîtriser la Bible, au point de faire souvent des fautes d'orthographe et même de doctrine!<br />
</span></div><div style="text-align: justify;"><span style="font-family: Times New Roman; font-size: 12pt;">Pour parer à cette difficulté il y a au moins deux possibilités: ou bien les initier à la Bible (en veillant à joindre l'utile à l'agréable), ou bien la pastorale biblique produit elle-même des pagnes avec un objectif de formation, en alliant l'utile à l'agréable par le fait de veiller à la qualité artistique. On peut, par exemple, faire des pagnes style "catéchisme biblique" c'est-à-dire avec question-réponse. Quelques spécimens existent déjà, comme par exemple le pagne portant "les noms des 12 apôtres de Jésus"; ou encore celui enseignant "les 4 évangélistes et les 4 évangélistes". On peut aller plus loin: par exemple, à une époque où les milieux de réveils mal outillés sur l'hébreu biblique déforment beaucoup attributs de Dieu dans l'AT, on peut vulgariser, par le pagne de la femme, les noms divins et leurs vraies significations dans l'AT, etc.<br />
</span></div><div style="text-align: justify;"></div><h3><span style="font-family: Times New Roman; font-size: 12pt;">C) Des berceuses et jeux féminins "bibliques"<br />
</span></h3><div style="text-align: justify;"><span style="font-family: Times New Roman; font-size: 12pt;">Les femmes africaines sont, de par leur tâche de mères et éducatrices, les premières à transmettre aux enfants les rudiments et valeurs fondamentales de la vie. Et donc de la foi aussi. Si leur foi n'est pas enracinée dans la Bible et la doctrine chrétienne, elles exerceront mal cette tâche et transmettra éventuellement des hérésies. Or comme nous l'avons vu plus haut, leurs charges ménagères leur font rater un certains nombre de formations bibliques et doctrinales indispensables. A par le fait de profiter des mouvements associatifs existants et dont elles font partie, on peut aussi les doter de bons instruments pour transmettre la bonne doctrine à leurs enfants. En Afrique traditionnelle, la femme comme "transmetteuse" de la tradition avait quelques outils à sa disposition. J'en évoquerai juste deux qui peuvent être réutilisés pour la pastorale biblique ayant pour objectif de doter les mères de familles des atouts nécessaires pour transmettre la foi et non les doctrines fausses: les berceuses et les jeux féminins.<br />
</span></div><div style="text-align: justify;"><span style="font-family: Times New Roman; font-size: 12pt;">Il y a d'abord les berceuses véhiculant le message de la Bible: En Afrique, la femme a un grand pouvoir sur l'orientation de la personnalité de l'enfant qu'elle porte dans son ventre et qu'elle va materner et élever. L'Afrique traditionnelle a composé beaucoup de petites chansons spécialement destinées à être chantonnées pour bercer les enfants, calmer leurs ardeurs, etc. Elles transmettaient toute une sagesse de vie qui marque la personne humaine dans son inconscient pour toujours. Au moins dans les villes aujourd'hui, la plupart des jeunes mamans ne connaissent plus ces chants: elles bercent les enfants avec les chansons des musiciens qu'elles assimilent sur la place publique, à la radio ou à la télévision. Celles qui sont chrétiennes préfèrent des "chants bibliques" et chantonnent des chants chrétiens, et les petits enfants intériorisent ainsi le nom de Jésus. Pourquoi la pastorale biblique ne profiterait-elle pas de cette ouverture pour promouvoir des compositeurs de berceuses ayant un contenu biblique, spécialement toutes les affirmations centrales sur l'amour de Dieu, la providence divine, Jésus bon pasteur, Jésus doux et humble de cœur, Jésus qui aime les enfants, etc. ?<br />
</span></div><div style="text-align: justify;"><span style="font-family: Times New Roman; font-size: 12pt;">Il y a ensuite les jeux d'enfants. Connaissant le grand pouvoir de la femme sur le prochain (l'enfant qu'elle materne, l'époux qu'elle accompagne), l'Afrique traditionnelle a toujours veillé à bien former le sens communautaire, de responsabilité et de sacrifice à la petite fille, à travers des jeux proprement féminins, accompagnés le plus souvent de chansons spécifiques, en alliant l'utile à l'agréable. Un grand nombre de ces jeux tourne autour de la tendresse envers l'enfant, la séduction des hommes, le sens du sacrifice, la morale sexuelle, etc. Pourquoi la pastorale biblique ne prendrait-elle pas appui sur cette réalité pour aussi créer des jeux pour enfants qui véhiculent le message central de la Bible?<br />
</span></div><div style="text-align: justify;"></div><h2><span style="font-family: Times New Roman; font-size: 12pt;">Conclusion<br />
</span></h2><div style="text-align: justify;"><span style="font-family: Times New Roman; font-size: 12pt;">Dans les paroisses et autres lieux d'Église, ce sont les femmes qui sont les plus engagées: elles sont très généreuses dans le service, très ferventes dans les sacramentaux et dévotions, mais généralement peu présentes dans l'étude de la Bible et la formation doctrinale. Du coup, elles sont peu instruites sur les fondements de leur foi. Un coup d'œil sur le degré de participation des femmes africaines aux différentes offres de la pastorale biblique montre qu'elle n'en profitent pas beaucoup, pour diverses raisons. Or de par leur rôle de mères, éducatrices et compagnes de vie, les femmes africaines sont les premières à transmettre aux enfants les rudiments et valeurs fondamentales de la vie. Et donc de la foi aussi. La force et le pouvoir qu'elles constituent pour les leurs est un atout important pour l'épanouissement et le développement des Africains, mais seulement lorsque les femmes africaines ne sont pas des analphabètes dans plusieurs secteurs. Dans le domaine religieux plus particulièrement, l'analphabétisme biblique et doctrinal les expose à toutes sortes de doctrines qui les transforment en font un véritables danger au lieu d'une chance pour les leurs. On ne peut donc banaliser la priorité qui doit leur être accordée dans l'effort d'aider le peuple de Dieu à profiter réellement et pleinement des offres de la pastorale biblique. Et pour pallier aux difficultés réelles que rencontrent les ménagères et autres femmes très occupées au service des leurs, s'inspirer des atouts qui existent déjà dans le monde féminin africain pour une pastorale biblique renouvelée ne peut que faire du bien.<br />
</span></div></span>Unknownnoreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-2047474582874207911.post-19521565118623141902012-01-21T12:08:00.001-08:002012-01-21T12:42:33.334-08:00Ministère de parole et diaconie réconciliatrices pour une Afrique violentée<span xmlns=""></span><br />
<span xmlns=""><div style="text-align: center;"><span style="color: red; font-size: 14pt;"><strong>Article paru dans Spiritus<br />
</strong></span></div><div style="text-align: justify;"> </div><div style="text-align: justify;"><span style="font-family: Times New Roman; font-size: 12pt;">Lorsqu'on regarde la carte de l'Afrique, on ne peut qu'être impressionné par le nombre de conflits armés ces dix dernières années. Leurs causes sont à la fois internes et externes, impliquant aussi bien les milieux politiques et économiques (locaux et internationaux) marqués par la lutte cupide pour le pouvoir et l'argent, que la complicité des populations locales vulnérabilisées par la pauvreté ou la misère, l'analphabétisme, les tensions tribales ou ethniques, l'égoïsme, etc.<br />
</span></div><div style="text-align: justify;"><span style="font-family: Times New Roman; font-size: 12pt;">L'ampleur de leurs conséquences amène poser à nouveaux frais la problématique de la réconciliation pour une Église-famille de Dieu en Afrique appelée, de par sa vocation, à y exercer le ministère de réconciliation (cf. 2Co 5,20): quels sont les actes concrets à poser pour entraîner les Africains dans une réconciliation véritable et profonde ? Que faut-il encourager ? Que faut-il éviter ? Après avoir rappelé quelques unes des conséquences de cette multiforme violence sur les familles, nous nous appesantirons, à la lumière de quelques textes bibliques, sur quelques éléments constituant des repères pour une dynamique de réconciliation profonde.<br />
</span></div><div style="text-align: justify;"> </div><h3><span style="font-family: Times New Roman; font-size: 12pt;">La famille africaine affectée<br />
</span></h3><div style="text-align: justify;"><span style="font-family: Times New Roman; font-size: 12pt;">La famille, cellule de base de toute société humaine, évolue actuellement dans une Afrique marquée par la quasi permanence de conflits armés à grande ou à petite échelle, et touchant plusieurs pays. Nous nous arrêtons sur les infrastructures, l'enfant et la femme.<br />
</span></div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;"><span style="font-family: Times New Roman; font-size: 12pt;">1° Les infrastructures et le climat général<br />
</span></div><div style="text-align: justify;"><span style="font-family: Times New Roman; font-size: 12pt;">Les victimes se comptent par milliers de morts, de réfugiés et déplacés de guerre, de mutilés. La destruction des infrastructures a ruiné des milliers d'agriculteurs, éleveurs, commerçants et petits entrepreneurs, sans compter, à certains endroits, des villages entiers à reconstruire. S'y ajoute le lot de chômeurs, de veufs et veuves, d'orphelins et de traumatisés psychiques et affectifs à divers niveaux. Les terrains minés et l'insécurité permanente provoquée par des armes circulants encore entre les mains des combattants « démobilisés » ou des bandes armées, entretenues par les politiciens et autres riches d'Afrique, empêchent les structures démocratiques de fonctionner normalement et produisent des violences physiques, psychiques et structurelles quasi permanentes. Il ya aussi le fait que la misère et la survie au quotidien rendent les populations africaines inventives dans l'art d'exploiter les plus faibles ou naïfs, produisant ainsi des formes de plus en plus sophistiquées de mensonge, de vol, de prostitution, d'escroquerie, etc. Les crises politiques et socio-économiques devenues quasi permanentes entretiennent une misère croissante devenue une forme de violence psychique et structurelle permanente, faisant des milliers d'Africains des "traumatisés" par le fait qu'ils ne voient pas l'avenir de leur continent en rose. D'où la honte de l'Afrique et la volonté de la fuir. Dans la famille africaine ainsi affectée, deux catégories sont particulièrement touchées d'une manière dramatique: l'enfant ou le jeune, ainsi que la femme.<br />
</span></div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;"><span style="font-family: Times New Roman; font-size: 12pt;">2° L'enfance et la jeunesse<br />
</span></div><div style="text-align: justify;"><span style="font-family: Times New Roman; font-size: 12pt;">Des milliers d'enfants et jeunes sont déstructurés à cause du fait que les conflits armés étalent sur la place publique les horreurs de la créativité humaine en matière de méchanceté. Des jeunes filles qui ont été violées ou des jeunes garçons qui ont été forcés de regarder le viol public et collectif de leurs mères, grands-mères, tantes, cousines, sœurs, amies, fiancées, sont détruits affectivement. (Et les psychologues africains pensent que s'ils ne sont pas aidés correctement, ils seront plus tard incapables de mener une vie de couple normal et donc de fonder des familles stables: c'est grave pour l'avenir de tout un continent, car la famille est la structure de base de toute société). Un nombre élevé d'enfants (filles et garçons) africains ont été enrôlés de force comme "enfants soldats", donc, atrocement drogués et manipulés. Ils ont été forcés de violer leurs mères ou sœurs comme "rite d'initiation" à la vie d'enfant-soldat, afin de les déstabiliser psychologiquement pour qu'ils ne se marient pas dans l'avenir. Les ex "enfants soldats" sont détraqués à cause du fait d'avoir été dressés comme des animaux pour servir de boucliers humains de guerre. Des milliers d'enfants sont mal aimés par tout leur entourage, car nés des viols et rappelant, par leur seule présence, les horreurs de la guerre. <br />
</span></div><div style="text-align: justify;"><span style="font-family: Times New Roman; font-size: 12pt;">La destruction des infrastructures de base provoquée par les conflits armés en Afrique empêche la majorité des enfants africains de naître dans de bonnes conditions, d'avoir accès aux soins de santé de base, d'être convenablement scolarisés, de bénéficier de la présence de leurs parents (trop pris par les impératifs de la "débrouillardise). L'exaspération de la méchanceté dans un climat général de survie et de débrouillardise a fait accuser un nombre très élevé d'enfants de "sorciers", et ils se retrouvent "enfants de la rue", exposés en permanence à la violence de la rue. Nombreux se retrouvent aussi "chefs de famille" dès le bas âge, les parents étant décédés suite à la guerre ou aux maladies n'ayant pu êtres soignées, faute de moyens financiers. Ils sont exploités par les adultes dans divers métiers, ainsi que par les bandes des voleurs et les milieux de la prostitution. Dans les milieux pauvres, la jeunesse scolarisée n'est plus préparée comme il faut et beaucoup de diplômes sont, en réalité, analphabètes. On comprend alors que beaucoup s'enfuient dans la drogue, le sexe, les films violents et le rêve de fuir un jour l'Afrique pour aller en Occident.<br />
</span></div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;"><span style="font-family: Times New Roman; font-size: 12pt;">3° La femme<br />
</span></div><div style="text-align: justify;"><span style="font-family: Times New Roman; font-size: 12pt;">La femme, quant à elle, est touchée à travers son mari ou fiancé, les hommes étant les cibles privilégiées des tueries. Veuve, elle doit élever souvent seule ses enfants, soit parce que les frères du mari ont été emportés eux aussi par les tueries, soit parce qu'ils sont appauvris par la crise économique. Elle est aussi souvent dépouillée par les méchants de la belle-famille et violentée, au nom des coutumes ancestrales. Belle, jeune et vierge, elle est enlevée et emmenée dans la forêt ou le camp militaire comme esclave sexuelle des seigneurs de guerre, des policiers, des bandits ou des politiciens sans scrupule. Mère, elle souffre atrocement dans son corps et son cœur pour nourrir sa progéniture, et parfois même sa propre famille et son propre mari, appauvris par les conséquences de la crise africaine.<br />
</span></div><div style="text-align: justify;"><span style="font-family: Times New Roman; font-size: 12pt;">Dans les territoires à hostilités ou insécurité, elle est systématiquement violée par les combattants, soit comme "butin de guerre", soit comme "arme de guerre", soit comme "fétiche de guerre". Elle est "butin de guerre" chaque fois qu'elle est volée au même titre que les biens matériels puis "consommée" à travers le viol, très souvent collectif. Elle est "arme (biologique) de guerre" chaque fois qu'on la viole, non pour assouvir des prétendus "besoins sexuels", mais plutôt avec l'objectif avoué et affiché d'humilier davantage l'adversaire, le contraindre à la soumission, briser son moral, par le fait de déstructurer les familles et de vider les villages (car après de tels actes odieux, les gens ne peuvent plus se regarder ni vivre ensemble). Et aussi lorsqu'on a violé des femmes en masse avec l'objectif avoué de contaminer une région avec les MST ou de les rendre systématiquement enceintes, pour peupler une contrée d'enfants issus de la race de l'agresseur. Elle est "fétiche de guerre" lorsque des combattants ont pensé "aspirer" son énergie vitale pour se rendre invisibles et/ou invincibles faces à leurs adversaires, en violant spécialement des vieilles femmes, en prélevant les organes génitaux des femmes encore vivantes pour en faire des colliers "amulettes", en éventrant des femmes enceintes, en fixant leur arme dans le vagin après le viol, etc. La femme africaine a été aussi été forcée d'assister (sous peine de mort) au viol sodomique de son mari ou son fils, pour affaiblir son moral. Dans les camps des réfugiés ou déplacés de guerre, elle a été forcée à la prostitution en échange du pain quotidien; elle est même parfois devenue proxénète de ses petites filles, juste pour survivre dans sa fuite de la guerre ou dans la misère provoquées par la précarité de la vie dans les milieux pauvres.<br />
</span></div><div style="text-align: justify;"><span style="font-family: Times New Roman; font-size: 12pt;">Fort heureusement, on trouve des germes de paix et d'espoir dans ce tableau sombre. Toutes les familles du continent ne sont pas affectées et, à plusieurs endroits, on trouve des personnes et collectivités fortement engagées pour accompagner les victimes directes et indirectes. L'Afrique, "cet homme au bord du chemin et souffrant des coups reçus par la violence humaine" (cf. Lc 10,30) est encore debout parce que les "bons samaritains" sont d'abord sur place: dans les familles, quartiers, paroisses, milieux de travail, etc. Ce qui est un véritable motif d'action de grâce à Dieu. Et de plus en plus de diocèses catholiques d'Afrique excellent dans la pastorale des réfugiés et déplacés, de la famille fragilisée, de la jeunesse sacrifiée, des enfants dans la rue, des ex enfants soldats, des femmes et enfants violés; etc.<br />
</span></div><div style="text-align: justify;"><span style="font-family: Times New Roman; font-size: 12pt;">Il s'agit là des activités majoritairement caritatives. Mais elles ne suffisent pas : il faut aussi des actions allant dans le sens d'une réconciliation des Africains avec ce présent douloureux qui défigure l'humanité voulue par le créateur. En effet, pour reprendre l'image du bon Samaritain de Luc 10, le fait que l'homme attaqué et blessé par des brigands ait les plaies soignées ne supprime pas automatiquement les éventuelles haine et désir de vengeance envers l'agresseur, blocage psychologique paralysant au point de ne plus vouloir passer par le même chemin, honte de soi-même pour avoir expérimenté son impuissance, avoir été humilié, etc. L'Afrique affectée en ses enfants par la violence et ses multiples conséquence n'a pas seulement besoin de l'argent de la "Communauté internationale" des bailleurs des fonds ou des soins physiques: lui est aussi indispensable une démarche de réconciliation, c'est-à-dire se retrouver dans l'harmonie avec soi-même, avec les causes et auteurs des violences, avec l'entourage témoin des méfaits de la violence subie. Et ici, l'Église famille de Dieu peut offrir quelque chose à cette Afrique affectée et traumatisée: les richesses contenues dans la Révélation, présentées dans la Parole de Dieu.<br />
</span></div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;"></div><h2><span style="font-family: Times New Roman; font-size: 12pt;">II. Quelques éléments d'une dynamique de la réconciliation<br />
</span></h2><div style="text-align: justify;"><span style="font-family: Times New Roman; font-size: 12pt;">Pour réconcilier le monde pécheur et marqué par une violence multiforme avec Dieu et avec lui-même (cf. 2Co 5,20; Ep 2,16; Col 1,20), le Fils de Dieu incarné ne s'est pas limité à faire des discours appelant les gens à se tourner vers Dieu: Il a allié les appels à la conversion avec un comportement précis aidant les humains à se regarder eux-mêmes et entre eux autrement, dans la direction de la paix entre eux et dans leurs cœurs, de la valorisation d'eux-mêmes et du prochain à cause de l'amour de Dieu. C'est ce qu'Il illustre merveilleusement dans la parabole de Lc 15,11-32: la réconciliation dans cette famille, fruit de l'amour miséricordieux du père, implique les deux fils dans leurs personnalités. En effet, pour le cadet qui avait perdu sa dignité, rempli d'humiliation, de honte et dépréciation de soi-même au point de se proposer comme domestique de son propre père, la réconciliation est une démarche holistique qui inclut un nouveau regard sur soi, plus positif, dans la paix avec le père et son frère. Pour le fils aîné, l'expérience négative du cadet lui a donné l'occasion de le regarder désormais de loin, et la réconciliation l'implique aussi. Comme le dit si bien Reconcilatio et Paenitentia n°6, "tant que ce frère, trop sûr de lui-même et de ses mérites, jaloux et méprisant, rempli d'amertume et de colère, ne s'est pas converti et réconcilié avec son père et son frère, le banquet n'est pas encore pleinement la fête de la rencontre et des retrouvailles".<br />
</span></div><div style="text-align: justify;"><span style="font-family: Times New Roman; font-size: 12pt;">A partir de cette clé de lecture, une écoute de quelques récits bibliques relatant des violences interhumaines laisse percevoir une certaine éthique dans la démarche de réconciliation: chercher la réconciliation véritable et durable implique de rejeter certaines attitudes et d'en cultiver d'autres, et nous en développons ici seulement sept.<br />
</span></div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;"></div><h3><span style="font-family: Times New Roman; font-size: 12pt;">1° Chercher la réconciliation, c'est refuser la démission ou la connivence avec les auteurs de la violence, pour prendre le pas de Dieu dénonciateur<br />
</span></h3><div style="text-align: justify;"><span style="font-family: Times New Roman; font-size: 12pt;">En Afrique, comme dans le reste du monde, beaucoup de situations de violence sont étouffées ou banalisées dans les familles, écoles, quartiers, institutions civiles et religieuses, par peur des bourreaux ou pour sauvegarder la bonne réputation de certaines personnes, familles et couples. Cette démission devant l'impératif de gérer les situations de violence et de sanctionner les bourreaux est souvent pratiquée par des autorités familiales, politiques et parfois religieuses. Nous en trouvons un cas typique en 2S 13,21: face à un viol survenu dans sa propre maison et ayant détruit affectivement et psychologiquement sa propre fille, le roi David reste passif et démissionnaire face au phénomène de violence domestique. Le violent n'est pas inquiété; la souffrance de la victime est carrément ignorée. La vie continue comme si rien ne s'était passé! Une telle attitude n'encourage-t-elle pas les violents à continuer à commettre leurs méfaits? Comment pourront-ils se repentir et demander pardon si aucune instance ne les aide à prendre conscience de la gravité de leurs actes?<br />
</span></div><div style="text-align: justify;"><span style="font-family: Times New Roman; font-size: 12pt;">Or, pour réconcilier le monde affecté par la violence, Dieu ne choisit pas le silence: Il dénonce le péché humain qui est à sa source et appelle à la conversion. Depuis Caïn le violent envers son propre frère, Dieu n'a pas cessé d'interpeller les violents, dans une attitude qu'exprime bien ce Psaume: "Si tu vois un voleur, tu fraternises, tu es chez toi parmi les adultères; tu livres ta bouche au mal et ta langue trame la tromperie. Tu t'assieds, tu accuses ton frère, tu déshonores le fils de ta mère. Voilà ce que tu fais, et je me tairais? Penses-tu que je suis comme toi? Je te dénonce et m'explique devant toi" (Ps 50,18-21).<br />
</span></div><div style="text-align: justify;"><span style="font-family: Times New Roman; font-size: 12pt;">Ainsi, les communautés chrétiennes d'Afrique ne pourront pas aider l'Afrique affectée par la violence à se réconcilier profondément si elles se taisent devant l'injustice et la violence, parce qu'elles les auraient ignorées ou banalisées. Et il est heureux de constater que, depuis les indépendances africaines, évêques, théologiens, poètes, artistes et philosophes chrétiens africains n'ont cessé de dénoncer les violences et proposer des voies pour rectifier le tir.<br />
</span></div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;"></div><h3><span style="font-family: Times New Roman; font-size: 12pt;">2° Chercher la réconciliation, c'est passer de l'apitoiement inopérant à une charité agissante et holistique<br />
</span></h3><div style="text-align: justify;"><span style="font-family: Times New Roman; font-size: 12pt;">Face à la violence et à ses multiples conséquences, beaucoup de chrétiens africains se limitent aux plaintes, sans vraiment s'engager pour aider les victimes ou s'attaquer aux causes. Cet apitoiement inopérant nous est dépeint notamment en Mt 12,10-14: le jour du sabbat, la souffrance du prochain est un motif de discours et de discussions, sans réflexe de l'aider, sous prétexte que la Loi interdisait de "travailler" ce jour-là.<br />
</span></div><div style="text-align: justify;"><span style="font-family: Times New Roman; font-size: 12pt;">En racontant la parabole Samaritain "prochain" de la personne victime de violence humaine (Lc 10,25-37), Jésus invite à passer de l'apitoiement inopérant (caractérisant le prêtre et le lévite), à des actes efficaces de bonté. Être "bon" pour les victimes, c'est éviter de se modeler sur les préjugés sociaux ou sur la peur qui font passer "loin" de la victime. Être bon envers les victimes de violence à la manière de ce Samaritain, c'est aussi ne pas négliger des petits gestes indispensables comme soigner les blessures physiques provoquées par l'agression et donner du temps et de la chaleur humaine aux victimes. De plus, la vraie bonté ne se limite pas aux gestes ponctuels et sans suivi: le Samaritain bon a mis en place des dispositions pratiques pour une prise en charge de la victime jusqu'à son plein rétablissement: " tirant deux pièces d'argent, il les donna à l'aubergiste et lui dit: 'Prends soin de lui, et si tu dépenses quelque chose de plus, c'est moi qui te le rembourserai quand je repasserai."<br />
</span></div><div style="text-align: justify;"><span style="font-family: Times New Roman; font-size: 12pt;">C'est important de se le rappeler dans cette Afrique où certaines coutumes ancestrales invitent à stigmatiser les victimes de viol en les considérant comme "souillées" ou coupables d'avoir abîmé la réputation de la famille. Cette Afrique qui se débarrasse des enfants traumatisés par la crise africaine en les jetant dans la rue comme "enfants sorciers". Cette Afrique où beaucoup d'actions caritatives pour des déplacés de guerre, de réfugiés, des veuves et orphelins, des enfants non scolarisés, etc. sont pour la plupart de temps des actions ponctuelles et sans suivi pour l'encensement des "bienfaiteurs" dans les médias…<br />
</span></div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;"></div><h3><span style="font-family: Times New Roman; font-size: 12pt;">3° Chercher la réconciliation, c'est s'attaquer chrétiennement aux causes lointaines et structurelles de la violence humaine<br />
</span></h3><div style="text-align: justify;"><span style="font-family: Times New Roman; font-size: 12pt;">Travailler à une réconciliation profonde et durable de l'Afrique violentée et violentante, c'est aussi gérer, à long terme, la violence humaine, pour que les horreurs d'aujourd'hui ne se répètent plus demain. Or, comme dans la parabole du bon samaritain, la plupart des actions posées dans les milieux chrétiens africains s'intéressent presqu'exclusivement à la victime de la violence, dans une démarche de compassion caritative. <br />
</span></div><div style="text-align: justify;"><span style="font-family: Times New Roman; font-size: 12pt;">On ne doit pas oublier que les causes de la violence en Afrique et dans le monde ne sont pas liées qu'à des actions isolées des individus aux réflexes violents. Les causes structurelles, souvent bien entretenues par des milieux politiques, économiques et même religieux, sont aussi nombreuses. De même, des structures de péchés banalisant ou déniant la dignité, et provenant soit de l'héritage traditionnel africain, soit des effets de la mondialisation, sont bien entretenues dans les villes et villages africains. Dans ces circonstances, se limiter à secourir les victimes ne suffit pas: la lutte chrétienne pour l'avènement, en Afrique, d'un état de droit privilégiant les droits humains fondamentaux et une justice équitable dans la sanction des auteurs des multiples violences, constituent un impératif dans la démarche de la réconciliation de l'Afrique violentante et violentée avec elle-même. Cette lutte chrétienne implique aussi la recherche ardue de l'avènement d'une nouvelle politique internationale, se démarquant de celle qui a transformé l'Afrique en un champ de bataille pour des intérêts égoïstes.<br />
</span></div><div style="text-align: justify;"><span style="font-family: Times New Roman; font-size: 12pt;">Et pour en venir à bout avec les structures de péché déniant la dignité humaine et sournoisement glissées dans les reflexes des Africaines et Africains, une longue et patiente évangélisation en profondeur insistant la non-chosification de l'autre et sa dignité comme image et ressemblance de Dieu constituent un impératif, pour que la réconciliation profonde de l'Afrique advienne un jour. Dans cette dynamique, un déclaration forte du prochain synode des Évêques sur certains péchés structurels qui entretiennent la violence à grande échelle sur le continent africain constitueront déjà une amorce de cette démarche de prévention.<br />
</span></div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;"></div><h3><span style="font-family: Times New Roman; font-size: 12pt;">4° Chercher la réconciliation, c'est refuser la stigmatisation des victimes défigurées par la souffrance et la violence <br />
</span></h3><div style="text-align: justify;"><span style="font-family: Times New Roman; font-size: 12pt;">La violence humaine peut avoir comme conséquence de détruire une personne physiquement ou psychologiquement, de la défigurer. Et les nombreuses formes de violence connues sur le continent africain ont vraiment généré des personnes défigurées physiquement et/ou psychiquement. Malheureusement, beaucoup sont stigmatisées et même rejetées par leur entourage. 2Samuel étale à nos yeux la stigmatisation marginalisante courante dans les familles, quartiers et villages africains ou d'ailleurs. En effet, Absalom a violé publiquement, comme "arme de guerre", les deux concubines de David, afin de le déstabiliser moralement David (cf. 2S 16,21-22). Très touché, David a beaucoup de compassion pour elles, mais il les considère aussi comme source de déshonneur pour sa famille et pour sa dignité royale. Elles deviennent pour lui comme souillées et c'est pour cela qu'elles "furent séquestrées jusqu'au jour de leur mort, dans l'état de veuves d'un vivant" (2S 20,3).<br />
</span></div><div style="text-align: justify;"><span style="font-family: Times New Roman; font-size: 12pt;">La présence des personnes affectées psychologiquement et physiquement par la violence en Afrique dérange la société quelque part: les enfants traumatisés sont accusés de sorcellerie et jetés dans la rue; les hommes et femmes violés sont considérés comme une "souillure", une "honte" pour leurs familles; les enfants nés des viols sont rejetés affectivement; sans compter l'accroissement du nombre de fous et folles, etc. Leur "défiguration humaine" est cause de leur rejet par la société qui devait les aider.<br />
</span></div><div style="text-align: justify;"><span style="font-family: Times New Roman; font-size: 12pt;">La dynamique de la réconciliation implique que la société apprenne à regarder ses propres victimes avec le regard et le toucher du Seigneur Jésus sur les lépreux et la femme atteinte de pertes de sang (Mt 8,2-4; Mc 1,40-42; Lc 8,43-48; Lc 17,12.19): eux aussi étaient stigmatisés par la société et la Loi comme "impurs" et donc "rejetés" des relations sociales ordinaires. Jésus établit une relation normale avec eux, au nom de leur dignité humaine; il ne les guérit pas seulement physiquement, mais provoque leur réinsertion dans les relations humaines normales. L'Église famille de Dieu doit devenir un lieu où les gens apprennent eux-mêmes et entraînent toute la société dans ce regard de Jésus, qu'il décrit d'ailleurs dans la parabole du bon samaritain: ne pas imiter le prêtre et le lévite qui passent loin de la victime, modelé qu'ils sont par les préjugés socioreligieux et la peur (Lc 10,25-37).<br />
</span></div><div style="text-align: justify;"><span style="font-family: Times New Roman; font-size: 12pt;">Il serait prophétique que le prochain synode dise un mot clair sur le statut de la personne (homme ou femme) victime de viol devant Dieu et pour la doctrine chrétienne: être violé ou violée n'est pas un péché ni une souillure; violer est un péché et c'est le violeur qui doit être stigmatisé et dénoncé comme pécheur. Il en est de même pour les enfants jetés dans la rue: ce sont ceux qui les soupçonnent, les manipulent, les torture et les jettent dans la violence de la rue qui sont à stigmatiser les premiers comme irresponsables et pécheurs.<br />
</span></div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;"></div><h3><span style="font-family: Times New Roman; font-size: 12pt;">5° Chercher la réconciliation, c'est prendre les moyens d'aider la victime de violence à se réconcilier avec elle-même<br />
</span></h3><div style="text-align: justify;"><span style="font-family: Times New Roman; font-size: 12pt;">Subir la violence amène à une dépréciation de soi-même et éventuellement de sa famille, son pays et même son continent. De plus, l'expérience de sa faiblesse peut provoquer des remords profonds et éventuellement une révolte. C'est dans ce sens que de plus en plus d'institutions organisent une prise en charge psychologique des catégories de personnes les plus touchées par la violence en Afrique: ex-enfants soldats, enfants accusés de sorcellerie et devenus enfants de la rue, femmes et hommes violés, enfants nés des viols, couples déstabilisés à cause des situations des conflits, enfants ayant séjourné longtemps dans les camps des réfugiés et déplacés, orphelins ayant assisté au massacre ou viol de leurs parents, jeunes gens et filles ayant assisté à d'actes ignobles de violences sexuelles sur leurs proches, etc.. Dans certains diocèses, il y a même le projet d'ouvrir des lieux de formation de psychologues spécialisés pour les conséquences spécifiques des violences subies par les Africains.<br />
</span></div><div style="text-align: justify;"><span style="font-family: Times New Roman; font-size: 12pt;">Cependant, l'accompagnement psychologique ne suffit pas: les victimes de violences qui sont chrétiennes ont également besoin d'un accompagnement pastoral et spirituel qui les aide à vivre leur drame intérieur dans la lumière du Christ. En octobre 2009, les innombrables victimes des violences Afrique auront les yeux tournés vers les évêques réunis en synode, pour qu'ils leur disent une parole de consolation, au nom du Christ et leur explique que signifie aujourd'hui la béatitude "heureux vous qui pleurez" (Lc 6,21), et en quoi consiste la consolation de Dieu et de l'Église pour leurs souffrances spécifiques.<br />
</span></div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;"></div><h3><span style="font-family: Times New Roman; font-size: 12pt;">6° Chercher la réconciliation, c'est opter pour une justice non injuste envers les auteurs de violence<br />
</span></h3><div style="text-align: justify;"><span style="font-family: Times New Roman; font-size: 12pt;">Dans l'enseignement de l'Église catholique, on a souvent souligné que le pardon chrétien ne signifie pas absence de justice, car Dieu ne banalise ni le mal, ni le péché : "En chaque cas, la réparation du mal et du scandale, le dédommagement du tort causé, la satisfaction de l'offense sont conditions du pardon" (Dives in Misericordia 14). Dans la démarche de satisfaction de l'offense, il y a un danger qui guette les victimes de violence et leurs défenseurs: ne pas être objectif et juste dans la sanction.<br />
</span></div><div style="text-align: justify;"><span style="font-family: Times New Roman; font-size: 12pt;">C'est ce que Gn 34,1-31 nous fait percevoir, lorsqu'on voit les frères de Dina (enlevée puis violée Sichem) lui rendre "justice" en massacrant le violeur et tous les siens, sans tenir compte du fait qu'il avait changé et fait l'effort de remplacer la violence par l'amour respectueux de Dina, à travers un mariage légal. Les frères de Dina décident que l'acte doit être vengé, même s'il y a eu repentir du violent et réparation. Et cette réaction impulsive entraîne la mort des centaines d'innocents. Ces frères ne se préoccupent même pas de l'éventuelle réaction de Dina, qui a déjà entrepris un chemin de réconciliation, à sa manière.<br />
</span></div><div style="text-align: justify;"><span style="font-family: Times New Roman; font-size: 12pt;">Sur le continent africain, beaucoup de gens, fortement touchées et scandalisés par la gravité et l'ampleur des conséquences des violences directes ou indirectes issues des conflits armés, n'ont-ils pas la tentation de réagir par la violence, surtout lorsque la justice ne fait pas son travail et que les coupables ne sont pas inquiétés? Combien n'ont-ils pas détruit, par leur vengeance impulsive, des couples, des familles ou des institutions qui étaient sur le point de se réconcilier?<br />
</span></div><div style="text-align: justify;"><span style="font-family: Times New Roman; font-size: 12pt;">A l'Église famille de Dieu en Afrique incombe la tâche d'éduquer à la vraie conception chrétienne du pardon, qui demande un effort d'objectivité aussi bien au coupable qu'à la victime et ses défenseurs. Pour le coupable, l'effort de l'objectivité est exprimé dans la démarche qui lui est proposée dans le sacrement de pénitence et réconciliation: se repentir en regardant en face les actes commis; faire l'aveu de ses péchés, ce qui implique de ne pas biaiser avec le pardon demandé à Dieu; avoir la volonté d'accomplir la pénitence requise; recevoir comme un don gratuit l'absolution par l'Église.<br />
</span></div><div style="text-align: justify;"><span style="font-family: Times New Roman; font-size: 12pt;">Pour la victime, l'effort de l'objectivité consiste à renoncer à haïr le violent, car ce serait réduire un être humain à un acte posé. C'est s'efforcer de continuer à le regarder dans la vérité du regard de Dieu, et laisser Dieu Lui-même et la justice de l'État faire leur travail, car on n'est ni le créateur ni l'État, à qui reviennent ces prérogatives. C'est recourir à la justice de l'État par les moyens qui sont prévus par la Loi et à la justice divine par la prière pour les ennemis (Mt 5,44). C'est enfin "tendre l'autre joue" (Mt 5,39), à la manière du Christ lui-même dans sa passion, c'est-à-dire aider, par une attitude non violente et inventive, le méchant à prendre conscience qu'il a fait quelque chose d'anormal en violentant un être humain, image et ressemblance de Dieu: "Pourquoi me frappés-tu?" (Jn 18,23)<br />
</span></div><div style="text-align: justify;"><span style="font-family: Times New Roman; font-size: 12pt;">Pour les défenseurs de la victime, l'effort d'objectivité consiste notamment dans l'écoute patiente et respectueuse de la victime pour l'aider réellement là où elle sent le besoin d'être aidée, au lieu de l'encombrer avec des solutions à des préoccupations qui ne sont pas les siennes. C'est aussi l'honnêteté de ne pas falsifier les données en se laissant manipuler par ses propres émotions: " Ne mentez pas contre la vérité" (Jc 3,14).<br />
</span></div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;"></div><h3><span style="font-family: Times New Roman; font-size: 12pt;">7° Chercher la réconciliation, c'est se faire vigilant pour ne pas laisser glisser sournoisement l'hypocrisie ou l'égoïsme dans le processus de réconciliation<br />
</span></h3><div style="text-align: justify;"><span style="font-family: Times New Roman; font-size: 12pt;">Sur le continent africain, il arrive très souvent que, dans la démarche de justice envers les victimes de violence, des règlements de compte et autres injustices se glissent. Quelques récits bibliques nous aident à prendre conscience de l'hypocrisie et l''égoïsme qui se glissent sournoisement dans nos démarches de recherche de justice pour les victimes de violence.<br />
</span></div><div style="text-align: justify;"><span style="font-family: Times New Roman; font-size: 12pt;">Il y a tout d'abord Jg 19,16-20,48 qui, en montrant la réaction d'un lévite pour sa concubine violée, nous fait stigmatiser une recherche de justice qui occulte ses propres responsabilités dans la violence faite au prochain. En effet, c'est ce lévite lui-même qui, face à des pervers cherchant à le sodomiser ou peut-être son serviteur (Jg 19,25), appuyant la proposition du vieillard aux pervers (Jg 19,23-24). Tout en "aimant" sa concubine, le lévite ne s'est pas livré lui-même, alors qu'on cherchait un homme à violer et non pas une femme! Il a au contraire proposé lui-même aux violents d'abuser d'elle toute une nuit, défendant par le fait même son propre corps à lui. Or lorsque la femme va mourir suite aux atrocités subies, ce lévite accuse seulement les violeurs et ne signale pas du tout que c'est lui qui leur avait livré sciemment. Occultant sa propre responsabilité dans la violence faite à sa concubine, il laisse blâmer seulement les violeurs, qui seront sévèrement sanctionnés. Combien de membres de nos communautés chrétiennes en Afrique n'ont-ils pas, individuellement et collectivement, pris l'habitude de toujours pointer la violence qui est dans la société, en oubliant qu'ils sont aussi complices de cette violence, en ses racines? Peut-on vraiment parler de "justice" là où toutes les responsabilités ne sont pas établies, là où on ne voit que la "paille" dans l'œil des violents et on se camoufle à soi-même la "poutre" (cf. Lc 6,42) de sa lointaine responsabilité dans les causes de la violence ?<br />
</span></div><div style="text-align: justify;"><span style="font-family: Times New Roman; font-size: 12pt;">Il y a ensuite Gn 38,6-26, qui nous fait stigmatiser l'égoïsme qui se glisse parfois dans les personnes dans la recherche de la justice. Thamar la belle-fille de Juda est désespérée face à la violence psychologique institutionnelle exercée par tous les membres de sa belle-famille, qui refusent d'appliquer pour elle la loi du lévirat à laquelle elle a légitimement droit. Face à cette violence institutionnelle et psychologique exercée sur elle par toute une famille, elle réagit en décidant de se faire justice en passant par un adultère incestueux, afin d'avoir la progéniture exigée par la coutume. Son droit sera finalement reconnu et sa faute effacée, mais cette "justice" va créer un préjudice au prochain: l'enfant qui est né de cette union incestueuse méritait-il cette situation à jamais inconfortable d'être né d'une telle union incestueuse? N'est-ce pas égoïste de réparer une injustice en créant une autre pour cet enfant innocent? Comment sa présence dans cette famille favorisera-t-elle une réconciliation durable avec toute la famille? Thamar et son fils ne seront-ils pas plus tolérés qu'accueillis dans des cœurs réellement réconciliés ?<br />
</span></div><div style="text-align: justify;"><span style="font-family: Times New Roman; font-size: 12pt;">Dans nos sociétés africaines fortement marquées par la violence humaine, combien n'ont-ils pas, comme Thamar la belle-fille de Juda, opéré leur propre justice en laissant à leur progéniture un héritage lourd à porter psychologiquement et affectivement? Pour que la réconciliation véritable advienne dans l'Afrique violentée et violentante, il faudrait une éthique qui aide les victimes et leurs défenseurs à rester vigilants face à ces deux tentations d'hypocrisie et égoïsme qui menacent toute entreprise de justice et de réconciliation.<br />
</span></div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;"></div><h3><span style="font-family: Times New Roman; font-size: 12pt;">Conclusion<br />
</span></h3><div style="text-align: justify;"><span style="font-family: Times New Roman; font-size: 12pt;">Commentant 2Co 5,18.19, le pape Jean-Paul II faisait remarquer aux évêques, le 12 juin 1982, la nuance mise par saint Paul entre "ministère" (diakonia au v.18) et "parole" (logos au v.19) de la réconciliation". La parole de la réconciliation réfère à "l'annonce, à l'exhortation, à la dénonciation, au commandement", tandis que la diaconie de la réconciliation consiste en "des œuvres, des pas concrets, des efforts. Les deux choses sont nécessaires et indispensables : la parole est complétée par le ministère". En scrutant quelques récits bibliques relatant des violences interhumaines et leurs conséquences, ces deux aspects apparaissent notamment dans les démarches suivantes. Le ministère de la parole réconciliatrice dénonce les causes profondes des violences car l'on a refusé la démission ou la connivence avec les auteurs des violences; il valorise aussi les victimes défigurées par la violence, en éduquant la société à ne pas les stigmatiser et les rejeter; enfin, il reste vigilant en soi-même pour faire taire les tentations d'orgueil et d'hypocrisie que la charité véritable. Le ministère de la diaconie réconciliatrice se garde de sombrer dans un apitoiement inopérant, pour une charité holistique impliquant l'accompagnement psychologique et spirituelle des victimes et la lutte pour plus de justice et de paix dans le monde. Puisse l'Église famille de Dieu en Afrique exercer ce si riche ministère, par la grâce de notre Seigneur Jésus-Christ.<br />
</span></div></span>Unknownnoreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-2047474582874207911.post-60056005723946528842012-01-21T12:07:00.003-08:002012-01-22T12:03:20.804-08:00CES FEMMES QUI PEUPLENT LA BIBLE : résumé : Liste des femmes<div align="center" class="MsoNormal" style="line-height: normal; margin: 0cm 0cm 10pt 49.65pt; mso-margin-bottom-alt: auto; mso-margin-top-alt: auto; mso-outline-level: 1; text-align: center; text-indent: -49.65pt;"><b><span style="font-size: x-large;"><span style="font-family: "Times New Roman","serif"; font-size: 24pt; font-weight: bold; mso-fareast-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-language: FR; mso-font-kerning: 18.0pt;">Liste alphabétique de 256 femmes de la Bible<o:p></o:p></span></span></b></div><br />
<div class="MsoNormal" style="line-height: normal; margin: 0cm 0cm 0pt 49.65pt; text-align: justify; text-indent: -49.65pt;"><b><span style="font-size: small;"><span style="font-family: "Times New Roman","serif"; font-size: 12pt; font-weight: bold; mso-fareast-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-language: FR;">Ada, épouse de Esaü: </span></span></b><span style="font-size: small;"><span style="font-family: "Times New Roman","serif"; font-size: 12pt; mso-fareast-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-language: FR;">Gn ,..-; -. En hébreu, '<i><span style="font-style: italic;">Adah</span></i> signifie « parure » ; fille de Élon le Hittite, elle fut épouse de Esaü et mère de Eliphaz ; on l'appelle aussi « mère des fils ou chefs d'Eliphaz ».<o:p></o:p></span></span></div><br />
<div class="MsoNormal" style="line-height: normal; margin: 0cm 0cm 0pt 49.65pt; text-align: justify; text-indent: -49.65pt;"><b><span style="font-size: small;"><span style="font-family: "Times New Roman","serif"; font-size: 12pt; font-weight: bold; mso-fareast-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-language: FR;">Ada, épouse de Lamek</span></span></b><span style="font-size: small;"><span style="font-family: "Times New Roman","serif"; font-size: 12pt; mso-fareast-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-language: FR;">: Gn ,-. En hébreu, '<i><span style="font-style: italic;">Adah</span></i> signifie « parure ». Elle est la mère de Yabal de Yubal.<o:p></o:p></span></span></div><br />
<div class="MsoNormal" style="line-height: normal; margin: 0cm 0cm 0pt 49.65pt; text-align: justify; text-indent: -49.65pt;"><b><span style="font-size: small;"><span style="font-family: "Times New Roman","serif"; font-size: 12pt; font-weight: bold; mso-fareast-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-language: FR;">Ahinoam, épouse de David: </span></span></b><span style="font-size: small;"><span style="font-family: "Times New Roman","serif"; font-size: 12pt; mso-fareast-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-language: FR;">S ,; S ,; S ,.; S ,; S ,; Ch ,. En hébreu, <i><span style="font-style: italic;">'ahïnō'am</span></i> signifie « mon frère est gracieux, aimable ». Elle fut la première épouse de David, qu'elle accompagna en exil chez Akish de Gat; elle fut prisonière des Amalécites avant de monter à Hébron où David fut sacré roi; mère de Amnon.<o:p></o:p></span></span></div><br />
<div class="MsoNormal" style="line-height: normal; margin: 0cm 0cm 0pt 49.65pt; text-align: justify; text-indent: -49.65pt;"><b><span style="font-size: small;"><span style="font-family: "Times New Roman","serif"; font-size: 12pt; font-weight: bold; mso-fareast-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-language: FR;">Ahinoam, épouse de Saül</span></span></b><span style="font-size: small;"><span style="font-family: "Times New Roman","serif"; font-size: 12pt; mso-fareast-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-language: FR;">: S ,. En hébreu, <i><span style="font-style: italic;">'ahïnō'am</span></i> signifie « mon frère est gracieux, aimable ». Elle était la fille de Ahimaaç.<o:p></o:p></span></span></div><br />
<div class="MsoNormal" style="line-height: normal; margin: 0cm 0cm 0pt 49.65pt; text-align: justify; text-indent: -49.65pt;"><b><span style="font-size: small;"><span style="font-family: "Times New Roman","serif"; font-size: 12pt; font-weight: bold; mso-fareast-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-language: FR;">Aksa</span></span></b><span style="font-size: small;"><span style="font-family: "Times New Roman","serif"; font-size: 12pt; mso-fareast-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-language: FR;">: Ch ,; Jos ,-; Jg ,-. En hébreu, '<i><span style="font-style: italic;">Aksa</span></i> signifie « anneau de pied » ; fille de Caleb, elle fut donnée en "cadeau" comme épouse à Otniel après que celui-ci ait pris la ville de Qiryat-Séphèr; elle fut installée dans une osasis du Négeb.<o:p></o:p></span></span></div><br />
<div class="MsoNormal" style="line-height: normal; margin: 0cm 0cm 0pt 49.65pt; text-align: justify; text-indent: -49.65pt;"><b><span style="font-size: small;"><span style="font-family: "Times New Roman","serif"; font-size: 12pt; font-weight: bold; mso-fareast-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-language: FR;">Ana</span></span></b><span style="font-size: small;"><span style="font-family: "Times New Roman","serif"; font-size: 12pt; mso-fareast-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-language: FR;">: Gn ,.... Fille (fils dans le texte grec) de Civéôn le Hivvite, mère (ou père ?) de Oholivama.<o:p></o:p></span></span></div><br />
<div class="MsoNormal" style="line-height: normal; margin: 0cm 0cm 0pt 49.65pt; text-align: justify; text-indent: -49.65pt;"><b><span style="font-size: small;"><span style="font-family: "Times New Roman","serif"; font-size: 12pt; font-weight: bold; mso-fareast-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-language: FR;">Anna</span></span></b><span style="font-size: small;"><span style="font-family: "Times New Roman","serif"; font-size: 12pt; mso-fareast-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-language: FR;">: Tb ,...; ,.-; ,-,; ,-; ,-. En grec, <i><span style="font-style: italic;">anna </span></i>vient de l'hébreu <i><span style="font-style: italic;">hannāh,</span></i> qui signifie « pitié ». Elle fut l'épouse de Tobit et la mère de Tobias (ou Tobie); elle fut enlevée pour un temps puis rendue à son mari; lorsque son mari devint aveugle, elle devint couturière pour subvenir aux besoins de la famille.<o:p></o:p></span></span></div><br />
<div class="MsoNormal" style="line-height: normal; margin: 0cm 0cm 0pt 49.65pt; text-align: justify; text-indent: -49.65pt;"><b><span style="font-size: small;"><span style="font-family: "Times New Roman","serif"; font-size: 12pt; font-weight: bold; mso-fareast-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-language: FR;">Anne, fille de Phanuel</span></span></b><span style="font-size: small;"><span style="font-family: "Times New Roman","serif"; font-size: 12pt; mso-fareast-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-language: FR;">: Lc ,-. En hébreu, <i><span style="font-style: italic;">Hannah</span></i> signifie « grâce ». De la tribu d'Aser, elle fut une prophétesse et une veuve consacrée qui accueillit l'enfant Jésus lors de sa présentation au temple.<o:p></o:p></span></span></div><br />
<div class="MsoNormal" style="line-height: normal; margin: 0cm 0cm 0pt 49.65pt; text-align: justify; text-indent: -49.65pt;"><b><span style="font-size: small;"><span style="font-family: "Times New Roman","serif"; font-size: 12pt; font-weight: bold; mso-fareast-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-language: FR;">Anne, mère de Samuel</span></span></b><span style="font-size: small;"><span style="font-family: "Times New Roman","serif"; font-size: 12pt; mso-fareast-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-language: FR;">: S ,-,-.-. En hébreu, <i><span style="font-style: italic;">Hannah</span></i> signifie « grâce ». Elle fut une épouse d'Elqana, stérile puis mère du prophète Samuel et de <span style="mso-spacerun: yes;"> </span>fils + <span style="mso-spacerun: yes;"> </span>filles.<o:p></o:p></span></span></div><br />
<div class="MsoNormal" style="line-height: normal; margin: 0cm 0cm 0pt 49.65pt; text-align: justify; text-indent: -49.65pt;"><b><span style="font-size: small;"><span style="font-family: "Times New Roman","serif"; font-size: 12pt; font-weight: bold; mso-fareast-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-language: FR;">Antiokhis</span></span></b><span style="font-size: small;"><span style="font-family: "Times New Roman","serif"; font-size: 12pt; mso-fareast-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-language: FR;">: M ,. Syrienne, elle fut concubine d'Antiochus Épiphane, qui furent lui donna les villes de Tarse et Mallos, en Cilicie.<o:p></o:p></span></span></div><br />
<div class="MsoNormal" style="line-height: normal; margin: 0cm 0cm 0pt 49.65pt; text-align: justify; text-indent: -49.65pt;"><b><span style="font-size: small;"><span style="font-family: "Times New Roman","serif"; font-size: 12pt; font-weight: bold; mso-fareast-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-language: FR;">Apphia</span></span></b><span style="font-size: small;"><span style="font-family: "Times New Roman","serif"; font-size: 12pt; mso-fareast-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-language: FR;">: Phm . Elle fut une chrétienne de la communauté de Colosses saluée par Paul dans sa lettre à Philémon.<o:p></o:p></span></span></div><br />
<div class="MsoNormal" style="line-height: normal; margin: 0cm 0cm 0pt 49.65pt; text-align: justify; text-indent: -49.65pt;"><b><span style="font-size: small;"><span style="font-family: "Times New Roman","serif"; font-size: 12pt; font-weight: bold; mso-fareast-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-language: FR;">Asenath</span></span></b><span style="font-size: small;"><span style="font-family: "Times New Roman","serif"; font-size: 12pt; mso-fareast-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-language: FR;">: Gn ,.; Gn ,. Égyptienne, fille de Poti-Phéra, elle fut épouse de Joseph (fils de Jacob).<o:p></o:p></span></span></div><br />
<div class="MsoNormal" style="line-height: normal; margin: 0cm 0cm 0pt 49.65pt; text-align: justify; text-indent: -49.65pt;"><b><span style="font-size: small;"><span style="font-family: "Times New Roman","serif"; font-size: 12pt; font-weight: bold; mso-fareast-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-language: FR;">Atara</span></span></b><span style="font-size: small;"><span style="font-family: "Times New Roman","serif"; font-size: 12pt; mso-fareast-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-language: FR;">: Ch ,. En hébreu, <i><span style="font-style: italic;">Atara</span></i> signifie « couronne, diadème ». Elle fut épouse de Yerahméel, mère de Onam.<o:p></o:p></span></span></div><br />
<div class="MsoNormal" style="line-height: normal; margin: 0cm 0cm 0pt 49.65pt; text-align: justify; text-indent: -49.65pt;"><b><span style="font-size: small;"><span lang="EN-US" style="font-family: "Times New Roman","serif"; font-size: 12pt; font-weight: bold; mso-ansi-language: EN-US; mso-fareast-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-language: FR;">Athalie</span></span></b><span style="font-size: small;"><span lang="EN-US" style="font-family: "Times New Roman","serif"; font-size: 12pt; mso-ansi-language: EN-US; mso-fareast-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-language: FR;">: R ,.; R ,-.-.; R ,; Ch ,; Ch ,- + Ch ,- + Ch ,. </span></span><span style="font-size: small;"><span style="font-family: "Times New Roman","serif"; font-size: 12pt; mso-fareast-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-language: FR;">En hébreu, '<i><span style="font-style: italic;">Atalyah</span></i> ou '<i><span style="font-style: italic;">Atalyahu</span></i> signifie « Yah est exalté » ; fille de Achab et de Jézabel, petite-fille de Omri, épouse de Joram, roi de Juda, mère de Akhazias, roi de Juda; après l'assassinat de son fils, elle massacre la descendance royale de Juda et règne durant <span style="mso-spacerun: yes;"> </span>ans (-), favorisant le culte de Baal; elle fut renversée par un coup d'état puis tuée.<o:p></o:p></span></span></div><br />
<div class="MsoNormal" style="line-height: normal; margin: 0cm 0cm 0pt 49.65pt; text-align: justify; text-indent: -49.65pt;"><b><span style="font-size: small;"><span style="font-family: "Times New Roman","serif"; font-size: 12pt; font-weight: bold; mso-fareast-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-language: FR;">Avi</span></span></b><span style="font-size: small;"><span style="font-family: "Times New Roman","serif"; font-size: 12pt; mso-fareast-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-language: FR;">: R ,. Elle fut la fille de Zekarya et mère du roi Ezékias.<o:p></o:p></span></span></div><br />
<div class="MsoNormal" style="line-height: normal; margin: 0cm 0cm 0pt 49.65pt; text-align: justify; text-indent: -49.65pt;"><b><span style="font-size: small;"><span style="font-family: "Times New Roman","serif"; font-size: 12pt; font-weight: bold; mso-fareast-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-language: FR;">Avigaïl (ou Abigayil): </span></span></b><span style="font-size: small;"><span style="font-family: "Times New Roman","serif"; font-size: 12pt; mso-fareast-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-language: FR;">S ,-; S ,; S ,; S ,; S ,; S ,; Ch , ; épouse de Naval; elle prit l'initiative d'arrêter la vengeance meurtrière de David contre son mari; après la mort de son mari, elle devint la seconde épouse de David; elle le suivit en exil, devint prisonnière des Amalécites, accompagna David à Hébron; avec David, elle eut comme fils Kiléab.<o:p></o:p></span></span></div><br />
<div class="MsoNormal" style="line-height: normal; margin: 0cm 0cm 0pt 49.65pt; text-align: justify; text-indent: -49.65pt;"><b><span style="font-size: small;"><span style="font-family: "Times New Roman","serif"; font-size: 12pt; font-weight: bold; mso-fareast-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-language: FR;">Avigal</span></span></b><span style="font-size: small;"><span style="font-family: "Times New Roman","serif"; font-size: 12pt; mso-fareast-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-language: FR;"> (ou Abihayil): S ,; Ch ,- ; fille de Nahash (d'après l'hébreu) ou de Jessé (d'après le grec) et sœur de Cerouya, elle fut épouse de Yitra ou Yéter l'Ismaélite, mère de Amasa.<o:p></o:p></span></span></div><br />
<div class="MsoNormal" style="line-height: normal; margin: 0cm 0cm 0pt 49.65pt; text-align: justify; text-indent: -49.65pt;"><b><span style="font-size: small;"><span style="font-family: "Times New Roman","serif"; font-size: 12pt; font-weight: bold; mso-fareast-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-language: FR;">Avihaïl</span></span></b><span style="font-size: small;"><span style="font-family: "Times New Roman","serif"; font-size: 12pt; mso-fareast-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-language: FR;"> (ou Abihayil), <b><span style="font-weight: bold;">concubine ( ?) de David</span></b>: Ch ,- ; fille de Eliav fils de Jessé, elle fut la mère de Yerimoth, qu'elle a eu avec David.<o:p></o:p></span></span></div><br />
<div class="MsoNormal" style="line-height: normal; margin: 0cm 0cm 0pt 49.65pt; text-align: justify; text-indent: -49.65pt;"><b><span style="font-size: small;"><span style="font-family: "Times New Roman","serif"; font-size: 12pt; font-weight: bold; mso-fareast-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-language: FR;">Avihaïl</span></span></b><span style="font-size: small;"><span style="font-family: "Times New Roman","serif"; font-size: 12pt; mso-fareast-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-language: FR;"> (ou Abihayil), <b><span style="font-weight: bold;">épouse de Avish</span></b>our (ou Abishur): Ch ,. Elle fut du clan de Yerahméel.<o:p></o:p></span></span></div><br />
<div class="MsoNormal" style="line-height: normal; margin: 0cm 0cm 0pt 49.65pt; text-align: justify; text-indent: -49.65pt;"><b><span style="font-size: small;"><span style="font-family: "Times New Roman","serif"; font-size: 12pt; font-weight: bold; mso-fareast-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-language: FR;">Avishag</span></span></b><span style="font-size: small;"><span style="font-family: "Times New Roman","serif"; font-size: 12pt; mso-fareast-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-language: FR;"> (ou Abishag): R ,-.; R ,-. Shounamite, elle fut servante de David en sa vieillesse; après la mort de David, Adonais voulut la prendre comme épouse.<o:p></o:p></span></span></div><br />
<div class="MsoNormal" style="line-height: normal; margin: 0cm 0cm 0pt 49.65pt; text-align: justify; text-indent: -49.65pt;"><b><span style="font-size: small;"><span style="font-family: "Times New Roman","serif"; font-size: 12pt; font-weight: bold; mso-fareast-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-language: FR;">Avital</span></span></b><span style="font-size: small;"><span style="font-family: "Times New Roman","serif"; font-size: 12pt; mso-fareast-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-language: FR;"> (ou Abital): Ch ,; S ,. En hébreu, <i><span style="font-style: italic;">Abital</span></i> signifie « mon père est rosée ». Elle fut une épouse de David et mère de Shefatya.<o:p></o:p></span></span></div><br />
<div class="MsoNormal" style="line-height: normal; margin: 0cm 0cm 0pt 49.65pt; text-align: justify; text-indent: -49.65pt;"><b><span style="font-size: small;"><span style="font-family: "Times New Roman","serif"; font-size: 12pt; font-weight: bold; mso-fareast-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-language: FR;">Aviya</span></span></b><span style="font-size: small;"><span style="font-family: "Times New Roman","serif"; font-size: 12pt; mso-fareast-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-language: FR;"> (ou Abiya): Ch ,. Elle fut fille de Zekaryahou et mère du roi Ezekias.<o:p></o:p></span></span></div><br />
<div class="MsoNormal" style="line-height: normal; margin: 0cm 0cm 0pt 49.65pt; text-align: justify; text-indent: -49.65pt;"><b><span style="font-size: small;"><span style="font-family: "Times New Roman","serif"; font-size: 12pt; font-weight: bold; mso-fareast-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-language: FR;">Azouva</span></span></b><span style="font-size: small;"><span style="font-family: "Times New Roman","serif"; font-size: 12pt; mso-fareast-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-language: FR;"> (ou Azuba), <b><span style="font-weight: bold;">épouse de Caleb</span></b>: Ch ,-. En hébreu, <i><span style="font-style: italic;">Azuba</span></i> signifie « Abandonnée, délaissée ».<o:p></o:p></span></span></div><br />
<div class="MsoNormal" style="line-height: normal; margin: 0cm 0cm 0pt 49.65pt; text-align: justify; text-indent: -49.65pt;"><b><span style="font-size: small;"><span style="font-family: "Times New Roman","serif"; font-size: 12pt; font-weight: bold; mso-fareast-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-language: FR;">Azouva</span></span></b><span style="font-size: small;"><span style="font-family: "Times New Roman","serif"; font-size: 12pt; mso-fareast-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-language: FR;"> (ou Azuba), <b><span style="font-weight: bold;">fille de Shilhi</span></b>: R ,; Ch ,. En hébreu, <i><span style="font-style: italic;">Azuba</span></i> signifie « Abandonnée, délaissée ». Elle fut la mère du roi Josaphat.<o:p></o:p></span></span></div><br />
<div class="MsoNormal" style="line-height: normal; margin: 0cm 0cm 0pt 49.65pt; text-align: justify; text-indent: -49.65pt;"><b><span style="font-size: small;"><span style="font-family: "Times New Roman","serif"; font-size: 12pt; font-weight: bold; mso-fareast-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-language: FR;">Baara</span></span></b><span style="font-size: small;"><span style="font-family: "Times New Roman","serif"; font-size: 12pt; mso-fareast-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-language: FR;">: Ch , ; épouse de Shaharaïm, elle fut répudiée par son mari.<o:p></o:p></span></span></div><br />
<div class="MsoNormal" style="line-height: normal; margin: 0cm 0cm 0pt 49.65pt; text-align: justify; text-indent: -49.65pt;"><b><span style="font-size: small;"><span style="font-family: "Times New Roman","serif"; font-size: 12pt; font-weight: bold; mso-fareast-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-language: FR;">Basmath, fille de Elôn</span></span></b><span style="font-size: small;"><span style="font-family: "Times New Roman","serif"; font-size: 12pt; mso-fareast-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-language: FR;"> (ou fille de Ismaël): Gn ,-.... En hébreu, <i><span style="font-style: italic;">Basmat</span></i> signifie « parfumée ». Hittite et sœur de Nabayoth, épouse de Esaü et mère de Réuel ; les fils de Réuel sont dits "fils de Basmath".<o:p></o:p></span></span></div><br />
<div class="MsoNormal" style="line-height: normal; margin: 0cm 0cm 0pt 49.65pt; text-align: justify; text-indent: -49.65pt;"><b><span style="font-size: small;"><span style="font-family: "Times New Roman","serif"; font-size: 12pt; font-weight: bold; mso-fareast-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-language: FR;">Basmath, fille de Salomon</span></span></b><span style="font-size: small;"><span style="font-family: "Times New Roman","serif"; font-size: 12pt; mso-fareast-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-language: FR;">: R ,. En hébreu, <i><span style="font-style: italic;">Basmat</span></i> signifie « parfumée ». Elle épousa Ahimaaç, préfet du huitième district de Salomon.<o:p></o:p></span></span></div><br />
<div class="MsoNormal" style="line-height: normal; margin: 0cm 0cm 0pt 49.65pt; text-align: justify; text-indent: -49.65pt;"><b><span style="font-size: small;"><span style="font-family: "Times New Roman","serif"; font-size: 12pt; font-weight: bold; mso-fareast-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-language: FR;">Bethsabée</span></span></b><span style="font-size: small;"><span style="font-family: "Times New Roman","serif"; font-size: 12pt; mso-fareast-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-language: FR;">: S ,-; S ,-.; R ,-; R ,- ; Ch , ; fille deEliam, épouse de Urie le Hittite, elle fut convoquée par le roi David pour commettre l'adultère avec lui, puis devint son épouse après l'assassinat de son mari par David, mère de Salomon, elle intrigua avec Nathan pour faire accéder son fils au trône royal ; elle est appelée Bath-Shoua, fille de Ammiel et aurait eu <span style="mso-spacerun: yes;"> </span>fils avec David: Shiméa, Shobab, Natân et Salomon. En hébreu, <i><span style="font-style: italic;">Bat-Shèba'</span></i> signifie « fille d'opulence ».<o:p></o:p></span></span></div><br />
<div class="MsoNormal" style="line-height: normal; margin: 0cm 0cm 0pt 49.65pt; text-align: justify; text-indent: -49.65pt;"><b><span style="font-size: small;"><span style="font-family: "Times New Roman","serif"; font-size: 12pt; font-weight: bold; mso-fareast-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-language: FR;">Bilha</span></span></b><span style="font-size: small;"><span style="font-family: "Times New Roman","serif"; font-size: 12pt; mso-fareast-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-language: FR;">: Gn ,; Gn ,-; Gn ,. Servante de Laban puis de sa fille Rachel, concubine de Jacob sur ordre de Rachel sa maîtesse, elle est mère de Dan et Nephtali ; elle fut violée par Ruben, fils de Jacob.<o:p></o:p></span></span></div><br />
<div class="MsoNormal" style="line-height: normal; margin: 0cm 0cm 0pt 49.65pt; text-align: justify; text-indent: -49.65pt;"><b><span style="font-size: small;"><span style="font-family: "Times New Roman","serif"; font-size: 12pt; font-weight: bold; mso-fareast-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-language: FR;">Bitya</span></span></b><span style="font-size: small;"><span style="font-family: "Times New Roman","serif"; font-size: 12pt; mso-fareast-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-language: FR;">: Ch ,-. En langue égyptienne, <i><span style="font-style: italic;">Bitya</span></i> signifie « reine ». Égyptienne, fille de Pharaon, elle fut épouse de Méred, mère de plusieurs fils dans la généalogie de Caleb.<o:p></o:p></span></span></div><br />
<div class="MsoNormal" style="line-height: normal; margin: 0cm 0cm 0pt 49.65pt; text-align: justify; text-indent: -49.65pt;"><b><span style="font-size: small;"><span style="font-family: "Times New Roman","serif"; font-size: 12pt; font-weight: bold; mso-fareast-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-language: FR;">Ceroua (ou Cerua), mère du roi Jéroboam <sup>er</sup></span></span></b><span style="font-size: small;"><span style="font-family: "Times New Roman","serif"; font-size: 12pt; mso-fareast-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-language: FR;">: R ,.<o:p></o:p></span></span></div><br />
<div class="MsoNormal" style="line-height: normal; margin: 0cm 0cm 0pt 49.65pt; text-align: justify; text-indent: -49.65pt;"><b><span style="font-size: small;"><span style="font-family: "Times New Roman","serif"; font-size: 12pt; font-weight: bold; mso-fareast-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-language: FR;">Cerouya</span></span></b><span style="font-size: small;"><span style="font-family: "Times New Roman","serif"; font-size: 12pt; mso-fareast-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-language: FR;"> (ou Ceruya), <b><span style="font-weight: bold;">la mère de Joab</span></b>: Ch ,; S ,; R ,. En hébreu, <i><span style="font-style: italic;">Ceruya</span></i> signifie « parfumée à la racine de lentisque ». Elle est fille de Jessé.<o:p></o:p></span></span></div><br />
<div class="MsoNormal" style="line-height: normal; margin: 0cm 0cm 0pt 49.65pt; text-align: justify; text-indent: -49.65pt;"><b><span style="font-size: small;"><span style="font-family: "Times New Roman","serif"; font-size: 12pt; font-weight: bold; mso-fareast-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-language: FR;">Chloé</span></span></b><span style="font-size: small;"><span style="font-family: "Times New Roman","serif"; font-size: 12pt; mso-fareast-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-language: FR;">: Co ,. Elle est probablement une commerçante de Corinthe, dont le personnel a rencontré Paul à Ephèse.<o:p></o:p></span></span></div><br />
<div class="MsoNormal" style="line-height: normal; margin: 0cm 0cm 0pt 49.65pt; text-align: justify; text-indent: -49.65pt;"><b><span style="font-size: small;"><span style="font-family: "Times New Roman","serif"; font-size: 12pt; font-weight: bold; mso-fareast-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-language: FR;">Cilla</span></span></b><span style="font-size: small;"><span style="font-family: "Times New Roman","serif"; font-size: 12pt; mso-fareast-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-language: FR;">: Gn ,. En hébreu, <i><span style="font-style: italic;">çilla </span></i>signifie « ombrage, protection ». Elle fut une épouse de Lamek, la mère de Tubal-Caïn et peut-être de Naama.<o:p></o:p></span></span></div><br />
<div class="MsoNormal" style="line-height: normal; margin: 0cm 0cm 0pt 49.65pt; text-align: justify; text-indent: -49.65pt;"><b><span style="font-size: small;"><span style="font-family: "Times New Roman","serif"; font-size: 12pt; font-weight: bold; mso-fareast-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-language: FR;">Cippora</span></span></b><span style="font-size: small;"><span style="font-family: "Times New Roman","serif"; font-size: 12pt; mso-fareast-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-language: FR;">: Ex ,-; Ex ,-; Ex ,-. En hébreu, <i><span style="font-style: italic;">sippōrāh </span></i>signifie « oiseau ». Madianite et fille du prêtre Jéthro (cf. Ex , ; ,) ou Réuel (cf. Ex ,), elle fut l'épouse de Moïse, avec qui elle ut <span style="mso-spacerun: yes;"> </span>fils, Gershom et Eliézer. La version yahviste affirme que Cippora accompagna Moïse à son retour en Egypte et circoncit son fils; la version élohiste affirme que Moïse retourna seul en Egypte et que son beau-père Jéthro vient le trouver au désert avec Cippora et ses deux fils ; Ex ,b semble avoir concilié ces deux traditions en parlant du renvoi de Cippora et de ses deux fils.<o:p></o:p></span></span></div><br />
<div class="MsoNormal" style="line-height: normal; margin: 0cm 0cm 0pt 49.65pt; text-align: justify; text-indent: -49.65pt;"><b><span style="font-size: small;"><span style="font-family: "Times New Roman","serif"; font-size: 12pt; font-weight: bold; mso-fareast-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-language: FR;">Civya</span></span></b><span style="font-size: small;"><span style="font-family: "Times New Roman","serif"; font-size: 12pt; mso-fareast-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-language: FR;"> de Béer-Shéva (ou Civyala), mère du roi Joas: R ,; Ch ,.<o:p></o:p></span></span></div><br />
<div class="MsoNormal" style="line-height: normal; margin: 0cm 0cm 0pt 49.65pt; text-align: justify; text-indent: -49.65pt;"><b><span style="font-size: small;"><span style="font-family: "Times New Roman","serif"; font-size: 12pt; font-weight: bold; mso-fareast-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-language: FR;">Claudia</span></span></b><span style="font-size: small;"><span style="font-family: "Times New Roman","serif"; font-size: 12pt; mso-fareast-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-language: FR;">: Tm ,. Elle fut une chrétienne de Rome dont Paul transmet le salut à Timothée.<o:p></o:p></span></span></div><br />
<div class="MsoNormal" style="line-height: normal; margin: 0cm 0cm 0pt 49.65pt; text-align: justify; text-indent: -49.65pt;"><b><span style="font-size: small;"><span style="font-family: "Times New Roman","serif"; font-size: 12pt; font-weight: bold; mso-fareast-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-language: FR;">Cléopâtre, épouse de Ptolémée</span></span></b><span style="font-size: small;"><span style="font-family: "Times New Roman","serif"; font-size: 12pt; mso-fareast-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-language: FR;">: Est ,. Elle est une reine Égyptienne mentionnée occasionnellement dans le livre d'Esther.<o:p></o:p></span></span></div><br />
<div class="MsoNormal" style="line-height: normal; margin: 0cm 0cm 0pt 49.65pt; text-align: justify; text-indent: -49.65pt;"><b><span style="font-size: small;"><span style="font-family: "Times New Roman","serif"; font-size: 12pt; font-weight: bold; mso-fareast-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-language: FR;">Cléopâtre, fille de Ptolémée VI Philométor</span></span></b><span style="font-size: small;"><span style="font-family: "Times New Roman","serif"; font-size: 12pt; mso-fareast-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-language: FR;">: Mc ,.-; M ,-. Égyptienne, elle fut mariée d'abord à Alexandre Balas puis à Démétrius et enfin à Antiochus VII, mère d'Antiochus VIII et d'Antiochus IX.<o:p></o:p></span></span></div><br />
<div class="MsoNormal" style="line-height: normal; margin: 0cm 0cm 0pt 49.65pt; text-align: justify; text-indent: -49.65pt;"><b><span style="font-size: small;"><span style="font-family: "Times New Roman","serif"; font-size: 12pt; font-weight: bold; mso-fareast-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-language: FR;">Dalila</span></span></b><span style="font-size: small;"><span style="font-family: "Times New Roman","serif"; font-size: 12pt; mso-fareast-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-language: FR;">: Jg ,-. Elle fut une femme de la vallée de Soreq, fréquentée et aimée par Samson ; elle le harcela pour lui dérober le secret de sa force extraordinaire et cela causa la perte de Samson face aux Philistins.<o:p></o:p></span></span></div><br />
<div class="MsoNormal" style="line-height: normal; margin: 0cm 0cm 0pt 49.65pt; text-align: justify; text-indent: -49.65pt;"><b><span style="font-size: small;"><span style="font-family: "Times New Roman","serif"; font-size: 12pt; font-weight: bold; mso-fareast-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-language: FR;">Damaris</span></span></b><span style="font-size: small;"><span style="font-family: "Times New Roman","serif"; font-size: 12pt; mso-fareast-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-language: FR;">: Ac ,. Athénienne, elle se convertit au Christ après le discours de Paul à l'Aéropage.<o:p></o:p></span></span></div><br />
<div class="MsoNormal" style="line-height: normal; margin: 0cm 0cm 0pt 49.65pt; text-align: justify; text-indent: -49.65pt;"><b><span style="font-size: small;"><span style="font-family: "Times New Roman","serif"; font-size: 12pt; font-weight: bold; mso-fareast-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-language: FR;">Débora la nourrice</span></span></b><span style="font-size: small;"><span style="font-family: "Times New Roman","serif"; font-size: 12pt; mso-fareast-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-language: FR;">: Gn ,. En hébreu, <i><span style="font-style: italic;">d<sup>e</sup>bôrâh</span></i> veut dire « abeille ». Elle fut nourrice de Rébecca et l'accompagne lorsqu'elle quitta les siens pour suivre Jacob ; elle est enterrée aux environs de Béthel, sous « Chêne des Pleurs ».<o:p></o:p></span></span></div><br />
<div class="MsoNormal" style="line-height: normal; margin: 0cm 0cm 0pt 49.65pt; text-align: justify; text-indent: -49.65pt;"><b><span style="font-size: small;"><span style="font-family: "Times New Roman","serif"; font-size: 12pt; font-weight: bold; mso-fareast-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-language: FR;">Débora, mère de Ananiel</span></span></b><span style="font-size: small;"><span style="font-family: "Times New Roman","serif"; font-size: 12pt; mso-fareast-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-language: FR;">: Tb ,. En hébreu, <i><span style="font-style: italic;">d<sup>e</sup>bôrâh</span></i> veut dire « abeille ». Elle est la grand-mère de Tobit.<o:p></o:p></span></span></div><br />
<div class="MsoNormal" style="line-height: normal; margin: 0cm 0cm 0pt 49.65pt; text-align: justify; text-indent: -49.65pt;"><b><span style="font-size: small;"><span style="font-family: "Times New Roman","serif"; font-size: 12pt; font-weight: bold; mso-fareast-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-language: FR;">Déborah la prophétesse</span></span></b><span style="font-size: small;"><span style="font-family: "Times New Roman","serif"; font-size: 12pt; mso-fareast-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-language: FR;">: Jg ,-; ,-. En hébreu, <i><span style="font-style: italic;">d<sup>e</sup>bôrâh</span></i> veut dire « abeille ». A la fois prophétesse et juge en Israël, épouse de Lappidoth; elle exercait ses fonctions sous le "Palmier de Débora" entre Rama et Béthel; elle stimula Baraq pour qu'il attaque et écrase l'armée de Sisera; elle est qualifiée de ""mère en Israël"; le cantique de Débora est l'un des plus vieux textes de la Bible.<o:p></o:p></span></span></div><br />
<div class="MsoNormal" style="line-height: normal; margin: 0cm 0cm 0pt 49.65pt; text-align: justify; text-indent: -49.65pt;"><span style="font-size: small;"><span style="font-family: "Times New Roman","serif"; font-size: 12pt; mso-fareast-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-language: FR;">Deux <b><span style="font-weight: bold;">filles de Anne et Elqana</span></b>, après la naissance de Samuel: S ,.<o:p></o:p></span></span></div><br />
<div class="MsoNormal" style="line-height: normal; margin: 0cm 0cm 0pt 49.65pt; text-align: justify; text-indent: -49.65pt;"><span style="font-size: small;"><span style="font-family: "Times New Roman","serif"; font-size: 12pt; mso-fareast-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-language: FR;">Deux <b><span style="font-weight: bold;">filles de Anne</span></b> et Elqana, après la naissance de Samuel: S ,.<o:p></o:p></span></span></div><br />
<div class="MsoNormal" style="line-height: normal; margin: 0cm 0cm 0pt 49.65pt; text-align: justify; text-indent: -49.65pt;"><span style="font-size: small;"><span style="font-family: "Times New Roman","serif"; font-size: 12pt; mso-fareast-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-language: FR;">Deux <b><span style="font-weight: bold;">filles de Loth</span></b>: Gn ,-.-. Elles commirent l'inceste avec leur pèredans le but d'assurer la progéniture de la famille, car il n'y avait pas d'hommes pour les marier.<o:p></o:p></span></span></div><br />
<div class="MsoNormal" style="line-height: normal; margin: 0cm 0cm 0pt 49.65pt; text-align: justify; text-indent: -49.65pt;"><b><span style="font-size: small;"><span style="font-family: "Times New Roman","serif"; font-size: 12pt; font-weight: bold; mso-fareast-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-language: FR;">Dina</span></span></b><span style="font-size: small;"><span style="font-family: "Times New Roman","serif"; font-size: 12pt; mso-fareast-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-language: FR;">: Gn ,-. En hébreu, <i><span style="font-style: italic;">dînâh</span></i> veut dire « procès ». Fille de Léa et Jacob, elle fut violée par Sichem, fils de Hamor le Hivvite ; il s'attacha à elle et la demanda en mariage; elle fut durement vengée par ses propres frères.<o:p></o:p></span></span></div><br />
<div class="MsoNormal" style="line-height: normal; margin: 0cm 0cm 0pt 49.65pt; text-align: justify; text-indent: -49.65pt;"><span style="font-size: small;"><span style="font-family: "Times New Roman","serif"; font-size: 12pt; mso-fareast-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-language: FR;">Dix-huit <b><span style="font-weight: bold;">filles de Roboam</span></b>: Ch ,.<o:p></o:p></span></span></div><br />
<div class="MsoNormal" style="line-height: normal; margin: 0cm 0cm 0pt 49.65pt; text-align: justify; text-indent: -49.65pt;"><b><span style="font-size: small;"><span style="font-family: "Times New Roman","serif"; font-size: 12pt; font-weight: bold; mso-fareast-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-language: FR;">Drusille</span></span></b><span style="font-size: small;"><span style="font-family: "Times New Roman","serif"; font-size: 12pt; mso-fareast-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-language: FR;">: Ac , ; fille de Hérode Agrippa I<sup>er</sup>, sœur d'Agrippa II et de Bérénice, épouse du gouverneur romain Félix, procurateur romain de Judée (devant qui Paul fut amené pour se défendre).<o:p></o:p></span></span></div><br />
<div class="MsoNormal" style="line-height: normal; margin: 0cm 0cm 0pt 49.65pt; text-align: justify; text-indent: -49.65pt;"><b><span style="font-size: small;"><span lang="EN-US" style="font-family: "Times New Roman","serif"; font-size: 12pt; font-weight: bold; mso-ansi-language: EN-US; mso-fareast-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-language: FR;">Edna</span></span></b><span style="font-size: small;"><span lang="EN-US" style="font-family: "Times New Roman","serif"; font-size: 12pt; mso-ansi-language: EN-US; mso-fareast-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-language: FR;">: Tb ,-...-; Tb ,.-..; Tb ,-; Tb ,. </span></span><span style="font-size: small;"><span style="font-family: "Times New Roman","serif"; font-size: 12pt; mso-fareast-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-language: FR;">Elle est l'épouse de Ragouël, la mère de Sara (ou Sarra) et la belle-mère de Tobie.<o:p></o:p></span></span></div><br />
<div class="MsoNormal" style="line-height: normal; margin: 0cm 0cm 0pt 49.65pt; text-align: justify; text-indent: -49.65pt;"><b><span style="font-size: small;"><span style="font-family: "Times New Roman","serif"; font-size: 12pt; font-weight: bold; mso-fareast-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-language: FR;">Egla</span></span></b><span style="font-size: small;"><span style="font-family: "Times New Roman","serif"; font-size: 12pt; mso-fareast-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-language: FR;">: S ,; Ch ,. En hébreu <i><span style="font-style: italic;">'</span></i>èglah signifie « génisse ». Egla fut une épouse de David et la mère de Yitréam, sixième des fils de David nées à Hébron.<o:p></o:p></span></span></div><br />
<div class="MsoNormal" style="line-height: normal; margin: 0cm 0cm 0pt 49.65pt; text-align: justify; text-indent: -49.65pt;"><b><span style="font-size: small;"><span style="font-family: "Times New Roman","serif"; font-size: 12pt; font-weight: bold; mso-fareast-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-language: FR;">Eifa</span></span></b><span style="font-size: small;"><span style="font-family: "Times New Roman","serif"; font-size: 12pt; mso-fareast-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-language: FR;">: Ch ,. Elle fut une concubine de Caleb, mère de Harân, de Moça et de Gazèz.<o:p></o:p></span></span></div><br />
<div class="MsoNormal" style="line-height: normal; margin: 0cm 0cm 0pt 49.65pt; text-align: justify; text-indent: -49.65pt;"><b><span style="font-size: small;"><span style="font-family: "Times New Roman","serif"; font-size: 12pt; font-weight: bold; mso-fareast-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-language: FR;">Élisabeth</span></span></b><span style="font-size: small;"><span style="font-family: "Times New Roman","serif"; font-size: 12pt; mso-fareast-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-language: FR;">, <b><span style="font-weight: bold;">épouse de Zacharie</span></b>: Lc ,......-... En grec, <i><span style="font-style: italic;">elisabet</span></i> vient de l'hébreu <i><span style="font-style: italic;">'ĕlîsāba</span></i> qui signifie « mon Dieu est plénitude ». Elisabeth fut parente de Marie la mère de Jésus ; ayant été stérile pendant très longtemps, elle concut en sa vieillesse et fut donc la mère de Jean-Baptiste.<o:p></o:p></span></span></div><br />
<div class="MsoNormal" style="line-height: normal; margin: 0cm 0cm 0pt 49.65pt; text-align: justify; text-indent: -49.65pt;"><b><span style="font-size: small;"><span style="font-family: "Times New Roman","serif"; font-size: 12pt; font-weight: bold; mso-fareast-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-language: FR;">Élisabeth</span></span></b><span style="font-size: small;"><span style="font-family: "Times New Roman","serif"; font-size: 12pt; mso-fareast-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-language: FR;">, fille, <b><span style="font-weight: bold;">épouse de Aaron</span></b>: Ex , ; Elle fut la mère de Nadab, Abihu, Eléazar, Itamar.<o:p></o:p></span></span></div><br />
<div class="MsoNormal" style="line-height: normal; margin: 0cm 0cm 0pt 49.65pt; text-align: justify; text-indent: -49.65pt;"><b><span style="font-size: small;"><span style="font-family: "Times New Roman","serif"; font-size: 12pt; font-weight: bold; mso-fareast-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-language: FR;">Ephrah</span></span></b><span style="font-size: small;"><span style="font-family: "Times New Roman","serif"; font-size: 12pt; mso-fareast-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-language: FR;">: Ch ,. Une épouse de Caleb.<o:p></o:p></span></span></div><br />
<div class="MsoNormal" style="line-height: normal; margin: 0cm 0cm 0pt 49.65pt; text-align: justify; text-indent: -49.65pt;"><b><span style="font-size: small;"><span style="font-family: "Times New Roman","serif"; font-size: 12pt; font-weight: bold; mso-fareast-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-language: FR;">Esther</span></span></b><span style="font-size: small;"><span style="font-family: "Times New Roman","serif"; font-size: 12pt; mso-fareast-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-language: FR;">: Est ,-,. Esther fut une juive orpheline, fille de Avihaïl, déportée en Perse, élevée par son cousin Mardochée; enlevée comme esclave sexuelle pour le roi Xerxès puis reine; elle intervint auprès du roi pour déjouer le plan préparé par Aman en vue de liquider les Juifs; elle obtint la réhabilitation des Juifs ainsi qu'une ordonnance-loi relative à la fête des Purim.<o:p></o:p></span></span></div><br />
<div class="MsoNormal" style="line-height: normal; margin: 0cm 0cm 0pt 49.65pt; text-align: justify; text-indent: -49.65pt;"><b><span style="font-size: small;"><span style="font-family: "Times New Roman","serif"; font-size: 12pt; font-weight: bold; mso-fareast-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-language: FR;">Eunice</span></span></b><span style="font-size: small;"><span style="font-family: "Times New Roman","serif"; font-size: 12pt; mso-fareast-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-language: FR;">: Tm , cf. Ac ,. En grec, <i><span style="font-style: italic;">eunikē</span></i> signifie « belle victoire ». Elle fut une juive de Mystres mariée à un Grec et mère de Timothée ; dont Paul fait l'éloge de la foi.<o:p></o:p></span></span></div><br />
<div class="MsoNormal" style="line-height: normal; margin: 0cm 0cm 0pt 49.65pt; text-align: justify; text-indent: -49.65pt;"><b><span style="font-size: small;"><span lang="EN-US" style="font-family: "Times New Roman","serif"; font-size: 12pt; font-weight: bold; mso-ansi-language: EN-US; mso-fareast-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-language: FR;">Ève</span></span></b><span style="font-size: small;"><span lang="EN-US" style="font-family: "Times New Roman","serif"; font-size: 12pt; mso-ansi-language: EN-US; mso-fareast-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-language: FR;">: Gn ,-; Gn ,-; Gn ,-.; Gn ,.; cf. Si ,; Tb ,; Co ,; Tm ,. </span></span><span style="font-size: small;"><span style="font-family: "Times New Roman","serif"; font-size: 12pt; mso-fareast-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-language: FR;">En hébreu, hawwāh signifie « vivante » ou « vie ». Ève est l'appellation que l'homme donna à sa gemme en Gn , parce qu'elle est la mère de tous les vivants. Ève est, avec Adam, l'ancêtre éponyme de l'humanité en Gn -; elle est aussi la mère de Caïn, Abel et Hénok en Gn . On fait mention d'elle dans les livre de Tobie et Siracide, ainsi que dans le Nouveau Testament comme « la première femme ».<o:p></o:p></span></span></div><br />
<div class="MsoNormal" style="line-height: normal; margin: 0cm 0cm 0pt 49.65pt; text-align: justify; text-indent: -49.65pt;"><b><span style="font-size: small;"><span style="font-family: "Times New Roman","serif"; font-size: 12pt; font-weight: bold; mso-fareast-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-language: FR;">Évodie</span></span></b><span style="font-size: small;"><span style="font-family: "Times New Roman","serif"; font-size: 12pt; mso-fareast-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-language: FR;">: Ph ,. En grec, <i><span style="font-style: italic;">eudia</span></i> signifie « bonne route ». une chrétienne de Philippes, que Paul exhorte à vivre en accors avec Syntychè; elle est l'une des celles qui ont ont lutté avec Paul dans le bon combat pour l'Évangile.<o:p></o:p></span></span></div><br />
<div class="MsoNormal" style="line-height: normal; margin: 0cm 0cm 0pt 49.65pt; text-align: justify; text-indent: -49.65pt;"><b><span style="font-size: small;"><span style="font-family: "Times New Roman","serif"; font-size: 12pt; font-weight: bold; mso-fareast-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-language: FR;">Fleur de cannelle</span></span></b><span style="font-size: small;"><span style="font-family: "Times New Roman","serif"; font-size: 12pt; mso-fareast-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-language: FR;">: Jb ,-. Nom de la deuxième fille de Job, après qu'il avait été consolé par Dieu.<o:p></o:p></span></span></div><br />
<div class="MsoNormal" style="line-height: normal; margin: 0cm 0cm 0pt 49.65pt; text-align: justify; text-indent: -49.65pt;"><b><span style="font-size: small;"><span style="font-family: "Times New Roman","serif"; font-size: 12pt; font-weight: bold; mso-fareast-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-language: FR;">Gomer</span></span></b><span style="font-size: small;"><span style="font-family: "Times New Roman","serif"; font-size: 12pt; mso-fareast-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-language: FR;">: Os ,-. Gomer fut la fille de Divlaïm et l'épouse du prophète Osée ; elle eut avec lui trois enfants aux noms symboliques: Yizréel, Lo-Ammi et Lo-Ruhamah.<o:p></o:p></span></span></div><br />
<div class="MsoNormal" style="line-height: normal; margin: 0cm 0cm 0pt 49.65pt; text-align: justify; text-indent: -49.65pt;"><b><span style="font-size: small;"><span style="font-family: "Times New Roman","serif"; font-size: 12pt; font-weight: bold; mso-fareast-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-language: FR;">Hacelèlponi</span></span></b><span style="font-size: small;"><span style="font-family: "Times New Roman","serif"; font-size: 12pt; mso-fareast-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-language: FR;">: Chr ,. Elle fut la sœur des fils de Hour (ou Hur), en Juda.<o:p></o:p></span></span></div><br />
<div class="MsoNormal" style="line-height: normal; margin: 0cm 0cm 0pt 49.65pt; text-align: justify; text-indent: -49.65pt;"><b><span style="font-size: small;"><span lang="EN-US" style="font-family: "Times New Roman","serif"; font-size: 12pt; font-weight: bold; mso-ansi-language: EN-US; mso-fareast-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-language: FR;">Hagar</span></span></b><span style="font-size: small;"><span lang="EN-US" style="font-family: "Times New Roman","serif"; font-size: 12pt; mso-ansi-language: EN-US; mso-fareast-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-language: FR;">: Gn ,-; ,-; Gn ,; Ba ,; Ps , ; Ga ,-. </span></span><span style="font-size: small;"><span style="font-family: "Times New Roman","serif"; font-size: 12pt; mso-fareast-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-language: FR;">Hagar fut Égyptienne, esclave-servante de Saraï; Saraï l'imposa comme concubine à Abraham, en vue d'avoir un enfant ; devenue mère de Ismaël, elle puis chassée avec son fils, sur ordre de Saraï ; les descendants d'Ismaêl sont appelés "les fils d'Hagar" ou les "hagarites"; dans le Nouveau Testament Paul utilise la figure de Hagar comme symbole de l'état de servitude.<o:p></o:p></span></span></div><br />
<div class="MsoNormal" style="line-height: normal; margin: 0cm 0cm 0pt 49.65pt; text-align: justify; text-indent: -49.65pt;"><b><span style="font-size: small;"><span lang="EN-US" style="font-family: "Times New Roman","serif"; font-size: 12pt; font-weight: bold; mso-ansi-language: EN-US; mso-fareast-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-language: FR;">Hagguith</span></span></b><span style="font-size: small;"><span lang="EN-US" style="font-family: "Times New Roman","serif"; font-size: 12pt; mso-ansi-language: EN-US; mso-fareast-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-language: FR;">: S ,; R ,.; R ,; Ch ,. </span></span><span style="font-size: small;"><span style="font-family: "Times New Roman","serif"; font-size: 12pt; mso-fareast-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-language: FR;">Elle fut une épouse de David et mère de Adonias.<o:p></o:p></span></span></div><br />
<div class="MsoNormal" style="line-height: normal; margin: 0cm 0cm 0pt 49.65pt; text-align: justify; text-indent: -49.65pt;"><b><span style="font-size: small;"><span style="font-family: "Times New Roman","serif"; font-size: 12pt; font-weight: bold; mso-fareast-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-language: FR;">Hamoutal</span></span></b><span style="font-size: small;"><span style="font-family: "Times New Roman","serif"; font-size: 12pt; mso-fareast-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-language: FR;">: R ,; ,; Jr ,. Originaire de Livna, elle fut une fille de Yirmeyahou et mère des roi Yoakhaz et Sédécias.<o:p></o:p></span></span></div><br />
<div class="MsoNormal" style="line-height: normal; margin: 0cm 0cm 0pt 49.65pt; text-align: justify; text-indent: -49.65pt;"><b><span style="font-size: small;"><span style="font-family: "Times New Roman","serif"; font-size: 12pt; font-weight: bold; mso-fareast-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-language: FR;">Hefçi-ba</span></span></b><span style="font-size: small;"><span style="font-family: "Times New Roman","serif"; font-size: 12pt; mso-fareast-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-language: FR;">: R ,. Elle fut la mère du roi Manassé.<o:p></o:p></span></span></div><br />
<div class="MsoNormal" style="line-height: normal; margin: 0cm 0cm 0pt 49.65pt; text-align: justify; text-indent: -49.65pt;"><b><span style="font-size: small;"><span style="font-family: "Times New Roman","serif"; font-size: 12pt; font-weight: bold; mso-fareast-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-language: FR;">Hèléa</span></span></b><span style="font-size: small;"><span style="font-family: "Times New Roman","serif"; font-size: 12pt; mso-fareast-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-language: FR;">: Chr ,-. Elle fut une épouse de Ashehour et mère de plusieurs clans rattachés à Juda.<o:p></o:p></span></span></div><br />
<div class="MsoNormal" style="line-height: normal; margin: 0cm 0cm 0pt 49.65pt; text-align: justify; text-indent: -49.65pt;"><b><span style="font-size: small;"><span style="font-family: "Times New Roman","serif"; font-size: 12pt; font-weight: bold; mso-fareast-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-language: FR;">Hérodiade</span></span></b><span style="font-size: small;"><span style="font-family: "Times New Roman","serif"; font-size: 12pt; mso-fareast-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-language: FR;">: Mt ,-; Lc ,-; Mc ,-.-. Elle fut d'abord mariée à Hérode Philippe ; elle l'abandonna pour devenir épouse de Hérode Antipas; elle l'incita à mettre à mort Jean Baptiste, qui dénonçait cette union illégitime.<o:p></o:p></span></span></div><br />
<div class="MsoNormal" style="line-height: normal; margin: 0cm 0cm 0pt 49.65pt; text-align: justify; text-indent: -49.65pt;"><b><span style="font-size: small;"><span style="font-family: "Times New Roman","serif"; font-size: 12pt; font-weight: bold; mso-fareast-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-language: FR;">Hodésh</span></span></b><span style="font-size: small;"><span style="font-family: "Times New Roman","serif"; font-size: 12pt; mso-fareast-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-language: FR;">: Ch ,. En hébreu, hodésh signfifie « né le jour de la nouvelle lune ». Hodésh fut un épouse du Benjamite Shasharaïm et mère de sept chefs de famille.<o:p></o:p></span></span></div><br />
<div class="MsoNormal" style="line-height: normal; margin: 0cm 0cm 0pt 49.65pt; text-align: justify; text-indent: -49.65pt;"><b><span style="font-size: small;"><span style="font-family: "Times New Roman","serif"; font-size: 12pt; font-weight: bold; mso-fareast-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-language: FR;">Hogla</span></span></b><span style="font-size: small;"><span style="font-family: "Times New Roman","serif"; font-size: 12pt; mso-fareast-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-language: FR;">: Nb ,; Nb ,; Nb ,; Jos ,-. En hébreu, hogla signifie « perdrix ». Hogla fut l'une des cinq filles de Celofehad. Avec ses sœurs, elles osèrent réclamer leur part d'héritage à la mort de leur père.<o:p></o:p></span></span></div><br />
<div class="MsoNormal" style="line-height: normal; margin: 0cm 0cm 0pt 49.65pt; text-align: justify; text-indent: -49.65pt;"><b><span style="font-size: small;"><span lang="EN-US" style="font-family: "Times New Roman","serif"; font-size: 12pt; font-weight: bold; mso-ansi-language: EN-US; mso-fareast-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-language: FR;">Houlda</span></span></b><span style="font-size: small;"><span lang="EN-US" style="font-family: "Times New Roman","serif"; font-size: 12pt; mso-ansi-language: EN-US; mso-fareast-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-language: FR;"> (ou Hulda): R ,-; Ch ,-. </span></span><span style="font-size: small;"><span style="font-family: "Times New Roman","serif"; font-size: 12pt; mso-fareast-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-language: FR;">En hébreu, <i><span style="font-style: italic;">huldāh</span></i> signfifie « taupe » ; épouse de Shalloum et prophétesse, elle f consultée par Josias à la suite de la découverte de la Loi dans le temple.<o:p></o:p></span></span></div><br />
<div class="MsoNormal" style="line-height: normal; margin: 0cm 0cm 0pt 49.65pt; text-align: justify; text-indent: -49.65pt;"><b><span style="font-size: small;"><span style="font-family: "Times New Roman","serif"; font-size: 12pt; font-weight: bold; mso-fareast-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-language: FR;">Houshim</span></span></b><span style="font-size: small;"><span style="font-family: "Times New Roman","serif"; font-size: 12pt; mso-fareast-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-language: FR;"> (ou Hushim): Ch ,.. Elle fut épouse de Shaharaïm et mère de Abitub et d'Elpaal ; elle fut répudiée par son mari.<o:p></o:p></span></span></div><br />
<div class="MsoNormal" style="line-height: normal; margin: 0cm 0cm 0pt 49.65pt; text-align: justify; text-indent: -49.65pt;"><b><span style="font-size: small;"><span style="font-family: "Times New Roman","serif"; font-size: 12pt; font-weight: bold; mso-fareast-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-language: FR;">Jeanne</span></span></b><span style="font-size: small;"><span style="font-family: "Times New Roman","serif"; font-size: 12pt; mso-fareast-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-language: FR;">: Lc ,; Lc ,. En grec, <i><span style="font-style: italic;">iōanna</span></i> dérive de l'hébreu <i><span style="font-style: italic;">yôhannāh</span></i>, qui signifie « Yahvé fait grâce ». Jeanne fut l'épouse de Chouza, l'intendant d'Hérode; elle fit partie des femmes de Galilée qui accompagnaient Jésus et assistait son groupe de leurs biens ; elle fut aussi une des premières envoyées pour annoncer la résurrection de Jésus.<o:p></o:p></span></span></div><br />
<div class="MsoNormal" style="line-height: normal; margin: 0cm 0cm 0pt 49.65pt; text-align: justify; text-indent: -49.65pt;"><b><span style="font-size: small;"><span lang="EN-US" style="font-family: "Times New Roman","serif"; font-size: 12pt; font-weight: bold; mso-ansi-language: EN-US; mso-fareast-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-language: FR;">Jézabel</span></span></b><span style="font-size: small;"><span lang="EN-US" style="font-family: "Times New Roman","serif"; font-size: 12pt; mso-ansi-language: EN-US; mso-fareast-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-language: FR;">: R ,; R ,..; ,ss; R -; R ,......; Ap ,. </span></span><span style="font-size: small;"><span style="font-family: "Times New Roman","serif"; font-size: 12pt; mso-fareast-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-language: FR;">Elle fut une Phénicienne, fille de Ethbaal, roi de Sidon et épouse du roi Akhab, roi d'Israël; mère du roi Yoram; elle exerça une mauvaise influence sur son mari, persécuta les vrais prophètes de Dieu, favorisa le culte idolâtrique de Baal; elle mourut misérablement lors de l'entrée triomphale de Jéhu à Yizréel.<o:p></o:p></span></span></div><br />
<div class="MsoNormal" style="line-height: normal; margin: 0cm 0cm 0pt 49.65pt; text-align: justify; text-indent: -49.65pt;"><b><span style="font-size: small;"><span style="font-family: "Times New Roman","serif"; font-size: 12pt; font-weight: bold; mso-fareast-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-language: FR;">Judith</span></span></b><span style="font-size: small;"><span style="font-family: "Times New Roman","serif"; font-size: 12pt; mso-fareast-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-language: FR;">: Jdt ,-,. En grec, ioudeith provient de l'hébreu yehûdîth, qui signifie « juive » ou « judéenne ». Judith fut la fille de Merari, descendante de Siméon, jeune veuve sage, pieuse et décidée; elle intervint pour sauver la petite nation juive menacée par Nabuchodonosor, en redonnant courage aux gens de Béthuluie assiégée et en s'introduisant par ruse dans le camp des ennemis pour mettre à mort le général Holopherne; elle reçut le titre de "grand honneur de notre race".<o:p></o:p></span></span></div><br />
<div class="MsoNormal" style="line-height: normal; margin: 0cm 0cm 0pt 49.65pt; text-align: justify; text-indent: -49.65pt;"><b><span style="font-size: small;"><span style="font-family: "Times New Roman","serif"; font-size: 12pt; font-weight: bold; mso-fareast-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-language: FR;">Julie</span></span></b><span style="font-size: small;"><span style="font-family: "Times New Roman","serif"; font-size: 12pt; mso-fareast-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-language: FR;">: Rm ,. Elle fut une chrétienne de Rome que Paul salue dans sa lettre aux Romains.<o:p></o:p></span></span></div><br />
<div class="MsoNormal" style="line-height: normal; margin: 0cm 0cm 0pt 49.65pt; text-align: justify; text-indent: -49.65pt;"><b><span style="font-size: small;"><span style="font-family: "Times New Roman","serif"; font-size: 12pt; font-weight: bold; mso-fareast-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-language: FR;">Junias</span></span></b><span style="font-size: small;"><span style="font-family: "Times New Roman","serif"; font-size: 12pt; mso-fareast-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-language: FR;"> (ou Junie): Rm ,. Chrétienne (chrétien ?) de Rome mentionnée avec Andronicus comme "apôtres éminents" ayant dévancé Paul dans l'apostolat.<o:p></o:p></span></span></div><br />
<div class="MsoNormal" style="line-height: normal; margin: 0cm 0cm 0pt 49.65pt; text-align: justify; text-indent: -49.65pt;"><b><span style="font-size: small;"><span style="font-family: "Times New Roman","serif"; font-size: 12pt; font-weight: bold; mso-fareast-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-language: FR;">Kozbi</span></span></b><span style="font-size: small;"><span style="font-family: "Times New Roman","serif"; font-size: 12pt; mso-fareast-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-language: FR;">: Nb ,-. Madianite, elle fut la fille de Çour (ou çur) ; elle une transpercée d'un coup de lance par Pinhas, pour n'avoir pas respecté la Loi.<o:p></o:p></span></span></div><br />
<div class="MsoNormal" style="line-height: normal; margin: 0cm 0cm 0pt 49.65pt; text-align: justify; text-indent: -49.65pt;"><span style="font-size: small;"><span style="font-family: "Times New Roman","serif"; font-size: 12pt; mso-fareast-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-language: FR;">L'<b><span style="font-weight: bold;">épouse de Eléazar</span></b>: Ex ,. Elle fut la mère de Pinhas.<o:p></o:p></span></span></div><br />
<div class="MsoNormal" style="line-height: normal; margin: 0cm 0cm 0pt 49.65pt; text-align: justify; text-indent: -49.65pt;"><span style="font-size: small;"><span style="font-family: "Times New Roman","serif"; font-size: 12pt; mso-fareast-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-language: FR;">L'<b><span style="font-weight: bold;">épouse de Galaad</span></b> :Jg ,.<o:p></o:p></span></span></div><br />
<div class="MsoNormal" style="line-height: normal; margin: 0cm 0cm 0pt 49.65pt; text-align: justify; text-indent: -49.65pt;"><span style="font-size: small;"><span style="font-family: "Times New Roman","serif"; font-size: 12pt; mso-fareast-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-language: FR;">La <b><span style="font-weight: bold;">belle-mère de Simon-Pierre</span></b>: Mt ,; Lc ,-; Mc ,-. Elle fut guérie de la fièvre par Jésus.<o:p></o:p></span></span></div><br />
<div class="MsoNormal" style="line-height: normal; margin: 0cm 0cm 0pt 49.65pt; text-align: justify; text-indent: -49.65pt;"><span style="font-size: small;"><span style="font-family: "Times New Roman","serif"; font-size: 12pt; mso-fareast-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-language: FR;">La<b><span style="font-weight: bold;"> fille d'un notable</span></b>: Mt ,.-. Morte, elle fut réveillée par Jésus.<o:p></o:p></span></span></div><br />
<div class="MsoNormal" style="line-height: normal; margin: 0cm 0cm 0pt 49.65pt; text-align: justify; text-indent: -49.65pt;"><b><span style="font-size: small;"><span style="font-family: "Times New Roman","serif"; font-size: 12pt; font-weight: bold; mso-fareast-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-language: FR;">La fille de Hérodiade</span></span></b><span style="font-size: small;"><span style="font-family: "Times New Roman","serif"; font-size: 12pt; mso-fareast-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-language: FR;">: Mc ,-; Mt ,-. Ayant très bien dansé au cours de la fête d'anniversaire d'Hérode, elle demanda à ce dernier, suite au conseil de sa mère Hérodiade, la tête de Jean-Baptiste comme « cadeau ».<o:p></o:p></span></span></div><br />
<div class="MsoNormal" style="line-height: normal; margin: 0cm 0cm 0pt 49.65pt; text-align: justify; text-indent: -49.65pt;"><span style="font-size: small;"><span style="font-family: "Times New Roman","serif"; font-size: 12pt; mso-fareast-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-language: FR;">La<b><span style="font-weight: bold;"> fille de Hira</span></b>: Gn ,-.. Elle fut uneépouse de Juda.<o:p></o:p></span></span></div><br />
<div class="MsoNormal" style="line-height: normal; margin: 0cm 0cm 0pt 49.65pt; text-align: justify; text-indent: -49.65pt;"><span style="font-size: small;"><span style="font-family: "Times New Roman","serif"; font-size: 12pt; mso-fareast-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-language: FR;">La<b><span style="font-weight: bold;"> fille de Jaïros</span></b> ( ans): Lc ,-.-; Mc ,-.-. Morte, elle fut réveillée par Jésus.<o:p></o:p></span></span></div><br />
<div class="MsoNormal" style="line-height: normal; margin: 0cm 0cm 0pt 49.65pt; text-align: justify; text-indent: -49.65pt;"><span style="font-size: small;"><span style="font-family: "Times New Roman","serif"; font-size: 12pt; mso-fareast-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-language: FR;">La<b><span style="font-weight: bold;"> fille de Jephté</span></b>: Jg ,-. Elle accepta d'être victime du vœu de son père, en devenant un sacrifice humain.<o:p></o:p></span></span></div><br />
<div class="MsoNormal" style="line-height: normal; margin: 0cm 0cm 0pt 49.65pt; text-align: justify; text-indent: -49.65pt;"><span style="font-size: small;"><span style="font-family: "Times New Roman","serif"; font-size: 12pt; mso-fareast-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-language: FR;">La <b><span style="font-weight: bold;">fille de la Cananéenne</span></b> ou Syro-phénicienne: Mt ,. ; Mc ,.-. Elle fut délivrée d'un démon par Jésus.<o:p></o:p></span></span></div><br />
<div class="MsoNormal" style="line-height: normal; margin: 0cm 0cm 0pt 49.65pt; text-align: justify; text-indent: -49.65pt;"><span style="font-size: small;"><span style="font-family: "Times New Roman","serif"; font-size: 12pt; mso-fareast-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-language: FR;">La<b><span style="font-weight: bold;"> fille de Makir</span></b>: Ch ,-. Elle fut épouse de Hèçrôn.<o:p></o:p></span></span></div><br />
<div class="MsoNormal" style="line-height: normal; margin: 0cm 0cm 0pt 49.65pt; text-align: justify; text-indent: -49.65pt;"><span style="font-size: small;"><span style="font-family: "Times New Roman","serif"; font-size: 12pt; mso-fareast-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-language: FR;">La<b><span style="font-weight: bold;"> fille de Meshoullam</span></b>: Ne ,. Elle fut épouse de Yeyohanân.<o:p></o:p></span></span></div><br />
<div class="MsoNormal" style="line-height: normal; margin: 0cm 0cm 0pt 49.65pt; text-align: justify; text-indent: -49.65pt;"><span style="font-size: small;"><span style="font-family: "Times New Roman","serif"; font-size: 12pt; mso-fareast-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-language: FR;">La<b><span style="font-weight: bold;"> fille de Shésham</span></b>: Ch ,. Elle fut épouse de Yarha.<o:p></o:p></span></span></div><br />
<div class="MsoNormal" style="line-height: normal; margin: 0cm 0cm 0pt 49.65pt; text-align: justify; text-indent: -49.65pt;"><span style="font-size: small;"><span style="font-family: "Times New Roman","serif"; font-size: 12pt; mso-fareast-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-language: FR;">La<b><span style="font-weight: bold;"> fille de Shoua</span></b>: Gn ,.; Ch ,. Cananéenne, elle fut épouse de Juda, mère de Er, Onân et Shéla.<o:p></o:p></span></span></div><br />
<div class="MsoNormal" style="line-height: normal; margin: 0cm 0cm 0pt 49.65pt; text-align: justify; text-indent: -49.65pt;"><span style="font-size: small;"><span style="font-family: "Times New Roman","serif"; font-size: 12pt; mso-fareast-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-language: FR;">La<b><span style="font-weight: bold;"> fille du Pharaon, épouse de Salomon</span></b>: Ch ,-; <span style="mso-spacerun: yes;"> </span>R , ; R ,.<o:p></o:p></span></span></div><br />
<div class="MsoNormal" style="line-height: normal; margin: 0cm 0cm 0pt 49.65pt; text-align: justify; text-indent: -49.65pt;"><span style="font-size: small;"><span style="font-family: "Times New Roman","serif"; font-size: 12pt; mso-fareast-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-language: FR;">La<b><span style="font-weight: bold;"> fille du Pharaon, mère adoptive de Moïse</span></b>: Ex ,-. Emue de trouver le bébé Moïse tout seul près d'un cours d'eau, elle le recueille et l'élève.<o:p></o:p></span></span></div><br />
<div class="MsoNormal" style="line-height: normal; margin: 0cm 0cm 0pt 49.65pt; text-align: justify; text-indent: -49.65pt;"><span style="font-size: small;"><span style="font-family: "Times New Roman","serif"; font-size: 12pt; mso-fareast-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-language: FR;">La<b><span style="font-weight: bold;"> fille vierge d'un homme de Guivéa</span></b>: Jg ,-. Elle est exposée par son propre père au viol aux hommes de la ville qui venaient le ménacer.<o:p></o:p></span></span></div><br />
<div class="MsoNormal" style="line-height: normal; margin: 0cm 0cm 0pt 49.65pt; text-align: justify; text-indent: -49.65pt;"><span style="font-size: small;"><span style="font-family: "Times New Roman","serif"; font-size: 12pt; mso-fareast-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-language: FR;">La <b><span style="font-weight: bold;">mère de Amnon</span></b>: S ,.<o:p></o:p></span></span></div><br />
<div class="MsoNormal" style="line-height: normal; margin: 0cm 0cm 0pt 49.65pt; text-align: justify; text-indent: -49.65pt;"><span style="font-size: small;"><span style="font-family: "Times New Roman","serif"; font-size: 12pt; mso-fareast-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-language: FR;">La <b><span style="font-weight: bold;">mère de David</span></b>: <span style="mso-spacerun: yes;"> </span>S ,. Elle fut réfugiée au pays de Moab.<o:p></o:p></span></span></div><br />
<div class="MsoNormal" style="line-height: normal; margin: 0cm 0cm 0pt 49.65pt; text-align: justify; text-indent: -49.65pt;"><span style="font-size: small;"><span style="font-family: "Times New Roman","serif"; font-size: 12pt; mso-fareast-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-language: FR;">La <b><span style="font-weight: bold;">mère de Elifaz</span></b>: Gn ,.<o:p></o:p></span></span></div><br />
<div class="MsoNormal" style="line-height: normal; margin: 0cm 0cm 0pt 49.65pt; text-align: justify; text-indent: -49.65pt;"><span style="font-size: small;"><span style="font-family: "Times New Roman","serif"; font-size: 12pt; mso-fareast-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-language: FR;">La <b><span style="font-weight: bold;">mère de Hiram-Abi</span></b>: Ch ,-. Elle fut ne Danite.<o:p></o:p></span></span></div><br />
<div class="MsoNormal" style="line-height: normal; margin: 0cm 0cm 0pt 49.65pt; text-align: justify; text-indent: -49.65pt;"><span style="font-size: small;"><span style="font-family: "Times New Roman","serif"; font-size: 12pt; mso-fareast-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-language: FR;">La <b><span style="font-weight: bold;">mère de Jephté</span></b>: Jg ,. Elle fut une prostituée.<o:p></o:p></span></span></div><br />
<div class="MsoNormal" style="line-height: normal; margin: 0cm 0cm 0pt 49.65pt; text-align: justify; text-indent: -49.65pt;"><span style="font-size: small;"><span style="font-family: "Times New Roman","serif"; font-size: 12pt; mso-fareast-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-language: FR;">La <b><span style="font-weight: bold;">mère de Kiléav</span></b>: S ,.<o:p></o:p></span></span></div><br />
<div class="MsoNormal" style="line-height: normal; margin: 0cm 0cm 0pt 49.65pt; text-align: justify; text-indent: -49.65pt;"><span style="font-size: small;"><span style="font-family: "Times New Roman","serif"; font-size: 12pt; mso-fareast-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-language: FR;">La mère <b><span style="font-weight: bold;">de Mikayehou</span></b> :Jg ,-.<o:p></o:p></span></span></div><br />
<div class="MsoNormal" style="line-height: normal; margin: 0cm 0cm 0pt 49.65pt; text-align: justify; text-indent: -49.65pt;"><span style="font-size: small;"><span style="font-family: "Times New Roman","serif"; font-size: 12pt; mso-fareast-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-language: FR;">La <b><span style="font-weight: bold;">mère de Ouç</span></b> (et autres): Gn ,-.<o:p></o:p></span></span></div><br />
<div class="MsoNormal" style="line-height: normal; margin: 0cm 0cm 0pt 49.65pt; text-align: justify; text-indent: -49.65pt;"><span style="font-size: small;"><span style="font-family: "Times New Roman","serif"; font-size: 12pt; mso-fareast-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-language: FR;">La <b><span style="font-weight: bold;">mère de Rahab</span></b>: Jos ,.<o:p></o:p></span></span></div><br />
<div class="MsoNormal" style="line-height: normal; margin: 0cm 0cm 0pt 49.65pt; text-align: justify; text-indent: -49.65pt;"><span style="font-size: small;"><span style="font-family: "Times New Roman","serif"; font-size: 12pt; mso-fareast-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-language: FR;">La <b><span style="font-weight: bold;">mère de Réouël</span></b>: Gn ,.<o:p></o:p></span></span></div><br />
<div class="MsoNormal" style="line-height: normal; margin: 0cm 0cm 0pt 49.65pt; text-align: justify; text-indent: -49.65pt;"><span style="font-size: small;"><span style="font-family: "Times New Roman","serif"; font-size: 12pt; mso-fareast-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-language: FR;">La <b><span style="font-weight: bold;">mère de Rufus</span></b>: Rm ,. Elle fut une chrétienne de Rome.<o:p></o:p></span></span></div><br />
<div class="MsoNormal" style="line-height: normal; margin: 0cm 0cm 0pt 49.65pt; text-align: justify; text-indent: -49.65pt;"><span style="font-size: small;"><span style="font-family: "Times New Roman","serif"; font-size: 12pt; mso-fareast-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-language: FR;">La <b><span style="font-weight: bold;">mère de Tèvah</span></b>, Gaham, Tahash et Maaka: Gn ,.<o:p></o:p></span></span></div><br />
<div class="MsoNormal" style="line-height: normal; margin: 0cm 0cm 0pt 49.65pt; text-align: justify; text-indent: -49.65pt;"><span style="font-size: small;"><span style="font-family: "Times New Roman","serif"; font-size: 12pt; mso-fareast-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-language: FR;">La <b><span style="font-weight: bold;">mère de Toubal-Cain et Naama</span></b>: Gn ,.<o:p></o:p></span></span></div><br />
<div class="MsoNormal" style="line-height: normal; margin: 0cm 0cm 0pt 49.65pt; text-align: justify; text-indent: -49.65pt;"><span style="font-size: small;"><span style="font-family: "Times New Roman","serif"; font-size: 12pt; mso-fareast-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-language: FR;">La <b><span style="font-weight: bold;">mère de Yabal</span></b>: Gn ,<o:p></o:p></span></span></div><br />
<div class="MsoNormal" style="line-height: normal; margin: 0cm 0cm 0pt 49.65pt; text-align: justify; text-indent: -49.65pt;"><span style="font-size: small;"><span style="font-family: "Times New Roman","serif"; font-size: 12pt; mso-fareast-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-language: FR;">La <b><span style="font-weight: bold;">mère de Yaébeç</span></b>: Ch ,.<o:p></o:p></span></span></div><br />
<div class="MsoNormal" style="line-height: normal; margin: 0cm 0cm 0pt 49.65pt; text-align: justify; text-indent: -49.65pt;"><span style="font-size: small;"><span style="font-family: "Times New Roman","serif"; font-size: 12pt; mso-fareast-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-language: FR;">La <b><span style="font-weight: bold;">mère de Yéoush</span></b>, Yaélam, Qorah: Gn ,.<o:p></o:p></span></span></div><br />
<div class="MsoNormal" style="line-height: normal; margin: 0cm 0cm 0pt 49.65pt; text-align: justify; text-indent: -49.65pt;"><span style="font-size: small;"><span style="font-family: "Times New Roman","serif"; font-size: 12pt; mso-fareast-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-language: FR;">La <b><span style="font-weight: bold;">mère des fils de Zébédée</span></b>: Mt ,-; ,-. Mère des apôtres Jean et Jacques et en même temps disciple de Jésus; elle intervint auprès de Jésus pour demander des places d'honneur pour ses fils lorsque Jésus sera dans la gloire.<o:p></o:p></span></span></div><br />
<div class="MsoNormal" style="line-height: normal; margin: 0cm 0cm 0pt 49.65pt; text-align: justify; text-indent: -49.65pt;"><span style="font-size: small;"><span style="font-family: "Times New Roman","serif"; font-size: 12pt; mso-fareast-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-language: FR;">La <b><span style="font-weight: bold;">mère des sept fils martyrs</span></b>: Mc ,-. Arrêtée avec ses <span style="mso-spacerun: yes;"> </span>fils, elle les exhorte à la fidélité envers Dieu.<o:p></o:p></span></span></div><br />
<div class="MsoNormal" style="line-height: normal; margin: 0cm 0cm 0pt 49.65pt; text-align: justify; text-indent: -49.65pt;"><span style="font-size: small;"><span style="font-family: "Times New Roman","serif"; font-size: 12pt; mso-fareast-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-language: FR;">La <b><span style="font-weight: bold;">reine de Saba</span></b>: R ,-; Ch ,-. Elle fit un voyage pour aller à la découverte de la sagesse de Salomon.<o:p></o:p></span></span></div><br />
<div class="MsoNormal" style="line-height: normal; margin: 0cm 0cm 0pt 49.65pt; text-align: justify; text-indent: -49.65pt;"><span style="font-size: small;"><span style="font-family: "Times New Roman","serif"; font-size: 12pt; mso-fareast-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-language: FR;">La <b><span style="font-weight: bold;">servante de Judith</span></b>: Jdt ,..; ,..; ,; ,. Elle accompagna Judith lorsqu'elle alla dans le camp des ennemis afin d'assurer la victoire d'Israël.<o:p></o:p></span></span></div><br />
<div class="MsoNormal" style="line-height: normal; margin: 0cm 0cm 0pt 49.65pt; text-align: justify; text-indent: -49.65pt;"><span style="font-size: small;"><span style="font-family: "Times New Roman","serif"; font-size: 12pt; mso-fareast-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-language: FR;">La <b><span style="font-weight: bold;">sœur de Nérée</span></b>: Rm ,. Elle fut une chrétienne de Rome, que saint Paul salue dans sa lettre aux Romains.<o:p></o:p></span></span></div><br />
<div class="MsoNormal" style="line-height: normal; margin: 0cm 0cm 0pt 49.65pt; text-align: justify; text-indent: -49.65pt;"><span style="font-size: small;"><span style="font-family: "Times New Roman","serif"; font-size: 12pt; mso-fareast-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-language: FR;">La <b><span style="font-weight: bold;">sœur de Paul</span></b>: Ac ,. Son fils prévint Paul d'un complot des juifs.<o:p></o:p></span></span></div><br />
<div class="MsoNormal" style="line-height: normal; margin: 0cm 0cm 0pt 49.65pt; text-align: justify; text-indent: -49.65pt;"><span style="font-size: small;"><span style="font-family: "Times New Roman","serif"; font-size: 12pt; mso-fareast-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-language: FR;">La <b><span style="font-weight: bold;">sœur de Tahpenès</span></b>: R ,. Elle fut épouse de Hadaq.<o:p></o:p></span></span></div><br />
<div class="MsoNormal" style="line-height: normal; margin: 0cm 0cm 0pt 49.65pt; text-align: justify; text-indent: -49.65pt;"><span style="font-size: small;"><span style="font-family: "Times New Roman","serif"; font-size: 12pt; mso-fareast-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-language: FR;">La <b><span style="font-weight: bold;">veuve de Naïn</span></b>: Lc ,-. Son fils unique décédé fut réveillé par Jésus.<o:p></o:p></span></span></div><br />
<div class="MsoNormal" style="line-height: normal; margin: 0cm 0cm 0pt 49.65pt; text-align: justify; text-indent: -49.65pt;"><span style="font-size: small;"><span style="font-family: "Times New Roman","serif"; font-size: 12pt; mso-fareast-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-language: FR;">La <b><span style="font-weight: bold;">veuve d'un des fils des prophètes</span></b>: R ,-. Embêtée par son créancier, elle fut aidée par le prophète Elisée.<o:p></o:p></span></span></div><br />
<div class="MsoNormal" style="line-height: normal; margin: 0cm 0cm 0pt 49.65pt; text-align: justify; text-indent: -49.65pt;"><b><span style="font-size: small;"><span style="font-family: "Times New Roman","serif"; font-size: 12pt; font-weight: bold; mso-fareast-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-language: FR;">Léa</span></span></b><span style="font-size: small;"><span style="font-family: "Times New Roman","serif"; font-size: 12pt; mso-fareast-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-language: FR;">: Gn ,-; ,..; ,-; Gn ,; Gn ,. Araméenne, fille de Laban, sœur aînée de Rachel, elle fut imposée par ruse de son père comme première épouse à Jacob ; elle fut la mère de Ruben, Siméon, Lévi, Juda, Issachar, Zabulon et Dina; elle fut ensevelie dans le champ de Makpéla, face à Mamré, au pays de Canaan.<o:p></o:p></span></span></div><br />
<div class="MsoNormal" style="line-height: normal; margin: 0cm 0cm 0pt 49.65pt; text-align: justify; text-indent: -49.65pt;"><span style="font-size: small;"><span style="font-family: "Times New Roman","serif"; font-size: 12pt; mso-fareast-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-language: FR;">L'<b><span style="font-weight: bold;">épouse de Caïn</span></b> et mère de Henok: Gn ,.<o:p></o:p></span></span></div><br />
<div class="MsoNormal" style="line-height: normal; margin: 0cm 0cm 0pt 49.65pt; text-align: justify; text-indent: -49.65pt;"><span style="font-size: small;"><span style="font-family: "Times New Roman","serif"; font-size: 12pt; mso-fareast-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-language: FR;">L'<b><span style="font-weight: bold;">épouse de Hodija</span></b> et sœur de Nahâm: Ch ,-.<o:p></o:p></span></span></div><br />
<div class="MsoNormal" style="line-height: normal; margin: 0cm 0cm 0pt 49.65pt; text-align: justify; text-indent: -49.65pt;"><span style="font-size: small;"><span style="font-family: "Times New Roman","serif"; font-size: 12pt; mso-fareast-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-language: FR;">L'<b><span style="font-weight: bold;">épouse de Jaïros</span></b>: Lc ,; Mc ,-.<o:p></o:p></span></span></div><br />
<div class="MsoNormal" style="line-height: normal; margin: 0cm 0cm 0pt 49.65pt; text-align: justify; text-indent: -49.65pt;"><span style="font-size: small;"><span style="font-family: "Times New Roman","serif"; font-size: 12pt; mso-fareast-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-language: FR;">L'<b><span style="font-weight: bold;">épouse de Jeroboam <sup>er</sup></span></b>: R ,-.<o:p></o:p></span></span></div><br />
<div class="MsoNormal" style="line-height: normal; margin: 0cm 0cm 0pt 49.65pt; text-align: justify; text-indent: -49.65pt;"><span style="font-family: "Times New Roman","serif"; font-size: 12pt; mso-fareast-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-language: FR;">L'<b><span style="font-weight: bold;">épouse de Job</span></b>: Jb ,-; ,. Elle critiqua la fidelité de son mari à Dieu dans son moment d'épreuve.<o:p></o:p></span></div><br />
<div class="MsoNormal" style="line-height: normal; margin: 0cm 0cm 0pt 49.65pt; text-align: justify; text-indent: -49.65pt;"><span style="font-family: "Times New Roman","serif"; font-size: 12pt; mso-fareast-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-language: FR;">L'<b><span style="font-weight: bold;">épouse de Loth</span></b>: Gn ,.<o:p></o:p></span></div><br />
<div class="MsoNormal" style="line-height: normal; margin: 0cm 0cm 0pt 49.65pt; text-align: justify; text-indent: -49.65pt;"><span style="font-family: "Times New Roman","serif"; font-size: 12pt; mso-fareast-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-language: FR;">L'<b><span style="font-weight: bold;">épouse de Manoah</span></b>: Jg ,-. Longtemps stérile, elle conçut suite à une intervention divine et fut la mère de Samson.<o:p></o:p></span></div><br />
<div class="MsoNormal" style="line-height: normal; margin: 0cm 0cm 0pt 49.65pt; text-align: justify; text-indent: -49.65pt;"><span style="font-family: "Times New Roman","serif"; font-size: 12pt; mso-fareast-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-language: FR;">L'<b><span style="font-weight: bold;">épouse de Naamân</span></b>: R ,.<o:p></o:p></span></div><br />
<div class="MsoNormal" style="line-height: normal; margin: 0cm 0cm 0pt 49.65pt; text-align: justify; text-indent: -49.65pt;"><span style="font-family: "Times New Roman","serif"; font-size: 12pt; mso-fareast-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-language: FR;">L'<b><span style="font-weight: bold;">épouse de Nahor</span></b>: Gn ,.<o:p></o:p></span></div><br />
<div class="MsoNormal" style="line-height: normal; margin: 0cm 0cm 0pt 49.65pt; text-align: justify; text-indent: -49.65pt;"><span style="font-family: "Times New Roman","serif"; font-size: 12pt; mso-fareast-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-language: FR;">L'<b><span style="font-weight: bold;">épouse de Noé</span></b>: Gn ,; ,; Gn ,.<o:p></o:p></span></div><br />
<div class="MsoNormal" style="line-height: normal; margin: 0cm 0cm 0pt 49.65pt; text-align: justify; text-indent: -49.65pt;"><span style="font-family: "Times New Roman","serif"; font-size: 12pt; mso-fareast-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-language: FR;">L'<b><span style="font-weight: bold;">épouse de Pilate</span></b>: Mt ,. Elle lui conseilla de ne pas se mêler de l'affaire de Jésus, car il était innocent.<o:p></o:p></span></div><br />
<div class="MsoNormal" style="line-height: normal; margin: 0cm 0cm 0pt 49.65pt; text-align: justify; text-indent: -49.65pt;"><span style="font-family: "Times New Roman","serif"; font-size: 12pt; mso-fareast-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-language: FR;">L'<b><span style="font-weight: bold;">épouse de Pinhas</span></b>, mère de Ikavod: S ,-.<o:p></o:p></span></div><br />
<div class="MsoNormal" style="line-height: normal; margin: 0cm 0cm 0pt 49.65pt; text-align: justify; text-indent: -49.65pt;"><span style="font-family: "Times New Roman","serif"; font-size: 12pt; mso-fareast-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-language: FR;">L'<b><span style="font-weight: bold;">épouse de Potiphar</span></b>: Gn ,-. Elle fit du harcèlement sexuel sur Joseph et le calomnia d'attentat de viol .<o:p></o:p></span></div><br />
<div class="MsoNormal" style="line-height: normal; margin: 0cm 0cm 0pt 49.65pt; text-align: justify; text-indent: -49.65pt;"><span style="font-family: "Times New Roman","serif"; font-size: 12pt; mso-fareast-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-language: FR;">L'<b><span style="font-weight: bold;">épouse de Samson: </span></b>Jg ,-. Elle lui fut arrachée le jour-même du mariage.<o:p></o:p></span></div><br />
<div class="MsoNormal" style="line-height: normal; margin: 0cm 0cm 0pt 49.65pt; text-align: justify; text-indent: -49.65pt;"><span style="font-family: "Times New Roman","serif"; font-size: 12pt; mso-fareast-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-language: FR;">L'<b><span style="font-weight: bold;">épouse de Yoram</span></b>, fille de Akhab: Ch ,.<o:p></o:p></span></div><br />
<div class="MsoNormal" style="line-height: normal; margin: 0cm 0cm 0pt 49.65pt; text-align: justify; text-indent: -49.65pt;"><span style="font-family: "Times New Roman","serif"; font-size: 12pt; mso-fareast-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-language: FR;">L'<b><span style="font-weight: bold;">épouse du prophète Ézéchiel</span></b>: Ez ,-.<o:p></o:p></span></div><br />
<div class="MsoNormal" style="line-height: normal; margin: 0cm 0cm 0pt 49.65pt; text-align: justify; text-indent: -49.65pt;"><span style="font-family: "Times New Roman","serif"; font-size: 12pt; mso-fareast-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-language: FR;">L'<b><span style="font-weight: bold;">épouse du prophète Isaïe</span></b>: Is ,. Elle est aussi appelée "prophétesse".<o:p></o:p></span></div><br />
<div class="MsoNormal" style="line-height: normal; margin: 0cm 0cm 0pt 49.65pt; text-align: justify; text-indent: -49.65pt;"><span style="font-family: "Times New Roman","serif"; font-size: 12pt; mso-fareast-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-language: FR;">Les <b><span style="font-weight: bold;">filles de Eléazar</span></b>: Ch ,.<o:p></o:p></span></div><br />
<div class="MsoNormal" style="line-height: normal; margin: 0cm 0cm 0pt 49.65pt; text-align: justify; text-indent: -49.65pt;"><span style="font-family: "Times New Roman","serif"; font-size: 12pt; mso-fareast-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-language: FR;">Les<b><span style="font-weight: bold;"> filles de Shalloum</span></b>: Ne , . Elles travaillèrent avec leur père à la reconstruction du mur de Jérusalem.<o:p></o:p></span></div><br />
<div class="MsoNormal" style="line-height: normal; margin: 0cm 0cm 0pt 49.65pt; text-align: justify; text-indent: -49.65pt;"><span style="font-family: "Times New Roman","serif"; font-size: 12pt; mso-fareast-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-language: FR;">Les <b><span style="font-weight: bold;">sœurs de Jésus</span></b>: Mt ,; Mc ,.<o:p></o:p></span></div><br />
<div class="MsoNormal" style="line-height: normal; margin: 0cm 0cm 0pt 49.65pt; text-align: justify; text-indent: -49.65pt;"><b><span style="font-family: "Times New Roman","serif"; font-size: 12pt; font-weight: bold; mso-fareast-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-language: FR;">Loïs</span></b><span style="font-family: "Times New Roman","serif"; font-size: 12pt; mso-fareast-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-language: FR;">: Tm ,. Grand-mère de Timothée, elle est louée pour sa foi.<o:p></o:p></span></div><br />
<div class="MsoNormal" style="line-height: normal; margin: 0cm 0cm 0pt 49.65pt; text-align: justify; text-indent: -49.65pt;"><b><span style="font-family: "Times New Roman","serif"; font-size: 12pt; font-weight: bold; mso-fareast-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-language: FR;">Lo-Rouhama</span></b><span style="font-family: "Times New Roman","serif"; font-size: 12pt; mso-fareast-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-language: FR;">: Os ,.. Nom symbolique donnée à la fille du prophète Osée avec Gomer, dont nom qui signifie « Non-aimée ». Par la suite, ce nom deviendra "Ruhama" (= "Aimée").<o:p></o:p></span></div><br />
<div class="MsoNormal" style="line-height: normal; margin: 0cm 0cm 0pt 49.65pt; text-align: justify; text-indent: -49.65pt;"><b><span style="font-family: "Times New Roman","serif"; font-size: 12pt; font-weight: bold; mso-fareast-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-language: FR;">Lydie</span></b><span style="font-family: "Times New Roman","serif"; font-size: 12pt; mso-fareast-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-language: FR;">: Ac ,-.. En grec, <i><span style="font-style: italic;">ludia</span></i> signifie « Lydienne ». Elle fut négociante en pourpre, originaire de Thyatire, résidant à Philippes, sympathisante du judaïsme convertie au Christianisme; elle reçut le baptême avec toute sa maison lors du deuxième voyage missionnaire de Paul; elle offrit l'hospitalité à Paul à sa sortie de de prison.<o:p></o:p></span></div><br />
<div class="MsoNormal" style="line-height: normal; margin: 0cm 0cm 0pt 49.65pt; text-align: justify; text-indent: -49.65pt;"><b><span style="font-family: "Times New Roman","serif"; font-size: 12pt; font-weight: bold; mso-fareast-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-language: FR;">Maaka</span></b><span style="font-family: "Times New Roman","serif"; font-size: 12pt; mso-fareast-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-language: FR;">, concubine de Caleb: Ch ,-. D'elle sont issus plusieurs clans.<o:p></o:p></span></div><br />
<div class="MsoNormal" style="line-height: normal; margin: 0cm 0cm 0pt 49.65pt; text-align: justify; text-indent: -49.65pt;"><b><span style="font-family: "Times New Roman","serif"; font-size: 12pt; font-weight: bold; mso-fareast-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-language: FR;">Maaka</span></b><span style="font-family: "Times New Roman","serif"; font-size: 12pt; mso-fareast-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-language: FR;">, <b><span style="font-weight: bold;">épouse de David</span></b>: S ,; Ch ,. Elle fut la fille de Talmaï roi de Geshour et la mère de Absalom.<o:p></o:p></span></div><br />
<div class="MsoNormal" style="line-height: normal; margin: 0cm 0cm 0pt 49.65pt; text-align: justify; text-indent: -49.65pt;"><b><span style="font-family: "Times New Roman","serif"; font-size: 12pt; font-weight: bold; mso-fareast-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-language: FR;">Maaka</span></b><span style="font-family: "Times New Roman","serif"; font-size: 12pt; mso-fareast-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-language: FR;">, <b><span style="font-weight: bold;">épouse de Makir</span></b>: Ch ,-.<o:p></o:p></span></div><br />
<div class="MsoNormal" style="line-height: normal; margin: 0cm 0cm 0pt 49.65pt; text-align: justify; text-indent: -49.65pt;"><b><span style="font-family: "Times New Roman","serif"; font-size: 12pt; font-weight: bold; mso-fareast-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-language: FR;">Maaka</span></b><span style="font-family: "Times New Roman","serif"; font-size: 12pt; mso-fareast-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-language: FR;">, <b><span style="font-weight: bold;">épouse de Roboam</span></b> roi de Juda: R,..; Ch ,-; Ch ,. Elle était la fille de Absalom et la mère de Abiya, Attaï, Ziza et Shelomith ; elle fut aussi la grand-mère de Asa (qui lui enleva sa dignité à cause de son idolâtrie).<o:p></o:p></span></div><br />
<div class="MsoNormal" style="line-height: normal; margin: 0cm 0cm 0pt 49.65pt; text-align: justify; text-indent: -49.65pt;"><b><span style="font-family: "Times New Roman","serif"; font-size: 12pt; font-weight: bold; mso-fareast-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-language: FR;">Maaka</span></b><span style="font-family: "Times New Roman","serif"; font-size: 12pt; mso-fareast-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-language: FR;">, <b><span style="font-weight: bold;">épouse</span></b><o:p></o:p></span></div><br />
<div class="MsoNormal" style="line-height: normal; margin: 0cm 0cm 0pt 49.65pt; text-align: justify; text-indent: -49.65pt;"><b><span style="font-family: "Times New Roman","serif"; font-size: 12pt; font-weight: bold; mso-fareast-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-language: FR;">de Yeïel</span></b><span style="font-family: "Times New Roman","serif"; font-size: 12pt; mso-fareast-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-language: FR;">: Ch ,.<o:p></o:p></span></div><br />
<div class="MsoNormal" style="line-height: normal; margin: 0cm 0cm 0pt 49.65pt; text-align: justify; text-indent: -49.65pt;"><b><span style="font-family: "Times New Roman","serif"; font-size: 12pt; font-weight: bold; mso-fareast-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-language: FR;">Mahalat</span></b><span style="font-family: "Times New Roman","serif"; font-size: 12pt; mso-fareast-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-language: FR;">, <b><span style="font-weight: bold;">fille</span></b> de <b><span style="font-weight: bold;">Yerimoth</span></b> et d'Avihaïl: Ch ,-. Elle fut une épouse du roi Roboam, mère de Yéoush, Shemarya et Zaham.<o:p></o:p></span></div><br />
<div class="MsoNormal" style="line-height: normal; margin: 0cm 0cm 0pt 49.65pt; text-align: justify; text-indent: -49.65pt;"><b><span style="font-family: "Times New Roman","serif"; font-size: 12pt; font-weight: bold; mso-fareast-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-language: FR;">Mahalath</span></b><span style="font-family: "Times New Roman","serif"; font-size: 12pt; mso-fareast-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-language: FR;">, <b><span style="font-weight: bold;">fille de Ismaël</span></b> (fils d'Abraham) et sœur de Nebayot: Gn ,.<o:p></o:p></span></div><br />
<div class="MsoNormal" style="line-height: normal; margin: 0cm 0cm 0pt 49.65pt; text-align: justify; text-indent: -49.65pt;"><b><span style="font-family: "Times New Roman","serif"; font-size: 12pt; font-weight: bold; mso-fareast-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-language: FR;">Mahla</span></b><span style="font-family: "Times New Roman","serif"; font-size: 12pt; mso-fareast-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-language: FR;">: Jos ,-; Nb ,; Nb ,; Nb ,. Elle fut la première des cinq filles de Celofehad.<o:p></o:p></span></div><br />
<div class="MsoNormal" style="line-height: normal; margin: 0cm 0cm 0pt 49.65pt; text-align: justify; text-indent: -49.65pt;"><b><span style="font-family: "Times New Roman","serif"; font-size: 12pt; font-weight: bold; mso-fareast-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-language: FR;">Marie (de Béthanie)</span></b><span style="font-family: "Times New Roman","serif"; font-size: 12pt; mso-fareast-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-language: FR;">: Lc ,-; Jn ,-.-; Jn ,-. Elle fut la sœur de Marthe et de Lazare, représentée plusieurs fois aux pieds de Jésus (ce qui signifie une attitude d'attention à la Parole de Dieu); quelques jours avant la mort de Jésus, elle répandit du parfum sur les pieds de Jésus.<o:p></o:p></span></div><br />
<div class="MsoNormal" style="line-height: normal; margin: 0cm 0cm 0pt 49.65pt; text-align: justify; text-indent: -49.65pt;"><b><span style="font-family: "Times New Roman","serif"; font-size: 12pt; font-weight: bold; mso-fareast-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-language: FR;">Marie (de Rome)</span></b><span style="font-family: "Times New Roman","serif"; font-size: 12pt; mso-fareast-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-language: FR;">: Rm ,. Elle fut une chrétienne active qui s'était donné beaucoup de peines pour les Romains.<o:p></o:p></span></div><br />
<div class="MsoNormal" style="line-height: normal; margin: 0cm 0cm 0pt 49.65pt; text-align: justify; text-indent: -49.65pt;"><b><span style="font-family: "Times New Roman","serif"; font-size: 12pt; font-weight: bold; mso-fareast-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-language: FR;">Marie de Magdala</span></b><span style="font-family: "Times New Roman","serif"; font-size: 12pt; mso-fareast-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-language: FR;">: Mt ,-; Mc ,.; Mc ,-; Lc ,-; Lc ,-; Lc ,-.; Jn ,; Jn ,-.-. Elle fut libérée par Jésus des <span style="mso-spacerun: yes;"> </span>démons qui la tourmentaient puis faisant partie des femmes disciples de Jésus et fidèles jusqu'à la croix; première à voir le Ressuscité et fit partie des femmes qui portèrent aux apôtres la nouvelle de la réussurrection de Jésus.<o:p></o:p></span></div><br />
<div class="MsoNormal" style="line-height: normal; margin: 0cm 0cm 0pt 49.65pt; text-align: justify; text-indent: -49.65pt;"><b><span style="font-family: "Times New Roman","serif"; font-size: 12pt; font-weight: bold; mso-fareast-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-language: FR;">Marie épouse de Clopas</span></b><span style="font-family: "Times New Roman","serif"; font-size: 12pt; mso-fareast-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-language: FR;">: Jn ,. Elle fut disciple de Jészus et une des femmes qui suivirent Jésus jusqu'à sa mort sur la croix. Elle est probablement la sœur de Marie la mère de Jésus.<o:p></o:p></span></div><br />
<div class="MsoNormal" style="line-height: normal; margin: 0cm 0cm 0pt 49.65pt; text-align: justify; text-indent: -49.65pt;"><b><span style="font-family: "Times New Roman","serif"; font-size: 12pt; font-weight: bold; mso-fareast-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-language: FR;">Marie la mère de Jésus</span></b><span style="font-family: "Times New Roman","serif"; font-size: 12pt; mso-fareast-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-language: FR;">: Mt ,.-; Mt ,..-; Mc ,-; Mc ,; Lc ,-.-; Lc ,-.-.; Lc ,-; Lc ,-; Jn ,-.; Jn ,-; Ac ,. Jeune fille fiancée à Joseph et pleine de foi en Dieu, elle devint enceinte en sa virginité, par la puissance de l'Esprit Saint; Joseph la prit pour épouse, sur demande de Dieu lui-même mais ne la connut pas; elle est la mère de Jésus-Christ notre Seigneur. Femme de foi, elle devint disciple de son propre fils, lui restant fidèle jusqu'à la croix et jusqu'après l'ascension, dans l'Église.<o:p></o:p></span></div><br />
<div class="MsoNormal" style="line-height: normal; margin: 0cm 0cm 0pt 49.65pt; text-align: justify; text-indent: -49.65pt;"><b><span style="font-family: "Times New Roman","serif"; font-size: 12pt; font-weight: bold; mso-fareast-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-language: FR;">Marie mère de Jacques et de Joseph (ou José)</span></b><span style="font-family: "Times New Roman","serif"; font-size: 12pt; mso-fareast-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-language: FR;">: Mt ,-; Mc ,.; Mc ,-; Mc ,-.. Elle fut disciple de Jésus et fait partie du groupe de femmes qui restèrent fidèles à Jésus jusq'à la croix et furent les premières envoyées pour annoncer la bonne nouvelle de la résurrection de Jésus.<o:p></o:p></span></div><br />
<div class="MsoNormal" style="line-height: normal; margin: 0cm 0cm 0pt 49.65pt; text-align: justify; text-indent: -49.65pt;"><b><span style="font-family: "Times New Roman","serif"; font-size: 12pt; font-weight: bold; mso-fareast-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-language: FR;">Marie mère de Jean surnommé Marc</span></b><span style="font-family: "Times New Roman","serif"; font-size: 12pt; mso-fareast-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-language: FR;">: Ac ,-. C'est chez elle que se réunissaient les premiers chrétiens à Jérusalem et chez qui Pierre se réfugia à sa sortie de prison.<o:p></o:p></span></div><br />
<div class="MsoNormal" style="line-height: normal; margin: 0cm 0cm 0pt 49.65pt; text-align: justify; text-indent: -49.65pt;"><b><span style="font-family: "Times New Roman","serif"; font-size: 12pt; font-weight: bold; mso-fareast-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-language: FR;">(L'autre) Marie</span></b><span style="font-family: "Times New Roman","serif"; font-size: 12pt; mso-fareast-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-language: FR;">: Mt ,; Mt ,. Probablement la mère de Jacques et de Joseph cf. Mt ,.<o:p></o:p></span></div><br />
<div class="MsoNormal" style="line-height: normal; margin: 0cm 0cm 0pt 49.65pt; text-align: justify; text-indent: -49.65pt;"><b><span style="font-family: "Times New Roman","serif"; font-size: 12pt; font-weight: bold; mso-fareast-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-language: FR;">Marthe</span></b><span style="font-family: "Times New Roman","serif"; font-size: 12pt; mso-fareast-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-language: FR;"> de Béthanie: Lc ,-; Jn ,-.-; Jn ,. Elle fut sœur de Marie et de Lazare, maîtresse de maison soucieuse de bien accueuillir Jésus, qui confessa la foi en la résurrection des morts ainsi que le cœur de la foi chrétienne (c'est-à-dire la foi en Jésus comme Messie et Fils de Dieu) lors de la mort de son frère Lazare.<o:p></o:p></span></div><br />
<div class="MsoNormal" style="line-height: normal; margin: 0cm 0cm 0pt 49.65pt; text-align: justify; text-indent: -49.65pt;"><b><span style="font-family: "Times New Roman","serif"; font-size: 12pt; font-weight: bold; mso-fareast-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-language: FR;">Matred</span></b><span style="font-family: "Times New Roman","serif"; font-size: 12pt; mso-fareast-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-language: FR;">, mère de Mehétavéel Gn ,; Ch ,.<o:p></o:p></span></div><br />
<div class="MsoNormal" style="line-height: normal; margin: 0cm 0cm 0pt 49.65pt; text-align: justify; text-indent: -49.65pt;"><b><span style="font-family: "Times New Roman","serif"; font-size: 12pt; font-weight: bold; mso-fareast-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-language: FR;">Mehétavéel</span></b><span style="font-family: "Times New Roman","serif"; font-size: 12pt; mso-fareast-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-language: FR;">: Gn ,; Ch ,. Elle fut fille de Matred et épouse de Hadad (ou Hadar), roi d'Edom.<o:p></o:p></span></div><br />
<div class="MsoNormal" style="line-height: normal; margin: 0cm 0cm 0pt 49.65pt; text-align: justify; text-indent: -49.65pt;"><b><span style="font-family: "Times New Roman","serif"; font-size: 12pt; font-weight: bold; mso-fareast-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-language: FR;">Mérav</span></b><span style="font-family: "Times New Roman","serif"; font-size: 12pt; mso-fareast-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-language: FR;">: S ,; S ,-.; Elle fut la fille du roi Saül, sœur aînée de Mikal proposée comme "cadeau" à David puis finalement donnée à Adriel de Mehola.<o:p></o:p></span></div><br />
<div class="MsoNormal" style="line-height: normal; margin: 0cm 0cm 0pt 49.65pt; text-align: justify; text-indent: -49.65pt;"><b><span style="font-family: "Times New Roman","serif"; font-size: 12pt; font-weight: bold; mso-fareast-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-language: FR;">Meshoullèth</span></b><span style="font-family: "Times New Roman","serif"; font-size: 12pt; mso-fareast-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-language: FR;">, fille de Harouç et mère du roi Amôn: R ,.<o:p></o:p></span></div><br />
<div class="MsoNormal" style="line-height: normal; margin: 0cm 0cm 0pt 49.65pt; text-align: justify; text-indent: -49.65pt;"><b><span lang="EN-US" style="font-family: "Times New Roman","serif"; font-size: 12pt; font-weight: bold; mso-ansi-language: EN-US; mso-fareast-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-language: FR;">Mikal</span></b><span lang="EN-US" style="font-family: "Times New Roman","serif"; font-size: 12pt; mso-ansi-language: EN-US; mso-fareast-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-language: FR;">: S ,; S ,-; S ,-; S ,; S ,-; S ,-; Ch ,. </span><span style="font-family: "Times New Roman","serif"; font-size: 12pt; mso-fareast-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-language: FR;">Elle fut la fille de Saül, sœur de Mérav; elle s'éprit de David, qui l'acquit au prix du massacre de <span style="mso-spacerun: yes;"> </span>Philistins; elle sauva la vie à David menacé par Saul et celui-ci la donna pour épouse à Paltiel; Après la mort de Saül, David la réclama à Ishbaal, fils de Saül mais la tint à l'écart car elle l'avait méprisé alors qu'il avait dansé publiquement en l'honneur de l'arche de Dieu.<o:p></o:p></span></div><br />
<div class="MsoNormal" style="line-height: normal; margin: 0cm 0cm 0pt 49.65pt; text-align: justify; text-indent: -49.65pt;"><b><span style="font-family: "Times New Roman","serif"; font-size: 12pt; font-weight: bold; mso-fareast-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-language: FR;">Mikayahou</span></b><span style="font-family: "Times New Roman","serif"; font-size: 12pt; mso-fareast-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-language: FR;">, fille de Ouriël de Guivéa, mère du roi Abiya: Ch ,.<o:p></o:p></span></div><br />
<div class="MsoNormal" style="line-height: normal; margin: 0cm 0cm 0pt 49.65pt; text-align: justify; text-indent: -49.65pt;"><b><span style="font-family: "Times New Roman","serif"; font-size: 12pt; font-weight: bold; mso-fareast-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-language: FR;">Milka</span></b><span style="font-family: "Times New Roman","serif"; font-size: 12pt; mso-fareast-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-language: FR;">, <b><span style="font-weight: bold;">fille de Haran</span></b>: Gn ,; Gn ,-; Gn ,... Elle fut une épouse de Nahor, frère d'Abraham, avec qui elle eut <span style="mso-spacerun: yes;"> </span>fils dont Bétuel .<o:p></o:p></span></div><br />
<div class="MsoNormal" style="line-height: normal; margin: 0cm 0cm 0pt 49.65pt; text-align: justify; text-indent: -49.65pt;"><b><span style="font-family: "Times New Roman","serif"; font-size: 12pt; font-weight: bold; mso-fareast-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-language: FR;">Milka</span></b><span style="font-family: "Times New Roman","serif"; font-size: 12pt; mso-fareast-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-language: FR;">, une des cinq <b><span style="font-weight: bold;">fille</span></b>s <b><span style="font-weight: bold;">de Celofehad</span></b>: Jos ,-; Nb ,; Nb ,; Nb ,. Avec ses sœurs, elles osèrent réclamer leur part d'héritage à la mort de leur père.<o:p></o:p></span></div><br />
<div class="MsoNormal" style="line-height: normal; margin: 0cm 0cm 0pt 49.65pt; text-align: justify; text-indent: -49.65pt;"><b><span style="font-family: "Times New Roman","serif"; font-size: 12pt; font-weight: bold; mso-fareast-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-language: FR;">Miryam</span></b><span style="font-family: "Times New Roman","serif"; font-size: 12pt; mso-fareast-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-language: FR;">, fille (ou fils ?) de Bitya, la fille du Pharaon et sœur de Shammai et Yishbah: Ch ,-.<o:p></o:p></span></div><br />
<div class="MsoNormal" style="line-height: normal; margin: 0cm 0cm 0pt 49.65pt; text-align: justify; text-indent: -49.65pt;"><b><span style="font-family: "Times New Roman","serif"; font-size: 12pt; font-weight: bold; mso-fareast-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-language: FR;">Miryam</span></b><span style="font-family: "Times New Roman","serif"; font-size: 12pt; mso-fareast-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-language: FR;">: Ex ,- cf. Ex ,-; Nb ,- cf. Dt ,; Nb ,; Nb ,; Ch ,; Mi , ; fille de Amram et de Yodéved, de la tribu de Lévi, sœur de Moïse et d'Aaron, prophétesse; elle fut punie par Dieu (avec la lèpre) pour s'être révoltée contre Moïse aui avait épousé une Kushite puis guérie de sa lèpre grâce à une prière de Moïse; elle mourut à Qadèsh la cite à côté de Moïse et Aaron comme guide d'Israël à la sortie de l'Egypte<o:p></o:p></span></div><br />
<div class="MsoNormal" style="line-height: normal; margin: 0cm 0cm 0pt 49.65pt; text-align: justify; text-indent: -49.65pt;"><b><span style="font-family: "Times New Roman","serif"; font-size: 12pt; font-weight: bold; mso-fareast-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-language: FR;">Moléketh</span></b><span style="font-family: "Times New Roman","serif"; font-size: 12pt; mso-fareast-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-language: FR;">, sœur de Makir, mère de Ishehod, Abiézer et Mahla: Ch ,.<o:p></o:p></span></div><br />
<div class="MsoNormal" style="line-height: normal; margin: 0cm 0cm 0pt 49.65pt; text-align: justify; text-indent: -49.65pt;"><b><span style="font-family: "Times New Roman","serif"; font-size: 12pt; font-weight: bold; mso-fareast-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-language: FR;">Naama l'Ammonite</span></b><span style="font-family: "Times New Roman","serif"; font-size: 12pt; mso-fareast-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-language: FR;">, mère du roi Roboam: R ,.; Ch ,.<o:p></o:p></span></div><br />
<div class="MsoNormal" style="line-height: normal; margin: 0cm 0cm 0pt 49.65pt; text-align: justify; text-indent: -49.65pt;"><b><span style="font-family: "Times New Roman","serif"; font-size: 12pt; font-weight: bold; mso-fareast-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-language: FR;">Naama</span></b><span style="font-family: "Times New Roman","serif"; font-size: 12pt; mso-fareast-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-language: FR;">, <b><span style="font-weight: bold;">fille de Lamek</span></b>, sœur de Toubal-Caïn: Gn ,.<o:p></o:p></span></div><br />
<div class="MsoNormal" style="line-height: normal; margin: 0cm 0cm 0pt 49.65pt; text-align: justify; text-indent: -49.65pt;"><b><span style="font-family: "Times New Roman","serif"; font-size: 12pt; font-weight: bold; mso-fareast-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-language: FR;">Naara</span></b><span style="font-family: "Times New Roman","serif"; font-size: 12pt; mso-fareast-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-language: FR;">: Ch ,- ; épouse de Ashehour, elle est mère de plusieurs clans rattachés à Juda.<o:p></o:p></span></div><br />
<div class="MsoNormal" style="line-height: normal; margin: 0cm 0cm 0pt 49.65pt; text-align: justify; text-indent: -49.65pt;"><b><span style="font-family: "Times New Roman","serif"; font-size: 12pt; font-weight: bold; mso-fareast-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-language: FR;">Nehoushta</span></b><span style="font-family: "Times New Roman","serif"; font-size: 12pt; mso-fareast-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-language: FR;">: R ,..; Jr ,ss; Jr , ; fille de Elnatân, elle est originaire de Jérusalem, mère du roi Yoyakîn, déportée à Jérusalem avec son fils.<o:p></o:p></span></div><br />
<div class="MsoNormal" style="line-height: normal; margin: 0cm 0cm 0pt 49.65pt; text-align: justify; text-indent: -49.65pt;"><b><span style="font-family: "Times New Roman","serif"; font-size: 12pt; font-weight: bold; mso-fareast-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-language: FR;">Noa</span></b><span style="font-family: "Times New Roman","serif"; font-size: 12pt; mso-fareast-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-language: FR;">, une des cinq filles de Celofehad Nb ,; Nb ,; Nb ,; Jos ,-. Avec ses sœurs, elles osèrent réclamer leur part d'héritage à la mort de leur père.<o:p></o:p></span></div><br />
<div class="MsoNormal" style="line-height: normal; margin: 0cm 0cm 0pt 49.65pt; text-align: justify; text-indent: -49.65pt;"><b><span style="font-family: "Times New Roman","serif"; font-size: 12pt; font-weight: bold; mso-fareast-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-language: FR;">Noadya</span></b><span style="font-family: "Times New Roman","serif"; font-size: 12pt; mso-fareast-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-language: FR;">: Ne ,. Fausse prophétesse, elle fut hostile à Néhémie.<o:p></o:p></span></div><br />
<div class="MsoNormal" style="line-height: normal; margin: 0cm 0cm 0pt 49.65pt; text-align: justify; text-indent: -49.65pt;"><b><span style="font-family: "Times New Roman","serif"; font-size: 12pt; font-weight: bold; mso-fareast-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-language: FR;">Noémi</span></b><span style="font-family: "Times New Roman","serif"; font-size: 12pt; mso-fareast-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-language: FR;">: Rt ,-; ,-; ,; , ; épouse de Elimelek, elle s'expatria avec lui de Béthléem de Judée en Moab, mère de Mahlôn et Kilyôn; après le decès de son mari puis de ses deux fils, elle revint à Bethléem en compagnie de ses deux belles-filles (Ruth et Orpa), à qui elle laisse la liberté de refaire leur vie.<o:p></o:p></span></div><br />
<div class="MsoNormal" style="line-height: normal; margin: 0cm 0cm 0pt 49.65pt; text-align: justify; text-indent: -49.65pt;"><b><span style="font-family: "Times New Roman","serif"; font-size: 12pt; font-weight: bold; mso-fareast-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-language: FR;">Oholivama</span></b><span style="font-family: "Times New Roman","serif"; font-size: 12pt; mso-fareast-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-language: FR;">: Gn ,.... ; fille de Ana, fils (fille dans le texte hébreu) de Civéôn, arrière petite-fille de Séïr, épouse de Esaü, mère de Yéoush, Yaléâm et Qorah (chefs dEdom).<o:p></o:p></span></div><br />
<div class="MsoNormal" style="line-height: normal; margin: 0cm 0cm 0pt 49.65pt; text-align: justify; text-indent: -49.65pt;"><b><span style="font-family: "Times New Roman","serif"; font-size: 12pt; font-weight: bold; mso-fareast-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-language: FR;">Ombre–à–paupière</span></b><span style="font-family: "Times New Roman","serif"; font-size: 12pt; mso-fareast-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-language: FR;">: Jb ,-. Troisième Job après qu'il avait été consolé par Dieu.<o:p></o:p></span></div><br />
<div class="MsoNormal" style="line-height: normal; margin: 0cm 0cm 0pt 49.65pt; text-align: justify; text-indent: -49.65pt;"><b><span style="font-family: "Times New Roman","serif"; font-size: 12pt; font-weight: bold; mso-fareast-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-language: FR;">Orpa</span></b><span style="font-family: "Times New Roman","serif"; font-size: 12pt; mso-fareast-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-language: FR;">: Rt ,-.; Rt ,; Rt ,. Moabite, elle fut épouse de Kilyôn, belle-fille de Noémi; retourna chez elle suite à la proposition de Noémi.<o:p></o:p></span></div><br />
<div class="MsoNormal" style="line-height: normal; margin: 0cm 0cm 0pt 49.65pt; text-align: justify; text-indent: -49.65pt;"><b><span style="font-family: "Times New Roman","serif"; font-size: 12pt; font-weight: bold; mso-fareast-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-language: FR;">Peninna</span></b><span style="font-family: "Times New Roman","serif"; font-size: 12pt; mso-fareast-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-language: FR;">: S , ; épouse de Elqana, elle lui faisant des affronts à Anne, sa rivale, parce qu'elle était stérile.<o:p></o:p></span></div><br />
<div class="MsoNormal" style="line-height: normal; margin: 0cm 0cm 0pt 49.65pt; text-align: justify; text-indent: -49.65pt;"><b><span style="font-family: "Times New Roman","serif"; font-size: 12pt; font-weight: bold; mso-fareast-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-language: FR;">Persis</span></b><span style="font-family: "Times New Roman","serif"; font-size: 12pt; mso-fareast-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-language: FR;">: Rm ,. Elle fut une chrétienne de Rome très engagée.<o:p></o:p></span></div><br />
<div class="MsoNormal" style="line-height: normal; margin: 0cm 0cm 0pt 49.65pt; text-align: justify; text-indent: -49.65pt;"><b><span style="font-family: "Times New Roman","serif"; font-size: 12pt; font-weight: bold; mso-fareast-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-language: FR;">Phoebé</span></b><span style="font-family: "Times New Roman","serif"; font-size: 12pt; mso-fareast-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-language: FR;"> (ou Phébée): Rm ,-. En grec, <i><span style="font-style: italic;">phoibē </span></i>signifie « brillante ». Grecque, elle fut diaconnesse de l'Église de Cenchrées et une protectrice pour un certain nombre de chrétiens, dont Paul.<o:p></o:p></span></div><br />
<div class="MsoNormal" style="line-height: normal; margin: 0cm 0cm 0pt 49.65pt; text-align: justify; text-indent: -49.65pt;"><b><span style="font-family: "Times New Roman","serif"; font-size: 12pt; font-weight: bold; mso-fareast-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-language: FR;">Poua</span></b><span style="font-family: "Times New Roman","serif"; font-size: 12pt; mso-fareast-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-language: FR;">: Ex ,-. Sage femme des femmes des Hébreux, elle résista à l'ordre meurtrier du Pharaon qui lui demandait de tuer les nourrissons Hébreux à leur naissance.<o:p></o:p></span></div><br />
<div class="MsoNormal" style="line-height: normal; margin: 0cm 0cm 0pt 49.65pt; text-align: justify; text-indent: -49.65pt;"><b><span style="font-family: "Times New Roman","serif"; font-size: 12pt; font-weight: bold; mso-fareast-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-language: FR;">Prisca</span></b><span style="font-family: "Times New Roman","serif"; font-size: 12pt; mso-fareast-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-language: FR;"> (ou Priscille): Ac ,-..; Rm ,; Co ,; Tm ,. En grec, <i><span style="font-style: italic;">priska </span></i>et <i><span style="font-style: italic;">priskilla</span></i> proviennent du latin <i><span style="font-style: italic;">prisca </span></i>qui signifie « ancien », avec comme diminutif <i><span style="font-style: italic;">priscilla </span></i>; fille de Aquilas,elle fut collaboratrice de Paul en même temps que son mari.<o:p></o:p></span></div><br />
<div class="MsoNormal" style="line-height: normal; margin: 0cm 0cm 0pt 49.65pt; text-align: justify; text-indent: -49.65pt;"><b><span style="font-family: "Times New Roman","serif"; font-size: 12pt; font-weight: bold; mso-fareast-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-language: FR;">Qétoura</span></b><span style="font-family: "Times New Roman","serif"; font-size: 12pt; mso-fareast-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-language: FR;"> (ou Quétura): Gn ,-; Ch ,. Elle fut épouse de Abraham après la mort de Sara (ou Sarra) et mère des peuples d'Arabie (dont Madiân, Sheba et Dedân).<o:p></o:p></span></div><br />
<div class="MsoNormal" style="line-height: normal; margin: 0cm 0cm 0pt 49.65pt; text-align: justify; text-indent: -49.65pt;"><span style="font-family: "Times New Roman","serif"; font-size: 12pt; mso-fareast-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-language: FR;">Quatorze <b><span style="font-weight: bold;">épouses de Abiya</span></b>: Ch ,.<o:p></o:p></span></div><br />
<div class="MsoNormal" style="line-height: normal; margin: 0cm 0cm 0pt 49.65pt; text-align: justify; text-indent: -49.65pt;"><span style="font-family: "Times New Roman","serif"; font-size: 12pt; mso-fareast-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-language: FR;">Quatre <b><span style="font-weight: bold;">filles de Philippe</span></b> l'Évangéliste: Ac ,. Elles des vierges et elles prophétisaient.<o:p></o:p></span></div><br />
<div class="MsoNormal" style="line-height: normal; margin: 0cm 0cm 0pt 49.65pt; text-align: justify; text-indent: -49.65pt;"><b><span lang="EN-US" style="font-family: "Times New Roman","serif"; font-size: 12pt; font-weight: bold; mso-ansi-language: EN-US; mso-fareast-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-language: FR;">Rachel</span></b><span lang="EN-US" style="font-family: "Times New Roman","serif"; font-size: 12pt; mso-ansi-language: EN-US; mso-fareast-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-language: FR;">: Gn ,-; Gn ,-; Gn ,...; Gn ,-.; Gn ,; Gn ,.. </span><span style="font-family: "Times New Roman","serif"; font-size: 12pt; mso-fareast-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-language: FR;">En hébreu, <i><span style="font-style: italic;">rāhēh</span></i> signifie « brebis ». Araméenne, fille cadette de Laban, bergère dont Jacob tomba amoureux et qui devint son épouse au prix de <span style="mso-spacerun: yes;"> </span>ans de labeur et du mariage forcé avec Léa, la sœur aînée de Rachel; après un moment de stérilité, elle fut la mère de Joseph et Benjamin, après l'accouchement duquel elle mourut.<o:p></o:p></span></div><br />
<div class="MsoNormal" style="line-height: normal; margin: 0cm 0cm 0pt 49.65pt; text-align: justify; text-indent: -49.65pt;"><b><span lang="EN-US" style="font-family: "Times New Roman","serif"; font-size: 12pt; font-weight: bold; mso-ansi-language: EN-US; mso-fareast-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-language: FR;">Rahab</span></b><span lang="EN-US" style="font-family: "Times New Roman","serif"; font-size: 12pt; mso-ansi-language: EN-US; mso-fareast-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-language: FR;">: Jos ,-; Jos ,.- ; Mt ,; He , ; He , ; Jc , . </span><span style="font-family: "Times New Roman","serif"; font-size: 12pt; mso-fareast-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-language: FR;">Prostituée de Jéricho, elle sauva les espions envoyés par Josué en les cachant dans sa maison, elle fut épargnée, avec sa famille, lors de la prise de Jéricho; elle est dans la généalogie de Jésus comme "mère de Booz" Le NT la loue pour sa sa foi et son hospitalité.<o:p></o:p></span></div><br />
<div class="MsoNormal" style="line-height: normal; margin: 0cm 0cm 0pt 49.65pt; text-align: justify; text-indent: -49.65pt;"><b><span style="font-family: "Times New Roman","serif"; font-size: 12pt; font-weight: bold; mso-fareast-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-language: FR;">Rébecca</span></b><span style="font-family: "Times New Roman","serif"; font-size: 12pt; mso-fareast-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-language: FR;">: Gn ,- ; Gn ,-; Gn ,-.. ; fille de Betouël l'Araméen, sœur de Laban, épouse de Isaac, mère des jumeaux Esaü et de Jacob, après une très longue stérilité; elle préférait Jacob et l'aida à détourner à son profit la bénédiction paternelle; elle fut inhumée à Makpéla.<o:p></o:p></span></div><br />
<div class="MsoNormal" style="line-height: normal; margin: 0cm 0cm 0pt 49.65pt; text-align: justify; text-indent: -49.65pt;"><b><span style="font-family: "Times New Roman","serif"; font-size: 12pt; font-weight: bold; mso-fareast-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-language: FR;">Réouma</span></b><span style="font-family: "Times New Roman","serif"; font-size: 12pt; mso-fareast-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-language: FR;">: Gn ,. Elle fut concubine de Nahor frère d'Abraham, mère de Tébah, Gaham, Tahash et Maaka.<o:p></o:p></span></div><br />
<div class="MsoNormal" style="line-height: normal; margin: 0cm 0cm 0pt 49.65pt; text-align: justify; text-indent: -49.65pt;"><b><span style="font-family: "Times New Roman","serif"; font-size: 12pt; font-weight: bold; mso-fareast-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-language: FR;">Rhodè</span></b><span style="font-family: "Times New Roman","serif"; font-size: 12pt; mso-fareast-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-language: FR;">: Ac , . En grec, <i><span style="font-style: italic;">rhodē </span></i>signifie « rose ». Servante de Marie mère de Jean surnommé Marc, elle reçut Pierre sortant de prison.<o:p></o:p></span></div><br />
<div class="MsoNormal" style="line-height: normal; margin: 0cm 0cm 0pt 49.65pt; text-align: justify; text-indent: -49.65pt;"><b><span style="font-family: "Times New Roman","serif"; font-size: 12pt; font-weight: bold; mso-fareast-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-language: FR;">Riçpa</span></b><span style="font-family: "Times New Roman","serif"; font-size: 12pt; mso-fareast-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-language: FR;">: S ,; S ,- ; fille de Ayya, concubine de Saül puis d'Abner, mère de Armoni et Meribbaal; lorsque ses fils furent suppliciés par les Gabainites, elle veilla sur leurs cadavres durant toute une saison afin que les oiseaux ne les mangent pas.<o:p></o:p></span></div><br />
<div class="MsoNormal" style="line-height: normal; margin: 0cm 0cm 0pt 49.65pt; text-align: justify; text-indent: -49.65pt;"><b><span style="font-family: "Times New Roman","serif"; font-size: 12pt; font-weight: bold; mso-fareast-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-language: FR;">Ruth</span></b><span style="font-family: "Times New Roman","serif"; font-size: 12pt; mso-fareast-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-language: FR;">: Rt ,-.-; Rt ,; Rt ,-; Rt , ; Mt ,. Moabite, belle-fille de Noémi; devenue veuve, elle resta attachée à sa belle-mère et à la foi d'Israël; elle fit un deuxième mariage en devenant épouse de Booz; elle fut mère de Obed, père de Jessé et grand-père de David; Ruth est citée dans la généralogie de Jésus.<o:p></o:p></span></div><br />
<div class="MsoNormal" style="line-height: normal; margin: 0cm 0cm 0pt 49.65pt; text-align: justify; text-indent: -49.65pt;"><b><span style="font-family: "Times New Roman","serif"; font-size: 12pt; font-weight: bold; mso-fareast-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-language: FR;">Salomé</span></b><span style="font-family: "Times New Roman","serif"; font-size: 12pt; mso-fareast-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-language: FR;">: Mc ,; Mc ,. En grec, <i><span style="font-style: italic;">salōmē </span></i>vient de la racine hébraïque <i><span style="font-style: italic;">šlm</span></i>, qui signifie « paix ». Disciple de Jésus, elle fut une des femmes disciples de Jésus qui le suivirent depuis la Galilée jusqu'à la croix, à l'ensevelissement et au tombeau vide, jusqu'à être les premières envoyées pour annoncer la bonne nouvelle de la résurrection de Jésus.<o:p></o:p></span></div><br />
<div class="MsoNormal" style="line-height: normal; margin: 0cm 0cm 0pt 49.65pt; text-align: justify; text-indent: -49.65pt;"><b><span style="font-family: "Times New Roman","serif"; font-size: 12pt; font-weight: bold; mso-fareast-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-language: FR;">Saphira</span></b><span style="font-family: "Times New Roman","serif"; font-size: 12pt; mso-fareast-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-language: FR;">: Ac ,-.- ; fille de Ananias, elle fut punie avec son mari par les apôtres pour avoir menti à Dieu.<o:p></o:p></span></div><br />
<div class="MsoNormal" style="line-height: normal; margin: 0cm 0cm 0pt 49.65pt; text-align: justify; text-indent: -49.65pt;"><b><span style="font-family: "Times New Roman","serif"; font-size: 12pt; font-weight: bold; mso-fareast-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-language: FR;">Sara</span></b><span style="font-family: "Times New Roman","serif"; font-size: 12pt; mso-fareast-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-language: FR;"> (ou Sarra), <b><span style="font-weight: bold;">épouse du jeune Tobie</span></b>: Tb ,-; ,; ,. Elle fut la fille de Ragouël et d'Edna. Le démon Asmodée lui ayant échouer <span style="mso-spacerun: yes;"> </span>mariages successifs, elle fut aidée par l'ange Raphaël, elle réussit enfin son mariage avec le jeune Tobie.<o:p></o:p></span></div><br />
<div class="MsoNormal" style="line-height: normal; margin: 0cm 0cm 0pt 49.65pt; text-align: justify; text-indent: -49.65pt;"><b><span style="font-family: "Times New Roman","serif"; font-size: 12pt; font-weight: bold; mso-fareast-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-language: FR;">Saraï devenue Sara</span></b><span style="font-family: "Times New Roman","serif"; font-size: 12pt; mso-fareast-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-language: FR;"> (ou Sarra): Gn ,-; ,; ,-; ,-; ,-; ,-; ,-,; ,-.. En hébreu, <i><span style="font-style: italic;">śārāy</span></i> signifie « princesse » ; épouse de Abraham, Dieu changea son nom Saraï en Sara (ou Sarra). Restée longtemps stérile, elle força son mari à avoir un enfant avec sa servante Hagar. Finalement, elle conçut suite à une intervention divine et devint et la mère de Isaac.<o:p></o:p></span></div><br />
<div class="MsoNormal" style="line-height: normal; margin: 0cm 0cm 0pt 49.65pt; text-align: justify; text-indent: -49.65pt;"><span style="font-family: "Times New Roman","serif"; font-size: 12pt; mso-fareast-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-language: FR;">Seize <b><span style="font-weight: bold;">filles de Abiya</span></b>: Ch ,.<o:p></o:p></span></div><br />
<div class="MsoNormal" style="line-height: normal; margin: 0cm 0cm 0pt 49.65pt; text-align: justify; text-indent: -49.65pt;"><b><span style="font-family: "Times New Roman","serif"; font-size: 12pt; font-weight: bold; mso-fareast-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-language: FR;">Serah</span></b><span style="font-family: "Times New Roman","serif"; font-size: 12pt; mso-fareast-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-language: FR;">, fille de Aser (fils de Jacob): Gn ,; Nb ,; Ch ,.<o:p></o:p></span></div><br />
<div class="MsoNormal" style="line-height: normal; margin: 0cm 0cm 0pt 49.65pt; text-align: justify; text-indent: -49.65pt;"><b><span style="font-family: "Times New Roman","serif"; font-size: 12pt; font-weight: bold; mso-fareast-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-language: FR;">Shééra</span></b><span style="font-family: "Times New Roman","serif"; font-size: 12pt; mso-fareast-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-language: FR;">: Ch , ; fille de Ephraïm, elle bâtît les villes de Beth-Horôn et de Uzzèn-Shééra.<o:p></o:p></span></div><br />
<div class="MsoNormal" style="line-height: normal; margin: 0cm 0cm 0pt 49.65pt; text-align: justify; text-indent: -49.65pt;"><b><span style="font-family: "Times New Roman","serif"; font-size: 12pt; font-weight: bold; mso-fareast-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-language: FR;">Shelomith</span></b><span style="font-family: "Times New Roman","serif"; font-size: 12pt; mso-fareast-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-language: FR;">, <b><span style="font-weight: bold;">fille de Divri</span></b>, de la tribu de Dan: Lv ,. Épouse d'un l'Egyptien, elle fut la mère d'un blasphémateur.<o:p></o:p></span></div><br />
<div class="MsoNormal" style="line-height: normal; margin: 0cm 0cm 0pt 49.65pt; text-align: justify; text-indent: -49.65pt;"><b><span style="font-family: "Times New Roman","serif"; font-size: 12pt; font-weight: bold; mso-fareast-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-language: FR;">Shelomith</span></b><span style="font-family: "Times New Roman","serif"; font-size: 12pt; mso-fareast-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-language: FR;">, <b><span style="font-weight: bold;">fille de Zorobabel</span></b>, descendante du roi Joakîn: Ch ,.<o:p></o:p></span></div><br />
<div class="MsoNormal" style="line-height: normal; margin: 0cm 0cm 0pt 49.65pt; text-align: justify; text-indent: -49.65pt;"><b><span style="font-family: "Times New Roman","serif"; font-size: 12pt; font-weight: bold; mso-fareast-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-language: FR;">Shifra</span></b><span style="font-family: "Times New Roman","serif"; font-size: 12pt; mso-fareast-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-language: FR;">: Ex ,-. En hébreu, <i><span style="font-style: italic;">šiprāh</span></i> signifie « beauté ». Sage femme des femmes des Hébreux, elle résista à l'ordre meurtrier du Pharaon qui lui demandait de tuer les nourrissons Hébreux à leur naissance.<o:p></o:p></span></div><br />
<div class="MsoNormal" style="line-height: normal; margin: 0cm 0cm 0pt 49.65pt; text-align: justify; text-indent: -49.65pt;"><b><span style="font-family: "Times New Roman","serif"; font-size: 12pt; font-weight: bold; mso-fareast-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-language: FR;">Shiméath</span></b><span style="font-family: "Times New Roman","serif"; font-size: 12pt; mso-fareast-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-language: FR;">: R ,; Ch ,. Elle fut une Ammonite et mère du roi Zavad (ou Yozavad).<o:p></o:p></span></div><br />
<div class="MsoNormal" style="line-height: normal; margin: 0cm 0cm 0pt 49.65pt; text-align: justify; text-indent: -49.65pt;"><b><span style="font-family: "Times New Roman","serif"; font-size: 12pt; font-weight: bold; mso-fareast-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-language: FR;">Shimrith</span></b><span style="font-family: "Times New Roman","serif"; font-size: 12pt; mso-fareast-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-language: FR;">: Ch ,. Elle fut une Moabite et mère du roi Yehozavad.<o:p></o:p></span></div><br />
<div class="MsoNormal" style="line-height: normal; margin: 0cm 0cm 0pt 49.65pt; text-align: justify; text-indent: -49.65pt;"><b><span style="font-family: "Times New Roman","serif"; font-size: 12pt; font-weight: bold; mso-fareast-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-language: FR;">Shoua</span></b><span style="font-family: "Times New Roman","serif"; font-size: 12pt; mso-fareast-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-language: FR;">: Ch ,. Elle fut une Ashérite et sœur des trois fils de Héber.<o:p></o:p></span></div><br />
<div class="MsoNormal" style="line-height: normal; margin: 0cm 0cm 0pt 49.65pt; text-align: justify; text-indent: -49.65pt;"><span style="font-family: "Times New Roman","serif"; font-size: 12pt; mso-fareast-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-language: FR;">Six <b><span style="font-weight: bold;">filles de Shimei</span></b>: Ch ,.<o:p></o:p></span></div><br />
<div class="MsoNormal" style="line-height: normal; margin: 0cm 0cm 0pt 49.65pt; text-align: justify; text-indent: -49.65pt;"><span style="font-family: "Times New Roman","serif"; font-size: 12pt; mso-fareast-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-language: FR;">Six <b><span style="font-weight: bold;">filles du prêtre de Madian</span></b>: Ex ,-. Elle recueillirent Moïse lorsqu'il avait fuit l'Égypte.<o:p></o:p></span></div><br />
<div class="MsoNormal" style="line-height: normal; margin: 0cm 0cm 0pt 49.65pt; text-align: justify; text-indent: -49.65pt;"><span style="font-family: "Times New Roman","serif"; font-size: 12pt; mso-fareast-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-language: FR;">Soixante <b><span style="font-weight: bold;">filles de Roboam</span></b>: Ch ,.<o:p></o:p></span></div><br />
<div class="MsoNormal" style="line-height: normal; margin: 0cm 0cm 0pt 49.65pt; text-align: justify; text-indent: -49.65pt;"><b><span style="font-family: "Times New Roman","serif"; font-size: 12pt; font-weight: bold; mso-fareast-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-language: FR;">Susanne</span></b><span style="font-family: "Times New Roman","serif"; font-size: 12pt; mso-fareast-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-language: FR;"> (ou Suzanne), épouse de Joakim: Dng ,-. Elle fut la fille de Helkias ; femme de foi et de fidélité aux commandement de Dieu, elle fut accusée injustement d'adultère par deux anciens du peuple, condamnée à mort et sauvée à la dernière minute par le prophète.<o:p></o:p></span></div><br />
<div class="MsoNormal" style="line-height: normal; margin: 0cm 0cm 0pt 49.65pt; text-align: justify; text-indent: -49.65pt;"><b><span style="font-family: "Times New Roman","serif"; font-size: 12pt; font-weight: bold; mso-fareast-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-language: FR;">Suzanne</span></b><span style="font-family: "Times New Roman","serif"; font-size: 12pt; mso-fareast-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-language: FR;">: Lc ,. Elle fut une des disciples de Jésus.<o:p></o:p></span></div><br />
<div class="MsoNormal" style="line-height: normal; margin: 0cm 0cm 0pt 49.65pt; text-align: justify; text-indent: -49.65pt;"><b><span style="font-family: "Times New Roman","serif"; font-size: 12pt; font-weight: bold; mso-fareast-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-language: FR;">Syntychè</span></b><span style="font-family: "Times New Roman","serif"; font-size: 12pt; mso-fareast-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-language: FR;">: Ph ,. En grec, <i><span style="font-style: italic;">sunntuchē</span></i> signifie « bonne fortune ». Elle fut une chrétienne de Philippes que Paul exhorte à vivre en accord avec Evodie; elle fut l'une de celles qui ont lutté avec Paul dans le bon combat pour l'Évangile.<o:p></o:p></span></div><br />
<div class="MsoNormal" style="line-height: normal; margin: 0cm 0cm 0pt 49.65pt; text-align: justify; text-indent: -49.65pt;"><b><span style="font-family: "Times New Roman","serif"; font-size: 12pt; font-weight: bold; mso-fareast-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-language: FR;">Tabitha</span></b><span style="font-family: "Times New Roman","serif"; font-size: 12pt; mso-fareast-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-language: FR;"> (ou Dorcas): Ac ,-. En grec, <i><span style="font-style: italic;">tabitha</span></i> vient de l'araméen <i><span style="font-style: italic;">tabîtā,</span></i> nom féminin dérivé de <i><span style="font-style: italic;">tabî</span></i> et signifiant « gazelle » ; de même, le grec <i><span style="font-style: italic;">dorkas </span></i>signifie aussi « gazelle ». Elle fut une chrétienne de Joppé riche en bonnes œuvres et en aumônes qu'elle faisait; lorsqu'elle mourut, Pierre fut appelé à son chevet et la ressuscita.<o:p></o:p></span></div><br />
<div class="MsoNormal" style="line-height: normal; margin: 0cm 0cm 0pt 49.65pt; text-align: justify; text-indent: -49.65pt;"><b><span style="font-family: "Times New Roman","serif"; font-size: 12pt; font-weight: bold; mso-fareast-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-language: FR;">Tafath</span></b><span style="font-family: "Times New Roman","serif"; font-size: 12pt; mso-fareast-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-language: FR;">, fille de Salomon, épouse de Avinadav: R ,.<o:p></o:p></span></div><br />
<div class="MsoNormal" style="line-height: normal; margin: 0cm 0cm 0pt 49.65pt; text-align: justify; text-indent: -49.65pt;"><b><span style="font-family: "Times New Roman","serif"; font-size: 12pt; font-weight: bold; mso-fareast-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-language: FR;">Tahpenès</span></b><span style="font-family: "Times New Roman","serif"; font-size: 12pt; mso-fareast-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-language: FR;">: R,-. Elle fut une épouse de Pharaon, belle-sœur de Hadad, prince édomite et mère de Guenouvah.<o:p></o:p></span></div><br />
<div class="MsoNormal" style="line-height: normal; margin: 0cm 0cm 0pt 49.65pt; text-align: justify; text-indent: -49.65pt;"><b><span style="font-family: "Times New Roman","serif"; font-size: 12pt; font-weight: bold; mso-fareast-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-language: FR;">Tamar</span></b><span style="font-family: "Times New Roman","serif"; font-size: 12pt; mso-fareast-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-language: FR;">, <b><span style="font-weight: bold;">épouse de Er</span></b>: Gn ,-; Ch ,; Mt ,. En hébreu, <i><span style="font-style: italic;">tāmār</span></i> signifie « palmier ». Probablement une Cananéenne, elle fut successivement épouse de Er le fils aîné de Juda puis, à la mort de celui-ci et en vertu de la loi du lévirat, fille de Onân, qui l'accepta malgré lui mais refusa d'assurer la descendance à son frère en donnant un enfant à Tamar; face à la mauvaise volonté de la famille de son mari défunt, Tamar se déguisa en prostituée et s'unit à son beau-père Juda, dont elle eut deux jumeaux: Pérèç et Zérah; elle est mentionnée dans la généalogie de Jésus.<o:p></o:p></span></div><br />
<div class="MsoNormal" style="line-height: normal; margin: 0cm 0cm 0pt 49.65pt; text-align: justify; text-indent: -49.65pt;"><b><span style="font-family: "Times New Roman","serif"; font-size: 12pt; font-weight: bold; mso-fareast-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-language: FR;">Tamar</span></b><span style="font-family: "Times New Roman","serif"; font-size: 12pt; mso-fareast-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-language: FR;">, <b><span style="font-weight: bold;">fille de Maaka et de David</span></b>: S ,-.; S ,; Chr ,. En hébreu, <i><span style="font-style: italic;">tāmār</span></i> signifie « palmier ». Elle fut violée par son demi-frère Amnon et vengée par son frère Absalom.<o:p></o:p></span></div><br />
<div class="MsoNormal" style="line-height: normal; margin: 0cm 0cm 0pt 49.65pt; text-align: justify; text-indent: -49.65pt;"><b><span style="font-family: "Times New Roman","serif"; font-size: 12pt; font-weight: bold; mso-fareast-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-language: FR;">Timna</span></b><span style="font-family: "Times New Roman","serif"; font-size: 12pt; mso-fareast-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-language: FR;">: Gn ,.; Ch , ; Sœur de Lotân fils de Séïr, elle concubine et mère de Amaleq.<o:p></o:p></span></div><br />
<div class="MsoNormal" style="line-height: normal; margin: 0cm 0cm 0pt 49.65pt; text-align: justify; text-indent: -49.65pt;"><b><span style="font-family: "Times New Roman","serif"; font-size: 12pt; font-weight: bold; mso-fareast-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-language: FR;">Tirça</span></b><span style="font-family: "Times New Roman","serif"; font-size: 12pt; mso-fareast-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-language: FR;">, une des cinq filles de Celofehad: Nb ,; Nb ,; Nb ,; Jos ,-. Avec ses sœurs, elles osèrent réclamer leur part d'héritage à la mort de leur père.<o:p></o:p></span></div><br />
<div class="MsoNormal" style="line-height: normal; margin: 0cm 0cm 0pt 49.65pt; text-align: justify; text-indent: -49.65pt;"><b><span style="font-family: "Times New Roman","serif"; font-size: 12pt; font-weight: bold; mso-fareast-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-language: FR;">Tourterelle</span></b><span style="font-family: "Times New Roman","serif"; font-size: 12pt; mso-fareast-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-language: FR;">: Jb ,-. Elle fut la première fille de Job après qu'il avait été consolé par Dieu.<o:p></o:p></span></div><br />
<div class="MsoNormal" style="line-height: normal; margin: 0cm 0cm 0pt 49.65pt; text-align: justify; text-indent: -49.65pt;"><b><span style="font-family: "Times New Roman","serif"; font-size: 12pt; font-weight: bold; mso-fareast-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-language: FR;">Tryphène</span></b><span style="font-family: "Times New Roman","serif"; font-size: 12pt; mso-fareast-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-language: FR;">: Rm ,. En grec, <i><span style="font-style: italic;">truphaina</span></i> provient de <i><span style="font-style: italic;">truphē,</span></i> qui signifie « délicatesse ». Elle fut une chrétienne de Rome très engagée.<o:p></o:p></span></div><br />
<div class="MsoNormal" style="line-height: normal; margin: 0cm 0cm 0pt 49.65pt; text-align: justify; text-indent: -49.65pt;"><b><span style="font-family: "Times New Roman","serif"; font-size: 12pt; font-weight: bold; mso-fareast-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-language: FR;">Tryphose</span></b><span style="font-family: "Times New Roman","serif"; font-size: 12pt; mso-fareast-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-language: FR;">: Rm ,. En grec, <i><span style="font-style: italic;">truphōsa</span></i> signifie « délicieuse », « délicate ». Elle fut une chrétienne de Rome très engagée.<o:p></o:p></span></div><br />
<div class="MsoNormal" style="line-height: normal; margin: 0cm 0cm 0pt 49.65pt; text-align: justify; text-indent: -49.65pt;"><span style="font-family: "Times New Roman","serif"; font-size: 12pt; mso-fareast-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-language: FR;">Une <b><span style="font-weight: bold;">Cananéenne</span></b>: Mt ,-. Elle est aussi appelée « <b><span style="font-weight: bold;">Syro-phénicienne</span></b> » en Mc ,-). Jésus délivra sa fille qui était tourmentée par un démon.<o:p></o:p></span></div><br />
<div class="MsoNormal" style="line-height: normal; margin: 0cm 0cm 0pt 49.65pt; text-align: justify; text-indent: -49.65pt;"><span style="font-family: "Times New Roman","serif"; font-size: 12pt; mso-fareast-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-language: FR;">Une<b><span style="font-weight: bold;"> femme (de Béthanie)</span></b>: Mt ,- ; Mc ,-. Elle a oint la tête de Jésus de parfum d'albâtre avant sa passion et Jésus demande que partout où sera proclamé l'Évangile qu'on redise, à sa mémoire, le geste qu'elle a posé.<o:p></o:p></span></div><br />
<div class="MsoNormal" style="line-height: normal; margin: 0cm 0cm 0pt 49.65pt; text-align: justify; text-indent: -49.65pt;"><span style="font-family: "Times New Roman","serif"; font-size: 12pt; mso-fareast-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-language: FR;">Une<b><span style="font-weight: bold;"> femme adultère</span></b>: Jn ,-. Elle fut sauvée de la lapidation par Jésus.<o:p></o:p></span></div><br />
<div class="MsoNormal" style="line-height: normal; margin: 0cm 0cm 0pt 49.65pt; text-align: justify; text-indent: -49.65pt;"><span style="font-family: "Times New Roman","serif"; font-size: 12pt; mso-fareast-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-language: FR;">Une<b><span style="font-weight: bold;"> femme de Avel-Beth-Maaka</span></b>: S ,-. Ayant constaté que Joab était sur le point de détruire sa ville, l'interpella et fit la médiation entre lui et son peuple pour que la guerre soit évitée moyennant une seule victime.<o:p></o:p></span></div><br />
<div class="MsoNormal" style="line-height: normal; margin: 0cm 0cm 0pt 49.65pt; text-align: justify; text-indent: -49.65pt;"><span style="font-family: "Times New Roman","serif"; font-size: 12pt; mso-fareast-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-language: FR;">Une<b><span style="font-weight: bold;"> femme de Teqoa</span></b>: S ,-. Elle fut sollicitée en tant que femme avisée, en vue d'une médiation dans la famille royale, qui avait un conflit interne.<o:p></o:p></span></div><br />
<div class="MsoNormal" style="line-height: normal; margin: 0cm 0cm 0pt 49.65pt; text-align: justify; text-indent: -49.65pt;"><span style="font-family: "Times New Roman","serif"; font-size: 12pt; mso-fareast-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-language: FR;">Une<b><span style="font-weight: bold;"> femme de Tévéç</span></b>: Jg ,- cf. S ,-. D'une tour fortifiée, elle lança une meule de moulin, qui fracassa le crâne d'Abimélek (d'après la version grecque).<o:p></o:p></span></div><br />
<div class="MsoNormal" style="line-height: normal; margin: 0cm 0cm 0pt 49.65pt; text-align: justify; text-indent: -49.65pt;"><span style="font-family: "Times New Roman","serif"; font-size: 12pt; mso-fareast-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-language: FR;">Une<b><span style="font-weight: bold;"> femme louant Marie</span></b><o:p></o:p></span></div><br />
<div class="MsoNormal" style="line-height: normal; margin: 0cm 0cm 0pt 49.65pt; text-align: justify; text-indent: -49.65pt;"><b><span style="font-family: "Times New Roman","serif"; font-size: 12pt; font-weight: bold; mso-fareast-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-language: FR;">la mère de Jésus</span></b><span style="font-family: "Times New Roman","serif"; font-size: 12pt; mso-fareast-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-language: FR;">: Lc ,-. Elle admire la Marie la mère de Jésus pour avoir un tel fils et Jésus réagit en mettant en valeur la grande foi de sa mère.<o:p></o:p></span></div><br />
<div class="MsoNormal" style="line-height: normal; margin: 0cm 0cm 0pt 49.65pt; text-align: justify; text-indent: -49.65pt;"><span style="font-family: "Times New Roman","serif"; font-size: 12pt; mso-fareast-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-language: FR;">Une<b><span style="font-weight: bold;"> femme possédée</span></b> d'un esprit mauvais: Lc ,-. Elle est guérie par Jésus.<o:p></o:p></span></div><br />
<div class="MsoNormal" style="line-height: normal; margin: 0cm 0cm 0pt 49.65pt; text-align: justify; text-indent: -49.65pt;"><span style="font-family: "Times New Roman","serif"; font-size: 12pt; mso-fareast-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-language: FR;">Une<b><span style="font-weight: bold;"> femme souffrant d'hémorragie</span></b>: Mc ,-; Lc ,-; Mt ,-. Elle est guérie par Jésus.<o:p></o:p></span></div><br />
<div class="MsoNormal" style="line-height: normal; margin: 0cm 0cm 0pt 49.65pt; text-align: justify; text-indent: -49.65pt;"><span style="font-family: "Times New Roman","serif"; font-size: 12pt; mso-fareast-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-language: FR;">Une <b><span style="font-weight: bold;">nécromancienne</span></b>: S ,-. Elle fut consultée par le roi Saül.<o:p></o:p></span></div><br />
<div class="MsoNormal" style="line-height: normal; margin: 0cm 0cm 0pt 49.65pt; text-align: justify; text-indent: -49.65pt;"><span style="font-family: "Times New Roman","serif"; font-size: 12pt; mso-fareast-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-language: FR;">Une <b><span style="font-weight: bold;">pécheresse répentante</span></b>: Lc ,-. Elle oignit les pieds de Jésus de parfum.<o:p></o:p></span></div><br />
<div class="MsoNormal" style="line-height: normal; margin: 0cm 0cm 0pt 49.65pt; text-align: justify; text-indent: -49.65pt;"><span style="font-family: "Times New Roman","serif"; font-size: 12pt; mso-fareast-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-language: FR;">Une<b><span style="font-weight: bold;"> prostituée</span></b>: Jg ,-. Elle fut fréquentée par Samson.<o:p></o:p></span></div><br />
<div class="MsoNormal" style="line-height: normal; margin: 0cm 0cm 0pt 49.65pt; text-align: justify; text-indent: -49.65pt;"><span style="font-family: "Times New Roman","serif"; font-size: 12pt; mso-fareast-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-language: FR;">Une <b><span style="font-weight: bold;">Samaritaine</span></b>: Jn ,-. Elle rencontra Jésus auprès d'un puit et fit une discussion théologique profonde avec lui. Elle devint missionnaire auprès des Samaritains.<o:p></o:p></span></div><br />
<div class="MsoNormal" style="line-height: normal; margin: 0cm 0cm 0pt 49.65pt; text-align: justify; text-indent: -49.65pt;"><span style="font-family: "Times New Roman","serif"; font-size: 12pt; mso-fareast-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-language: FR;">Une <b><span style="font-weight: bold;">servante à la cour du Grand prêtre</span></b>: Mc ,-; Lc ,-; Jn ,-; Mt ,-. Elle interpella Pierre sur son origine.<o:p></o:p></span></div><br />
<div class="MsoNormal" style="line-height: normal; margin: 0cm 0cm 0pt 49.65pt; text-align: justify; text-indent: -49.65pt;"><span style="font-family: "Times New Roman","serif"; font-size: 12pt; mso-fareast-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-language: FR;">Une <b><span style="font-weight: bold;">servante de l'épouse de Naamân</span></b>: R ,-. Etant encore une petite fille d'Israël et en captivité chez les Araméens, elle conseilla à Naamân, son maître, d'aller faire soigner sa lèpre par un prophète en Isräel.<o:p></o:p></span></div><br />
<div class="MsoNormal" style="line-height: normal; margin: 0cm 0cm 0pt 49.65pt; text-align: justify; text-indent: -49.65pt;"><span style="font-family: "Times New Roman","serif"; font-size: 12pt; mso-fareast-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-language: FR;">Une <b><span style="font-weight: bold;">servante possédée</span></b>: Ac ,-. Ayant un esprit de divination, elle est délivrée par Paul.<o:p></o:p></span></div><br />
<div class="MsoNormal" style="line-height: normal; margin: 0cm 0cm 0pt 49.65pt; text-align: justify; text-indent: -49.65pt;"><span style="font-family: "Times New Roman","serif"; font-size: 12pt; mso-fareast-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-language: FR;">Une <b><span style="font-weight: bold;">Shounamite</span></b>: R ,-; R ,-. Elle accueillit généreusement le prophète Elisée.<o:p></o:p></span></div><br />
<div class="MsoNormal" style="line-height: normal; margin: 0cm 0cm 0pt 49.65pt; text-align: justify; text-indent: -49.65pt;"><span style="font-family: "Times New Roman","serif"; font-size: 12pt; mso-fareast-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-language: FR;">Une <b><span style="font-weight: bold;">veuve pauvre</span></b>: Mc ,-; Lc ,-. Son offrande au temple fut remarquée et louée par Jésus.<o:p></o:p></span></div><br />
<div class="MsoNormal" style="line-height: normal; margin: 0cm 0cm 0pt 49.65pt; text-align: justify; text-indent: -49.65pt;"><b><span style="font-family: "Times New Roman","serif"; font-size: 12pt; font-weight: bold; mso-fareast-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-language: FR;">Vasti</span></b><span style="font-family: "Times New Roman","serif"; font-size: 12pt; mso-fareast-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-language: FR;"> (= Astin dans le texte grec): Est ,-. épouse du roi des Perses Xerxès ; elle fut détrônnée pour avoir refusé d'exhiber sa beauté aux invités du roi lors d'un banquet.<o:p></o:p></span></div><br />
<div class="MsoNormal" style="line-height: normal; margin: 0cm 0cm 0pt 49.65pt; text-align: justify; text-indent: -49.65pt;"><b><span style="font-family: "Times New Roman","serif"; font-size: 12pt; font-weight: bold; mso-fareast-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-language: FR;">Yaël</span></b><span style="font-family: "Times New Roman","serif"; font-size: 12pt; mso-fareast-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-language: FR;">: Jg ,- cf. Jg ,.. En hébreu, <i><span style="font-style: italic;">ya'ēl</span></i> signifie « antilope » ; fillle de Héber le Qénite, elle offrit l'hospitalité dans sa tente au roi Siséra, ennemi d'Israël vainsu par Baraq; elle profita de son sommeil pour l'assassiner.<o:p></o:p></span></div><br />
<div class="MsoNormal" style="line-height: normal; margin: 0cm 0cm 0pt 49.65pt; text-align: justify; text-indent: -49.65pt;"><b><span style="font-family: "Times New Roman","serif"; font-size: 12pt; font-weight: bold; mso-fareast-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-language: FR;">Yedida</span></b><span style="font-family: "Times New Roman","serif"; font-size: 12pt; mso-fareast-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-language: FR;">: R ,. Originaire de Boçqath et fille de Ayada, elle fut la mère du roi Josias.<o:p></o:p></span></div><br />
<div class="MsoNormal" style="line-height: normal; margin: 0cm 0cm 0pt 49.65pt; text-align: justify; text-indent: -49.65pt;"><b><span style="font-family: "Times New Roman","serif"; font-size: 12pt; font-weight: bold; mso-fareast-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-language: FR;">Yehoaddâm</span></b><span style="font-family: "Times New Roman","serif"; font-size: 12pt; mso-fareast-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-language: FR;"> (ou Yehoaddîn), mère du roi Amasias: R ,; Chr ,.<o:p></o:p></span></div><br />
<div class="MsoNormal" style="line-height: normal; margin: 0cm 0cm 0pt 49.65pt; text-align: justify; text-indent: -49.65pt;"><b><span lang="EN-US" style="font-family: "Times New Roman","serif"; font-size: 12pt; font-weight: bold; mso-ansi-language: EN-US; mso-fareast-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-language: FR;">Yehoshavath</span></b><span lang="EN-US" style="font-family: "Times New Roman","serif"; font-size: 12pt; mso-ansi-language: EN-US; mso-fareast-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-language: FR;"> (ou Yehoshèva): R ,-; Ch ,-. </span><span style="font-family: "Times New Roman","serif"; font-size: 12pt; mso-fareast-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-language: FR;">Fille du roi Yoram, elle fut épouse du prêtre Yehoyada; nourrice de Joas, qu'elle sauva du massacre d'Athalie et le garda <span style="mso-spacerun: yes;"> </span>ans caché dans une dépendance du temple.<o:p></o:p></span></div><br />
<div class="MsoNormal" style="line-height: normal; margin: 0cm 0cm 0pt 49.65pt; text-align: justify; text-indent: -49.65pt;"><b><span style="font-family: "Times New Roman","serif"; font-size: 12pt; font-weight: bold; mso-fareast-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-language: FR;">Yehoudith</span></b><span style="font-family: "Times New Roman","serif"; font-size: 12pt; mso-fareast-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-language: FR;">: Gn ,. Hittite et fille de Beéri, elle fut épouse de Esaü.<o:p></o:p></span></div><br />
<div class="MsoNormal" style="line-height: normal; margin: 0cm 0cm 0pt 49.65pt; text-align: justify; text-indent: -49.65pt;"><b><span style="font-family: "Times New Roman","serif"; font-size: 12pt; font-weight: bold; mso-fareast-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-language: FR;">Yekolya</span></b><span style="font-family: "Times New Roman","serif"; font-size: 12pt; mso-fareast-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-language: FR;">, mère du roi Ozias: R ,; Ch ,.<o:p></o:p></span></div><br />
<div class="MsoNormal" style="line-height: normal; margin: 0cm 0cm 0pt 49.65pt; text-align: justify; text-indent: -49.65pt;"><b><span style="font-family: "Times New Roman","serif"; font-size: 12pt; font-weight: bold; mso-fareast-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-language: FR;">Yerousha</span></b><span style="font-family: "Times New Roman","serif"; font-size: 12pt; mso-fareast-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-language: FR;">, fille de Sadoq, mère du roi Yotam: R ,; Ch ,.<o:p></o:p></span></div><br />
<div class="MsoNormal" style="line-height: normal; margin: 0cm 0cm 0pt 49.65pt; text-align: justify; text-indent: -49.65pt;"><b><span style="font-family: "Times New Roman","serif"; font-size: 12pt; font-weight: bold; mso-fareast-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-language: FR;">Yiska</span></b><span style="font-family: "Times New Roman","serif"; font-size: 12pt; mso-fareast-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-language: FR;">: Gn ,. Elle fut la fille de Harân le frère d'Abraham, sœur de lot et de Milka.<o:p></o:p></span></div><br />
<div class="MsoNormal" style="line-height: normal; margin: 0cm 0cm 0pt 49.65pt; text-align: justify; text-indent: -49.65pt;"><b><span style="font-family: "Times New Roman","serif"; font-size: 12pt; font-weight: bold; mso-fareast-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-language: FR;">Yokèvèd</span></b><span style="font-family: "Times New Roman","serif"; font-size: 12pt; mso-fareast-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-language: FR;"> (ou Yokébed): Ex ,-; Ex ,; Nb , ; fille de Lévi née en Egypte, épouse de Amram, elle fut mère de Moïse, Aaron et Miryam.<o:p></o:p></span></div><br />
<div class="MsoNormal" style="line-height: normal; margin: 0cm 0cm 0pt 49.65pt; text-align: justify; text-indent: -49.65pt;"><b><span style="font-family: "Times New Roman","serif"; font-size: 12pt; font-weight: bold; mso-fareast-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-language: FR;">Zèresh</span></b><span style="font-family: "Times New Roman","serif"; font-size: 12pt; mso-fareast-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-language: FR;">: Est ,-; Est , ; épouse de Haman, le premier ministre du roi Xerès et elle lui conseilla de faire tuer Mardochée.<o:p></o:p></span></div><br />
<div class="MsoNormal" style="line-height: normal; margin: 0cm 0cm 0pt 49.65pt; text-align: justify; text-indent: -49.65pt;"><b><span style="font-family: "Times New Roman","serif"; font-size: 12pt; font-weight: bold; mso-fareast-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-language: FR;">Zevidda</span></b><span style="font-family: "Times New Roman","serif"; font-size: 12pt; mso-fareast-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-language: FR;">, fille de Pedaya et mère du roi Yoyaqim: R ,.<o:p></o:p></span></div><br />
<div class="MsoNormal" style="line-height: normal; margin: 0cm 0cm 0pt 49.65pt; text-align: justify; text-indent: -49.65pt;"><b><span lang="EN-US" style="font-family: "Times New Roman","serif"; font-size: 12pt; font-weight: bold; mso-ansi-language: EN-US; mso-fareast-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-language: FR;">Zilpa</span></b><span lang="EN-US" style="font-family: "Times New Roman","serif"; font-size: 12pt; mso-ansi-language: EN-US; mso-fareast-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-language: FR;">: Gn ,-; Gn ,; Gn ,; Gn ,. </span><span style="font-family: "Times New Roman","serif"; font-size: 12pt; mso-fareast-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-language: FR;">Servante de Laban puis de sa fille Léa, elle fut forcée par sa patronne à être concubine de Jacob ; elle est la mère de Gad et Asher.<o:p></o:p></span></div><br />
<div class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 10pt 49.65pt; text-indent: -49.65pt;"><br />
</div>Unknownnoreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-2047474582874207911.post-72547930485244930282012-01-21T12:07:00.001-08:002012-01-21T12:37:57.076-08:00Le salut en Afrique dans les écrits des théologiennes africaines<span xmlns=""><span style="color: red; font-family: Times New Roman; font-size: 12pt;">Article paru dans Semaines théologiques de Kinshasa<br />
</span></span><br />
<span xmlns=""><div style="text-align: justify;"><span style="font-family: Times New Roman; font-size: 12pt;">Le discours théologique sur notre salut englobe plusieurs réalités. En parler, c'est certes se référer principalement à l'identité du Christ sauveur, dans une histoire du salut. Mais, comme les communautés chrétiennes ne peuvent offrir aux sociétés le salut en Jésus-Christ sans aussi en témoigner par le vécu quotidien et sans l'actualiser jusqu'au retour du Christ, le discours sotériologique est obligatoirement à multiples facettes, car il inclut la christologie, l'ecclésiologie, la théologie sacramentaire, la théologie de la mission et même l'anthropologie théologique.<br />
</span></div><div style="text-align: justify;"><span style="font-family: Times New Roman; font-size: 12pt;">Depuis l'impulsion donnée par la décennie la femme lancée en 1985 par l'ONU et reprise au niveau ecclésial par la décennie des Églises en solidarité avec les femmes (1988-1998), des théologiennes africaines sont engagées dans la résolution des problèmes majeurs de ce continent en développant une sotériologie africaine existentielle. Celle-ci est malheureusement peu connue, étant pratiquement, et à tort, confondue avec les féminismes occidentaux. C'est dans le cadre des acquis majeurs de cette théologie vraiment africaine que je vais épingler quelques défis pour un christianisme entrain de proposer le salut en Jésus-Christ à l'Afrique de ce troisième millénaire.<br />
</span></div><div style="text-align: justify;"><span style="font-family: Times New Roman; font-size: 12pt;">Après avoir brièvement présenté la spécificité de la démarche théologique féminine sur ce continent ainsi que l'originalité de son questionnement sur le salut, je développerai deux lieux importants où se joue la pertinence du salut proposé par le christianisme en Afrique aujourd'hui : l'anthropologique et l'ecclésiologique.<br />
</span></div><div style="text-align: justify;"></div><h3><span style="font-family: Times New Roman; font-size: 12pt;">I. Le questionnement sur le salut dans sa version féminine africaine<br />
</span></h3><div style="text-align: justify;"><span style="font-family: Times New Roman; font-size: 12pt;">La théologie dans la perspective du vécu de notre humanité selon sa version féminine sur ce continent constitue un véritable courant nouveau en théologie africaine : elle est une théologie prophétique, qui se distingue nettement des féminismes de l'hémisphère Nord, d'une part et, d'autre part, de ce qu'on appelle les "théologies de la féminité".<br />
</span></div><div style="text-align: justify;"><span style="font-family: Times New Roman; font-size: 12pt;">Premièrement, la différence avec les théologies féministes occidentales. Initiée à l'occasion des recherches des femmes théologiennes du Tiers-monde, la réflexion théologique des femmes africaines sur les réalités de ce continent telles qu'elles l'expérimentent au quotidien est moins polémique, ne visant ni l'honneur ni le pouvoir. Elle se situe plutôt dans la mouvance des théologies de la créativité et de la reconstruction, car elle part du constat de l'emprise de certaines idéologies, aussi bien profanes que religieuses, sur la conscience personnelle et collective des Africaines et des Africains. Cette emprise génère des habitudes et des institutions jugées "normales" et "humaines" dans nos cultures, mais que la morale sociale chrétienne appellerait tout simplement des "structures de péché". Cette théologie africaine dans une version féminine se veut alors une contribution à la reconstruction de l'Afrique, par la prise au sérieux de la force de renouvellement de nos consciences, de nos cultures et des structures de nos sociétés que représente l'accueil individuel et collectif du salut offert en Jésus-Christ.<br />
</span></div><div style="text-align: justify;"><span style="font-family: Times New Roman; font-size: 12pt;">Pour y parvenir, les théologiennes africaines engagées font une relecture critique systématique aussi bien des traditions africaines que de la tradition chrétienne elle-même, car toutes deux affectent le vécu des sociétés africaines au quotidien. Ces théologiennes se sont mises au travail pour redécouvrir et vulgariser à large échelle les trésors dynamisants de la foi chrétienne. Elles mettent plus particulièrement en valeur les éléments du salut offert en Jésus-Christ susceptibles de promouvoir, dans la conscience des membres des communautés chrétiennes, une vitalité nouvelle conduisant à la mise en place des structures et des habitudes compatibles avec l'Évangile.<br />
</span></div><div style="text-align: justify;"><span style="font-family: Times New Roman; font-size: 12pt;">Deuxièmement, différence avec les "théologies de la féminité". Il s'agit des discours théologiques sur la femme (et donc sur l'homme aussi) visant à définir leur identité selon une "volonté de Dieu" qui serait exprimée au niveau de la création et de l'événement Jésus-Christ. La "théologie de la féminité" est en fait une démarche d'en haut car elle part généralement d'une observation extérieure de la biologie féminine et s'appuie sur certains archétypes pour en déduire une image bien construite de la "nature de la femme" à proposer aux communautés chrétiennes et aux sociétés. C'est cette démarche d'en haut qui a produit le traditionnel parallèle Eve-Marie ou encore la doctrine selon laquelle la Vierge Marie serait la réalisation parfaite du "génie féminin", ou encore les discours sur la féminité de Dieu. Cette démarche d'en haut tombe malheureusement dans le piège des généralisations et de l'idéalisation, avec de sérieuses conséquences sur le vécu quotidien non seulement des femmes, mais aussi des couples, des familles et des sociétés entières, sans compter l'organisation ecclésiale.<br />
</span></div><div style="text-align: justify;"><span style="font-family: Times New Roman; font-size: 12pt;">C'est pourquoi une autre démarche a été initiée par les théologiennes africaines engagées : faire une théologie contextuelle, une véritable "féminologie d'en bas", qui ne part plus d'un supposé idéal féminin ou des archétypes déduits de certaines philosophies, mais plutôt des réalités africaines actuelles, bien sûr telles qu'elles sont perçues par l'humanité en sa version féminine, car aucune théologie n'est neutre. La femme n'y apparaît plus seulement comme l'idéal la douceur, de la beauté, de la tendresse, de la maternité, etc. Dans le concret de l'Afrique d'aujourd'hui, la femme c'est surtout une manière spécifique de vivre l'extrême pauvreté, l'horreur de la guerre, la lutte humaine pour le pouvoir, l'oppression des grands, la faim, la nudité, etc. Ce spécifique va négativement dans le sens du veuvage précoce, de la prostitution, de graves conflits conjugaux, des violences corporelles, de l'avortement, de la séduction, etc. Il va positivement dans le sens de la courageuse lutte pour le triomphe de la vie dans tous les domaines. C'est à partir de cette femme africaine-là et des conséquences de sa condition dans le sens de la destruction ou de la construction de l'Afrique tout entière, que se fait cette théologie contextuelle. D'où une attention particulière aux faits socioculturels, politiques et économiques ainsi qu'aux différentes idéologies, visions du monde, philosophies ou théologies qui affectent l'existence réelle des sociétés africaines dans leur version féminine. La situation heureuse ou malheureuse de la femme africaine y est un paradigme qui met en évidence la vraie et profonde crise que connaissent les sociétés et le christianisme en Afrique.<br />
</span></div><div style="text-align: justify;"><span style="font-family: Times New Roman; font-size: 12pt;">Par rapport à la question du salut, cette théologie au service de la reconstruction de l'Afrique s'interroge de cette manière : comment pourrait-on éviter que le récit du salut proposé par le christianisme à ce continent n'apparaisse comme un simple produit de consommation de doctrines, de rites, d'habitudes séculaires, constituant ainsi une espèce d'édifice préfabriqué dans lequel les individus et leurs familles n'auraient qu'à s'installer afin de garantir leur salut (présent et/ou eschatologique) ? En d'autres termes : comment faire pour que la proposition chrétienne du salut, qui consiste à la fois dans le discours, l'agir et les structures des communautés chrétiennes, devienne pour les habitants de l'Afrique une réelle offre d'un "matériau de construction" leur permettant de regarder autrement les choses, de manière à devenir inventifs dans la reconstruction de leur propre vie et de ce continent lui-même, dans le sens des valeurs du Royaume de Dieu prônées et inaugurées en l'événement Jésus-Christ ?<br />
</span></div><div style="text-align: justify;"><span style="font-family: Times New Roman; font-size: 12pt;">Pour y répondre, cette théologie africaine de la reconstruction en sa version féminine pointe plusieurs enjeux dans le cadre d'une sotériologie existentielle. Je me limite ici à l'anthropologique et l'ecclésiologique, comme lieux de témoignage crédible de la pertinence du salut proposé par le christianisme à l'Afrique actuelle.<br />
</span></div><div style="text-align: justify;"></div><h3><span style="font-family: Times New Roman; font-size: 12pt;">II. L'anthropologique<br />
</span></h3><div style="text-align: justify;"><span style="font-family: Times New Roman; font-size: 12pt;">En annonçant le Christ comme notre sauveur dans le cadre d'une histoire du salut, le discours sotériologique propose obligatoirement une anthropologie théologique relative à la fois au rapport entre Dieu et l'être humain, au rapport entre la créature humaine et les autres créatures ainsi qu'au rapport entre les humains eux-mêmes. La théologie dans la perspective des femmes africaines pointe l'anthropologie théologique habituellement proposée par le christianisme aux populations africaines comme un des nombreux défis majeurs de l'annonce du salut aujourd'hui.<br />
</span></div><div style="text-align: justify;"><span style="font-family: Times New Roman; font-size: 12pt;">En effet, dans le contexte de l'Afrique des guerres interethniques, des génocides, du tribalisme, de l'exploitation mutuelle de l'homme et de la femme au nom de leurs différences, de l'écrasement de certains êtres humains par d'autres au nom de la différence, la question anthropologique en christianisme n'est plus seulement : "qu'est-ce qu'est la femme et l'homme selon la volonté du créateur et suite au salut acquis en Jésus-Christ ?" La manière de vivre les relations humaines et les relations avec la nature insinuées dans le salut annoncé par les communautés chrétiennes aujourd'hui aide-t-elle vraiment cette Afrique où des coutumes séculaires ont réparti des fonctions et des rôles entre êtres humains, entre ethnies, entre créatures, à prendre une distance critique par rapport à tout ce qui nie, qui diminue ou qui fausse la dignité humaine des femmes et des hommes ? L'aide-t-elle à se défaire de tout ce qui justifie la violence, la division, le manque de solidarité entre les humains, au nom de leurs différences sexuelles ou ethniques, ou encore des différences au niveau de l'avoir ou du savoir ?<br />
</span></div><div style="text-align: justify;"><span style="font-family: Times New Roman; font-size: 12pt;">L'histoire de la théologie chrétienne et de la mission sur ce continent nous apprend que cela n'a pas toujours été le cas et que les doctrines chrétiennes ont parfois vulgarisé une anthropologie théologique qui n'était pas toujours fidèle à la Révélation. Depuis le 19<sup>e</sup> siècle, les sciences bibliques et historiques ont fait beaucoup de découvertes intéressantes et comportent des acquis qui nous poussent à revoir certaines catégories de l'anthropologie théologique héritée de l'Église primitive et des théologies d'avant le 18<sup>e</sup> siècle. Elles nous apprennent notamment que la gestion des différences par le complexe de supériorité ou d'infériorité, par la violence ou par l'exclusion, sont des structures de péché et qu'au cours de l'histoire, le christianisme est souvent tombé dans le piège de ces structures.<br />
</span></div><div style="text-align: justify;"><span style="font-family: Times New Roman; font-size: 12pt;">L'enjeu du discours anthropologique chrétien proposé à l'Afrique consiste dans sa capacité de libérer les énergies des communautés chrétiennes d'Afrique en vue d'une créativité qui les pousse à mettre en place des rapports interhumains et avec le reste de la création qui soient en rupture avec toute structure ou toute idéologie favorisant ou entretenant les valeurs destructrices des personnes et des communautés humaines, que ce soit dans nos coutumes, dans l'Église ou dans la société, et ce, en vue d'une Afrique qui vive de plus en plus les valeurs du Royaume de Dieu prêché par Jésus-Christ. Le contexte actuel de l'Afrique oblige alors le christianisme à proposer une gestion de la différence et de la diversité selon la volonté du créateur et en Jésus-Christ.<br />
</span></div><div style="text-align: justify;"><span style="font-family: Times New Roman; font-size: 12pt;">C'est dans cette optique que la théologie dans la perspective des femmes, qui s'adresse d'abord à la femme africaine et en vue de reconstruire tout l'humain en Afrique dans le sens des valeurs du Royaume de Dieu, privilégie une herméneutique révisionniste. Celle-ci consiste à passer au crible de la réflexion critique toute anthropologie favorisant des relations déshumanisantes, la violence, la médiocrité, l'attentisme, l'injustice, etc. Les théologiennes africaines engagées, qui travaillent toujours dans un contexte œcuménique, fouillent alors dans la tradition du christianisme pour rappeler des souvenirs oubliés et revaloriser des textes bibliques marginalisés mais combien dynamisants pour l'Afrique en crise. Elles puisent dans le trésor de la tradition chrétienne et des acquis des sciences bibliques contemporaines des éléments d'anthropologie théologique susceptibles d'encourager, de promouvoir et de créer des rapports interhumains qui ne soient plus destructeurs pour les personnes, les familles et l'Afrique d'aujourd'hui. Elles exploitent au maximum la narrativité pour provoquer une vision du monde et du relationnel inventive, de telle manière que les humains ne soient plus complices, par le silence, par les paroles ou par les actes, des rapports interhumains générateurs de la violence, de l'injustice, de l'exploitation mutuelle entre l'homme et la femme, entre les générations, entre les ethnies, entre les nations, entre les confessions chrétiennes.<br />
</span></div><div style="text-align: justify;"><span style="font-family: Times New Roman; font-size: 12pt;">Par exemple : le parallèle Eve-Marie, qui a été durant des siècles la base de l'anthropologie chrétienne dans sa version féminine (et donc masculine aussi), est resituée, dans le cadre d'une théologie narrative, dans le contexte de la grande diversité des figures bibliques. Eve et Marie y apparaissent comme faisant partie d'une énorme foule d'êtres humains insérés positivement et/ou négativement dans l'histoire du salut. Et ce panorama plus large que la seule fixation de nos regards sur deux femmes symbolisant le positif ou le négatif du salut permet d'être plus proche des réalités quotidiennes que vivent les populations africaines au niveau du relationnel et de susciter des options et des engagements concrets qui ne se limitent plus à la simple piété mariale. Cela dégage une nouvelle vision de l'être humain relationnel engagé dans l'histoire du salut et responsable face au destin de la société et de la création, dans la dynamique des valeurs du Royaume de Dieu. Dans cette Afrique où on a l'habitude de jeter la pierre à l'Occident, au colonisateur, aux politiciens, aux voisins, aux sorciers, à Eve et même au créateur, mais rarement à soi-même, une telle anthropologie dynamisante ne peut que répandre peu à peu dans la conscience des communautés chrétiennes une éthique de la responsabilité.<br />
</span></div><div style="text-align: justify;"><span style="font-family: Times New Roman; font-size: 12pt;">L'enjeu de cette théologie africaine engagée est donc de doter les femmes et les hommes d'Afrique de matériau c'est-à-dire de paradigmes nouveaux leur permettant de se construire eux-mêmes une identité du relationnel selon le plan de Dieu et qui aident l'Afrique à se relever effectivement. L'anthropologie théologique chrétienne qui serait mobilisatrice des énergies des individus et des communautés chrétiennes pour reconstruire l'Afrique est celle où la gestion des différences dans la société et dans le christianisme est théorisée et vécue comme enrichissante, où les identités sexuelles, ethniques, sociales, ou encore au niveau de l'avoir et du savoir, sont conçues comme l'obligatoire lieu d'une fécondité constructive pour le devenir de l'Afrique. Tant que la gestion des relations entre les hommes et les femmes ou entre les classes sociales, ou entre les ethnies, ou entre les générations, entre les confessions chrétiennes, entre les religions dans la société est basée sur des mauvais préjugés, sur la séduction, sur le sexisme, sur la violence, l'exclusion etc., on ne peut espérer bâtir une Afrique meilleure.<br />
</span></div><div style="text-align: justify;"></div><h3><span style="font-family: Times New Roman; font-size: 12pt;">III. L'ecclésiologique<br />
</span></h3><div style="text-align: justify;"><span style="font-family: Times New Roman; font-size: 12pt;">L'Église, Corps du Christ constitue à la fois un fruit du salut acquis en Jésus-Christ, un signe de ce salut pour le monde (cf. GS 43) et, selon la doctrine catholique, "le sacrement universel du salut" manifestant et actualisant le mystère de l'amour de Dieu pour notre humanité (cf. GS 45). Les communautés chrétiennes n'annoncent pas le salut seulement en paroles ou par des célébrations, mais aussi par leur capacité de se gérer institutionnellement au quotidien dans la logique de l'amour prêché et vécu par le Christ Jésus, sauveur du monde. Un autre défi de l'annonce du salut en Afrique est donc de rendre témoignage à l'effectivité de ce salut, à travers une organisation des structures ecclésiales promouvant des relations qui ne contredisent pas l'Évangile prêché par Jésus-Christ et le monde nouveau inauguré par lui.<br />
</span></div><div style="text-align: justify;"><span style="font-family: Times New Roman; font-size: 12pt;">Quelle parole de salut crédible et contagieuse pour les peuples d'Afrique constituerait le christianisme le jour où sa pratique, son organisation institutionnelle, ses ministères, les relations interpersonnelles et interconfessionnelles apparaîtront comme un triomphe sur l'égoïsme, sur la division, sur les manipulations mutuelles, sur les violences, sur le sexisme, sur le paternalisme, etc. ! C'est par un tel vécu ecclésial que le christianisme enfantera peu à peu une espérance constructive et dynamisante dans ce continent en quête d'une vie en abondance.<br />
</span></div><div style="text-align: justify;"><span style="font-family: Times New Roman; font-size: 12pt;">L'herméneutique révisionniste privilégiée par les théologiennes africaines engagées met en valeur certaines images bibliques de l'Église, qui sont généralement marginalisées dans le discours ecclésiologique, mais qui peuvent avoir un extraordinaire pouvoir dynamisant pour le vécu des communautés chrétiennes en vue d'un témoignage du salut plus crédible dans le monde d'aujourd'hui. S'il y avait eu plusieurs femmes au synode des évêques sur l'Afrique de 1994, elles auraient certainement fait remarque que le Nouveau Testament ne présente pas l'Église seulement comme corps, comme temple, comme famille, comme peuple, etc., mais aussi sous des figures paradoxales telles que "jeune-mariée" et "épouse", "vierge" et "mère", l'Église étant d'ailleurs menacée par la prostitution, l'adultère et la stérilité. Que peut retenir le contexte africain actuel de ces images paradoxales ?<br />
</span></div><div style="text-align: justify;"><span style="font-family: Times New Roman; font-size: 12pt;"><span style="text-decoration: underline;">Première image : la virginité de l'Église</span>. En 2Co 11,2-4, saint Paul affirme avoir "donné en mariage" (h`rmosa,mhn) la communauté chrétienne à un époux unique, la présentant au Christ comme une vierge pure (parqe,non a`gnh.n). Il y exprime sa peur de voir cette compagne du Christ corrompe la pureté de sa virginité en laissant errer ses pensées loin de la simplicité reçue de l'Évangile. Cette image de la virginité de l'Église n'a pas été beaucoup développée dans la dogmatique chrétienne : Vatican II n'en retient que l'intégrité de la foi, de l'espérance et de la charité. Or, bien approfondie et intériorisée par les communautés chrétiennes, cette image néotestamentaire pourrait comporter une puissance extraordinaire de renouvellement des mentalités et libérer des énergies nouvelles pour les institutions ecclésiales en Afrique du 3<sup>e</sup> millénaire.<br />
</span></div><ul><li><div style="text-align: justify;"><span style="font-family: Times New Roman; font-size: 12pt;">En effet, une Église vierge est une communauté chrétienne qui est décidée de ne recevoir la gloire et l'honneur que de son époux légitime, c'est-à-dire du Christ lui-même. Elle est décidée à garder fermement la simplicité et la joie évangéliques face aux valeurs non constructives de la vraie vie que proposent les mensonges séducteurs de ce monde. Une Église vierge est celle qui refuse de violer la conscience des petits et des faibles, qui ne crée pas chez les individus et les communautés humaines une dépendance déshumanisante vis-à-vis des institutions ecclésiales ou des responsables d'Église (au nom de Dieu ou au nom de l'autofinancement).<br />
</span></div></li>
<li><div style="text-align: justify;"><span style="font-family: Times New Roman; font-size: 12pt;">Lorsque le christianisme commercialisera le salut par la séduction des discours arrangés au goût des populations africaines (transformées en clients du religieux), ou marchandera ce salut en exploitant la crédulité et même l'angoisse existentielle des populations africaines, on parlera alors d'une Église qui a perdu sa virginité en devenant une prostituée (cf. Ap 17,1-6). Il en sera de même lorsqu'elle extorquera de l'argent et autres biens aux populations africaines en les séduisant par des doctrines où la beauté de la vérité divine est camouflée derrière le maquillage des mauvaises interprétations de la Bible ou de la doctrine chrétienne, maquillage qui n'est qu'une forme de violence pour anéantir la force de questionnement et la liberté de refus de l'autre.<br />
</span></div></li>
</ul><div style="text-align: justify;"><span style="font-family: Times New Roman; font-size: 12pt;"><span style="text-decoration: underline;">Deuxième image : l'Église à la fois "jeune mariée" et "épouse"</span>. A l'instar de l'Ancien Testament qui avait utilisé des images sponsales et nuptiales pour exprimer des relations entre Dieu et son peuple, le Nouveau Testament parle de l'Église comme "jeune mariée" (nu,mfh en Jn 3,29 ; Ap 21,2 ; Ap 22,17) ou comme épouse (Ap 19,7 ; cf. Ep 5,25-29) ; Ap 21,9 parle de l'Église comme à la fois "jeune mariée et épouse" de l'Agneau (th.n <span style="text-decoration: underline;">nu,mfhn</span> th.n <span style="text-decoration: underline;">gunai/ka</span> tou/ avrni,ou). Lorsqu'il fait allusion à l'Église "épouse du Christ", le discours théologique traditionnel s'inscrit dans la logique d'Ep 5, 22-29 : être épouse du Christ, c'est lui être soumise et se savoir sanctifiée par Lui. Dans la situation actuelle de l'Afrique, l'image nuptiale et sponsale ne doit pas s'arrêter à l'affirmation dogmatique de l'identité de l'Église, ni seulement comme argument pour exclure une partie de l'humanité à certains ministères. Le fait de jouer sur les deux images de la jeune mariée encore toute fraîche dans sa nouvelle expérience et de l'épouse déjà bien enracinée dans le mariage, constitue une forte interpellation pour l'organisation des communautés chrétiennes.<br />
</span></div><ul><li><div style="text-align: justify;"><span style="font-family: Times New Roman; font-size: 12pt;">L'Église jeune mariée - épouse est un milieu où les relations ne sont pas figées une fois pour toutes dans des modèles séculaires qu'on aurait qu'à reproduire partout et en toutes circonstances. Elle est cette matrice où se vit un cheminement, un apprentissage continuel de la fraîcheur dans les relations interpersonnelles ; l'accueil de l'altérité l'autre y constitue une dimension fondamentale et les différences conduisent à une fécondité réelle. La priorité de la personne humaine créée à l'image de Dieu et sauvée en Jésus-Christ sur les structures ecclésiales, si parfaites soient-elles, constitue la caractéristique principale d'une Église à la fois jeune mariée et épouse du Christ bien rodée dans les responsabilités familiales. Cette priorité constitue un lieu fondamental de vérification du salut annoncé par le Christianisme aujourd'hui en Afrique, à la suite du Christ.<br />
</span></div></li>
<li><div style="text-align: justify;"><span style="font-family: Times New Roman; font-size: 12pt;">L'Église jeune mariée - épouse peut devenir une adultère lorsqu'elle se laisse habiter par le mensonge envers elle-même et envers le monde, en plaçant les personnes au service des structures et non les structures au service des personnes. Elle est aussi adultère lorsqu'elle recourt à la consolation facile des amants de passage que sont les foules superficiellement enthousiastes ou encore les grands de ce monde, lorsqu'elle devient une séductrice des consciences humaines en vue de ses propres intérêts ou par peur de perdre des privilèges. Elle est encore adultère lorsqu'elle néglige la mission ad intra en la transformant en une espèce de routine, sans dynamisme nouveau.<br />
</span></div></li>
<li><div style="text-align: justify;"><span style="font-family: Times New Roman; font-size: 12pt;">Témoigner du salut dans l'Afrique d'aujourd'hui, c'est pour l'Église épouse du Christ appelée par son Seigneur à être toujours vierge, s'organiser dans ses structures de manière à ne pas abandonner l'humble place et le témoignage de la vérité qu'avait choisis le Christ, c'est refuser de se laisser travailler du dedans par le "levain des pharisiens et d'Hérode" (Mc 8,15 ; cf. Lc 12,1). L'Afrique a besoin d'un christianisme qui opte de nouveau pour le service humble et si humain de son Seigneur.<br />
</span></div></li>
</ul><div style="text-align: justify;"><span style="font-family: Times New Roman; font-size: 12pt;"><span style="text-decoration: underline;">Troisième image : l'Église comme mère</span> (Ga 4,26 cf. Jérusalem comme mère ; cf. Ap 12,13-17 et peut être 1Th 2,7). Cette image a été exploitée depuis l'Église primitive, pour mettre l'accent sur l'Église qui donne naissance à la vie nouvelle par les sacrements et qui éduque à la foi. Cependant, la fécondité de l'Épouse du Christ appelée à être toujours vierge ne se limite pas à la maternité et à l'éducation. Être mère, c'est fondamentalement donner à l'autre un espace pour l'épanouissement de sa vie, cet espace commençant dans le ventre de la femme, pour s'élargir dans son corps qui nourrit, ses mains qui soignent, son cœur qui porte le destin de l'autre, tout cela dans le cadre d'un relationnel qui donne priorité à la promotion de l'autre.<br />
</span></div><ul><li><div style="text-align: justify;"><span style="font-family: Times New Roman; font-size: 12pt;">L'Église mère est celle qui s'organise comme un espace où la vie de chaque personne s'épanouit, où la vie est protégée, un lieu où la lutte contre tout ce qui diminue les êtres humains n'est pas réservé à quelques-uns.<br />
</span></div></li>
<li><div style="text-align: justify;"><span style="font-family: Times New Roman; font-size: 12pt;">Une Église mère toujours vierge est celle qui n'hésite pas à protester contre les forces de mort ou à pointer du doigt le mal, non seulement en discours et pour les autres, mais aussi en organisant ses propres institutions (au niveau des relations interpersonnelles et interconfessionnelles).<br />
</span></div></li>
<li><div style="text-align: justify;"><span style="font-family: Times New Roman; font-size: 12pt;">L'Église mère est celle qui ne prêche pas l'individualisme dans salut : le souci de l'unité du genre humain, de l'unification des personnes en elles-mêmes, en famille, dans les couples, dans les milieux de travail, de l'unité de l'Église aussi, constituent une de ses principales préoccupations pratiques. Se mettre au service de l'humanité défigurée, de la justice, de la paix et de la création en danger sont pour elle une réalité quotidienne.<br />
</span></div></li>
<li><div style="text-align: justify;"><span style="font-family: Times New Roman; font-size: 12pt;">L'Église mère devient stérile lorsque son espace est inhospitalier en étant peuplé de craintes, de rejets, de peur de ce qui est différent, de déni de la dignité de l'autre, de l'hypocrisie, avec des relations qui écrasent autrui au lieu de l'épanouir. Sa maternité est en cause lorsqu'elle se ment à elle-même avec des doctrines destinées à conforter le pouvoir ou l'avoir.<br />
</span></div></li>
<li><div style="text-align: justify;"><span style="font-family: Times New Roman; font-size: 12pt;">Elle devient une mère irresponsable lorsqu'elle produit des chrétiennes et chrétiens qui finissent par traîner dans la rue du marché religieux par manque d'encadrement adéquat, lorsqu'elle n'aide pas ses laïcs à passer de la "marche à quatre pattes" de la dépendance infantilisante à la stature debout de la responsabilité de tous les enfants de Dieu dans l'Église et dans le monde.<br />
</span></div></li>
</ul><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;"><span style="font-family: Times New Roman; font-size: 12pt;">Un tel christianisme serait un témoignage convaincant d'un salut qui advient dans la liberté des individus et des groupes, invitant ainsi toute la société dans ce mouvement, par une espèce de contagion. Il en va du "sérieux" du salut certes déjà acquis en Jésus-Christ, mais concrètement offert à l'Afrique à travers l'annonce du salut en paroles, en actes et en structures ecclésiales ayant une configuration précise.<br />
</span></div><div style="text-align: justify;"></div><h3><span style="font-family: Times New Roman; font-size: 12pt;">Conclusion<br />
</span></h3><div style="text-align: justify;"><span style="font-family: Times New Roman; font-size: 12pt;">L'Afrique n'a plus besoin d'espèces d'édifices préfabriqués que seraient des habitudes séculaires ou des structures à défendre à tout prix, même lorsqu'elles ne sont plus mobilisatrices pour mettre les Africaines et Africains débout aujourd'hui. Elle a plutôt besoin d'outils que sont la proposition des forces de renouvellement inhérentes au salut apporté par le Christ et qui lui permettent d'entrer dans l'intelligence personnalisée de son destin, mettant alors les femmes et les hommes debout pour construire notre continent sur des bases nouvelles.<br />
</span></div><span style="font-family: Times New Roman; font-size: 12pt;">Du point de vue de la réflexion théologique africaine en sa version féminine, le christianisme n'a pas droit à l'erreur qui consiste à prêcher un évangile qui rend les habitants de ce continent plus complices des malheurs qui leur arrivent, plus complices de la violence, plus complices des préjugés destructeurs de l'humanité des personnes et des sociétés, plus complices de l'irresponsabilité, plus complices des relations engendrant la méfiance, la violence, les frustrations meurtrières. Vienne le temps où le christianisme prêchera, initiera et vivra en son propre sein, la force libératrice des rapports interhumains plus pertinents pour une Afrique en crise !</span></span>Unknownnoreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-2047474582874207911.post-21099465104770950072012-01-21T12:06:00.001-08:002012-01-22T12:04:48.341-08:00OSER LA DEFENDRE EN SON INVIOLABILITE. Résumé : La doctrine catholique<div align="center" style="text-align: center;"><strong><b><span style="color: red;"><span style="color: red; font-size: 12pt;">Quels sont les éléments de la doctrine catholique condamnant les violences faites aux femmes ?</span></span></b></strong></div><br />
<div style="text-align: justify;"><strong><b><span style="color: red;"><span style="color: red; font-size: 12pt;">I. L'anthropologie chrétienne</span></span></b></strong></div><br />
<div style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt;">L'enseignement du magistère de l'Église catholique sur l'inviolabilité de la dignité de la femme se trouve d'abord dans les affirmations générales relatives à la dignité humaine et ensuite dans des considérations sur la situation particulière de la femme.</span><br />
<span style="font-size: 12pt;"><br />
<u>1° La dignité inaliénable de la personne humaine</u></span></div><br />
<div style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt;">Se basant sur la Révélation divine, la foi chrétienne confesse la dignité inaliénable de la personne humaine pour au moins 4 raisons .</span></div><br />
<div style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt;">Premièrement, l'être humain est une créature à qui a été conférée une très haute dignité, du fait qu'il a été placé au sommet de l'action créatrice de Dieu. En effet, tout en étant apparenté à la poussière de la terre (cf. Gn 2,7 ; Gn 3,19 ; Jb 34,15 ; Ps 103,14 ; Ps 104,29), il est le fruit d'une décision spéciale de la part de Dieu, d'une délibération qui établit un lien particulier et spécifique avec le Créateur : « Faisons l'homme à notre image, selon notre ressemblance » (Gn 1,26).</span></div><br />
<div style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt;">Deuxièmement, la vie que Dieu offre à l'être humain est un don par lequel Dieu fait participer sa créature à quelque chose de lui-même, un signe de sa présence, une trace de sa gloire (cf. Gn 1,26-27 ; Ps 8,6 ; Si 17,3).</span></div><br />
<div style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt;">Troisièmement, le primat de l'être humain sur toute la création est affirmé dans le fait que tout, dans la création, est ordonné à l'être humain et lui est soumis (cf. Gn 1, 28 ; Gn 2,15).</span></div><br />
<div style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt;">Quatrièmement, la dignité de l'être humain est confirmée dans la rédemption : « Dans le Christ et par le Christ, Dieu s'est révélé pleinement à l'humanité et s'est définitivement rendu proche d'elle; en même temps, dans le Christ et par le Christ, l'homme a acquis une pleine conscience de sa dignité, de son élévation, de la valeur transcendante de l'humanité elle-même, du sens de son existence. (…) nous pouvons et nous devons d'ores et déjà parvenir à notre unité et la manifester: en annonçant le mystère du Christ, en montrant la dimension à la fois divine et humaine de la Rédemption, en luttant avec une persévérance inlassable pour cette dignité que chaque homme a atteinte et peut atteindre continuellement dans le Christ et qui est la dignité de la grâce de l'adoption divine et en même temps la dignité de la vérité intérieure de l'humanité» (RH 11 ; cf. CL 37)</span></div><br />
<div style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt;">Cette reconnaissance effective de la dignité personnelle de tout être humain a des implications immédiates (cf. GS 29 ; CL 37-38) :</span></div><br />
<div style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt;">L'égalité fondamentale de tous les êtres humains en tant qu'ils ont même nature et même origine, jouissant d'une même vocation et d'une même destinée divine.</span></div><br />
<div style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt;">Toute forme de discrimination touchant les droits fondamentaux de la personne, qu'elle soit sociale ou culturelle, qu'elle soit fondée sur le sexe, la race, la couleur de la peau, la condition sociale, la langue ou la religion, doit être dépassée et éliminée, comme contraire au dessein de Dieu. </span></div><br />
<div style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt;">L'être humain constitue une valeur en lui-même et pour lui-même. Il doit être considéré et traité comme tel et jamais comme un objet, un instrument ou chose dont on se sert.</span></div><br />
<div style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt;">D'où l'exigence du respect de tout être humain et l'inviolabilité de la personne humaine, parce qu'il est reflet de l'absolue inviolabilité de Dieu Lui-même.</span></div><br />
<div style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt;">D'où aussi l'exigence de la défense et de la promotion des droits naturels, universels et inviolables de la personne humaine, tels que le droit à la santé, au logement, au travail, à la famille, à la culture. Personne, ni l'individu, ni le groupe, ni une autorité, ni l'État, ne peut les modifier, encore moins les supprimer, parce que ces droits procèdent de Dieu Lui-même.</span></div><br />
<div style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt;">C'est pour cette raison que « Découvrir et faire découvrir la dignité inviolable de toute personne humaine constitue une tâche essentielle et même, en un certain sens, la tâche centrale et unifiante du service que l'Église, et en elle les fidèles laïcs, est appelée à rendre à la famille des hommes » (CL 37).</span></div><br />
<div style="text-align: justify;"><u><span style="font-size: 12pt;">2° Porter atteinte à la dignité de la femme, c'est insulter l'honneur du créateur</span></u></div><br />
<div style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt;">La Révélation nous apprend que « L'homme et la femme sont créés, c'est-à-dire ils sont voulus par Dieu: dans une parfaite égalité en tant que personnes humaines, d'une part, et d'autre part dans leur être respectif d'homme et de femme. "Être homme", "être femme" est une réalité bonne et voulue par Dieu: l'homme et la femme ont une dignité inamissible qui leur vient immédiatement de Dieu leur créateur (cf. Gn 2,7.22). L'homme et la femme sont, avec une même dignité, à l'image de Dieu » (CEC 369). C'est pour cela que le concile Vatican II avait dénoncé certaines situations vécues par la femme comme des « insultes » graves au créateur : « tout ce qui constitue une violation de l'intégrité de la personne humaine, comme les mutilations, la torture physique ou morale, les contraintes psychologiques; tout ce qui est offense à la dignité de l'homme, comme les conditions de vie sous humaines, les emprisonnements arbitraires, les déportations, l'esclavage, la prostitution, le commerce des femmes et des jeunes; ou encore les conditions de travail dégradantes qui réduisent les travailleurs au rang de purs instruments de rapport, sans égard pour leur personnalité libre et responsable: toutes ces pratiques et d'autres analogues sont, en vérité, infâmes. Tandis qu'elles corrompent la civilisation, elles déshonorent ceux qui s'y livrent plue encore que ceux qui les subissent et insultent gravement à l'honneur du Créateur. » (GS 27).</span></div><br />
<div style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt;">Sous le pontificat de Paul VI, l'appel au respect de la dignité de la femme comme être humain, à l'instar de la dignité d'autres catégories de personnes, fut réitéré à plusieurs reprises :</span></div><br />
<div style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt;">S'inspirant des enseignements de Vatican II (cf. GS 9 & 29), le pape Paul VI estimait qu'une action vigoureuse devait être entreprise dans la société où existent des nouvelles formes d'esclavage et de dégradation de la femme, avec l'urgence de rendre le climat de la vie publique plus moral, plus sain, plus respectueux de la dignité de la femme. Et ce, au nom de l'égalité foncière entre l'homme et la femme constamment enseignée par l'Église . Il proposait alors qu'une des tâches urgentes, à laquelle tous les baptisés devaient s'efforcer de coopérer selon leurs moyens, soit d'assainir les mentalités afin de construire une société plus humaine, par l'information et l'éducation, notamment en travaillant partout à faire découvrir, respecter, protéger les droits et les prérogatives de toute femme .</span></div><br />
<div style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt;">Toujours durant le pontificat de Paul VI, le Saint Siège a manifesté l'engagement de toute l'Église catholique pour le combat relatif au respect de la femme comme personne humaine, en participant activement aux initiatives de l'ONU en faveur de la promotion de la dignité de la femme (tout en prenant une certaine distance par rapport au féminisme radical ).</span></div><br />
<div style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt;">Le pape Jean-Paul II poursuivit cette dynamique. En 1981, il rappelait que la question de la discrimination envers la femme devait être replacée dans le contexte d'une mentalité courante du mépris de l'être humain en tant que tel : « Malheureusement, le message chrétien sur la dignité de la femme est contredit par la mentalité persistante qui considère l'être humain non comme une personne mais comme une chose, comme un objet d'achat ou de vente, au service de l'intérêt égoïste et du seul plaisir. La première victime d'une telle mentalité est la femme. Cette mentalité produit des fruits très amers, comme le mépris de l'homme et de la femme, l'esclavage, l'oppression des faibles, la pornographie, la prostitution - surtout quand elle est organisée - et toutes les formes de discrimination que l'on trouve dans le domaine de l'éducation, de la profession, de la rétribution du travail, etc. En outre, aujourd'hui encore, dans une grande partie de notre société subsistent de nombreuses formes de discrimination avilissante qui atteignent et offensent gravement certaines catégories particulières de femmes, comme par exemple les épouses sans enfants, les veuves, les femmes séparées, les divorcées, les mères célibataires » (FC 24).</span></div><br />
<div style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt;">Quelques années plus tard, le pape Jean-Paul II écrivit deux textes importants relatifs à la question féminine : Mulieris dignitatem (sur la dignité de la femme) en 1988 et Lettre aux femmes en 1995. Plus tard, il précisa qu'en travaillant pour le respect de la dignité de la femme, on touche en fait la question de la chosification de l'être humain en tant que tel : « Il y a encore tant d'efforts à faire, en de nombreuses parties du monde et en divers milieux, pour que soit détruite la mentalité injuste et délétère qui considère l'être humain comme une chose, une marchandise, un instrument mis au service de l'intérêt égoïste et de la recherche du plaisir, d'autant plus que, de pareille mentalité, c'est la femme qui est la première victime. La reconnaissance franche et nette de la dignité personnelle de la femme constitue le premier pas à faire pour promouvoir sa pleine participation tant à la vie de l'Église qu'à la vie sociale et publique » (CL 49).</span></div><br />
<div style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt;">Toujours selon le pape Jean-Paul II, travailler à la défense de la dignité de la femme comme personne humaine ayant des droits inviolables, c'est faire un premier pas vers la promotion de la dignité de toutes les autres catégories de personnes dont la dignité humaine est bafouée. L'Église s'engage « dans une action pastorale spécifique plus vigoureuse et plus incisive afin que, à partir de la promotion féminine, soient définitivement éliminées tout ce qui empêche l'estime de l'image de Dieu qui resplendit en tout être humain sans aucune exception » (FC 24). Dans sa Lettre aux femmes, le pape Jean-Paul II évoqua un nouveau thème : le devoir de parole et l'impératif de réagir, car il n'est pas chrétien de se taire ou de se résigner devant des structures de péché dont on est victime, aussi bien dans la famille, dans la société que dans l'Église : « En considérant l'un des aspects les plus délicats de la situation des femmes dans le monde, comment ne pas rappeler la longue et humiliante histoire - fréquemment " souterraine " - d'abus commis à l'encontre des femmes dans le domaine de la sexualité? A la veille du troisième millénaire, nous ne pouvons rester impassibles face à ce phénomène, ni nous y résigner. Il est temps de condamner avec force, en suscitant des instruments législatifs appropriés de défense, les formes de violence sexuelle qui ont bien souvent les femmes pour objet. Au nom du respect de la personne, nous ne pouvons pas non plus ne pas dénoncer la culture hédoniste et mercantile fort répandue qui prône l'exploitation systématique de la sexualité, poussant même les filles dès leur plus jeune âge à tomber dans les circuits de la corruption et à faire de leur corps une marchandise » (LF 5).</span></div><br />
<div style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt;">Cette dynamique du discours magistériel de l'Église catholique amène tout naturellement à condamner, avec la plus grande vigueur, les violences faites à la femme, tant du point de vue physique que des points de vue psychique, social et institutionnel, en situation de paix ou en situation de guerre : « toute violation de la dignité personnelle de l'être humain crie vengeance en présence de Dieu et devient une offense au Créateur de l'homme. » (CL 37).</span></div><br />
<div style="text-align: justify;"><br />
</div><br />
<div style="text-align: justify;"><strong><b><span style="color: red;"><span style="color: red; font-size: 12pt;">II. Les commandements divins au service du respect de la dignité humaine</span></span></b></strong></div><br />
<div style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt;">Ne pas respecter la dignité de la personne humaine, insiste le pape Jean-Paul II dans plusieurs de ses interventions, c'est s'inscrire dans une logique de la « mort » du prochain et non pas celle de l'épanouissement de sa vie. Pour que tout être humain s'épanouisse dans son inaliénable dignité, précise-t-il, Dieu propose que les individus et sociétés optent pour une « culture de vie » : « L'injonction claire et forte de Moïse s'adresse à nous aussi: "Vois, je te propose aujourd'hui vie et bonheur, mort et malheur. Je te propose la vie ou la mort, la bénédiction ou la malédiction. Choisis donc la vie, pour que toi et ta postérité vous viviez " (Dt 30,15-19). Cette injonction convient tout autant à nous qui devons choisir tous les jours entre la " culture de vie " et la " culture de mort ". Mais l'appel du Deutéronome est encore plus profond, parce qu'il nous demande un choix à proprement parler religieux et moral. Il s'agit de donner à son existence une orientation fondamentale et de vivre fidèlement en accord avec la loi du Seigneur : "Écoute les commandements que je te donne aujourd'hui : aimer le Seigneur ton Dieu, marcher dans ses chemins, garder ses ordres, ses commandements et ses décrets. Choisis donc la vie, pour que toi et ta postérité vous viviez, aimant le Seigneur ton Dieu, écoutant sa voix, t'attachant à lui ; car là est ta vie, ainsi que la longue durée de ton séjour sur la terre" (Dt 30,16 30,19-20). » (EV 28)</span></div><br />
<div style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt;">Cette proposition se trouve notamment condensée dans ce qu'on appelle communément « les dix commandements » (cf. Ex 20,1-17; Dt 5,6-22) : communiqués dans le contexte du grand événement libérateur de l'Exode, ils constituent un véritable « don de Dieu » pour aider les croyants à connaître le chemin de vie (cf. Dt 30,14). Dieu fait cadeau de la Loi pour que son peuple connaisse la vie en abondance et ne vive pas dans la servitude du péché (cf. Dt 5,22).</span></div><br />
<div style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt;">Les dix commandements renvoient l'un à l'autre et se conditionnent réciproquement (cf. Jc 2,10-11) : on ne peut adorer Dieu sans aimer tous les humains et on ne peut pas non plus honorer autrui sans bénir Dieu son Créateur. Quelques-uns de ces commandements réfèrent plus directement au respect de la dignité de la personne humaine et à la non-violence envers le prochain.</span></div><br />
<div style="text-align: justify;"><u><span style="font-size: 12pt;">1° Le cinquième commandement </span></u>: aimer et honorer la vie du prochain</div><br />
<div style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt;">Les principales violences dont sont victimes les êtres humains en général comportent une atteinte à l'intégrité physique de la personne. Le cinquième commandement , qui invite à ne pas commettre de meurtre (Ex 20,13), est relatif au respect, à l'amour et à la promotion de la vie humaine. Son fondement se situe dans le fait que "La vie humaine est sacrée parce que, dès son origine, elle comporte l'action créatrice de Dieu et demeure pour toujours dans une relation spéciale avec le Créateur, son unique fin. Dieu seul est le maître de la vie de son commencement à son terme: personne en aucune circonstance ne peut revendiquer pour soi le droit de détruire directement un être humain innocent" (CEC 2258).</span></div><br />
<div style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt;">Le livre de l'exode précise ainsi l'interdit du 5e commandement: « Tu ne tueras pas l'innocent ni le juste » (Ex 23,7), car le meurtre volontaire d'un innocent est gravement contraire à la dignité de l'être humain, à la règle d'or et à la sainteté du Créateur.</span></div><br />
<div style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt;">Selon ce commandement, est proscrit comme gravement peccamineux l'homicide direct et volontaire. Le meurtrier et ceux qui coopèrent volontairement au meurtre commettent un péché qui crie vengeance au ciel (cf. Gn 4,10). Il est également interdit de faire quoi que ce soit dans l'intention de provoquer indirectement la mort d'une personne, d'exposer sans raison grave quelqu'un à un risque mortel ou encore de refuser l'assistance à une personne en danger.</span></div><br />
<div style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt;">Les enlèvements, tortures ainsi que mutilations sur les êtres humains (catégories dont relèvent notamment les excisions, les sévices sexuels et les rapts des femmes en période de guerre) font aussi partie de l'éthique du cinquième commandement : « Les enlèvements et la prise d'otages font régner la terreur et, par la menace, exercent d'intolérables pressions sur les victimes. Ils sont moralement illégitimes. Le terrorisme sans discrimination menace, blesse et tue; il est gravement contraire à la justice et à la charité. La torture qui use de violence physique ou morale pour arracher des aveux, pour châtier des coupables, effrayer des opposants, satisfaire la haine est contraire au respect de la personne et de la dignité humaine. En dehors d'indications médicales d'ordre strictement thérapeutique, les amputations, mutilations ou stérilisations directement volontaires des personnes innocentes sont contraires à la loi morale. » (CEC 2297)</span></div><br />
<div style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt;">En définitive, « Le service que nous sommes tous appelés à rendre à notre prochain est donc un service d'amour, pour que la vie du prochain soit toujours défendue et promue, mais surtout quand elle est la plus faible ou la plus menacée. C'est une sollicitude personnelle, mais aussi sociale, que nous devons tous développer, en faisant du respect inconditionnel de la vie humaine le fondement d'une société renouvelée. Il nous est demandé d'aimer et d'honorer la vie de tout homme et de toute femme, et de travailler avec constance et avec courage pour qu'en notre temps, traversé par trop de signes de mort, s'instaure enfin une nouvelle culture de la vie, fruit de la culture de la vérité et de l'amour. » (EV 77)</span></div><br />
<div style="text-align: justify;"><u><span style="font-size: 12pt;">2° Les sixième et neuvième commandements </span></u>: refus de chosifier autrui et son intimité</div><br />
<div style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt;">C'est « du cœur des hommes que sortent les intentions mauvaises, inconduite, vols, meurtres, adultères, cupidité, perversités, ruse, débauche, envie, injures, vanité, déraison » (Mt 7,21-22). Et le fond du cœur humain peut en arriver à considérer le prochain, non pas comme une personne ayant la même dignité et le droit au même respect que soi, mais plutôt comme une chose à manipuler à sa guise. Ce regard chosifiant produit des atteintes graves à l'intégrité physique et morale d'autrui dans le domaine de la sexualité.</span></div><br />
<div style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt;">Le sixième commandement , qui invite à ne pas commettre d'adultère (Ex 20,14 ; Dt 5,17), est relatif à la qualité du regard posé sur le prochain, comme le Christ le précise lui-même : « Vous avez entendu qu'il a été dit: "Tu ne commettras pas d'adultère". Eh bien! Moi je vous dis: Quiconque regarde une femme pour la désirer a déjà commis, dans son cœur, l'adultère avec elle » (Mt 5,27-28). Ce commandement stigmatise notamment :</span></div><br />
<div style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt;">Le viol comme une véritable atteinte à la justice et à la charité. Acte intrinsèquement mauvais, le viol blesse profondément le droit de chacun au respect, à la liberté, à l'intégrité physique et morale. Il crée un préjudice grave, qui peut marquer la victime sa vie durant (cf. CEC 2356).</span></div><br />
<div style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt;">Le viol et abus sexuels perpétrés par des adultes sur des enfants ou adolescents confiés à leur garde, qui se doublent d'une violation de la responsabilité éducative. Ces actes extrêmement graves marquent les victimes toute leur vie et constituent une atteinte grave à leur épanouissement normal (cf. CEC 2389).</span></div><br />
<div style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt;">L'inceste, qui corrompt les relations familiales et marque une régression vers l'animalité (cf. CEC 2356 + 2388).</span></div><br />
<div style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt;">Le neuvième commandement y revient en pointant, comme une des causes de la violence faite au prochain, la convoitise du bien de l'autre, y compris sa personne ou une partie de son corps : « Tu ne convoiteras pas la maison de ton prochain. Tu ne convoiteras pas la femme de ton prochain, ni son serviteur, ni sa servante, ni son bœuf, ni son âne, rien de ce qui est à ton prochain » (Ex 20,17).</span></div><br />
<div style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt;">Le neuvième commandement révèle que l'enjeu du sixième commandement est finalement la pudeur : le respect de l'intimité d'autrui et de sa dignité inaliénable conditionne le regard et les gestes à son égard (cf. CEC 2521). La pudeur est le reflet d'un cœur rempli de la charité, qui préfère dominer le « péché tapi à la porte » (cf. Gn 4,7) de son cœur plutôt que de réduire son frère ou à sa sœur à un objet sexuel : « L'amour ne fait aucun tort au prochain; l'amour est donc le plein accomplissement de la loi. » (Rm 13,10).</span></div><br />
<div style="text-align: justify;"><u><span style="font-size: 12pt;">3° Le septième commandement </span></u>: refus de vendre ou d'acheter un être humain</div><br />
<div style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt;">Le rapt, le proxénétisme et l'esclavage sexuel des femmes constituent un aspect non négligeable des violences faites aux femmes en RD Congo. Le septième commandement, qui invite à ne pas commettre de vol (Ex 20,15 ; Dt 5,19) et à ne pas faire du tort au prochain en ses biens, de quelque manière que ce soit , pointe aussi le fait que l'être humain ne peut être réduit à une marchandise.</span></div><br />
<div style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt;">En effet, le septième commandement nous apprend que l'être humain est atteint dans sa dignité lorsqu'il est réduit à une valeur d'usage ou à une source de profit économique : « Le septième commandement proscrit les actes ou entreprises qui, pour quelque raison que ce soit, égoïste ou idéologique, mercantile ou totalitaire, conduisent à asservir des êtres humains, à méconnaître leur dignité personnelle, à les acheter, à les vendre et à les échanger comme des marchandises. C'est un péché contre la dignité des personnes et leurs droits fondamentaux que de les réduire par la violence à une valeur d'usage ou à une source de profit. S. Paul ordonnait à un maître chrétien de traiter son esclave chrétien "non plus comme un esclave, mais comme un frère ..., comme un homme, dans le Seigneur" (Phm 1,16) ». (CEC 2414)</span></div><br />
<div style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt;">Ainsi, la recherche de la richesse et du bien-être ne peut jamais justifier l'atteinte à la dignité de la personne humaine, des familles et des communautés humaines, sous quelque forme que ce soit.</span></div><br />
<div style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt;">Ces commandements au service de la défense et de la promotion de l'inaliénable dignité humaine mériteraient donc d'être approfondis dans nos communautés chrétiennes.</span></div><br />
<div style="text-align: justify;"><br />
</div><br />
<div style="text-align: justify;"><strong><b><span style="color: red;"><span style="color: red; font-size: 12pt;">III. Les synodes africain sur l'Afrique : promouvoir le respect de la femme</span></span></b></strong></div><br />
<div style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt;">Le Message du synode africain (6 mai 1994), comportait une déclaration aux femmes africaines, dont le premier paragraphe commençait ainsi : « Hommage à vous, nos mères, nos sœurs ! Ce synode de l'espérance a réfléchi sur les aliénations qui pèsent sur vous. Elles proviennent de la rencontre mal réussie de notre vision traditionnelle de l'homme et de la modernité. A ce titre, elles manifestent au grand jour une des formes majeures de la structure de péché où gisent nos sociétés africaines. Elles proviennent aussi des structures injustes du monde actuel en lui-même » .</span></div><br />
<div style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt;">C'est que les évêques portaient la situation de la femme africaine dans leurs cœurs et leurs préoccupations. Dans quelle perspective les évêques réunis au synode de 1994 ont-il réfléchi sur la situation de la femme africaine, spécialement les atteintes à sa dignité ?</span></div><br />
<div style="text-align: justify;"><u><span style="font-size: 12pt;">1° La situation de la femme africaine : une question de « justice et paix »</span></u></div><br />
<div style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt;">Les évêques réunis en synode sur l'Afrique en 1994 ont estimé que le cadre le plus pertinent pour parler du thème de la femme sur le continent africain est celui de « Justice et paix ». En effet, dans son rapport d'introduction le 11 avril 1994, le cardinal Thiandoum affirmait notamment ceci en ce qui concerne les questions de justice et de paix sur le continent africain :</span></div><br />
<div style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt;">« Le rôle des femmes dans la société mérite une attention particulière. (…) Il y a lieu d'examiner de manière critique, à la lumière de l'évangile, les aspects des cultures africaines qui promeuvent ou du moins tolèrent les attitudes négatives envers la femme. La femme africaine doit pouvoir compter sur l'Église pour défendre ses droits de personne humaine et encourager son véritable rôle … » . Il répéta la même idée le 22 avril, en rapporteur général du synode : « La condition de la femme en Afrique laisse encore beaucoup à désirer. L'Église doit soutenir leur libération et leur donner une plus grande place en son sein » .</span></div><br />
<div style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt;">L'exhortation apostolique « Ecclesia in Africa » a résumé toute cette dynamique en classant les femmes d'Afrique parmi les catégories les plus touchées par les atteintes à la dignité de la personne humaine, précisant que l'Église « déplore et condamne, dans la mesure où elles persistent dans diverses sociétés africaines, toutes les coutumes et pratiques qui privent les femmes de leurs droits et du respect qui leur est dû » (EA 121).</span></div><br />
<div style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt;">En situant la défense de la dignité de la femme dans les questions de justice et de paix, l'épiscopat africain s'inscrit tout simplement dans une conviction chrétienne rappelée lors du synode sur l'évangélisation : la Rédemption « atteint les situations très concrètes de l'injustice à combattre et de la justice à restaurer. On ne peut accomplir l'évangélisation sans promouvoir l'authentique croissance humaine dans la justice et la paix véritables » (EN 31).</span></div><br />
<div style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt;">C'est dans cette dynamique que le carrefour anglais E fit remarquer que « La justice et la paix font partie de l'Évangile, la construction et la promotion du Royaume de Dieu se faisant en ce monde. Il existe des domaines qui demandent des interventions urgentes : gouvernants et gouvernements iniques, structures sociales oppressantes, en particulier pour les femmes, les jeunes, les enfants, les pauvres, les réfugiés, etc. Une oppression économique à un plus haut niveau vient de la dette extérieure » .</span></div><br />
<div style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt;">Pour que les violations de la dignité de la femme cessent, les évêques réunis en synode en 1994 ont estimé qu'il fallait s'attaquer aux causes profondes, notamment en travaillant à ce que la dignité de la personne humaine en générale soit promue et respectée.</span></div><br />
<div class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 10pt;"><br />
</div>Unknownnoreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-2047474582874207911.post-60302793796261849352012-01-21T12:04:00.001-08:002012-01-22T12:08:04.530-08:00CES FEMMES QUI PEUPLENT LA BIBLE: résumé : La foi chez les femmes de la Bible<div style="text-align: justify;"><strong><b><u><span style="font-family: Times New Roman; font-size: small;"><span style="font-size: 12pt;">DANS LA BIBLE : <span style="mso-spacerun: yes;"> </span>Femmes dont la foi est particulièrement soulignée</span></span></u></b></strong></div><br />
<div style="text-align: justify;"><span style="font-family: Times New Roman; font-size: small;"><span style="font-size: 12pt;">Une Cananéenne louée par Jésus, pour sa foi: Mt 15,22-28 </span></span></div><br />
<div style="text-align: justify;"><span style="font-family: Times New Roman; font-size: small;"><span style="font-size: 12pt;">Une femme de Béthanie ayant oint Jésus de parfum est hautement appréciée par lui: Mt 26,6-13 ; Mc 14,3-9</span></span></div><br />
<div style="text-align: justify;"><span style="font-family: Times New Roman; font-size: small;"><span style="font-size: 12pt;">Marie la mère de Jésus louée par son propre fils, pour sa foi: Lc 11,27-29; les évangélistes soulignent la grandeur de sa foi: Jn 2,5; Lc 1,45</span></span></div><br />
<div style="text-align: justify;"><span style="font-family: Times New Roman; font-size: small;"><span style="font-size: 12pt;">Une femme hémorroïsse louée par Jésus, pour sa foi: Mc 5,25-34; Lc 8,43-48; Mt 9,20-22</span></span></div><br />
<div style="text-align: justify;"><span style="font-family: Times New Roman; font-size: small;"><span style="font-size: 12pt;">Une veuve louée par Jésus pour sa foi: Lc 21,1-4; Mc 12,41-44</span></span></div><br />
<div style="text-align: justify;"><span style="font-family: Times New Roman; font-size: small;"><span style="font-size: 12pt;">Sara (ou Sarra) louée pour sa foi: He 11,11</span></span></div><br />
<div style="text-align: justify;"><span style="font-family: Times New Roman; font-size: small;"><span style="font-size: 12pt;">La mère de Moïse louée pour sa foi: He 11,23</span></span></div><br />
<div style="text-align: justify;"><span style="font-family: Times New Roman; font-size: small;"><span style="font-size: 12pt;">Rahab louée pour sa foi: He 11,31</span></span></div><br />
<div style="text-align: justify;"><span style="font-family: Times New Roman; font-size: small;"><span style="font-size: 12pt;">Des femmes nombreuses se convertissent dans l'Église primitive: Tabitha / Dorcas: Ac 9,36; Drusille Ac 24; voir aussi: Ac 17,4; Ac 17,12 cf. Ac 5,14; Ac 8,12</span></span></div><br />
<br />
<br />
<div style="text-align: justify;"><strong><b><u><span style="font-family: Times New Roman; font-size: small;" xmlns=""><span style="font-size: 12pt;">DANS LA BIBLE : Femmes exhortant leur entourage dans la foi</span></span></u></b></strong></div><br />
<div style="text-align: justify;"><span style="font-family: Times New Roman; font-size: small;"><span style="font-size: 12pt;">L'épouse de Manoa encourage son mari à croire que Dieu est pour la vie: Jg 13,21-23.</span></span></div><br />
<div style="text-align: justify;"><span style="font-family: Times New Roman; font-size: small;"><span style="font-size: 12pt;">Edna exhorte sa fille Sara (ou Sarra) à croire en un Dieu qui change l'affliction en joie: Tb 7,16-17</span></span></div><br />
<div style="text-align: justify;"><span style="font-family: Times New Roman; font-size: small;"><span style="font-size: 12pt;">La mère des sept jeunes gens martyrisés les exhorte dans l'espérance en Dieu: 2M 7,5</span></span></div><br />
<div style="text-align: justify;"><span style="font-family: Times New Roman; font-size: small;"><span style="font-size: 12pt;">Judith exhorte les chefs de son peuple à la foi en un Dieu qui est fidèle à son alliance: Jdt 8,9-31</span></span></div><br />
<br />
<br />
<div style="text-align: justify;"><strong><b><u><span style="font-family: Times New Roman; font-size: small;" xmlns=""><span style="font-size: 12pt;">DANS LA BIBLE : <span style="mso-spacerun: yes;"> </span>Femmes faisant des vœux à Dieu et consacrées à son service</span></span></u></b></strong></div><br />
<div style="text-align: justify;"><span style="font-family: Times New Roman; font-size: small;"><span style="font-size: 12pt;">Anne, mère de Samuel, fait un vœu au Seigneur et l'accomplit: 1S 1,9-11; 1S1,24</span></span></div><br />
<div style="text-align: justify;"><span style="font-family: Times New Roman; font-size: small;"><span style="font-size: 12pt;">Anne, fille de Phanuel, choisit une vie de veuve consacrée à Dieu dans la prière après le décès de son mari: Lc 2,36-37</span></span></div><br />
<div style="text-align: justify;"><span style="font-family: Times New Roman; font-size: small;"><span style="font-size: 12pt;">Judith choisit une vie de veuve consacrée à Dieu dans l'observance des commandements et l'amour du prochain: Jdt 8,5-8; Jdt 16,22-23</span></span></div><br />
<div style="text-align: justify;"><span style="font-family: Times New Roman; font-size: small;"><span style="font-size: 12pt;">Des veuves consacrées à Dieu dans l'Église primitive: 1Tm 5,5; 1Tm 5,9 cf. 1Co 7,7-9</span></span></div><br />
<br />
<br />
<div style="text-align: justify;"><strong><b><u><span style="font-family: Times New Roman; font-size: small;" xmlns=""><span style="font-size: 12pt;">DANS LA BIBLE : <span style="mso-spacerun: yes;"> </span>Femmes dans le culte</span></span></u></b></strong></div><br />
<div style="text-align: justify;"><span style="font-family: Times New Roman; font-size: small;"><span style="font-size: 12pt;">Femmes qui prient en assemblée avec d'autres: Ac 1,14</span></span></div><br />
<div style="text-align: justify;"><span style="font-family: Times New Roman; font-size: small;"><span style="font-size: 12pt;">Femmes qui prophétisent durant l'assemblée ou dans leur communauté chrétienne: Ac 21,9; 1Co 11,5</span></span></div><br />
<div style="text-align: justify;"><span style="font-family: Times New Roman; font-size: small;"><span style="font-size: 12pt;">Femmes chanteuses et choristes: les filles de Hémân: Ne 7,67; voir aussi: 1Ch 25,5-6; Ex 38,8; 1S 2,22; Ex 15,20; Jg 11,34; 1S 18,6,7; Ps 68,25; Esd 2,65; Ne 7,67</span></span></div><br />
<div style="text-align: justify;"><span style="font-family: Times New Roman; font-size: small;"><span style="font-size: 12pt;">Femmes qui jouent des instruments pour louer Dieu: Ex 15,20</span></span></div><br />
<br />
<br />
<div style="text-align: justify;"><strong><b><u><span style="font-family: Times New Roman; font-size: small;" xmlns=""><span style="font-size: 12pt;">DANS LA BIBLE : <span style="mso-spacerun: yes;"> </span>Femmes qui prient</span></span></u></b></strong></div><br />
<div style="text-align: justify;"><span style="font-family: Times New Roman; font-size: small;"><span style="font-size: 12pt;">Cantique de Miryam: Ex 15,20-21</span></span></div><br />
<div style="text-align: justify;"><span style="font-family: Times New Roman; font-size: small;"><span style="font-size: 12pt;">Cantique de Déborah: Jg 5,1-6ss</span></span></div><br />
<div style="text-align: justify;"><span style="font-family: Times New Roman; font-size: small;"><span style="font-size: 12pt;">Cantique d'Anne: 1S 2,1-10</span></span></div><br />
<div style="text-align: justify;"><span style="font-family: Times New Roman; font-size: small;"><span style="font-size: 12pt;">Sara (ou Sarra), fille de Ragouël se tourne vers Dieu car elle était objet de moqueries à cause de ses échecs de mariage: Tb 3,11-15.</span></span></div><br />
<div style="text-align: justify;"><span style="font-family: Times New Roman; font-size: small;"><span style="font-size: 12pt;">Prière de Judith: Jdt 9,1-14</span></span></div><br />
<div style="text-align: justify;"><span style="font-family: Times New Roman; font-size: small;"><span style="font-size: 12pt;">Cantique de Judith: Jdt 15,14-16,6ss</span></span></div><br />
<div style="text-align: justify;"><span style="font-family: Times New Roman; font-size: small;"><span style="font-size: 12pt;">Prière de Susanne (ou Suzanne): Dng 13,42-43</span></span></div><br />
<div style="text-align: justify;"><span style="font-family: Times New Roman; font-size: small;"><span style="font-size: 12pt;">Cantique de Marie la mère de Jésus: Lc 1,46-55</span></span></div><br />
<div style="text-align: justify;"><span style="font-family: Times New Roman; font-size: small;"><span style="font-size: 12pt;">Femmes priant en assemblée avec d'autres: Ac 1,14</span></span></div><br />
<br />
<br />
<div style="text-align: justify;"><strong><b><u><span style="font-family: Times New Roman; font-size: small;" xmlns=""><span style="font-size: 12pt;">DANS LA BIBLE : <span style="mso-spacerun: yes;"> </span>Femmes proclamant la foi en la résurrection des morts</span></span></u></b></strong></div><br />
<div style="text-align: justify;"><span style="font-family: Times New Roman; font-size: small;"><span style="font-size: 12pt;">La mère des sept frères martyrisés: 2M 7,20-29</span></span></div><br />
<div style="text-align: justify;"><span style="font-family: Times New Roman; font-size: small;"><span style="font-size: 12pt;">Marthe, sœur Lazare, à la mort de celui-ci: Jn 11,21-27</span></span></div><br />
<br />
<br />
<div style="text-align: justify;"><strong><b><u><span style="font-family: Times New Roman; font-size: small;" xmlns=""><span style="font-size: 12pt;">DANS LA BIBLE : ° Femmes d'Israël témoins de la foi auprès des païens</span></span></u></b></strong></div><br />
<div style="text-align: justify;"><span style="font-family: Times New Roman; font-size: small;"><span style="font-size: 12pt;">Une fillette captive témoigne de sa foi en Dieu dans le contexte de l'esclavage: 2R 5,2-5</span></span></div><br />
<br />
<br />
<div style="text-align: justify;"><strong><b><u><span style="font-family: Times New Roman; font-size: small;" xmlns=""><span style="font-size: 12pt;">DANS LA BIBLE : ° Femmes étrangères qui se sont distinguées par la foi</span></span></u></b></strong></div><br />
<div style="text-align: justify;"><span style="font-family: Times New Roman; font-size: small;"><span style="font-size: 12pt;">Hagar l'Égyptienne invoque Dieu, après qu'il se soit révélé à elle: Gn 16,13-14</span></span></div><br />
<div style="text-align: justify;"><span style="font-family: Times New Roman; font-size: small;"><span style="font-size: 12pt;">Ruth choisit librement d'adopter la foi d'Israël: Rt 1,3-18</span></span></div><br />
<br />
<br />
<div style="text-align: justify;"><strong><b><u><span style="font-family: Times New Roman; font-size: small;" xmlns=""><span style="font-size: 12pt;">DANS LA BIBLE : <span style="mso-spacerun: yes;"> </span>Femmes ayant résisté à des lois injustes, pour leur foi</span></span></u></b></strong></div><br />
<div style="text-align: justify;"><span style="font-family: Times New Roman; font-size: small;"><span style="font-size: 12pt;">Poua et Shifra: refusent d'obéir aux pharaons qui commande de tuer les bébés mâles: Ex 1,15-21</span></span></div><br />
<div style="text-align: justify;"><span style="font-family: Times New Roman; font-size: small;"><span style="font-size: 12pt;">Esther: face à une loi destructrice des Juifs, se démène pour que les injustes soient démasqués et qu'une loi juste soit rétablie: Est grec 4,1-7,10</span></span></div><br />
<br />
<br />
<div style="text-align: justify;"><strong><b><u><span style="font-family: Times New Roman; font-size: small;" xmlns=""><span style="font-size: 12pt;">DANS LA BIBLE : ° Femmes martyres</span></span></u></b></strong></div><br />
<div style="text-align: justify;"><span style="font-family: Times New Roman; font-size: small;"><span style="font-size: 12pt;">La fille de Jephté accepte de mourir à cause de la grandeur du serment fait à Dieu par son père: Jg 11,34-40</span></span></div><br />
<div style="text-align: justify;"><span style="font-family: Times New Roman; font-size: small;"><span style="font-size: 12pt;">Femmes martyres lors des persécutions du peuple d'Israël: 1M 1,60; 2M 6,10</span></span></div><br />
<div style="text-align: justify;"><span style="font-family: Times New Roman; font-size: small;"><span style="font-size: 12pt;">Femmes martyres lors des persécutions de Saul de Tarse: Ac 9,1-2; Ac 22,4</span></span></div><br />
<br />
<br />
<div style="text-align: justify;"><strong><b><u><span style="font-family: Times New Roman; font-size: small;" xmlns=""><span style="font-size: 12pt;">DANS LA BIBLE : ° Femmes ayant aidé le peuple de Dieu à rester dans la ligne de l'alliance</span></span></u></b></strong></div><br />
<div style="text-align: justify;"><span style="font-family: Times New Roman; font-size: small;"><span style="font-size: 12pt;">Déborah, épouse de Lapidoth, juge et prophétesse, "mère en Israël, combattant l'ennemi: Jg 4,1-5,31; Jg 5,7</span></span></div><br />
<div style="text-align: justify;"><span style="font-family: Times New Roman; font-size: small;"><span style="font-size: 12pt;">Judith, veuve, combattant l'ennemi: Jdt 10,1-15,20</span></span></div><br />
<div style="text-align: justify;"><span style="font-family: Times New Roman; font-size: small;"><span style="font-size: 12pt;">Miryam, sœur de Moïse, entraînant le peuple dans la louange: Ex 15,20-21</span></span></div><br />
<div style="text-align: justify;"><span style="font-family: Times New Roman; font-size: small;"><span style="font-size: 12pt;">Houlda (ou Hulda), prophétesse, aidant à discerner le contenu de la Loi: 2R 22,8-20; 2Ch 34,22-28</span></span></div><br />
<div style="text-align: justify;"><span style="font-family: Times New Roman; font-size: small;"><span style="font-size: 12pt;">Anne, entraînant son entourage dans la célébration de Dieu à partir de Jésus-Christ: Lc 2,36-38</span></span></div><br />
<div style="text-align: justify;"><span style="font-family: Times New Roman; font-size: small;"><span style="font-size: 12pt;">Des femmes transforment leurs milieux en lieux de prière: Marie mère de Jean surnommé Marc ou Jean-Marc (Ac 12,12-14); Nympha (Col 4,15); voir aussi Ac 16,13</span></span></div><br />
<div style="text-align: justify;"><span style="font-family: Times New Roman; font-size: small;"><span style="font-size: 12pt;">Les matriarches d'Israël Sara (ou Sarra): Gn 11,30 + Gn 18,9-15 + Gn 21,1-7; Rébecca: Gn 24,1-30; Léa et Rachel: Gn 29,18-30,25</span></span></div><br />
<div style="text-align: justify;"><br />
</div><br />
<div style="text-align: justify;"><strong><b><u><span style="font-family: Times New Roman; font-size: small;"><span style="font-size: 12pt;">DANS LA BIBLE : <span style="mso-spacerun: yes;"> </span>Femmes disciples de Jésus</span></span></u></b></strong></div><br />
<div style="text-align: justify;"><span style="font-family: Times New Roman; font-size: small;"><span style="font-size: 12pt;">Jeanne, épouse de Chuza: Lc 8,1-4; Lc 24,10</span></span></div><br />
<div style="text-align: justify;"><span style="font-family: Times New Roman; font-size: small;"><span style="font-size: 12pt;">La mère des fils de Zébédée: Mt 20,20; Mt 27,56</span></span></div><br />
<div style="text-align: justify;"><span style="font-family: Times New Roman; font-size: small;"><span style="font-size: 12pt;">Marie de Béthanie, la sœur de Marthe et de Lazare: Lc 10,39-42; Jn 11,1-45</span></span></div><br />
<div style="text-align: justify;"><span style="font-family: Times New Roman; font-size: small;"><span style="font-size: 12pt;">Marie de Magdala: Lc 8,2; Jn 20,1; Jn 20,18; Mt 27,56; Mt 27,61; Mt 28,1; Mc 15,40; Mc 15,47; Mc 160,1; Mc 16,9; Lc 24,10</span></span></div><br />
<div style="text-align: justify;"><span style="font-family: Times New Roman; font-size: small;"><span style="font-size: 12pt;">Marie mère de Jacques le Petit et de Joseph (ou José): Mt 27,56; Mt 27,61; Mt 28,1; Mc 15,40; Mc 15,47; Mc 16,1; Lc 24,10</span></span></div><br />
<div style="text-align: justify;"><span style="font-family: Times New Roman; font-size: small;"><span style="font-size: 12pt;">Marie épouse de Clopas: Jn 19,25</span></span></div><br />
<div style="text-align: justify;"><span style="font-family: Times New Roman; font-size: small;"><span style="font-size: 12pt;">Marie la mère de Jésus: Ac 1,8 cf. Jn 2,11-12</span></span></div><br />
<div style="text-align: justify;"><span style="font-family: Times New Roman; font-size: small;"><span style="font-size: 12pt;">Salomé: Mc 15,40; Mc 16,1</span></span></div><br />
<div style="text-align: justify;"><span style="font-family: Times New Roman; font-size: small;"><span style="font-size: 12pt;">Suzanne: Lc 8,1-4</span></span></div><br />
<div style="text-align: justify;"><span style="font-family: Times New Roman; font-size: small;"><span style="font-size: 12pt;">Des femmes non nommées: Lc 8,3; Lc 24,10; Ac 1,8</span></span></div><br />
<div style="text-align: justify;"><br />
</div><br />
<div style="text-align: justify;"><strong><b><u><span style="font-family: Times New Roman; font-size: small;"><span style="font-size: 12pt;">DANS LA BIBLE : ° Femmes témoins de Jésus</span></span></u></b></strong></div><br />
<div style="text-align: justify;"><em><b><i><span style="font-family: Times New Roman; font-size: small;"><span style="font-size: 12pt; font-weight: bold;">Femmes témoins de Jésus avant sa passion</span></span></i></b></em></div><br />
<div style="text-align: justify;"><span style="font-family: Times New Roman; font-size: small;"><span style="font-size: 12pt;">Anne, fille de Phanuel, témoigne de Jésus à Jérusalem, alors que Jésus n'était qu'un enfant: Lc 2,36-38</span></span></div><br />
<div style="text-align: justify;"><span style="font-family: Times New Roman; font-size: small;"><span style="font-size: 12pt;">La Samaritaine annonce Jésus auprès des Samaritains, dès qu'elle a perçu son mystère: Jn 4,28-30</span></span></div><br />
<div style="text-align: justify;"><em><b><i><span style="font-family: Times New Roman; font-size: small;"><span style="font-size: 12pt; font-weight: bold;">Femmes témoins de la Croix et de l'ensevelissement de Jésus</span></span></i></b></em></div><br />
<div style="text-align: justify;"><span style="font-family: Times New Roman; font-size: small;"><span style="font-size: 12pt;">Jeanne, épouse de Chuza: Lc 24,10</span></span></div><br />
<div style="text-align: justify;"><span style="font-family: Times New Roman; font-size: small;"><span style="font-size: 12pt;">Marie de Magdala, à la Croix: Mc 16,9; Jn 20,1-18; Mt 27,56; Mt 27,61; Mc 15,40; Mc 15,47</span></span></div><br />
<div style="text-align: justify;"><span style="font-family: Times New Roman; font-size: small;"><span style="font-size: 12pt;">Marie mère de Jacques le Petit et de Joseph (ou José): Mt 27,56; Mt 27,61; Mc 15,40; Mc 15,47</span></span></div><br />
<div style="text-align: justify;"><span style="font-family: Times New Roman; font-size: small;"><span style="font-size: 12pt;">Marie épouse de Clopas: Jn 19,25</span></span></div><br />
<div style="text-align: justify;"><span style="font-family: Times New Roman; font-size: small;"><span style="font-size: 12pt;">Marie la mère de Jésus: Jn 19,25-27</span></span></div><br />
<div style="text-align: justify;"><span style="font-family: Times New Roman; font-size: small;"><span style="font-size: 12pt;">Salomé: Mc 15,40</span></span></div><br />
<div style="text-align: justify;"><em><b><i><span style="font-family: Times New Roman; font-size: small;"><span style="font-size: 12pt; font-weight: bold;">Femmes témoins de Jésus ressuscité</span></span></i></b></em></div><br />
<div style="text-align: justify;"><span style="font-family: Times New Roman; font-size: small;"><span style="font-size: 12pt;">Marie de Magdala, toute première témoin du Ressuscité: Mc 16,9; Jn 20,1-18; Mt 28,1; Mc 16,1; Lc 24,10</span></span></div><br />
<div style="text-align: justify;"><span style="font-family: Times New Roman; font-size: small;"><span style="font-size: 12pt;">Marie mère de Jacques le Petit et de Joseph (ou José): Mt 28,1; Mc 16,1; Lc 24,10</span></span></div><br />
<div style="text-align: justify;"><span style="font-family: Times New Roman; font-size: small;"><span style="font-size: 12pt;">Salomé: Mc 16,1</span></span></div><br />
<div style="text-align: justify;"><span style="font-family: Times New Roman; font-size: small;"><span style="font-size: 12pt;">Des femmes non nommées: Lc 24,10</span></span></div><br />
<div style="text-align: justify;"><br />
</div><br />
<div style="text-align: justify;"><strong><b><u><span style="font-family: Times New Roman; font-size: small;"><span style="font-size: 12pt;">DANS LA BIBLE : <span style="mso-spacerun: yes;"> </span>Femmes collaboratrices des apôtres dans l'annonce de l'Évangile</span></span></u></b></strong></div><br />
<div style="text-align: justify;"><span style="font-family: Times New Roman; font-size: small;"><span style="font-size: 12pt;">Apphia: Phm 2</span></span></div><br />
<div style="text-align: justify;"><span style="font-family: Times New Roman; font-size: small;"><span style="font-size: 12pt;">Phoebé (ou Phébée): Rm 16,1</span></span></div><br />
<div style="text-align: justify;"><span style="font-family: Times New Roman; font-size: small;"><span style="font-size: 12pt;">Évodie: Ph 4,2</span></span></div><br />
<div style="text-align: justify;"><span style="font-family: Times New Roman; font-size: small;"><span style="font-size: 12pt;">Syntychè: Ph 4,2</span></span></div><br />
<div style="text-align: justify;"><span style="font-family: Times New Roman; font-size: small;"><span style="font-size: 12pt;">Nympha: Col 4,15</span></span></div><br />
<div style="text-align: justify;"><span style="font-family: Times New Roman; font-size: small;"><span style="font-size: 12pt;">Claudia: 2Tm 4,21</span></span></div><br />
<div style="text-align: justify;"><span style="font-family: Times New Roman; font-size: small;"><span style="font-size: 12pt;">Eunice: 2Tm 1,5</span></span></div><br />
<div style="text-align: justify;"><span style="font-family: Times New Roman; font-size: small;"><span style="font-size: 12pt;">Loïs: 2Tm 1,5</span></span></div><br />
<div style="text-align: justify;"><span style="font-family: Times New Roman; font-size: small;"><span style="font-size: 12pt;">La mère de Rufus: Rm 16,13</span></span></div><br />
<div style="text-align: justify;"><span style="font-family: Times New Roman; font-size: small;"><span style="font-size: 12pt;">Julie: Rm 16,15</span></span></div><br />
<div style="text-align: justify;"><span style="font-family: Times New Roman; font-size: small;"><span style="font-size: 12pt;">La sœur de Nérée: Rm 16,15</span></span></div><br />
<div style="text-align: justify;"><span style="font-family: Times New Roman; font-size: small;"><span style="font-size: 12pt;">Lydie: Ac 16,14; Ac 16,40</span></span></div><br />
<div style="text-align: justify;"><span style="font-family: Times New Roman; font-size: small;"><span style="font-size: 12pt;">Damaris: Ac 17,34</span></span></div><br />
<div style="text-align: justify;"><span style="font-family: Times New Roman; font-size: small;"><span style="font-size: 12pt;">Prisca (ou Priscilla): 1Co 16,19; Rm 16,3; Ac 18,2; Ac 18,18; Ac 18,26; 2Tm 4,19</span></span></div><br />
<div style="text-align: justify;"><span style="font-family: Times New Roman; font-size: small;"><span style="font-size: 12pt;">Marie: Rm 16,6</span></span></div><br />
<div style="text-align: justify;"><span style="font-family: Times New Roman; font-size: small;"><span style="font-size: 12pt;">Junias: Rm 16,7</span></span></div><br />
<div style="text-align: justify;"><span style="font-family: Times New Roman; font-size: small;"><span style="font-size: 12pt;">Chloé (probablement une commerçante de Corinthe): 1Co 1,11</span></span></div><br />
<div style="text-align: justify;"><span style="font-family: Times New Roman; font-size: small;"><span style="font-size: 12pt;">Marie mère de Jean surnommé Marc ou Jean-Marc: Ac 12,12</span></span></div><br />
<div style="text-align: justify;"><span style="font-family: Times New Roman; font-size: small;"><span style="font-size: 12pt;">Persis: Rm 16,12</span></span></div><br />
<div style="text-align: justify;"><span style="font-family: Times New Roman; font-size: small;"><span style="font-size: 12pt;">Tryphène: Rm 16,12</span></span></div><br />
<div style="text-align: justify;"><span style="font-family: Times New Roman; font-size: small;"><span style="font-size: 12pt;">Tryphose: Rm 16,12</span></span></div><br />
<div style="text-align: justify;"><br />
</div>Unknownnoreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-2047474582874207911.post-10865216803638118402012-01-21T12:03:00.001-08:002012-01-22T12:10:54.199-08:00CES FEMMES QUI PEUPLENT LA BIBLE : résumé : interventions divines<div align="center" style="text-align: center;"><span style="color: red;"><span style="color: red; font-size: 12pt;">DANS LA BIBLE: FEMMES BENEFICIAIRES DES INTERVENTIONS DIVINES</span></span></div><br />
<div style="text-align: justify;"><em><b><i><span xmlns=""><span style="font-size: 12pt; font-weight: bold;">Marie la mère de Jésus</span></span></i></b></em></div><span style="font-size: 12pt;">Cas unique d'une grossesse sans intervention d'un homme: Lc 1,26-38; Mt 1,16.18-25</span><br />
<br />
<em><b><i><span style="font-size: 12pt; font-weight: bold;">Femmes stériles</span></i></b></em><br />
<span style="font-size: 12pt;">Saraï (qui devint Sara ou Sarra cf. Gn 17,15), épouse Abraham: Gn 11,30 + Gn 18,9-15 + Gn 21,1-7</span><br />
<span style="font-size: 12pt;">Rébecca, épouse unique d'Isaac: Gn 25,21</span><br />
<span style="font-size: 12pt;">Rachel, deuxième épouse de Jacob: Gn 29,31 + Gn 29,22-23</span><br />
<span style="font-size: 12pt;">L'épouse de Manoah: Jg 13,2-7</span><br />
<span style="font-size: 12pt;">Anne, deuxième fille de Elqana: 1S 1,1-21</span><br />
<span style="font-size: 12pt;">Élisabeth, épouse unique de Zacharie: Lc 1,5-17</span><br />
<br />
<div style="text-align: justify;"><em><b><i><span style="font-size: 12pt; font-weight: bold;">Femmes condamnées à mort par leur entourage</span></i></b></em></div><span style="font-size: 12pt;">Susanne (ou Suzanne) condamnée à mort mais sauvée par le prophète Daniel: Dn 13,1-64</span><br />
<span style="font-size: 12pt;">Une femme adultère, condamnée par l'entourage mais sauvée de la mort par l'attitude de Jésus: Jn 8,3-11</span><br />
<br />
<em><b><i><span style="font-size: 12pt; font-weight: bold;">Femmes malades</span></i></b></em><br />
<span style="font-size: 12pt;">La belle-mère de Simon guérie de fièvre par Jésus: Mt 8,14-15</span><br />
<span style="font-size: 12pt;">Une femme courbée guérie de son infirmité par Jésus: Lc 13,11-13</span><br />
<span style="font-size: 12pt;">La fille de Jaïros de 12 ans réveillée de la mort par Jésus: Mc 5,35-43; Mt 9,23-26</span><br />
<span style="font-size: 12pt;">Une femme hémorroïsse guérie de sa maladie par Jésus: Lc 8,43-48; Mc 5,25-34; Mt 9,18-25</span><br />
<span style="font-size: 12pt;">La fille de la Cananéenne guérie par Jésus: Mt 15,21-28. N.B. En Mc 7,25.29-30, on parle d'une Syro-phénicienne.</span><br />
<span style="font-size: 12pt;">Tabitha (Dorcas) réveillée de la mort par Pierre: Ac 9,36-40</span><br />
<br />
<div style="text-align: justify;"><em><b><i><span style="font-size: 12pt; font-weight: bold;">Femmes possédées</span></i></b></em></div><span style="font-size: 12pt;">Sara (ou Sarra), fille de Ragouël, délivrée par une intervention de l'ange Raphaël: Tb 3,8-17 + Tb 6,14-20 + Tb 8,1-13</span><br />
<span style="font-size: 12pt;">Marie de Magdala et d'autres délivrées par Jésus: Lc 8,2</span><br />
<span style="font-size: 12pt;">Une femme possédée par un esprit de divination délivrée par Paul: Ac 16,16-19</span><br />
<br />
<em><b><i><span style="font-size: 12pt; font-weight: bold;">Femmes ayant des problèmes juridiques</span></i></b></em><br />
<span style="font-size: 12pt;">Les filles de Celofehad sont lésées au niveau de la législation sur l'héritage: elles se plaignent chez Moïse et Dieu intervient pour demander à Moïse de les prendre au sérieux et de rectifier la législation: Nb 27,1-11</span><br />
<span style="font-size: 12pt;">Une veuve dont un créancier menace de prendre ses deux fils comme esclaves est sauvée grâce au prophète Élisée, qui l'aide à trouver de quoi rembourser la dette: 2R 4,1-7</span>Unknownnoreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-2047474582874207911.post-89498134028735318372012-01-21T12:01:00.001-08:002012-01-21T12:26:40.440-08:00FEMMES EN AFRIQUE, VIOLENCE ET RECONCILIATION. REFLEXIONS THEOLOGIQUES A PARTIR DU CONTEXTE AFRICAIN<span xmlns=""></span><br />
<span xmlns=""><div style="text-align: center;"><span style="color: red; font-family: Times New Roman; font-size: 12pt;"><strong>Conférence à Yaoundé en 2008 : Contribution pour le futur synode africain sur « paix, justice et réconciliation<br />
</strong></span></div><div style="text-align: justify;"><span style="font-family: Times New Roman; font-size: 12pt;">La violence subie et exercée par la femme en Afrique ne constitue qu'un aspect de la cruauté qui touche les relations entre les humains en général. En effet, la violence est une réalité qui n'épargne aucune race, aucun peuple, aucune classe sociale, aucun sexe, aucune époque, aucune génération, aucun tempérament. C'est pour cela que l'analyse de la multiforme violence relative à la femme ne concerne pas que les femmes seules: elle pose en réalité des questions fondamentales concernant l'être humain vivant en société comme tel. S'arrêter, dans une réflexion théologique, sur les violences relatives à la femme ne relève alors ni du dolorisme ni du féminisme revendicatif. Toute violence sur un être humain touche la "<em>seule créature sur terre que Dieu a voulue pour elle-même</em>" (GS 24), celle qui a été créée à son image et sa ressemblance. Lorsque la source de cette violence est humaine, nous dit <em>Gaudium et Spes</em>, elle corrompt la civilisation, déshonore ceux qui s'y livrent plus encore que ceux qui la subissent et insulte gravement l'honneur du Créateur (cf. GS 27). C'est pour cette raison que le christianisme se doit de produire une parole théologique spécifique illuminée par la Révélation, afin d'apporter un éclairage interpellateur aux consciences individuelles et collectives. Qu'on prenne comme point de départ la situation de la femme ou celle de l'homme, de l'adulte ou celle de l'enfant, des justes ou celle des criminels, la perspective reste la même : il s'agit de se demander comment une configuration de la violence subie ou exercée par une catégorie de notre humanité met en valeur les principaux enjeux de la relation de l'être humain à lui-même, à son semblable, à son créateur et sauveur.<br />
</span></div><div style="text-align: justify;"><span style="font-family: Times New Roman; font-size: 12pt;">Nous allons donc analyser la configuration de la violence subie et exercée par la femme en contexte africain, avec cette question fondamentale : que nous apprend-elle sur les principaux défis et responsabilités des communautés chrétiennes dans cette Afrique marquée par une violence multiforme et qui aspire, au plus profond d'elle-même, à la justice et à la réconciliation durables?<br />
</span></div><div style="text-align: justify;"><span style="font-family: Times New Roman; font-size: 12pt;">Notre réflexion se situera autour de deux axes répartis en trois points. Nous commencerons par décrire les faits concernant les violences relatives à la femme, en tant que "miroir" de la violence humaine en tant que telle. Dans un deuxième temps, nous nous pencherons sur les problématiques théologiques que cette réalité sociologique fait surgir. Il s'agit premièrement de l'activité évangélisatrice de l'Église : quelle est sa mission dans un monde qui a banalisé la violence ? Deuxièmement, on ne peut aborder le thème de la violence en Afrique sans se pencher sur le prophétisme des communautés chrétiennes dans un contexte où la violence est tellement banalisée que les problématiques de pardon et de réconciliation doivent être réexaminées à nouveaux frais;<br />
</span></div><div style="text-align: justify;"><span style="font-family: Times New Roman; font-size: 12pt;"><strong>I. Femmes, victimes, auteurs et complices de la violence en Afrique<br />
</strong></span></div><div style="text-align: justify;"><span style="font-family: Times New Roman; font-size: 12pt;">On parle d'acte de violence humaine lorsqu'une personne use d'une force brutale ou de l'intimidation, afin de faire souffrir le prochain ou de le contraindre à agir contre sa volonté. Cette violence est physique lorsque l'acte matériel porte directement sur le corps de l'autre; elle est morale lorsqu'elle atteint le psychisme de l'individu. Les violences relatives à la femme africaine touchent plusieurs domaines, et ont comme auteurs aussi bien des hommes que des femmes. Car le fait d'être violent n'est pas lié au sexe, mais provient plutôt de la cruauté qui affecte le cœur humain en tant que tel.<br />
</span></div><div style="text-align: justify;"><span style="font-family: Times New Roman; font-size: 12pt;">La situation actuelle de l'Afrique nous impose de distinguer les violences en temps de paix et celles en temps de guerre, hostilité ou insécurité.<br />
</span></div><div style="text-align: justify;"><span style="font-family: Times New Roman; font-size: 12pt;"><strong><em>I.1 Violences en temps de paix<br />
</em></strong></span></div><div style="text-align: justify;"><span style="font-family: Times New Roman; font-size: 12pt;">Les cruautés subies par des femmes africaines dans la vie quotidienne en temps de paix sont à la fois physiques, psychologiques et institutionnelles. Les violences physiques les plus courantes sont les coups et blessures, en milieux familial, scolaire ou estudiantin, ainsi que dans la vie conjugale. Les violences psychologiques sont les humiliations publiques ainsi que la torture morale que vivent des nombreuses femmes africaines par le fait d'être humiliées par leurs maris ou même leurs fiancés en public. Les lois traditionnelles qui normalisent l'esclavage des jeunes filles, la maltraitance des veuves dans les rites de deuil, la chosification des jeunes filles domestiques dans les familles riches, etc., constituent des violences institutionnelles.<br />
</span></div><div style="text-align: justify;"><span style="font-family: Times New Roman; font-size: 12pt;">Mais les femmes africaines ne font pas que subir la violence: elles en exercent aussi, spécialement en milieux familial et professionnel. Il y a d'abord les violences physiques des femmes sur d'autres femmes, dans cette Afrique où beaucoup de grands-mères et mères, ou même des amies pratiquent l'excision, l'incision ou l' infibulation du clitoris sur des jeunes adolescentes, avec une violence parfois impitoyable . Pour beaucoup d'accoucheuses africaines, la salle d'accouchement est devenue un véritable lieu de défoulement à travers d'inutiles coups volontaires sur les femmes en travail, juste pour manifester leur pouvoir. N'oublions pas des milliers de belles-sœurs qui sont des véritables tortionnaires pour les veuves et les orphelins, etc. Les violences psychologiques exercées par les femmes africaines concernent surtout les harcèlements, intimidations, pressions négatives et injures exercées par les belles-sœurs, belles-mères ou les femmes rivales, au nom de la jalousie intra-féminine. Les violences institutionnelles des femmes africaines sur d'autres femmes concernent surtout la volonté délibérée de perpétuer des coutumes ancestrales qui font violence au corps de la femme, à travers l'éducation et la pression sociale sur des jeunes filles non soumises. Des femmes africaines sont aussi violentes sur leur progéniture (masculine ou féminine), à travers l'avortement, le fait d'abandonner les enfants, de les maltraiter, de les forcer à des actes immoraux pour l'enrichissement de la famille (vol, prostitution, etc.).<br />
</span></div><div style="text-align: justify;"><span style="font-family: Times New Roman; font-size: 12pt;">N'oublions pas les violences des femmes sur les hommes: à part les coups et blessures physiques des mères sur leurs fils ou encore des épouses sur leurs maris, il faut ajouter le viol conjugal exercé par l'épouse, les violences psychologiques exercées par les femmes à travers des techniques malhonnêtes de séduction féminine, les harcèlements de toutes sortes, déguisés derrière des techniques sophistiquées de "séduction féminine", aussi bien en milieu conjugal que professionnel, ou même ecclésial..<br />
</span></div><div style="text-align: justify;"><span style="font-family: Times New Roman; font-size: 12pt;">Enfin, des femmes africaines sont complices de la violence qui caractérise leurs cultures ou leur environnement, même si elles ne l'exerce pas directement, lorsqu'elles cautionnent les violences institutionnelles, en les justifiant comme quelque chose de "normal" pour les coutumes africaines, pour les temps de crise, parfois même en se servant des versets bibliques pour justifier l'injustifiable.<br />
</span></div><div style="text-align: justify;"><span style="font-family: Times New Roman; font-size: 12pt;"><strong><em>I.2 Violences sexuelles sur les femmes comme "stratégie" en temps d'hostilités ou de guerre<br />
</em></strong></span></div><div style="text-align: justify;"><span style="font-family: Times New Roman; font-size: 12pt;">Les différentes guerres et hostilités qu'a connues le continent africain ont été marquées par des statistiques effrayants en ce qui concerne les violences sexuelles sur la femme. Et cela ne se passe pas seulement en Afrique: l'Europe des guerres mondiales, des troubles en Bosnie-Herzégovine et autres a connu des phénomènes semblables. En droit international, on parle de "violence sexuelle" (physique, psychologique ou institutionnelle), pour les faits suivants: viol, harcèlement sexuel, attentat à la pudeur, proxénétisme, mariage forcé, esclavage sexuel et manipulations génitales violentes visant à rendre les femmes plus "performantes" dans les relations sexuelles.<br />
</span></div><div style="text-align: justify;"><span style="font-family: Times New Roman; font-size: 12pt;">Il est vrai que les violences sur le corps de la femme existent aussi en période de paix: le viol incestueux et non incestueux (généralement précédé par un attentat à la pudeur) est courant dans les familles, villages et villes africaines, sans oublier les milieux scolaires et estudiantins. Le harcèlement sexuel est parmi l'un des fléaux qui affectent les milieux professionnels et estudiantins, tandis que l'esclavage sexuel est connu dans les milieux du banditisme africain et, en période de famine, certains parents africains sont proxénètes de leurs propres filles, pour nourrir toute la famille. Enfin, les manipulations violentes et violentantes sur l'appareil génital des adolescentes sont encore monnaie courante dans certaines ethnies africaines.<br />
</span></div><div style="text-align: justify;"><span style="font-family: Times New Roman; font-size: 12pt;">Malheureusement, cette situation devient dramatique et extrêmement grave en temps de guerre, à cause de son aspect massif et systématique. En effet, le taux de violence sur la femme y est plus élevé car les belligérants en font soit un butin de guerre, soit une arme de guerre pour démoraliser l'ennemi, soit un fétiche de guerre. Oui, nous avons honte de constater que "l'Afrique des guerres" a connu des milliers de femmes prises comme cibles des violences sexuelles:<br />
</span></div><ul><li><div style="text-align: justify;"><span style="font-family: Times New Roman; font-size: 12pt;">On a mis leurs corps et personnes au même niveau que les choses matérielles sur place: la femme est "volée" et "consommée", à travers le viol, comme butin au même titre que les chaises, les tables, et autres biens matériels trouvées sur place par les guerriers.<br />
</span></div></li>
<li><div style="text-align: justify;"><span style="font-family: Times New Roman; font-size: 12pt;">On les a aussi violées, non pas pour assouvir des instincts sexuels mais plutôt dans le but avoué et affiché d'humilier l'adversaire, de briser son moral et de casser la résistance d'une société toute entière. Des femmes mariées sont violées publiquement, afin de punir leurs maris soupçonnés de collaborer avec les ennemis. Des membres d'une même famille ont été forcés à l'inceste, en public, afin de déstructurer les familles et vider les villages, car après de tels actes odieux, les gens ne peuvent plus se regarder ni vivre ensemble. Des femmes ont été violées en masse avec l'objectif avoué de contaminer une région avec les MST. Elles ont été violées avec le but avoué de les engrosser systématiquement, pour peupler une contrée d'enfants issus de la race de l'agresseur. Des centaines d'enfants ont été forcés de violer leurs mères ou sœurs comme "rite d'initiation" à la vie d'enfant-soldat, afin de les déstabiliser psychologiquement pour mieux les manipuler. Et ici l'imagination humaine pour inventer des cruautés au niveau de l'appareil génital de la femme (aussi bien interne qu'externe), s'est montrée odieuse;<br />
</span></div></li>
<li><div style="text-align: justify;"><span style="font-family: Times New Roman; font-size: 12pt;">On les a enfin violées parce que des croyances fétichistes ont transformé le corps de la femme en un lieu où les belligérants pratiques des profanations rituelles pour rendre leurs fétiches plus puissants. On espère "aspirer" de l'énergie vitale de la femme pour se rendre invisible ou invincibles. Ici, le viol est systématiquement complété par des profanations, comme le fait d'éventrer les femmes enceintes, de fixer son arme dans le vagin de la femme comme "signature" de son forfait de viol, de mutiler les seins après le viol, etc. Tout ceci, comme exécution d'une "prescription" de féticheurs, afin de devenir plus puissants pour vaincre les adversaires.<br />
</span></div></li>
</ul><div style="text-align: justify;"><span style="font-family: Times New Roman; font-size: 12pt;">Comme le soulignait la Ministre des Droits Humains en RDC en 2005, "c<em>e qui est encore plus douloureux, c'est l'idée que c'est à dessein que ce mal a été infligé. En effet, ces violences ont souvent été utilisées comme armes de guerre afin de davantage humilier l'adversaire et le contraindre à la soumission. A travers cette femme, c'est toute la société congolaise en passant par le foyer, la famille et la communauté, qui a été souillée. La dignité humaine a été ainsi bafouée et les droits humains foulés au pied en République Démocratique du Congo</em>". Ce qui est dit de la RDC ici vaut pour tous les pays africains où il ya eu et continue encore à avoir des affrontements armés.<br />
</span></div><div style="text-align: justify;"><span style="font-family: Times New Roman; font-size: 12pt;">Et les guerres et hostilités ne sont pas finies sur notre continent. Et ces crimes abominables qui laissent des traces indélébiles et ruinent la vie des familles continuent à se perpétrer sur le sol de nos ancêtre.<br />
</span></div><div style="text-align: justify;"><span style="font-family: Times New Roman; font-size: 12pt;">La question des violences relatives à la femme, spécialement celles subies, nous replonge au cœur de l'anthropologie, de la morale et de la pastorale chrétiennes. C'est dans cette dynamique que le pape Jean-Paul II avait déclaré que travailler à la défense de la dignité de la femme comme personne humaine ayant des droits inviolables, c'est un point de départ pour une action plus large touchant la promotion de toutes les autres catégories de personnes dont la dignité humaine est bafouée. L'Église, disait-il, doit s'engager "<em>dans une action pastorale spécifique plus vigoureuse et plus incisive afin que, à partir de la promotion féminine, soient définitivement éliminées tout ce qui empêche l'estime de l'image de Dieu qui resplendit en tout être humain sans aucune exception</em>" (Familiaris Consortio 24)<br />
</span></div><div style="text-align: justify;"><span style="font-family: Times New Roman; font-size: 12pt;"><strong>II. La mission de l'Église dans un monde qui a banalisé la violence<br />
</strong></span></div><div style="text-align: justify;"><span style="font-family: Times New Roman; font-size: 12pt;">Quelles sont les causes de toutes ces violences subies ou exercées par les femmes africaines, aussi bien en temps de guerre qu'en temps de paix? Il s'agit principalement de l'oubli ou du déni de la dignité de l'être humain, qui se sont incrustés dans des habitudes individuelles et collectives, généralement transformées en structures de péché. En effet, oublier ou refuser d'admettre que l'autre a la même dignité humaine que soi, pousse des individus à afficher des comportements allant dans le sens du non-respect de l'intégrité physique d'autrui et son humiliation. Cela peut même conduire toute une société à mettre sur pied des lois ou structures allant dans le sens d'une violence physique ou institutionnelle légalement légitimée. Des actes graves de déni de la dignité humaine et d'atteinte à l'intégrité physique ou psychique du prochain peuvent être transformées par une société en des situations jugées "normales", avec des justifications de type : "<em>tout le monde le fait</em>", "<em>c'est la faiblesse humaine</em>", "<em>c'est comme ça dans notre culture</em>", "<em>nos ancêtres ont toujours fait ça</em>", "<em>c'est normal en période de guerre</em>", "<em>c'est inévitable lorsqu'il y a la misère ou la crise économique</em>", etc.<br />
</span></div><div style="text-align: justify;"><span style="font-family: Times New Roman; font-size: 12pt;">L'Afrique des violences relatives aux femmes, institutionnalisées à petite ou à grande échelle, nous fait spécialement pointer du doigt les structures de péché enracinées dans le déni de la dignité humaine et inhérentes à toutes les cultures. C'est à cette réalité que renvoyait le pape Jean Paul II lorsqu'il disait: "<em>les idéologies les plus diverses servent à justifier et à masquer les crimes les plus atroces perpétrés contre la personne</em>" (Evangelium Vitae 8).<br />
</span></div><div style="text-align: justify;"><span style="font-family: Times New Roman; font-size: 12pt;">L'Église en état de mission dans cette Afrique est appelée à affiner la présentation de la doctrine de l'Église relative à la dignité humaine et à exploiter à fond le pouvoir évangélisateur de la Parole de Dieu.<br />
</span></div><div style="text-align: justify;"><span style="font-family: Times New Roman; font-size: 12pt;"><strong><em>II.1 Faire découvrir la dignité inviolable de toute personne humaine comme tâche essentielle du service de l'Église à la famille humaine<br />
</em></strong></span></div><div style="text-align: justify;"><span style="font-family: Times New Roman; font-size: 12pt;">La foi chrétienne confesse la dignité inaliénable de la personne humaine, car l'être humain est la créature qui a été délibérément placée par Dieu au sommet de son action créatrice. En effet, Dieu l'a créée à son image et sa ressemblance (cf. Gn 1,26-27 ; Ps 8,6 ; Si 17,3), ordonnant tout à l'être humain et lui soumettant toutes les autres créatures (cf. Gn 1, 28; Gn 2,15). Cette haute considération de l'être humain est renforcée dans l'Incarnation et la Rédemption, car en Christ, chaque être humain a acquis la dignité de la grâce de l'adoption divine (cf. Redemptor Hominis 11 ; cf. Christifideles Laici 37). Cette reconnaissance effective de la dignité personnelle de tout être humain a comme implication directe la conviction chrétienne de l'exigence du respect de chacun et l'inviolabilité de sa personne, parce qu'elle est le reflet de l'absolue inviolabilité de Dieu Lui-même. D'où l'exigence de la défense et de la promotion des droits naturels, universels et inviolables de la personne humaine, tels que le droit à la santé, au logement, au travail, à la famille, à la culture. Personne, ni l'individu, ni le groupe, ni une autorité, ni l'État, ne peut les modifier, encore moins les supprimer, parce que ces droits procèdent de Dieu Lui-même (cf. Gaudium et Spes 29 ; Christifideles Laici 37-38). C'est pour cette raison que "<em>découvrir et faire découvrir la dignité inviolable de toute personne humaine constitue une tâche essentielle et même, en un certain sens, la tâche centrale et unifiant du service que l'Église, et en elle les fidèles laïcs, est appelée à rendre à la famille des hommes</em>" (Christifideles Laici 37).<br />
</span></div><div style="text-align: justify;"><span style="font-family: Times New Roman; font-size: 12pt;">Les communautés chrétiennes d'Afrique oseront-elles, dans cette Afrique et ce monde où la violence entre humains est banalisée, faire l'option préférentielle pour le rappel et la défense de l'inaliénabilité de la personne humaine, homme ou femme? Oseront-elles renouveler les textes catéchétiques pour y inclure une catéchèse claire et engageante sur l'anthropologique chrétienne, une catéchèse impliquant la dénonciation des structures de péchés inhérentes à l'anthropologie traditionnelle et l'actuelle société mondialisée? La théologie de l'inculturation, de la libération ou de la reconstruction en contexte africain marqué par la violence, n'est-elle pas aussi un impératif de créativité pour une manière renouvelée de présenter l'Évangile du Christ comme un ferment libérant nos cultures de toutes les idéologies qui entraînent l'Afrique vers la mort ou l'empêche de se reconstruire sur les bases solides de l'inaliénable dignité de l'autre?<br />
</span></div><div style="text-align: justify;"><span style="font-family: Times New Roman; font-size: 12pt;"><strong><em>II.2 Évangéliser urgemment les Africains et tous les autres peuples sur le point précis du regard sur le prochain<br />
</em></strong></span></div><div style="text-align: justify;"><span style="font-family: Times New Roman; font-size: 12pt;">En temps de paix, les violences institutionnelles décrites ci-haut montrent que la discrimination sexuelle est une invention de la méchanceté humaine, parmi beaucoup d'autres. En effet, il n'y a pas que la femme qui peut souffrir institutionnellement du fait de son état physique d'être féminin: il existe aussi les discriminations tribale, ethnique et raciale, ou encore celle des pauvres, à cause de leur niveau social. <br />
</span></div><div style="text-align: justify;"><span style="font-family: Times New Roman; font-size: 12pt;">Cependant, les violences en temps d'hostilités, de guerre ou même d'insécurité concernent quelques chose qui touche majoritairement, voire spécifiquement la femme, au moins sur certains aspects. En effet, lorsqu'il y a la paix, hommes et femmes subissent les mêmes violences de la part du prochain: coups et blessure, incestes, viols, etc. mais en temps d'hostilités ou de guerre (ou même en milieu carcéral), le corps et le sexe de la femme deviennent un lieu où la violence s'exerce délibérément comme soit "butin" du vainqueur ou du plus fort, soit comme "arme de guerre", soit comme "ingrédient" des fétiches de guerre. C'est pour cela que ce sont la fille et la femme qui paient le tribut le plus lourd en temps de guerre, car la violence physique et psychologique qui les concernent prennent les visages des viols dans les camps des réfugiés ou déplacés, de l'esclavage sexuel, des abus d'autorité allant jusqu'à exiger à la femme de livrer son corps en échange d'un morceau de pain ou d'un seau d'eau, des viols manipulatoires des parties génitales la femme comme "ingrédient" de fétiches, etc. Notons que, en temps d'insécurité, notamment lorsque des bandits attaquent des paisibles citoyens, le sexe de la femme est aussi un "butin" pour les voleurs et les pillards.<br />
</span></div><div style="text-align: justify;"><span style="font-family: Times New Roman; font-size: 12pt;">Cette réalité dramatique subie par la femme, par le simple fait d'avoir un sexe féminin, nous plonge au cœur du drame de la convoitise humaine, une convoitise qui prend un caractère sexiste. La convoitise humaine concerne généralement les choses et ici, le corps de la femme, particulièrement son sexe est, consciemment ou inconsciemment, rangé parmi les choses. La femme est ainsi réduite à un objet de parmi d'autres. <br />
</span></div><div style="text-align: justify;"><span style="font-family: Times New Roman; font-size: 12pt;">Pour la foi chrétienne, la reconnaissance effective de la dignité personnelle de toute personne humaine et l'égalité foncière de toutes les créatures humaines du fait de la création et de la Rédemption impliquent de proclamer que toute être humain, sans exception, constitue une valeur en lui-même et pour lui-même. Il doit donc être considéré et traité comme tel et jamais comme un objet, un instrument ou chose dont on se sert. Ce respect qui lui est dû exige le dépassement et le bannissement de toutes formes les discriminations, qu'elles soient sociales ou culturelles, fondées sur le sexe, la race, la couleur de la peau, la condition sociale, la langue ou la religion. Tout cela est contraire au dessein de Dieu et doit être dépassé (cf. Gaudium et Spes 29 ; Christifideles Laici 37-38). C'est dans ce sens que Ga 3,28 affirme: "<em>il n'y a ni Juif ni Grec, il n'y a ni esclave ni homme libre, il n'y a ni homme ni femme ; car tous vous ne faites qu'un dans le Christ Jésus</em>". C'est dire que, dans le Christ, la rivalité, l'inimitié, la violence, qui défiguraient les relations basées sur des discriminations de toutes sortes sont surmontables et doivent l'être.<br />
</span></div><div style="text-align: justify;"><span style="font-family: Times New Roman; font-size: 12pt;">Le Christ l'a bien fait remarquer: c'est "d<em>u cœur des hommes que sortent les intentions mauvaises, inconduite, vols, meurtres, adultères, cupidité, perversités, ruse, débauche, envie, injures, vanité, déraison</em>" (Mt 7,21-22). Et le fond du cœur humain peut en arriver à considérer le prochain, non pas comme une personne ayant la même dignité et le droit au même respect que soi, mais plutôt comme une chose à manipuler à sa guise. Ce regard chosifiant produit des atteintes graves à l'intégrité physique et morale d'autrui dans le domaine de la sexualité. Les violences à caractère sexiste subies par la femme nous rappellent l'impératif et l'urgence d'évangéliser les Africains et tous les autres peuples, sur le point précis du regard sur le prochain, afin que toute personne, homme ou femme, ne soit pas rabaissée au niveau des créatures non humaines ou des choses.<br />
</span></div><div style="text-align: justify;"><span style="font-family: Times New Roman; font-size: 12pt;">Le sixième commandement du décalogue (Ex 20,14 ; Dt 5,17), qui invite à ne pas commettre d'adultère, est en fait relatif à la qualité du regard posé sur le prochain, comme le Christ le précise lui-même : "<em>Vous avez entendu qu'il a été dit: 'Tu ne commettras pas d'adultère'. Eh bien! Moi je vous dis: Quiconque regarde une femme pour la désirer a déjà commis, dans son cœur, l'adultère avec elle</em>" (Mt 5,27-28). Ce commandement s'applique aussi aux situations de viol et d'inceste qui, en plus de graves dommages physiques et psycho-sociaux sur la victime, défigurent aussi l'humanité de l'agresseur, en le faisant régresser vers l'animalité (cf. CEC 2356 + 2388). Le sixième commandement nous dit ceci: "<em>pour affirmer ton humanité, qui a une dignité égale à tous les autres humains, tu choisiras de ne pas chosifier, dans ton cœur et dans tes actes, tout homme et toute femme que tu rencontreras dans ta vie ; tu aimeras respecter et protéger son intimité</em>".<br />
</span></div><div style="text-align: justify;"><span style="font-family: Times New Roman; font-size: 12pt;">Le neuvième commandement du décalogue (Ex 20,17) revient sur la même problématique, mais en montrant que la pointe du sixième commandement est finalement la convoitise de l'autre et le non-respect de la frontière entre ce qui est légitime et ce qui ne l'est pas, eu égard au respect radical de l'autre. Il s'agit finalement d'acquérir la pudeur, qui est le reflet d'un cœur rempli de la charité, une charité qui fait l'option de dominer le "<em>péché tapi à la porte</em>" (Gn 4,7) de son cœur plutôt que de réduire son frère ou à sa sœur à un objet sexuel (ou autre). Le respect de l'intimité d'autrui et de sa dignité inaliénable conditionne le regard et les gestes à son égard (cf. CEC 2521). En définitive, ce neuvième commandement semble nous dire: "<em>tu choisiras de ne pas chosifier ni convoiter le corps de la personne que le pouvoir physique, économique, militaire ou psychique met à ma portée</em>"; "<em>tu ne convoiteras pas la grâce de la femme, la virilité de l'homme, la fraicheur et la fragilité de l'enfant, au point de chercher à acquérir leurs corps par la violence physique, psychologique ou institutionnelle</em>". Cela parce que "<em>l'amour ne fait aucun tort au prochain; l'amour est donc le plein accomplissement de la loi</em>" (Rm 13,10).<br />
</span></div><div style="text-align: justify;"><span style="font-family: Times New Roman; font-size: 12pt;">Notons que les violences subies ou exercées par la femme africaine ne proviennent pas seulement du déni de la dignité de l'autre : il y a aussi l'esclavage mental vis-à-vis de certaines croyances magiques ou fétichistes, ainsi que la croyance en la sorcellerie. En effet, fortement imbus de certaines croyances et pratiques fétichistes, des hommes atteints de VIH/Sida violent des petites filles avec l'espoir de s'accaparer de leur force vitale, présentée par leurs féticheurs comme "médicament efficace". En période de guerre, des combattants violent spécialement des petites-filles et des vieilles femmes avec la conviction que cet acte odieux leur rendra invisibles et invincibles faces aux ennemis. Il y en a même qui prélèvent les organes génitaux des femmes vivantes, pour en faire leurs fétiches pour la guerre. Dans le monde politique et financier africains, beaucoup d'hommes offrent leurs filles comme sacrifices humains par le meurtre ou l'inceste rituel, afin d'accéder au pouvoir ou pour l'accroître, parfois avec la complicité de leurs épouses, également assoiffées d'argent. N'oublions pas qu'il y a, ici et là, des Africains qui pratiquent encore annuellement aux ancêtres ou aux esprits invisibles le meurtre des jeunes filles vierges comme offrandes sacrificielles pour la paix et la prospérité des villages.<br />
</span></div><div style="text-align: justify;"><span style="font-family: Times New Roman; font-size: 12pt;"><strong><em>II.3 Maximaliser la puissance interpellatrice des récits bibliques sur la violence humaine, à la manière du prophète Nathan<br />
</em></strong></span></div><div style="text-align: justify;"><span style="font-family: Times New Roman; font-size: 12pt;">Il est vrai que la Bible, qui est rempli de récits de violence, montre parfois Dieu en train d'exercer lui-même la violence, notamment dans le déluge et à travers les guerres d'Israël. La tentation est alors d'inventer, consciemment ou inconsciemment, que Dieu nous aurait dit: "Soyez violents car moi je sui violent". On se met alors à faire une lecture instrumentale des récits et versets bibliques pour justifier ses propres actes de violence ou, éventuellement, ceux de sa société. Or, par rapport au point de vue de Dieu sur la violence, la Parole de Dieu est claire: déjà dans l'Ancien Testament, Dieu reprouve les personnes violentes: "<em>Le SEIGNEUR apprécie le juste; Il déteste le méchant et l'ami de la violence</em>" (Ps 11,5); "<em>J'interviendrai, en ce jour-là, contre tous ceux qui …qui remplissent la maison de leur seigneur du produit de la violence et de la fourberie</em>." (So 1,9). Et Il demande carrément aux croyants d'éviter d'être violent: "<em>Ainsi parle le Seigneur DIEU: C'en est trop, princes d'Israël ! Rejetez la violence et la rapine; pratiquez le droit et la justice; cessez vos exactions contre mon peuple - oracle du Seigneur DIEU!</em>" (Ez 45,9); "<em>Ne fais rien dans un mouvement de violence.</em>" (Si 10,6). <br />
</span></div><div style="text-align: justify;"><span style="font-family: Times New Roman; font-size: 12pt;">Dans cette Afrique remplie de violence, mais aussi ferveur religieuse au niveau de toutes confessions chrétiennes, il est bon de relire la Bible pour entendre Dieu Lui-même nous dire ce qu'Il pense des violences faites à sa créature. En effet, La violence humaine est fortement décrite dans les récits bibliques. Mais ce n'est pas pour la justifier ni la banaliser en disant, par exemple, que ce serait tout simplement "humain". Comme le souligne André Kabasele, les récits bibliques relatant la violence humaine sont comme un miroir qui "<em>reflète nos propres violences, en démasque les ressorts secrets, révèle l'enracinement des violences personnelles et collectives dans l'obscurité des désirs et des émotions profondes comme la convoitise, la peur, la colère, le désir de vengeance, etc. L'exhibition de la violence a donc pour fonction essentielle de la dénoncer et de promouvoir la justice comme seule issue vraiment humaine. Car les narrateurs bibliques interrogent la complexité et les abîmes de la condition humaine</em>".<br />
</span></div><div style="text-align: justify;"><span style="font-family: Times New Roman; font-size: 12pt;">En ce qui concerne les violences relatives à la femme (ce "miroir" des profondeurs de la violence humaine), les récits bibliques nous exhibent sans ambages les principaux contours de la créativité de la méchanceté sur le prochain, ainsi que leurs conséquences néfastes. Dans nos Églises d'Afrique, on n'a pas encore suffisamment exploité la puissance interpellatrice de ces récits, dans la dynamique de la démarche du prophète Nathan auprès dur roi David, le convoiteur de la femme violentant jusqu'à son mari innocent. En effet, le roi David avait usé de son autorité pour arracher la femme d'Urie et cette violence institutionnelle lui semblait "normale" et "légale" pour une personne en position d'autorité. Mais, pour Dieu, c'était une faute grave car on touche la dignité de la créature qui est à son image et sa ressemblance. Pour aider David à le découvrir, Dieu utilisa la pédagogie suivante : lui envoyer le prophète Nathan, qui lui raconta l'histoire d'un homme riche dépouillant un pauvre. David fut scandalisé par ce comportement (2S 12,1-6) et Nathan lui dit: "Cet homme, c'est toi !" (2S 12,7ss).<br />
</span></div><div style="text-align: justify;"><span style="font-family: Times New Roman; font-size: 12pt;">L'Église cheminant avec le peuple dans cette Afrique encore fortement marquée par l'oralité traditionnelle, et entraînée dans les nouvelles formes d'oralité de l'ère des nouvelles techniques de communication, osera-t-elle raconter les récits bibliques relatant la violence humaine, avec comme objectif la conversion de l'Afrique violente?<br />
</span></div><div style="text-align: justify;"><span style="font-family: Times New Roman; font-size: 12pt;">Jusqu'à présent on s'est servi des textes bibliques pour consoler les veuves en leur faisant prendre conscience que Dieu est le "père des orphelins et des veuves", celui qui leur rend justice" (Ps 68,6; Dt 10,18; Ps 146,9; Pr 15,25; Sir 35,17; Jr 49,11). Une catéchèse de l'oralité bien pensée ces textes bibliques stridents dans la dénonciation de la méchanceté ou injustice envers les veuves (Is 10,1-2; Ez 22,7; Ps 94,6; Mc 12,40; Job 24,3.21; Sg 2,10; Si 35,17; Lt-Jr 1,37; Lc 20,47; Ac 6,1) ne touchera-t-elle pas aussi ces innombrables belles-sœurs et belles-mères tortionnaires des veuves en Afrique, au nom des coutumes? Les nombreux membres de nos communautés chrétiennes plus imbus des coutumes ancestrales que de l'Évangile n'ont-ils pas besoin d'une catéchèse renouvelée exploitant Dt 14,29; Dt 24,17.19-21; Dt 26,12-13; Dt 27,19; Is 1,17; Jr 7,6; Jr 22,3; Za 7,10; 1Tm 5,3; 1Tm 5,16; Jc 1,27, etc. pour prendre conscience de l'impératif d'organiser une "diaconie protectrice" des veuves et des orphelins?<br />
</span></div><div style="text-align: justify;"><span style="font-family: Times New Roman; font-size: 12pt;">Bien raconté, à la manière du prophète Nathan, le récit de l'enlèvement de Dina par Sichem (Gn 34,2) ou de Sara par Abimélek (Gn 20,2), avec toutes les conséquences néfastes sur les victimes innocentes, laissera-t-il insensible les hommes de bonne volonté qui, entraînés dans la banalisation de la violence dans leur société, enlèvent des filles ou des femmes juste pour leur plaisir sexuel ou pour en faire des esclaves? En leur faisant correctement contempler, dans le récit biblique, la manière dont Dieu a repris Abimélek qui a enlevé une femme mariée (Gn 20,1-18), dont il a puni le pharaon pour avoir convoité la femme d'autrui (Gn 12,14-20) et David pour avoir convoité la femme d'Urie et commis l'adultère avec elle (2S 12,1-14 cf. 2S 11,1-27), oseront-ils encore croire que Dieu est de leur côté ?<br />
</span></div><div style="text-align: justify;"><span style="font-family: Times New Roman; font-size: 12pt;">Bien préparé pour un partage divine, le récit où Dieu oblige Loth à protéger ses propres filles contre la violence humaine (Gn 19,15-16) ou de l'homme de Guivéa qui se mit en tête de proposer sa propre fille vierge à une bande de violeurs, afin que ses hôtes ne soient pas touchés (Jg 19,22-24), passera-t-il sans toucher au moins quelques uns de ces innombrables parents ou tuteurs qui forcent leurs filles à accepter d'être données comme "cadeau de lit" aux visiteurs, resteront-ils sans être touchés ? Si on met ces textes en lien avec Lv 19,29 et Lv 21,9, ne découvriront-ils pas que leur attitude estimée si "normale" n'est pas avalisée par la Parole de Dieu? Comment oseront-ils encore se servir des passages de saint Paul aux Éphésiens pour exiger la soumission aveugle de la femme et des filles pour de tels actes d'immoralité et de manque d'amour pour elles? Qui osera encore se servir des récits de Gn 12,11-16; Gn 20,1-2 et de Gn 26,6-7 pour exalter la "soumission" de Saraï et de Rebecca, poussées à l'adultère juste pour les intérêts de leurs maris, comme modèle à suivre par la femme chrétienne?<br />
</span></div><div style="text-align: justify;"><span style="font-family: Times New Roman; font-size: 12pt;">Parmi les horreurs de guerre connues sur le continent africain, on trouve régulièrement l'acte d'éventrer des femmes enceintes ou la destruction systématique de l'appareil génital féminin, pour s'assurer que la pérennité d'un peuple est mise en péril. 2R 8,12, 2R 15,16 et Am 1,13 ne le dénoncent-ils pas ? Nos aumôneries militaires en Afrique ont-elles donné aux soldats chrétiens et autres, par une catéchèse enracinée dans la Parole de Dieu, d'entendre très clairement Dieu lui dire, à eux, personnellement: "<em>Ainsi parle le SEIGNEUR: À cause des trois et à cause des quatre rébellions des fils d'Ammon, je ne révoquerai pas mon arrêt: parce qu'ils ont éventré les femmes enceintes du Galaad, afin de pouvoir élargir leur territoire</em>" (Am 1,13)?<br />
</span></div><div style="text-align: justify;"><span style="font-family: Times New Roman; font-size: 12pt;">Comment un militaire chrétien osera-t-il encore justifier les ignobles atrocités sur les civils et les femmes en temps de guerre, après avoir reçu cette bonne nouvelle de saint Luc lui: "<em>Des militaires lui demandaient: «Et nous, que nous faut-il faire?» Il leur dit: «Ne faites ni violence ni tort à personne, et contentez-vous de votre solde.</em>" (Lc 3,14), ou encore l'Ancien Testament l'encourager à ne pas "<em>de visées sur la femme de ton prochain</em>" (Dt 5,21 cf. Ex 20,17 ; Si 25,21; Si 41,21; Mt 5,28)? <br />
</span></div><div style="text-align: justify;"><span style="font-family: Times New Roman; font-size: 12pt;">Tous ces parents et proches qui, en cas de viol, mettent en pratique les traditions africaines qui font de la femme violée, non une victime mais une criminelle ayant "souillée" la réputation de sa famille, continueront-ils à penser ainsi lorsqu'ils auront eu la chance d'avoir une bonne catéchèse sur cette parole divine : "<em>Si c'est dans les champs que l'homme rencontre la jeune fiancée, la saisit et couche avec elle, l'homme qui a couché avec elle sera le seul à mourir; la jeune fille, tu ne lui feras rien, elle n'a pas commis de péché qui mérite la mort</em>" (Dt 22,25-26) ?<br />
</span></div><div style="text-align: justify;"><span style="font-family: Times New Roman; font-size: 12pt;">Les nombreuses victimes silencieuses des incestes soigneusement camouflés dans nos familles africaines et justifiées par des slogans du genre : "c'est ton père qui doit t'initier à la sexualité", "dans toutes les familles, c'est comme-ça", "si tu refuses, tu n'auras pas à manger", etc., ne se reconnaîtront-elles pas dans la souffrance atroce ressentie par Thamar, violée par son propre frère (2S 13,1-22) ? N'auront-elles pas la force de dénoncer les faits, lorsqu'elles entendront l'Église du Christ proclamer l'interdit de l'inceste (Lv 18,9; Lv 18,11.14.16-17; Lv 20,17.21; Dt 23,1; Dt 27,20-23; Lv 18,8; Lv 20,11) ? Comment le récit du harcèlement sexuel de Suzanne par les deux Anciens d'Israël (Dng 13,1-27) passera-t-il sans actualisation dans les familles et couvents de nos Églises locales où des ministres ordonnés abusent de leur autorité pour harceler et même violer des filles, femmes mariées et des religieuses? En entendant régulièrement l'Église les aider à intérioriser Dng 13,42-64, où Dieu suscite le prophète Daniel face au cri d'innocence de Suzanne, comment n'auront-elles pas la force de refuser fermement l'inacceptable et de le dénoncer ?<br />
</span></div><div style="text-align: justify;"><span style="font-family: Times New Roman; font-size: 12pt;">Et les nombreux patrons et patronnes qui trouvent "normal" d'abuser sexuellement de leurs domestiques ou employés, soit indirectement à la manière de Saraï avec Hagar (Gn 16,1-7) ou de Rachel et Léa avec Zilpa et Bilha (Gn 30,9-12; Gn 30,1-8), soit directement comme David avec la femme de son subalterne Urie, s'ils avaient l'occasion de faire une bonne catéchèse mettant ces récits en lien avec Si 41,22 ("<em>Ne sois pas trop entreprenant avec sa servante, et ne t'approche pas de son lit</em>"), ne se sentiront-ils pas appelés à la conversion?<br />
</span></div><div style="text-align: justify;"><span style="font-family: Times New Roman; font-size: 12pt;">Et tous ces Africains, hommes ou femmes, qui n'ont que mépris pour les femmes stériles, si l'Église préparait de bonnes petites plaquettes de méditation et partages bibliques à partir des femmes stériles de la Bible, continueront-ils à les regarder ainsi après les avoir contemplé en lien avec cette parole de Dieu: "<em>Heureuse plutôt la femme stérile, celle qui est sans tache et n'a pas connu une union interdite; elle aura du fruit lors de l'inspection des âmes. Heureux aussi l'eunuque, dont la main n'a pas fait de mal et qui n'a pas nourri des pensées mauvaises contre le Seigneur: il recevra pour sa fidélité une grâce de choix et une part plus délicieuse dans le Temple du Seigneur. Car le fruit des efforts vertueux est plein de gloire, indéfectible, la racine de la sagesse</em>" (Sg 3,13-15)?<br />
</span></div><div style="text-align: justify;"><span style="font-family: Times New Roman; font-size: 12pt;">Ces quelques exemples montrent comment la Parole de Dieu offre à l'Église cheminant avec les peuples dans "l'Afrique des violences" a des opportunités pour l'évangéliser, notamment en mettant en valeur la force dénonciatrice de la Parole de ce Dieu qui "<em>déteste le méchant et l'ami de la violence</em>" (Ps 11,5) et les appelle à la conversion. Mais ce n'est pas tout : cette même Parole de Dieu donnent aussi des forces et des ailes aux victimes de la violence pour ne pas continuer à y collaborer par leur soumission aveugle et passive aux structures de péché qui cautionnent cette violence et la multiplie.<br />
</span></div><div style="text-align: justify;"><span style="font-family: Times New Roman; font-size: 12pt;"><strong>III. Du prophétisme des communautés chrétiennes d'Afrique face aux structures de péché cautionnant l'impunité des violents<br />
</strong></span></div><div style="text-align: justify;"><span style="font-family: Times New Roman; font-size: 12pt;">L'Église n'annonce pas seulement l'Évangile par l'expression verbale: il y a aussi le témoignage chrétien, personnel et communautaire, passant par les réflexes spontanés des membres de nos communautés chrétiennes ainsi que les structures ecclésiales. Dans cette "Afrique des violences", se posent avec acuité le contenu du témoignage par rapport aux questions de justice, pardon et réconciliation.<br />
</span></div><div style="text-align: justify;"><span style="font-family: Times New Roman; font-size: 12pt;">Il s'agira tout d'abord de dépasser les éventuelles habitudes de démission, pour entrer résolument dans une démarche de pardon allié à la justice. Il faudra ensuite opter pour des paradigmes de la gestion de la violence qui aillent dans le sens de la volonté de Dieu.<br />
</span></div><div style="text-align: justify;"><span style="font-family: Times New Roman; font-size: 12pt;"><strong><em>III.1 De la connivence ou démission, à la pratique d'un pardon incluant la dimension de la justice en vue d'une réconciliation profonde et durable<br />
</em></strong></span></div><div style="text-align: justify;"><span style="font-family: Times New Roman; font-size: 12pt;">Face à la violence instutionnalisée comme "structure de péché" dans les sociétés africaines actuelle, les communautés chrétiennes d'Afrique sont tentées par au moins deux attitudes incompatibles avec le prophétisme de notre vie chrétienne.<br />
</span></div><div style="text-align: justify;"><span style="font-family: Times New Roman; font-size: 12pt;">Il y a premièrement l'attitude de connivence avec les structures de péché, à la manière de Moïse en Nb 31,14-18 : en période de guerre, il a envoyé les combattants pratiquer la "routine" du rapt des filles vierges comme "butin" de guerre, alors que ces soldats avaient oublié de le faire! Combien de fois des chrétiennes et chrétiens d'Afrique ne justifient-ils pas l'injustifiable violence par la tradition ancestrale ? Combien de fois n'a-t-on pas entendu dire que la polygamie est une "valeur" africaine ? Comment une situation qui met des personnes dans des pressions psychologiques, entraînant depuis des siècles des jalousies interminables entre demis-frères peut-elle être déclarée une "valeur" ? Si aucun homme ne peut accepter de partager sa femme avec un autre homme, car un cœur humain normal ne le supporterait jamais, comment peut-on déclarer que c'est "normal" qu'une femme partage son mari avec plusieurs femmes, en restant dans la paix du cœur ? Oui, comment Moïse a-t-il pu penser que c'était "normal" d'enlever et transformer des filles vierges en esclaves sexuelles, lui qui a fait sortir tout un peuple de l'esclavage d'Egypte? C'est dire que les structures de péché pénètrent sournoisement nos pensées, gestes, regards sur le prochain. D'où l'importance de nous faire régulièrement scruter les reins et les cœurs par cette Parole de Dieu qui "<em>pénètre jusqu'au point où elle sépare âme et esprit, jointures et moelle. Elle juge les désirs et les pensées du cœur humain</em>" (He 4,12). D'où l'urgence, pour les communautés chrétiennes d'Afrique, de soigner les différents lieux de l'écoute de la Parole de Dieu, pour qu'elle convertisse vraiment les cœurs et les mentalités.<br />
</span></div><div style="text-align: justify;"><span style="font-family: Times New Roman; font-size: 12pt;">La seconde tentation est celle de la démission, à l'instar du roi David qui, face à un viol incestueux survenu dans sa propre famille et son propre royaume, reste passif face aux violences faites à la femme (2S 13,21). Il ne fait aucune commentaire, ni ne punit le coupable alors qu'il le connait très bien. Ce faisant, il encourage indirectement le coupable à recommencer le forfait. Dans cette Afrique qui connaît des guerres avec leur lot d'atrocités, spécialement les violences massives et acharnées sur le sexe (externe et interne) de la femme comme "butin de guerre", "arme de guerre" et "ingrédient de fétiches" de guerre, combien de conférences épiscopales ont-elles élevé la voix pour le dénoncer ? Combien ont-elles réclamé que les États fassent leur travail pour juger et punir les coupables, selon le droit ? Combien se sont-elles donné les moyens de réfléchir profondément sur les contours de la violence en Afrique et d'y apporter un éclairage de foi qui puisse dynamiser les innombrables victimes de la violence en Afrique, par rapport justement à la question de la justice ?<br />
</span></div><div style="text-align: justify;"><span style="font-family: Times New Roman; font-size: 12pt;">Or la Révélation nous apprend que Dieu ne banalise ni le mal, ni le péché et qu'il peut exister des types de péchés problématiques du point de vue du pardon à accorder. Le prophète Amos avait classé les atrocités détruisant le corps de la femme parmi des péchés extrêmement graves pour Dieu: "<em>Ainsi parle le SEIGNEUR: À cause des trois et à cause des quatre rébellions des fils d'Ammon, je ne révoquerai pas mon arrêt: parce qu'ils ont éventré les femmes enceintes du Galaad, afin de pouvoir élargir leur territoire</em>" (Am 1,13). Dans le Nouveau Testament, la première épître de saint Jean met une différence entre les péchés qui "conduisent à la mort" et les péchés "qui ne conduisent pas à la mort" ; il va même jusqu'à recommander la prière "seulement" pour les péchés qui ne conduisent pas à la mort ( !) : "<em>Si quelqu'un voit son frère commettre un péché, un péché qui ne conduit pas à la mort, qu'il prie, et Dieu lui donnera la vie, si vraiment le péché commis ne conduit pas à la mort. Il existe un péché qui conduit à la mort: ce n'est pas à propos de celui-là que je dis de prier</em>" (1Jn 5,16). Dans la même ligne, le pape Jean-Paul II commente ainsi la réaction de Dieu face au meurtre d'Abel : "<em>Mais Dieu ne peut laisser le crime impuni : du sol sur lequel il a été versé, le sang de la victime exige que Dieu fasse justice (Gn 37,26 ; Is 26,21 ; Ez 24,7-8). De ce texte, l'Église a tiré l'expression de " péchés qui crient vengeance à la face de Dieu " et elle y a inclus, au premier chef, l'homicide volontaire. (…) Caïn est maudit par Dieu et aussi par la terre qui lui refusera ses fruits (Gn 4,11-12). Et il est puni : il habitera dans la steppe et dans le désert. (…) Toutefois Dieu, toujours miséricordieux même quand il punit, 'mit un signe sur Caïn, afin que le premier venu ne le frappât point' (Gn 4,15) (…) Dieu repoussa Caïn de sa face et, comme il était rejeté par ses parents, il le relégua comme dans l'exil d'une habitation séparée, parce qu'il était passé de la douceur humaine à la cruauté de la bête sauvage. Toutefois, Dieu ne voulut pas punir le meurtrier par un meurtre, puisqu'il veut amener le pécheur au repentir</em>" (Evangelium Vitae 9).<br />
</span></div><div style="text-align: justify;"><span style="font-family: Times New Roman; font-size: 12pt;">De plus, dans l'organisation de l'Église catholique, "certains péchés particulièrement graves sont frappés de l'excommunication, la peine ecclésiastique la plus sévère, qui empêche la réception des sacrements et l'exercice de certains actes ecclésiastiques, et dont l'absolution, par conséquent, ne peut être accordée, selon le droit de l'Église, que par le Pape, l'évêque du lieu ou à des prêtres autorisés par eux (cf. CIC 1331 1354-1357)" (CEC 1463). Le Droit ecclésiastique prévoit notamment que "Celui qui a commis un homicide sera puni de l'excommunication majeure" (canon 1450 §1) et que "<em>Celui qui a ravi une personne ou la retient injustement, l'a blessée ou mutilée gravement, lui a provoqué une torture physique ou psychique, sera puni d'une peine adéquate, sans exclure l'excommunication majeure</em>" (canon 1451). La législation ecclésiale va même plus loin en prévoyant des sanctions pour l'excommunication pour certains types d'homicides, afin de manifester la gravité du crime commis : "<em>La coopération formelle à un avortement constitue une faute grave. L'Église sanctionne d'une peine canonique d'excommunication ce délit contre la vie humaine. (…) L'Église n'entend pas ainsi restreindre le champ de la miséricorde. Elle manifeste la gravité du crime commis, le dommage irréparable causé à l'innocent mis à mort, à ses parents et à toute la société</em>". (Catéchisme de l'Église Catholique 2272). <br />
</span></div><div style="text-align: justify;"><span style="font-family: Times New Roman; font-size: 12pt;">Si la coopération formelle à un avortement encourt l'excommunication parce qu'un innocent a été tué, éventrer les femmes enceintes (donc tuer les fœtus qu'elles portent), utiliser le viol avec contamination programmée du VIH/Sida comme arme (biologique) de guerre ou encore arracher des bébés à leurs mères pour les piétiner à mort, n'est-ce pas là aussi des actes de "délit contre la vie humaine" (cf. CEC 2322) ?<br />
</span></div><div style="text-align: justify;"><span style="font-family: Times New Roman; font-size: 12pt;">Or, aujourd'hui dans "l'Afrique des guerres", des personnes ayant commandité ou ayant été complices de ces types de violences extrêmement graves et d'une manière massive communient tranquillement au Corps du Christ dans les célébrations eucharistiques à travers le pays. Certains d'entre eux sont même accueillis avec honneur dans nos églises et placés dans les premiers rangs !<br />
</span></div><div style="text-align: justify;"><span style="font-family: Times New Roman; font-size: 12pt;">La gravité de certaines de violences faites aux femmes ainsi qu'à la population, surtout en période de guerre, implique donc que la problématique du pardon chrétien ne se limite pas à la seule recommandation aux victimes de suivre l'exemple du Christ pardonnant à ses bourreaux. Il faut donc également une discipline conséquente de la part de l'Église "dépositaire et dispensatrice" de la miséricorde divine (cf. DM 13) car "<em>dans l'Église, la peine de l'excommunication a pour but de rendre pleinement conscient de la gravité d'un péché particulier et de favoriser donc une conversion et une pénitence adéquates"</em> (Evangelium Vitae 62).<br />
</span></div><div style="text-align: justify;"><span style="font-family: Times New Roman; font-size: 12pt;">C'est dans cette dynamique sue le pape Jean-Paul II avait insisté sur le fait que le pardon chrétien ne signifie pas banaliser la violence ou encourager l'impunité : "<em>Dans aucun passage du message évangélique, le pardon, ni même la miséricorde qui en est la source, ne signifient indulgence envers le mal, envers le scandale, envers le tort causé ou les offenses. En chaque cas, la réparation du mal et du scandale, le dédommagement du tort causé, la satisfaction de l'offense sont conditions du pardon</em>" (Dives in Misericordia 14).<br />
</span></div><div style="text-align: justify;"><span style="font-family: Times New Roman; font-size: 12pt;">Sans la pratique de la justice qui aide le violent à prendre conscience du mal commis, à s'en repentir et éventuellement à réparer ce qui est réparable, la réconciliation profonde est presque impossible. Elle va demeurer superficielle, l'impunité encourageant les violents à continuer à commettre tranquillement leurs méfaits.<br />
</span></div><div style="text-align: justify;"><span style="font-family: Times New Roman; font-size: 12pt;">L'Afrique des violences relatives aux femmes, qui révèlent le drame de la violence humaine en tant que telle, est déchiquetée psychologiquement et moralement par les multiples facettes des conséquences de toutes les cruautés subies par ses enfants. Elle a besoin d'une réconciliation profonde. Parmi les nombreux schémas qui s'offrent à notre psychologie et dans notre société, tous les paradigmes ne sont pas compatibles avec la foi chrétienne. C'est pour cela qu'il est du devoir missionnaire de "l'Église Famille de Dieu" dans cette "Afrique de la violence" de les discerner et de proposer seulement ceux qui correspondent à la réconciliation selon la volonté de notre créateur et sauveur, qui connaît plus que nous-mêmes ce qui est vraiment bien et bon pour le salut du monde.<br />
</span></div><div style="text-align: justify;"><span style="font-family: Times New Roman; font-size: 12pt;">Voyons donc tour à tour ces paradigmes qui s'offrent aux Africaines et Africains en quête de réconciliation, suite à la violence qui les entoure et les imprègne<br />
</span></div><div style="text-align: justify;"><span style="font-family: Times New Roman; font-size: 12pt;"><strong><em>III.2 L'incontournabilité du paradigme du Samaritain attentionné<br />
</em></strong></span></div><div style="text-align: justify;"><span style="font-family: Times New Roman; font-size: 12pt;">Le vécu quotidien de l'Afrique, dans sa relation aux violences subies par les femmes et d'autres catégories de personnes, montrent que la gestion de la violence ne va pas toujours dans le sens de l'aide urgente aux victimes. D'une part car les soins médicaux de certaines blessures nécessitent beaucoup d'argent, notamment les violences sexuelles ainsi que les fractures. D'autre part, par habitude culturelle.<br />
</span></div><div style="text-align: justify;"><span style="font-family: Times New Roman; font-size: 12pt;">Pour les victimes des violences sexuelles, à part les centres tenus par des ONG et certaines paroisses, la majorité des membres de nos communautés chrétiennes réagissent comme David, par rapport ses concubines violées (2S 20,3). En effet, Absalom avait violé publiquement deux concubines de son père, comme arme de guerre, afin de le déstabiliser moralement (cf. 2S 16,21-22). Ces deux victimes inspirent de la compassion dans le cœur de David, mais il les considèrent aussi comme source de déshonneur pour toute la famille et pour sa dignité royale. Elles deviennent comme souillées et c'est pour cela qu'elles "<em>furent séquestrées jusqu'au jour de leur mort, dans l'état de veuves d'un vivant</em>" (2S 20,3). En Afrique noire, même des chrétiens stigmatisent les victimes de violence, les évitent, les pointe du doigt comme si elles étaient souillées, pour le simple fait d'avoir été victime d'une violence sexuelle. Le coupable est impuni et la victime répudiée ou abandonnée ou stigmatisée à vie. Et tout ceci par honte.<br />
</span></div><div style="text-align: justify;"><span style="font-family: Times New Roman; font-size: 12pt;">Les textes bibliques recommandent que la démarche de réconciliation dans l'Afrique victime de la violence humaine puisse consister, en tout premier, dans l'attention aux victimes elles-mêmes. En effet, dans la parabole relative au "prochain" (Lc 10,25-37), Jésus nous présente un Samaritain attentionné comme paradigme pour vivre la solidarité fraternelle avec les victimes de la violence humaine. Il s'agit premièrement d'éviter de se modeler sur les préjugés sociaux ou sur la peur, par le fait de ne pas imiter le prêtre et le lévite qui passent "à bonne distance" de la victime Deuxièmement, il ne faut commencer ni par juger ni par rejeter la victime, mais il faut tout d'abord "être pris de pitié", éprouver de la compassion pour elle car son besoin vital en ce moment est d'être aidée par rapport aux conséquences de la violence humaine et il s'agit ici plus précisément des plaies. Troisièmement, il ne faut pas réduire la personne victime de la violence à son corps: les conséquences étant aussi bien physiques que psychiques, il faut lui donner aussi de la chaleur humaine, lui montrer de l'affection humaine, comme le Samaritain qui le chargea sur sa propre monture, le conduisit à une auberge et prit personnellement soin de lui. A la personne dont la dignité a été bafouée par la violence humaine, l'affection et le respect d'un autre constituent un excellent remède. Quatrièmement, il s'agit de voir plus loin que la bienfaisance immédiate, en mettant en place des structures sociales de prise en charge des victimes à long terme, car les conséquences de la violence humaine peuvent être profondes et nécessiter du temps pour le rétablissement plénier de la personne. C'est dans cette dynamique que le Samaritain donna de l'argent à l'aubergiste pour qu'il continue à prendre soin de la victime et s'engage à suivre l'affaire à son retour. <br />
</span></div><div style="text-align: justify;"><span style="font-family: Times New Roman; font-size: 12pt;">Ce paradigme du Samaritain attentionné ne concerne que la prise en charge de la victime de la violence, individuellement. Juguler les conséquences physiques immédiates de la violence humaine constitue la première et incontournable démarche, mais elle ne suffit pas pour que la réconciliation soit établie. Il y a encore la dimension de la prise en charge de la réconciliation de la personne elle-même avec l'événement malheureux ainsi qu'avec le ou les auteurs de la violence subie. En effet, la personne guérie des séquelles physiques de la violence va continuer avec le souvenir de l'événement malheureux, éventuellement avec son agresseur. On ne peut donc pas se focaliser sur le seul aspect de réponse matérielle immédiate sans prendre en compte tous les paramètres personnels et communautaires qui ont besoin d'être réconciliées, en vue d'une paix véritable et durable.<br />
</span></div><div style="text-align: justify;"><span style="font-family: Times New Roman; font-size: 12pt;">C'est pour cela que la démarche de réconciliation dont l'Afrique a besoin consistera ensuite dans le rétablissement de l'entente entre les Africaines et Africains en mauvais termes suite aux violences subies directement ou indirectement, pour ouvrir un nouveau chemin de vie commune et se réconcilier avec soi-même. Du point de vue chrétien, cela ne suffit pas: il faut y ajouter la dimension de réconciliation avec soi-même et avec le prochain en Dieu et selon la volonté divine, qui exige d'inclure le pardon. Il s'agit ici d'un type de pardon qui n'exclut pas la justice, comme l'a rappelé le pape Jean-Paul II: "<em>Il est évident qu'une exigence aussi généreuse de pardon n'annule pas les exigences objectives de la justice</em>" (Dives in Misericordia 14).<br />
</span></div><div style="text-align: justify;"><span style="font-family: Times New Roman; font-size: 12pt;">La question qui surgit est celle-ci : comme opérer cette réparation du mal et dédommager le tort causé, tout en faisant une démarche de réconciliation qui inclut le pardon? Les récits bibliques nous présente deux paradigmes opposés quant à la rentabilité de leurs méthodes : celui de la solidarité fraternelle vengeresse et celui de Joseph le créatif dans le domaine de la réconciliation profonde et durable.<br />
</span></div><div style="text-align: justify;"><span style="font-family: Times New Roman; font-size: 12pt;"><strong><em>III.3 L'inopérabilité du paradigme de la solidarité fraternelle impulsive dans la vengeance<br />
</em></strong></span></div><div style="text-align: justify;"><span style="font-family: Times New Roman; font-size: 12pt;">Pour ce paradigme, les récits bibliques nous présentent les violences faites à la femme comme étant aussi un "miroir" nous permettant de mesurer les conséquences de certains paradigmes relatifs à la recherche de la justice pour les victimes et la démarche de la réconciliation. En effet, toute femme est toujours la fille ou la sœur d'un homme et d'une famille. De ce point de vue, un certain nombre de récits bibliques montre que face à la violence faite à la femme, il y a une vive et impulsive réaction motivée par la solidarité fraternelle, mais dont la pertinence par rapport à la démarche de réconciliation est problématique. Voici quelques récits-clés.<br />
</span></div><div style="text-align: justify;"><span style="font-family: Times New Roman; font-size: 12pt;">Il y a d'abord la réaction d'Absalom face au viol incestueux de sa sœur Thamar, par Amnon (2 Samuel 13, 1-39). Fortement scandalisé et en colère, Absalom décide de la venger en faisant tuer le violeur. Mais c'est une vengeance aveugle qui ne se préoccupe pas de la conversion du violeur, ni n'aide la victime à se réconcilier cet événement déstructurant pour sa psychologie et toute sa vie. La douleur de Thamar ne disparaît pas et les relations dans la famille royale sont déstabilisées. Un assassinat du violeur sur la conscience sera-t-il vraiment source de paix intérieure pour Absalom et pour Thamar. Et le récit montre que non. La vengeance impulsive n'engendre ni la paix ni la réconciliation.<br />
</span></div><div style="text-align: justify;"><span style="font-family: Times New Roman; font-size: 12pt;">Il y a ensuite la réaction des frères de Dina, la fille de Jacob, enlevée puis violée Sichem (Gn 34,-31): le capteur/violeur, se repent et décide de remplacer la violence par l'amour respectueux de Dina, qui passe par le mariage légitime, avec un national en son honneur. Mais les frères de Dina décident que l'acte doit être vengé, même s'il y a repentir et réparation. Ils ne se préoccupent même pas de l'éventuelle réaction de Dina, qui a déjà obtenu une réparation psychologique à travers un mariage légitime et honorant pour elle. De plus, cette vengeance aveugle produit de nombreuses victimes innocentes. Ce récit montre combien la vengeance impulsive est aveugle et injuste vis-à-vis de nouvelles victimes innocentes. Elle rend encore plus difficile les démarches de réconciliation.<br />
</span></div><div style="text-align: justify;"><span style="font-family: Times New Roman; font-size: 12pt;">Le troisième récit est celui de Thamar la belle-fille de Juda (Gn 38,6-26): désespérée face à la violence psychologique institutionnelle exercée par tous les membres de sa belle-famille, qui refusent d'appliquer pour elle la loi du lévirat à laquelle elle légitimement droit. Par solidarité pour son mari défunt, elle décide de se faire justice elle-même en commettant le péché d'un adultère incestueux, afin d'avoir la progéniture exigée par la coutume. Son droit sera reconnu et sa faute effacée, mais l'enfant qui naîtra méritait-il cette situation à jamais inconfortable d'être né d'une telle union incestueuse? Est-ce juste pour cette enfant innocent? N'est-ce pas égoïste de réparer une injustice en créant une autre pour cet enfant innocent? Comment sa présence dans cette famille favorisera-t-elle une réconciliation durable avec toute la famille ? Thamar et son fils ne seront-ils pas plus tolérés qu'accueillis dans des cœurs réconciliés ? Encore une fois, la vengeance impulsive aveugle et empêche de prendre conscience de l'égoïsme qui peut s'y glisser, sous les apparences de la justice.<br />
</span></div><div style="text-align: justify;"><span style="font-family: Times New Roman; font-size: 12pt;">Le quatrième récit est celui de la réaction d'un lévite pour sa concubine violée (cf. Jg 19,16-20,48). C'est ce lévite qui avait mis la femme dans cette situation dramatique en la livrant aux bourreaux à la place d'un homme, qu'il a cherché à protéger. C'est lui, le lévite, qui a chosifié la femme en disant à une bande d'hommes irresponsables qu'ils avaient la permission de faire avec elle ce qu'ils voulaient. Oubliant sa propre responsabilité dans la violence faite à sa concubine, il va accuser seulement les violeurs. La réconciliation est-elle possible là où toutes les responsabilités ne sont pas établies ? Est-elle profonde là où on ne voit que la "paille" dans l'œil des violents et on se camoufle à soi-même la "poutre" (cf. Lc 6,42) de sa lointaine responsabilité dans les causes de la violence ? Comme pour Dina, le viol d'une seule femme produit des centaines de victimes innocentes. Est-ce la justice ? Cela n'entraîne-t-il pas une situation qui bloque la réconciliation et la paix, au lieu de les favoriser ? La vengeance empreinte d'hypocrisie sur ses propres responsabilités dans la violence n'est pas réconciliation véritable.<br />
</span></div><div style="text-align: justify;"><span style="font-family: Times New Roman; font-size: 12pt;">Beaucoup de membres de nos communautés chrétiennes réagissent individuellement à chaud lorsque les membres de leurs familles sont victimes de la violence, généralement en appliquant des habitudes culturelles allant dans le sens d'une gestion de la violence par la violence. Et ceci entretient le cycle de la violence qui engendre la violence. Combien de chrétiens n'ont-ils pas été impliqués dans une logique vengeresse semblable à celle d'Absalom ou des frères de Dina ? Combien de femmes n'ont-elles pas été violées par des soldats ou civils chrétiens pendant les guerres fratricides, juste pour venger d'anciens viols des femmes de leur tribu ou ethnie perpétrés par les camps des ennemis? Combien de fœtus n'ont-ils pas été tués par des femmes chrétiennes, juste pour punir l'agresseur violeur, afin qu'un enfant de son sang ne vienne pas au monde? Combien n'ont-ils pas, à l'image des frères de Dina, détruit, par leur vengeance impulsive, des couples ou des familles qui étaient sur le point de se réconcilier, parce qu'ils n'ont pas tenu compte du repentir du violent ou du pardon déjà accordé par la victime? Combien n'ont-ils pas, comme Thamar la belle-fille de Juda, opéré leur propre justice, mais en laissant à leur progéniture un héritage lourd à porter psychologiquement et affectivement? Combien de membres de nos communautés chrétiennes n'ont-ils pas, individuellement et collectivement, pris l'habitude de toujours pointer la violence qui est dans la société, en oubliant qu'ils sont aussi complices de cette violence, en ses racines?<br />
</span></div><div style="text-align: justify;"><span style="font-family: Times New Roman; font-size: 12pt;">Ainsi, la solidarité fraternelle vengeresse n'est pas un paradigme pertinent pour une réconciliation véritable et durable: on s'intéresse à la matérialité du fait et on le sanctionne par d'autres faits violents physiquement ou psychologiquement, ou pour les agresseurs ou pour des innocents. D'où la nécessité d'un autre paradigme. Celui de Joseph, fils de Jacob, violenté physiquement et psychologiquement par ses demi-frères (Gn 42-46), et qui parvient à se réconcilier avec eux et avec son passé douloureux, est particulièrement intéressant pour la pastorale des victimes de la violence et la réconciliation dans l'Afrique des violences.<br />
</span></div><div style="text-align: justify;"><span style="font-family: Times New Roman; font-size: 12pt;"><strong><em>III.4 La pertinence du paradigme de Joseph, l'inventif patient<br />
</em></strong></span></div><div style="text-align: justify;"><span style="font-family: Times New Roman; font-size: 12pt;">Ce paradigme met notamment en valeur le fait que se réconcilier ne signifie pas revenir à la situation de départ en effaçant tous les souvenirs et traces de la violence subie, ni renverser les rôles en rendant la violence par la violence. Il s'agit plutôt de plonger ses racines dans la foi en un Dieu qui est capable de faire abonder la grâce là où le péché a surabondé, puis d'utiliser ses ressources intellectuelles et affectives pour inventer des moyens permettant aux anciens agresseurs et agressés de commencer un nouveau chemin de fraternité.<br />
</span></div><div style="text-align: justify;"><span style="font-family: Times New Roman; font-size: 12pt;">Cela est bien perceptible dans tout le scenario que Joseph, qui a bien reconnu ces frères qui l'avaient violenté et vendu, a inventé pour gérer la situation. Au lieu d'être impulsif en se faisant reconnaître tout de suite pour savourer sa vengeance sur ses anciens agresseurs en état de faiblesse, il utilise son imagination et leur fait faire des expériences, sur un laps de temps relativement étendu, des aller-retour qui vont aboutir à une impressionnante conversion: les frères qui, autrefois étaient d'une jalousie meurtrière parce que leur père aimait l'un deux, deviennent, à travers Juda, des personnes capables d'échanger leur vie contre celle de celui qui inspirerait la jalousie. Il a fallu l'inventivité de Joseph pour qu'ils passent de la jalousie violente à l'amour oblatif envers ceux qui nous inspirent de la jalousie. Et les plaies de Joseph peuvent être pansées par la douceur d'une telle conversion.<br />
</span></div><div style="text-align: justify;"><span style="font-family: Times New Roman; font-size: 12pt;">Donner au temps le temps de creuser dans les cœurs des violents et de leurs victimes, en inventant des voies pour interpeller leurs consciences, en s'ouvrant à Dieu qui donne la grâce de pardonner, c'est cela le secret de Joseph. C'est cela qui a permis à Joseph et à ses frères de commencer de nouveaux types de relations, fondées sur la faute reconnue et expiée, sur le pardon donné et reçu, dans la reconnaissance que cette réconciliation est en définitive un don de Dieu.<br />
</span></div><div style="text-align: justify;"><span style="font-family: Times New Roman; font-size: 12pt;">Comme le souligne A. Kabasele, "<em>à travers fautes, violences, injustices, l'humanité doit continuer à chercher des lieux de vie et de vraie fraternité, des voies de justice</em>". Joseph a réussi ce pari. Absalom, les frères de Dina, Thamar la belle-fille de Juda, le lévite et David ont échoué, notamment parce qu'ils ont été impulsif et n'ont pas été inventifs de voies de réparation non violente et de réconciliation dans la longueur et l'épaisseur du temps.<br />
</span></div><div style="text-align: justify;"><span style="font-family: Times New Roman; font-size: 12pt;">Joseph le violenté devenu créateur patient de voies de pardon et de réconciliation profonds, est la "figure de celui qui devait venir" (cf. Rm 5,14): le Christ, Pardon et Réconciliation de Dieu. En effet, pour se réconcilier avec le monde pécheur, le pécheur avec lui-même ainsi qu'avec les victimes de son péché, Dieu a été de loin plus inventif que Joseph et plus efficace que lui. Il a fait ce que nul n'aurait pu imaginer : venir sur terre vivre avec les pécheurs, leur manifester gratuitement son amour, leur ouvrir des voies concrètes de conversion, et leur rendre disponible la grâce de faire ce qui est au-dessus de leurs forces humaines. Pour cela, il les a entraînés dans son mystère pascal et a rendu disponible, en permanence, la réception de cette grâce à travers les sacrements de l'Église et l'écoute obéissante et pratiquante de sa Parole.<br />
</span></div><div style="text-align: justify;"><span style="font-family: Times New Roman; font-size: 12pt;"><strong><em>III.5 Pour des témoins de la puissance réconciliatrice de l'Évangile du Christ<br />
</em></strong></span></div><div style="text-align: justify;"><span style="font-family: Times New Roman; font-size: 12pt;">Ce qui est arrivé entre Joseph et ses frères est-il une pure utopie ? Dans cette Afrique avide de réconciliation en profondeur, il est important de mettre en valeur des témoins de la puissance réconciliatrice de l'Évangile. Et ils sont des centaines, et peut-être des milliers, ces chrétiennes et chrétiens africains qui, dans la vie cachée ordinaire qui, imprégnés de l'Évangile, arrivent à se réconcilier avec eux-mêmes, avec leur histoire et avec le prochain suite à des violences vécues.<br />
</span></div><div style="text-align: justify;"><span style="font-family: Times New Roman; font-size: 12pt;">A l'aube du second synode sur l'Afrique, il est important de se rappeler que l'Église catholique a canonisé une femme victime de la violence humaine à un degré très élevé, et qui en est sortie réconciliée avec elle-même et avec le prochain, grâce à son adhésion au Christ. Contrairement aux martyrs de l'Ouganda, de la RDCongo et d'autres, qui sont morts suite aux actes de violence humaine, sainte Bakhita, Joséphine Bakhita (1869-1947), d'origine soudanaise, a survécu aux souffrances dues à la méchanceté humaine et à l'institution "esclavage".<br />
</span></div><div style="text-align: justify;"><span style="font-family: Times New Roman; font-size: 12pt;">Dès l'âge de 9 ans, elle fut une esclave revendue plusieurs fois. Elle raconte, dans sa biographie, qu'il ne se passa aucun jour où elle ne subit pas de sévices. Elle garda à jamais sur son corps les stigmates des différents types de violences subies par les femmes et hommes esclaves de son époque. L'engagement de son entourage pour la défense de sa dignité humaine la fit libérer de ce cycle de violence et la guérit peu à peu des conséquences psychologiques et sociales des violences subies. De personne violentée, elle devint une femme épanouie et mourut en étant une religieuse attentive à tous. Elle est fêtée dans le 8 février. Joséphine Bakhita est un symbole fort pour tant d'hommes et de femmes victimes de la violence humaine: elle témoigne que grâce à la lumière et la grâce du Christ, qui passe par une conversion personnelle et un entourage de chrétiens bien enracinés dans leur foi, on peut en sortir réconcilié avec sa propre histoire, avec ce monde violent, avec le prochain, avec Dieu. Pourquoi ne pas remettre en valeur, par une catéchèse bien appropriée, cette forme de sainteté qui consiste à laisser la lumière et la paix du Christ envahir nos lieux de violences et leurs conséquences?<br />
</span></div><div style="text-align: justify;"><span style="font-family: Times New Roman; font-size: 12pt;">Mais ce n'est pas tout. L'Église cheminant avec "l'Afrique des violences" gagnera aussi à mettre en valeur des saints d'Afrique qui se sont convertis de la violence: qui y ont librement renoncé au nom du Christ. Qui avaient l'occasion de maltraiter les veuves, orphelins, subalternes, pauvres et petits et ne l'ont pas fait; qui ont eu l'occasion de violer les femmes et ne l'ont pas fait, au nom de leur foi en Dieu qui proclame la dignité humaine. Les trouverons-nous ?<br />
</span></div><div style="text-align: justify;"><span style="font-family: Times New Roman; font-size: 12pt;"><strong>Conclusion<br />
</strong></span></div><div style="text-align: justify;"><span style="font-family: Times New Roman; font-size: 12pt;">La multiforme violence subie et exercée par la femme africaine contemporaine est le reflet du drame actuel de notre continent et du monde, caractérisés par des atteintes massives à la dignité de la personne humaine, aussi bien en temps de paix que de guerre. Les contours, mécanismes et causes de la multiforme violence subie et exercée par la femme africaine constituent un miroir de la violence qui habite tout être humain.<br />
</span></div><div style="text-align: justify;"><span style="font-family: Times New Roman; font-size: 12pt;">Pour l'Église famille de Dieu cheminant avec une Afrique marquée profondément par la violence aux conséquences multiformes, et en marche vers un synode qui va traiter la question de la réconciliation, il est important de nous poser les questions suivantes : avons-nous suffisamment proposé à l'Afrique et au monde les richesses de l'anthropologie chrétienne relatives à la dignité humaine, à travers une catéchèse bien élaborée et soignée ? Avons-nous suffisamment exploité, dans cette Afrique de l'oralité, la puissance interpellatrice des récits bibliques relatifs à la violence humaine, à la manière du prophète Nathan à l'égard de David le violent? Avons-nous suffisamment crié haut et fort qu'on ne peut jamais se servir du nom de Dieu ou des versets bibliques, ni pour justifier et banaliser quelque violence que ce soit, ni pour contraindre les victimes de violences à la résignation? Dans nos réactions "chrétiennes" quotidiennes face à la violence, avons-nous donné la préférence aux paradigmes préférés par Dieu lui-même ? Avons-nous une théologie chrétienne de la Réconciliation intégrant les réalités africaines de la violence et mettant en valeur des martyrs chrétiens proclamant, par leur sang, la théologie chrétienne du pardon et de la réconciliation?</span></div></span>Unknownnoreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-2047474582874207911.post-56593234882081277542012-01-21T11:54:00.001-08:002012-01-22T12:06:49.628-08:00DIEU DENONCE ET CONDAMNE LES VIOLENCES FAITES AUX FEMMES : résumé du livre<div align="center" style="text-align: center;"></div><div style="text-align: justify;"><strong><b><span style="color: #002060; font-size: small;"><span style="color: #002060; font-size: 12pt;">Comment Dieu dénonce-t-Il les violences faites aux femmes ? Comment les condamne-t-il ? En les RACONTANT ET EN MONTRANT QUE CE N'EST PAS CONFORME A SA VOLONTE DE PAIX ET DE FRATERNITE ENTRE LES HUMAINS.</span></span></b></strong><span style="color: #002060;"><span style="color: #002060;"><o:p></o:p></span></span></div><br />
<div style="text-align: justify;"><strong><b><span style="color: red; font-size: small;"><span style="color: red; font-size: 12pt;">Quelle est la démarche suivie dans la lecture des textes bibliques exposant des violences faites aux femmes ? Nous partons de la conviction que la violence nous est racontée dans la Bible non pas pour dire qu'elle est bonne mais plutôt pour montrer ses mauvais contours et pour nous inviter à la conversion. C'est la pédagogie adoptée par Dieu lorsque le roi David commit commis des actes violents</span></span></b></strong><span style="color: red;"><span style="color: red;"> : </span></span><span style="color: #002060;"><span style="color: #002060;">le roi David avait usé de son autorité pour arracher la femme d'Urie. Ce qu'il pensait être normal et légal pour une personne en position d'autorité constituait en réalité une faute grave du point de vue de la foi et de la dignité humaine. Pour aider David à le découvrir, Dieu utilisa la pédagogie suivante : lui envoyer le prophète Nathan, qui lui RACONTA l'histoire d'un homme riche dépouillant un pauvre. David fut scandalisé par ce comportement (2S 12,1-6) et Nathan lui dit: "Cet homme, c'est toi !" (2S 12,7ss). En nous RACONTANT des actes de violences entre humains et entre peuples, Dieu étale sous nos yeux et dénonce les conséquences néfastes qui en découlent. Désirant notre salut et celui du monde, Il veut nous aider à prendre conscience que ces personnes violentes, cela peut aussi être nous ! Cet ouvrage pointe surtout l'attitude de Dieu face aux violences faites aux femmes (et aussi aux hommes, dans d'autres textes), telle que révélée dans les récits de la Bible: Dieu dénonce la violence et Il exige son arrêt. Découvrir cet aspect de la sainteté divine, c'est être invité(e) à imiter le Dieu dont l'attitude dénonciatrice débouche dans la compassion agissante envers les victimes !</span></span></div><br />
<div style="text-align: justify;"><br />
</div><br />
<div style="text-align: justify;"><strong><b><span style="color: #002060; font-size: medium;"><span style="color: #002060; font-size: 14pt;">I. De quelle manière Dieu dénonce-t-il les violences faites aux femmes ? Premièrement, en étalant sous nos yeux (à la manière dont le prophète Nathan avait étalé la violence sous les yeux du roi David, pour l'aider à prendre conscience de ses propres actes.</span></span></b></strong><span style="color: #002060;"><span style="color: #002060;"><o:p></o:p></span></span></div><br />
<div align="center" style="text-align: center;"><strong><b><span style="color: red; font-size: medium;"><span style="color: red; font-size: 14pt;">Ps 50,21 : "Voilà ce que tu as fait, et je me tairais? Tu t'imagines que je suis comme toi? Je t'accuse, j'étale tout sous tes yeux"</span></span></b></strong><span style="color: red;"><span style="color: red;"><o:p></o:p></span></span></div><br />
<div style="text-align: justify;"><u><span style="color: red; font-size: small;"><span style="color: red; font-size: 12pt;">Au moins 18 catégories de violences faites aux femmes</span></span></u></div><br />
<div style="text-align: justify;"><span style="color: #002060; font-size: small;"><span style="color: #002060; font-size: 12pt;">1) Veuves maltraitées : dans notre société, il arrive souvent que des femmes ayant perdu leurs maris soient maltraitées, aussi bien dans les cérémonies de deuil qu'après. Dieu l'a vu et Il le dénonce ! La Bible étale sous nos yeux des injustices massives. Is 1,23: Ils ne font pas droit à l'orphelin, la cause de la veuve ne leur parvient pas. / Is 10,1-2: (ils) décrètent des décrets d'iniquité, écrivent des rescrits d'oppression pour priver les faibles de justice …, pour faire des veuves leur butin et dépouiller les orphelins. / Ez 22,7: Chez toi on a opprimé l'orphelin et la veuve / Ps 94,6: la veuve et l'étranger, ils les égorgent / Mc 12,40: (ils) dévorent les biens des veuves. / Voir aussi: Job 24,3.21; Sg 2,10; Si 35,17; Lt-Jr 1,37; Lc 20,47; Ac 6,1.</span></span></div><br />
<div style="text-align: justify;"><span style="color: #002060; font-size: small;"><span style="color: #002060; font-size: 12pt;">2) Femmes exposées à la violence par leurs proches, pour "sauvegarder" leur honneur à eux : beaucoup de coutumes africaines trouvent normal que des filles soient livrées de force à des hommes irrespectueux de leur dignité, juste pour le bien-être de la famille. Ou encore que des hommes exposent leurs propres épouses, pour leur promotion professionnelle. Dieu l'a vu et Il le dénonce ! / La Bible étale sous nos yeux 5 cas précis. 1. Loth expose ses propres filles à des violeurs, pour préserver son honneur face à ses trois visiteurs: «Ils n'étaient pas encore couchés que la maison fut cernée par les hommes de la ville, les gens de Sodome, depuis les jeunes jusqu'aux vieux, tout le peuple sans exception. Ils appelèrent Lot et lui dirent: Où sont les hommes qui sont venus chez toi cette nuit ? Amène-les-nous pour que nous en abusions. Lot sortit vers eux à l'entrée et, ayant fermé la porte derrière lui, il dit: Je vous en supplie, mes frères, ne commettez pas le mal ! Écoutez: j'ai deux filles qui sont encore vierges, je vais vous les amener: faites-leur ce qui vous semble bon, mais, pour ces hommes…. " (Gn 19,1-8) / 2. La fille vierge d'homme de Guivéa est proposée par son propre père à une bande de violeurs, afin que ses hôtes ne soient pas touchés: «Pendant qu'ils se réconfortaient, voici que des gens de la ville, des vauriens, s'attroupèrent autour de la maison et, frappant à la porte à coups redoublés, ils dirent au vieillard, maître de la maison: «Fais sortir l'homme qui est venu chez toi, que nous le connaissions.» Alors le maître de la maison sortit vers eux et leur dit: «Non, mes frères, je vous en prie, ne soyez pas des criminels. Après que cet homme soit entré dans ma maison, ne commettez pas cette infamie. Voici ma fille qui est vierge. Je vous la livrerai. Abusez d'elle et faites ce que bon vous semble, mais ne commettez pas à l'égard de cet homme … »" (Jg 19,22-24) / 3. La concubine d'un lévite est livrée à un bande de violeurs par son propre concubin: «Ces gens ne voulurent pas l'écouter. Alors l'homme prit sa concubine et la leur amena dehors. Ils la connurent, ils abusèrent d'elle toute la nuit jusqu'au matin et, au lever de l'aurore, ils la lâchèrent" (Jg 19,25) / 4. Par deux fois, Sarai (= Sara) est portée à l'adultère par son propre, qui veut se protéger: «(Abram) dit à sa femme Saraï: Vois-tu, je sais que tu es une femme de belle apparence. Quand les Égyptiens te verront, ils diront: C'est sa femme, et ils me tueront et te laisseront en vie. Dis, je te prie, que tu es ma sœur, pour qu'on me traite bien à cause de toi et qu'on me laisse en vie par égard pour toi. De fait, quand Abram arriva en Égypte, les Égyptiens virent que la femme était très belle. Les officiers de Pharaon la virent et la vantèrent à Pharaon; et la femme fut emmenée au palais de Pharaon. Celui-ci traita bien Abram à cause d'elle." (Gn 12,11-16) "Il vint séjourner à Gérar. Abraham dit de sa femme Sara: C'est ma sœur et Abimélek, le roi de Gérar, fit enlever Sara." (Gn 20,1-2) / 5. Rebecca est portée à l'adultère par son propre mari Isaac, qui veut se protéger: «Ainsi Isaac demeura à Gérar. Les gens du lieu l'interrogèrent sur sa femme et il répondit: C'est ma sœur. Il eut peur de dire: Ma femme, pensant: Les gens du lieu me feront mourir à cause de Rébecca, car elle est belle." (Gn 26,6-7)</span></span></div><br />
<div style="text-align: justify;"><span style="color: #002060; font-size: small;"><span style="color: #002060; font-size: 12pt;">3) Rapts de femmes et mariages forcés : Notre société connaît des cas d'enlèvements de femmes par des hommes au pouvoir, des bandits, des militaires et policiers, des proxénètes, etc., juste pour leur plaisir. Dieu l'a vu et Il le dénonce ! / La Bible étale sous nos yeux les exemples suivants. 1. Les cas courants de filles enlevées de force par des hommes afin de les posséder comme butin de guerre. Jg 5,30: ils recueillent, ils partagent le butin: une jeune fille, deux jeunes filles par guerrier! / Dt 20,14: les femmes … tu les prendras comme butin / Nb 21,29: Il fait de … ses filles des captives du roi des Amorites. / Voir aussi Jg 21,5-23; 1R 20,3-7; Nb 14,3; Nb 31,9-18; 2Ch 29,9; Ez 30,17; 1M 1,32; 1M 5,13; 1M 8,10 / 2. Gn 20,2 montre Abimélek, roi de Gérar faisant enlever Sara, pour la posséder. / 3. Gn 34,2 montre Sichem, le fils de Hamor le Hivvite, enlevant Dina, fille de Jacob, pour la posséder. / 4. Le roi David use de son pouvoir de chef pour convoquer la femme d'Urie et coucher avec elle:" / Il arriva que, vers le soir, David, s'étant levé de sa couche et se promenant sur la terrasse du palais, aperçut, de la terrasse, une femme qui se baignait. Cette femme était très belle. David fit prendre des informations sur cette femme, et on répondit: «Mais c'est Bethsabée, fille d'Éliam et femme d'Urie le Hittite!» Alors David envoya des émissaires et la fit chercher. Elle vint chez lui et il coucha avec elle, alors qu'elle venait de se purifier de ses règles. (2S 11,2-4)</span></span></div><br />
<div style="text-align: justify;"><span style="color: #002060; font-size: small;"><span style="color: #002060; font-size: 12pt;">4) Incestes : Notre société connaît beaucoup de cas d'incestes dans les familles (entre frères et sœurs, parents et enfants), qui sont souvent cachés, pour "préserver" l'honneur de la famille. Dieu l'a vu et Il le dénonce ! / La Bible étale sous nos yeux les exemples suivants. 1. Incestes courants dénoncés par les prophètes / Am 2,7: fils et père vont à la même fille afin de profaner mon saint nom / Ez 22,11: (un) autre s'est souillé de manière infâme avec sa belle-fille, un autre a fait violence à sa sœur, à la fille de son père. / 2. Tamar, fille de David, est piégée et violée par son frère Amnon (voir la page suivante: femmes violées). / 3. Ruben couche avec la concubine de son père: "Pendant qu'Israël habitait dans cette région, Ruben alla coucher avec Bilha, la concubine de son père, et Israël l'apprit." (Gn 35,22) / 4. Absalom viole les deux concubines de son père David (2S 16,21-22.) / 5. La communauté chrétienne de Corinthe a le cas d'un homme qui vit en concubinage avec sa marâtre: "On n'entend parler que d'inconduite parmi vous, et d'une inconduite telle qu'il n'en existe pas même chez les païens; c'est à ce point que l'un de vous vit avec la femme de son père." (1Co 5,1)</span></span></div><br />
<div style="text-align: justify;"><span style="color: #002060; font-size: small;"><span style="color: #002060; font-size: 12pt;">5) Femmes violées dans la vie quotidienne : Notre société connaît une chosification massive de la femme, avec des viols dans tous les milieux, sans exception. La plupart de viols domestiques sont des incestes. Dieu l'a vu et Il le dénonce ! / La Bible étale sous nos yeux les exemples suivants. 1. Des femmes sont violées systématiquement en temps de guerre: "Ils ont violé des femmes dans Sion, des vierges dans les villes de Juda." (Lm 5,11) / 2. Dina, fille de Jacob, est enlevée et violée par un voisin : "Dina, la fille que Léa avait donnée à Jacob, sortit pour aller voir les filles du pays. Sichem, le fils de Hamor le Hivvite, prince du pays, la vit et, l'ayant enlevée, il coucha avec elle et lui fit violence." (Gn 34,1-2) / 3. Tamar est piégée et violée par son frère Amnon: «Voici ce qui arriva ensuite. Absalom, fils de David, avait une sœur qui était belle et qui se nommait Tamar, et Amnon, fils de David, s'éprit d'elle. Amnon était tourmenté au point de se rendre malade à cause de sa sœur Tamar, car elle était vierge et Amnon ne voyait pas la possibilité de lui rien faire. Mais Amnon avait un ami nommé Yonadab, fils de Shiméa, frère de David, et Yonadab était un homme très avisé. Il lui dit: «D'où vient, fils du roi, que tu sois si languissant chaque matin ? Ne m'expliqueras-tu pas ?» Amnon lui répondit: «C'est que j'aime Tamar, la sœur de mon frère Absalom.» Alors Yonadab lui dit: «Mets-toi au lit, fais le malade et quand ton père viendra te voir, tu lui diras: "Permets que ma sœur Tamar vienne me donner à manger; elle apprêtera le plat sous mes yeux pour que je le voie et je mangerai de sa main"» Donc, Amnon se coucha et fit le malade. Le roi vint le voir et Amnon dit au roi: «Permets que ma sœur Tamar vienne et que, sous mes yeux, elle prépare une paire de beignets, et je me restaurerai de sa main.» David envoya dire à Tamar au palais: «Va donc chez ton frère Amnon et prépare-lui un plat.» Tamar se rendit à la maison de son frère Amnon. Il était couché. Elle prit de la pâte, la pétrit, façonna des beignets sous ses yeux et fit cuire les beignets. Puis elle prit la poêle et la vida devant lui, mais il refusa de manger. Amnon dit: «Faites sortir tout le monde d'auprès de moi.» Et tout le monde sortit d'auprès de lui. Alors Amnon dit à Tamar: «Apporte le plat dans l'alcôve, que je me restaure de ta main.» Et Tamar prit les beignets qu'elle avait faits et les apporta à son frère Amnon dans l'alcôve. Comme elle lui présentait à manger, il la saisit et lui dit: «Viens, couche avec moi, ma sœur!» Mais elle lui répondit: «Non, mon frère! Ne me violente pas, car on n'agit pas ainsi en Israël, ne commets pas cette infamie. Moi, où irais-je porter ma honte ? Et toi, tu serais comme un infâme en Israël! Maintenant parle donc au roi: il ne refusera pas de me donner à toi.» Mais il ne voulut pas l'entendre, il la maîtrisa et, lui faisant violence, il coucha avec elle. Alors Amnon se prit à la haïr très fort - la haine qu'il lui voua surpassait l'amour dont il l'avait aimée - et Amnon lui dit: «Lève-toi! Va-t-en!» Elle lui dit: «Non, mon frère, me chasser serait pire que l'autre mal que tu m'as fait.» Mais il ne voulut pas l'écouter. Il appela le garçon qui le servait et lui dit: «Débarrasse-moi de cette fille, jette-la dehors et verrouille la porte derrière elle!» Elle portait une tunique de luxe qui était autrefois le vêtement des filles de roi qui n'étaient pas mariées. Le serviteur la mit dehors et verrouilla la porte derrière elle. Tamar, prenant de la poussière, la jeta sur sa tête, elle déchira la tunique de luxe qu'elle portait, mit la main sur sa tête et s'en alla, poussant des cris en marchant." (2S 13,1-22)</span></span></div><br />
<div style="text-align: justify;"><span style="color: #002060; font-size: small;"><span style="color: #002060; font-size: 12pt;">6) Femmes violées, comme arme de guerre : Notre société connaît le viol des femmes utilisé comme arme de guerre. Dieu l'a vu et Il le dénonce ! / La Bible étale sous nos yeux les exemples suivants. 1. En temps de guerre, les femmes sont violées systématiquement sous les yeux de leurs maris, dans le but d'affaiblir moralement l'ennemi. Is 13,16: Leurs jeunes enfants seront écrasés sous leurs yeux, leurs maisons saccagées, leurs femmes violées / Za 14,2: J'assemblerai toutes les nations vers Jérusalem pour le combat; la ville sera prise, les maisons pillées, les femmes violées. / Voir aussi: Jdt 4,12; 1M 1,32 / 2. Deux concubines de David sont violées publiquement par Absalom, dans le but d'humilier et d'affaiblir le pouvoir David et de renforcer le sien: «Ahitophel répondit à Absalom: «Approche-toi des concubines de ton père, qu'il a laissées pour garder le palais: tout Israël apprendra que tu t'es rendu odieux à ton père et le courage de tous tes partisans en sera affermi.» On dressa donc pour Absalom une tente sur la terrasse et Absalom s'approcha des concubines de son père aux yeux de tout Israël". (2S 16,21-22)</span></span></div><br />
<div style="text-align: justify;"><span style="color: #002060; font-size: small;"><span style="color: #002060; font-size: 12pt;">7) Femmes éventrées, comme arme de guerre : Parmi les horreurs de guerre connues, on trouve l'acte d'éventrer des femmes enceintes ou de destruction systématique de l'appareil génital féminin, pour s'assurer que la pérennité d'un peuple est mise en péril. Dieu l'a vu et Il le dénonce ! / La Bible étale sous nos yeux l'éventrement courant de femmes en période d'hostilités. 2R 8,12: Je sais le mal que tu feras aux Israélites: … tu écraseras leurs petits enfants, tu éventreras leurs femmes enceintes. / 2R 15,16: il châtia la ville et éventra toutes les femmes enceintes. / Am 1,13: Parce qu'ils ont éventré les femmes enceintes du Galaad afin d'élargir leur territoire. / Voir aussi: Os 14,1. 8) Femmes objets d'échanges ou "cadeau" : Notre société connaît des mariages d'intérêt, où les filles sont considérées non selon leur aspiration au bonheur, mais comme "objets" d'échanges diplomatiques. Dieu l'a vu et Il le dénonce! / La Bible étale sous nos yeux les exemples suivants. 1. Cas courants de filles et même des femmes déjà mariées, données en "échange diplomatique". Gn 34,9: Alliez-vous à nous: vous nous donnerez vos filles et vous prendrez les nôtres pour vous. / 1R 11,1: Le roi Salomon a épousé beaucoup de femmes étrangères pour asseoir son pouvoir et ses bonnes relations avec les royaumes voisins. / 2. Le roi Saül accepte d'abord que David épouse sa fille Mikal, car celle-ci aimait David et il espérait se servir d'elle pour tendre un piège à David (1S 18,20-19,17). Mais lorsqu'il découvra que Mikal n'entrait pas dans son jeu, par amour pour David, il va arracher sa fille à David et la marier à Palti, pour ses intérêts politiques (1S 25,44) / 3. Les rois Alexandre et Ptolémée font un accord politique comprenant une transaction sur une femme: «Faisons donc amitié l'un avec l'autre et donne-moi donc ta fille pour épouse, je serai ton gendre et je te donnerai, ainsi qu'à elle, des présents dignes de toi." (1M 10,54) / 4. Lors d'un accord politique, le roi Ptolémée donne au roi Démétrius sa fille Cléopâtre (déjé mariée au roi Alexandre !): «Il envoya des ambassadeurs au roi Démétrius pour lui dire «Viens, concluons ensemble un traité: je te donnerai ma fille que possède Alexandre et tu régneras sur le royaume de ton père. Je me repens de lui avoir donné ma fille, car il a cherché à me tuer.» Il lui reprochait cela parce qu'il convoitait son royaume. Ayant enlevé sa fille, il la donna à Démétrius; il changea d'attitude avec Alexandre et leur inimitié devint manifeste." (1M 11,9-12) / 5 Caleb donne sa fille Aksa au vainqueur: «Caleb dit: «Celui qui vaincra Qiryat-Séphèr et la prendra, je lui donnerai ma fille Aksa pour femme.» Celui qui la prit fut Otniel, fils de Qenaz, le frère cadet de Caleb, et celui-ci lui donna sa fille Aksa pour femme". (Jg 1,12-13) / Voir aussi Gn 34,16. 21; Jg 3,6; Jos 15,16-17; 1M 10,58;</span></span></div><br />
<div style="text-align: justify;"><span style="color: #002060; font-size: small;"><span style="color: #002060; font-size: 12pt;">9) Femmes vendues : Notre société connaît plusieurs cas de filles ou femmes vendues par leurs parents ou proches comme servantes ou esclaves, dans le but soit de s'enrichir, soit de rembourser des dettes. Ou encore des parents qui marient leurs filles en exigeant des montants de dots élevés, pour s'enrichir sur le dos de leurs filles. Dieu l'a vu et Il le dénonce ! / La Bible étale sous nos yeux les exemples suivants. 1. Cas courants de femmes pauvres vendues en remboursement des dettes ou par cupidité: «Le roi envoya le mysarque Apollonius à la tête d'une armée, soit 22000 hommes, avec ordre d'égorger tous ceux qui étaient dans la force de l'âge et de vendre les femmes et les enfants." (2M 5,24) / Mt 18,25 montre comment des gens se font rembourser des dettes insolvables en vendant toute la famille du débiteur, donc la femme et les enfants. / Ex 21,7 montre des gens qui vendent leurs propres filles comme esclaves. / 2. Rachel et Léa sont mariées à Jacob par leur père Laban moyennant 14 ans de travaux forcés (cf. Gn 29,1-301,21); d'où la remarque de ces deux filles à leur père: " il nous a vendues et l a même mangé notre argent" (Gn 31,15)</span></span></div><br />
<div style="text-align: justify;"><span style="color: #002060; font-size: small;"><span style="color: #002060; font-size: 12pt;">10) Femmes esclaves sexuelles : Notre société connaît beaucoup de cas de filles ou femmes transformées en esclaves sexuelles, soit pour des proxénètes qui s'enrichissent sur leur dos, soit pour des personnalités au pouvoir qui font enlever des belles filles pour les garder et abuser d'elles en permanence. Dieu l'a vu et Il le dénonce ! / La Bible étale sous nos yeux le fait que les harems (c'est-à-dire les maisons pour les concubines) des rois ou des riches contiennent des filles ayant été enlevées de force et qui ne sont gardées que pour le seul plaisir sexuel de leur ravisseur. / 1. Est 2,3.8 montre le roi Assuérus possédant un harem composé de filles vierges enlevées de force. / 2. Avant d'être reine, Esther avait commencé sa vie dans la cour royale en étant une des nombreuses filles vierges enlevées pour être esclaves sexuelles dans le harem du roi Assuérus: / "Les courtisans de service auprès du roi lui dirent: «Que l'on recherche pour le roi des jeunes filles, vierges et belles. Que le roi constitue des commissaires dans toutes les provinces de son royaume afin de rassembler tout ce qu'il y a de jeunes filles vierges et belles à la citadelle de Suse, dans le harem, sous l'autorité de Hégé, eunuque du roi, gardien des femmes. Celui-ci leur donnera tout ce qu'il faut pour leurs soins de beauté et la jeune fille qui aura plu au roi succédera comme reine à Vasthi.» L'avis convint au roi, et c'est ce qu'il fit. Or, à la citadelle de Suse vivait un Juif nommé Mardochée, fils de Yaïr, fils de Shiméï, fils de Qish, de la tribu de Benjamin, qui avait été exilé de Jérusalem parmi les déportés emmenés avec le roi de Juda, Jékonias, par le roi de Babylone, Nabuchodonosor, et élevait alors une certaine Hadassa, autrement dit Esther, fille de son oncle, car orpheline de père et de mère. Elle avait belle prestance et agréable aspect, et, à la mort de ses parents, Mardochée l'avait prise avec lui comme si elle eût été sa fille. L'ordre royal et le décret proclamés, une foule de jeunes filles furent donc rassemblées à la citadelle de Suse et confiées à Hégé. Esther fut prise et amenée au palais royal." (Est 2,2-8)</span></span></div><br />
<div style="text-align: justify;"><span style="color: #002060; font-size: small;"><span style="color: #002060; font-size: 12pt;">11) Femmes exploitées sexuellement en milieu professionnel : Notre société connaît des cas de filles ou femmes victimes de violences sexuelles en milieu professionnel ou éducatif: domestiques, secrétaires, élèves, étudiantes, etc. Dieu l'a vu et Il le dénonce ! / La Bible étale sous nos yeux 3 exemples concrets. / 1. Hagar, servante de Sarai (= Sara), est exploitée sexuellement par sa maîtresse stérile, par le fait d'être obligée à avoir des relations sexuelles avec Abraham, pour qu'il y ait un enfant à l'honneur de Saraï (Gn 16,1-7) / 2. Zilpa, servante de Léa, est exploitée sexuellement par sa maîtresse (qui concurrence sa co-épouse et sœur Rachel dans la "course" pour donner des fils à Jacob), par le fait d'être obligée à avoir des relations sexuelles avec Jacob, pour qu'il y ait des enfants à l'honneur de Léa (Gn 30,9-12) / 3. Bilha, servante de Rachel, est exploitée sexuellement par sa maîtresse stérile (qui concurrence sa co-épouse et sœur Léa dans la "course" pour donner des fils à Jacob), par le fait d'être obligée à avoir des relations sexuelles avec Jacob, pour qu'il y ait un enfant à l'honneur de Rachel (Gn 30,1-8).</span></span></div><br />
<div style="text-align: justify;"><span style="color: #002060; font-size: small;"><span style="color: #002060; font-size: 12pt;">12) Femmes harcelées par des autorités : Notre société connaît plusieurs cas de femmes subissant du harcèlement dans leur entourage professionnel ou autre. Dieu l'a vu et Il le dénonce ! / La Bible étale sous nos yeux 1 exemple concret: Susanne est harcelée par les anciens, qui utilisent leur pouvoir pour la menacer et lui infliger une injuste condamnation à mort, pour avoir résisté: «Il y avait un homme qui habitait à Babylone; son nom était Joakim. Il prit une femme nommée Susanne, fille de Helkias, très belle et craignant le Seigneur. Ses parents étaient justes, et ils avaient instruit leur fille selon la Loi de Moïse. Joakim était très riche, et il avait un parc attenant à sa maison. On avait désigné comme juges, cette année-là, deux anciens pris parmi le peuple, de ceux dont le Maître a dit: «L'iniquité est venue de Babylone, d'anciens, de juges, qui passaient pour gouverner le peuple.» Ils fréquentaient eux-mêmes la maison de Joakim, et tous les gens à juger venaient à eux. Or, lorsque le peuple s'était retiré, au milieu du jour, Susanne entrait et se promenait dans le parc de son mari. Les deux anciens la voyaient chaque jour entrer et se promener, et ils furent pris de désir pour elle: ils pervertirent leur pensée et détournèrent leurs yeux, pour ne pas regarder vers le Ciel ni se souvenir des justes jugements. Tous deux brûlaient de convoitise à cause d'elle; mais ils ne s'étaient pas exposé mutuellement leur tourment, parce qu'ils avaient honte d'exposer leur désir, car ils voulaient avoir des rapports avec elle; et chaque jour ils guettaient avidement pour la voir. Ils se dirent l'un à l'autre: «Allons à la maison, car c'est l'heure du déjeuner»; puis, en sortant, ils se séparèrent. Puis, ayant fait demi-tour, ils se retrouvèrent au même endroit. S'étant interrogés l'un l'autre sur la raison, ils s'avouèrent leur désir. Alors ils fixèrent d'un commun accord un moment où ils pourraient la trouver seule. Or, tandis qu'ils guettaient un jour favorable, elle entra une fois comme la veille et l'avant-veille, avec seulement deux jeunes filles, et elle eut le désir de se baigner dans le parc, car il faisait chaud. Il n'y avait là personne, excepté les deux anciens qui étaient cachés et la guettaient. Elle dit aux jeunes filles: «Apportez-moi de l'huile et des parfums, puis fermez les portes du parc, pour que je me baigne.» Elles firent comme elle avait dit: elles fermèrent les portes du parc et sortirent par une porte latérale pour apporter ce qui leur était commandé; elles ne virent pas les anciens, car ils s'étaient cachés. Or, dès que les jeunes filles furent sorties, les deux anciens se dressèrent, coururent vers elle et dirent: «Voici que les portes du parc sont fermées, et personne ne nous voit. Nous sommes pris de désir pour toi; consens donc à avoir des rapports avec nous. Sinon, nous témoignerons contre toi qu'un jeune homme était avec toi et que c'est pour cela que tu as congédié les jeunes filles.» Susanne alors gémit et dit: «Je suis cernée de tous côtés. Si en effet je fais cela, c'est pour moi la mort; et si je ne le fais pas, je n'échapperai pas à vos mains. Mieux vaut pour moi tomber entre vos mains sans l'avoir fait, que de pécher en présence du Seigneur.» Et Susanne cria d'une voix forte, tandis que les deux anciens criaient aussi contre elle. L'un d'eux courut ouvrir les portes du parc. Dès que les gens de la maison eurent entendu ces clameurs dans le parc, ils se précipitèrent par la porte latérale, pour voir ce qui lui était arrivé. Lorsque les anciens eurent dit leur histoire, les serviteurs furent tout honteux, car jamais pareille chose n'avait été dite de Susanne." (Dng 13,1-27)</span></span></div><br />
<div style="text-align: justify;"><span style="color: #002060; font-size: small;"><span style="color: #002060; font-size: 12pt;">13) Femmes subissant la polygamie : Notre société est habituée à banaliser la polygamie et l'infidélité conjugale. Il y a même des femmes qui encouragent ce système, provoquant la souffrance d'autres femmes. Or cette situation cause des souffrances dans les cœurs des femmes ainsi que des conséquences néfastes pour l'équilibre affectif des couples et des enfants. Dieu l'a vu et Il le dénonce ! / La Bible étale sous nos yeux comment la polygamie constitue un lieu d'humiliations permanentes pour la femme, en décrivant 2 cas précis. 1. L'histoire de Sara et Hagar est celle d'humiliations reciproques, avec des conséquences sur les enfants: Sara est humiliée par Hagar dès qu'elle tombe enceinte; en réaction, Sara la fait chasser une première fois lors de sa grossesse et une deuxième fois avec son enfant; Ismaël estchassé par son propre père, à cause des tensions entre les deux femmes (Gn 16,1-7 + Gn 21,9 11 + Gn 21,14). / 2. L'histoire de Léa et Rachel, qui sont 2 sœurs de sang, montre comment elles deviennent des rivales farouches se jouant des mauvais coups à longueur des années, parce qu'elles étaient mariées au même homme (Gn 29,18-30,25). De plus, leur père Laban atteste lui-même que la polygamie est un lieu d'humiliations pour la femme, lorsqu'il interdit à Jacob de prendre d'autres femmes à côté de ses filles par ces paroles: " tu humilies mes filles, si tu prends des femmes en plus de mes filles" (Gn 31,50) / N.B. La Bible distingue 3 causes de la polygamie. A. Femmes subissant la polygamie imposée par leurs maris. Ada (Gn 36,2-4 + Gn 36,10-12), Oholivama (Gn 36,265 + Gn 36,14-18), Yehoudith (Gn 26,34-35), Basmath (Gn 26,34-35 + Gn 36,3-4 + Gn 36,10-17) et Mahalath (Gn 28,8-9) se sont simultanément partagées Esaü. / Ada et Cilla se sont simultanément partagées Lamek (Gn 4,19-23) / Hèléa et Naara se sont simultanément partagées Ashehour (1Ch 4,5-7) / Mahalath, Maaka, dix-huit autres femmes et soixante concubines se sont simultanément partagées Roboam (2Ch 11,17-23) / Mikal (1S 18,27-28; 1S 19,11-19), Ahinoam (1S 25,43 cf. 1S 14,50), Avigaïl (1S 25,1-42), Bethsabée (2S 11,4,5; 2S 11,15-27; 2S 12,15-19) et beaucoup d'autres femmes (2S 5,13; 1Ch 14,3) se sont simultanément partagées David. / 14 femmes se sont simultanément partagées Abiya (2Ch 13,21) / 2 femmes se sont simultanément partagées Joas (2Ch 24,3) / Plusieurs femmes et une concubine se sont simultanément partagées Gédéon (Jg 8,30-31) / Plusieurs femmes étrangères et concubines se sont simultanément partagées Salomon (1R 11,1-4) / B. Femmes ayant subi la polygamie imposée par leur père: Rachel et sa sœur Léa sont imposées comme épouses à Jacob, alors que celui n'avait l'intention de se marier qu'avec Rachel (Gn 29,16-30) / C. Femmes ayant subi la polygamie imposée par d'autres femmes à leurs maris. Hagar: Abraham ne choisit pas Hagar mais c'est sa femme Sara qui le lui impose (Gn 16,1-7). Bilha et Zilpa: Jacob ne choisit pas d'avoir des concubines mais est forcé par Rachel et Léa, qui se concurrencent (Gn 29,18-30,25).</span></span></div><br />
<div style="text-align: justify;"><span style="color: #002060; font-size: small;"><span style="color: #002060; font-size: 12pt;">14) Lois injustes ou non-respect des droits légitimes de la femme ! Notre société connaît beaucoup de cas où des femmes sont lésées dans leurs droits légitimes comme veuves, orphelines, employées, etc., et même au niveau des droits humains élémentaires. Il arrive aussi que des instances officielles ou des membres de famille prennent des décisions arbitraires qui peuvent gâcher la vie des femmes. Cela les pousse parfois à basculer dans l'immoralité ou l'illégalité, afin de survivre. Dieu l'a vu et Il le dénonce ! / La Bible étale sous nos yeux les exemples suivants. 1. Cas courants. Il arrive souvent que des femmes soient répudiées arbitrairement: pour n'importe quel motif (Mt 19,3; Mt 19,9); par haine (Ml 2,16); sur base de racontars (Si 28,15); pour en épouser une autre (Lc 16,18). / Il arrive à des hommes de s'unir à la femme lorsque le rythme naturel de son corps ne le permet pas: "chez toi … on abuse de la femme en état d'impureté" (Ez 22,10) / 2. Tamar, épouse de Er, est obligée de recourir à la prostitution et à l'inceste afin d'avoir la progéniture exigée par les habitudes de son milieu: «(Juda) prit pour Er, son premier-né, une femme du nom de Tamar. Er, premier-né de Juda, déplut au SEIGNEUR qui le fit mourir. Juda dit alors à Onân: «Va vers la femme de ton frère. Agis envers elle comme le proche parent du mort et suscite une descendance à ton frère.» Mais Onân savait que la descendance ne serait pas sienne; quand il allait vers la femme de son frère, il laissait la semence se perdre à terre pour ne pas donner de descendance à son frère. Ce qu'il faisait déplut au SEIGNEUR qui le fit mourir, lui aussi. Juda dit alors à Tamar sa bru: «Reste veuve dans la maison de ton père jusqu'à ce que mon fils Shéla ait grandi.» Il disait en effet: «Il ne faudrait pas que celui-ci meure aussi comme ses frères!» Tamar s'en alla demeurer dans la maison de son père. Bien des jours passèrent et la fille de Shoua, femme de Juda, mourut. Quand il fut consolé, Juda monta à Timna avec son ami Hira l'Adoullamite chez les tondeurs de son troupeau. On informa Tamar en ces termes: «Voici que ton beau-père monte à Timna pour la tonte de son troupeau.» Elle retira ses habits de veuve, se couvrit d'un voile et, s'étant rendue méconnaissable, elle s'assit à l'entrée d'Einaïm qui est sur le chemin de Timna. Elle voyait bien en effet que Shéla avait grandi sans qu'elle lui soit donnée pour femme. Juda la vit et la prit pour une prostituée puisqu'elle avait couvert son visage. Il obliqua vers elle sur le chemin et dit: «Eh! je viens à toi!» Car il n'avait pas reconnu en elle sa bru. Elle répondit: «Que me donnes-tu pour venir à moi?» - «Je vais t'envoyer un chevreau du troupeau», dit-il. Elle reprit: «D'accord, si tu me donnes un gage jusqu'à cet envoi.» - «Quel gage te donnerai-je?» dit-il. - «Ton sceau, ton cordon et le bâton que tu as à la main», répondit-elle. Il les lui donna, vint à elle, et elle devint enceinte de lui. Elle se leva, s'en alla, retira son voile et reprit ses habits de veuve. Juda envoya le chevreau par l'intermédiaire de son ami d'Adoullam pour reprendre le gage des mains de la femme. Celui-ci ne la trouva pas et interrogea les indigènes: «Où est la courtisane qui était sur le chemin à Einaïm?» - «Il n'y a jamais eu là de courtisane», répondirent-ils. Il revint à Juda et lui dit: «Je ne l'ai pas trouvée et les indigènes ont même déclaré qu'il n'y avait pas là de courtisane.» Juda reprit: «Elle sait s'y prendre! Ne nous rendons pas ridicules, moi qui lui ai envoyé un chevreau et toi qui ne l'as pas trouvée!» Or, trois mois après, on informa Juda: «Ta bru Tamar s'est prostituée. Bien plus, la voilà enceinte de sa prostitution!» - «Qu'on la mette dehors et qu'on la brûle!» repartit Juda. Tandis qu'on la mettait dehors, elle envoya dire à son beau-père: «C'est de l'homme à qui ceci appartient que je suis enceinte.» Puis elle dit: «Reconnais donc à qui appartiennent ce sceau, ces cordons, ce bâton!» Juda les reconnut et dit: «Elle a été plus juste que moi, car, de fait, je ne l'avais pas donnée à mon fils Shéla.» Mais il ne la connut plus." (Gn 38,6-26) / 3. Les filles de Celofehad sont lésées au niveau de la législation sur l'héritage: «Alors se présentèrent les filles de Celofehad, fils de Héfèr, fils de Galaad, fils de Makir, fils de Manassé; elles étaient d'un des clans de Manassé, fils de Joseph. Elles s'appelaient Mahla, Noa, Hogla, Milka et Tirça. Elles se présentèrent devant Moïse, devant le prêtre Eléazar, devant les responsables et toute la communauté, à l'entrée de la tente de la rencontre. «Notre père est mort dans le désert, dirent-elles; il ne faisait pas partie de la bande, il n'était pas de ceux qui se liguèrent contre le SEIGNEUR dans la bande de Coré; c'est uniquement pour son péché qu'il est mort. Or il n'avait pas de fils. Faut-il que le nom de notre père disparaisse de son clan, du fait qu'il n'a pas eu de fils? Donne-nous donc à nous-mêmes une propriété comme aux frères de notre père.» Moïse porta leur cause devant le SEIGNEUR. Et le SEIGNEUR dit à Moïse: «Les filles de Celofehad ont raison; tu leur donneras une propriété en héritage comme aux frères de leur père et tu leur transmettras l'héritage de leur père. Et tu diras aux fils d'Israël: ‹Lorsqu'un homme mourra sans laisser de fils, vous transmettrez son héritage à sa fille. S'il n'a pas de fille, vous donnerez son héritage à ses frères. S'il n'a pas de frères, vous le donnerez aux frères de son père. Et si son père n'avait pas de frères, vous le donnerez au plus proche parent qu'il aura dans son clan: c'est celui-là qui en aura la possession.› Ce sera pour les fils d'Israël une règle de droit, conforme aux ordres que le SEIGNEUR a donnés à Moïse.»" (Nb 27,1-11) / 4. La reine Vasti est détrônée pour avoir désobéi à la décision ridicule d'un mari en état d'ivresse (!): «Le septième jour, le roi était gai, à cause du vin. Il dit à Mehoumân, Bizta, Harbona, Bigta et Avagta, Zétar et Karkas - les sept eunuques au service du roi Xerxès - de faire venir Vasti la reine, devant le roi, avec le diadème royal, pour montrer aux peuples et aux ministres sa beauté: c'est qu'elle était belle à regarder! Mais la reine Vasti refusa de venir selon l'ordre du roi transmis par les eunuques. Alors le roi se mit dans une grande colère et s'enflamma de fureur. Or toute affaire royale devait aller devant tous les spécialistes de la loi et du droit; et il y avait près du roi Karshena, Shétar, Admata, Tarshish, Mèrès, Marsena, Memoukân - les sept ministres de Perse et de Médie - , admis à voir le roi et siégeant au premier rang dans le royaume. Donc, le roi dit aux astrologues: «D'après la loi, que faire à la reine Vasti, attendu qu'elle n'a pas exécuté la parole du roi Xerxès transmise par les eunuques?» Memoukân prit alors la parole en présence du roi et des ministres: «Ce n'est pas seulement le roi que Vasti, la reine, a bafoué, mais tous les ministres et tous les peuples de toutes les provinces du roi Xerxès. Car la conduite de la reine filtrera jusqu'à toutes les femmes, les poussant à mépriser leurs maris, en disant: ‹Le roi Xerxès avait dit de faire venir devant lui Vasti, la reine, mais elle n'est pas venue!› Et dès aujourd'hui les femmes des ministres de Perse et de Médie, qui ont entendu parler de la conduite de la reine, vont se mettre à répliquer à tous les ministres du roi. Et à ce mépris correspondra la colère. S'il plaît au roi, que sorte de sa part une ordonnance royale, qui sera inscrite dans les lois de Perse et de Médie et sera irrévocable, selon laquelle ‹Vasti ne viendra plus en présence du roi Xerxès, qui donnera son titre de reine à une autre meilleure qu'elle.›" (Est 1,10-19) / 5. Cas d'une décision officielle prise dans la légèreté: un roi et sa cour en état d'ivresse (cf. Est 1,1-19) décrètent un loi imposant la soumission maritale à toutes les femmes d'un royaume. Et le décret que le roi aura rendu retentira dans tout son royaume - et il est grand! Alors toutes les femmes entoureront d'égards leurs maris, du plus important au plus humble.» La chose plut au roi et aux ministres. Aussi le roi agit-il suivant les paroles de Memoukân. 22 Il expédia des lettres à toutes les provinces royales, à chaque province selon son écriture et à chaque peuple selon sa langue, pour que tout homme soit maître chez soi et parle la langue de son peuple. (Est 1,20-22) / 6 Cas d'une sanction unilatérale: en cas d'un adultère, au lieu de punir l'homme et la femme comme le prévoit la Loi (cf. Lv 20,10 qui demande qu'ils seront mis à mort tous les deux), seule la femme est arrêtée et destinée à être lapidée, son conjoint étant ignoré: «Les scribes et les Pharisiens amenèrent alors une femme qu'on avait surprise en adultère et ils la placèrent au milieu du groupe. «Maître, lui dirent-ils, cette femme a été prise en flagrant délit d'adultère. Dans la Loi, Moïse nous a prescrit de lapider ces femmes-là. Et toi, qu'en dis-tu?»" (Jn 8,3-5)</span></span></div><br />
<div style="text-align: justify;"><span style="color: #002060; font-size: small;"><span style="color: #002060; font-size: 12pt;">15) Fausses accusations ou diffamations : Notre société connaît beaucoup de cas de fausses accusations ou de diffamations qui détruisent la vie des couples et des familles, avec des conséquences dramatiques sur les femmes elle-mêmes et pour toute la société. Dieu l'a vu et Il le dénonce ! / La Bible étale sous nos yeux un cas dramatique: Susanne est faussement accusée d'adultère par des hommes influents dans la société et se retrouve condamnée injustement à mort lors d'un procès: «Il y avait un homme qui habitait à Babylone; son nom était Joakim. Il prit une femme nommée Susanne, fille de Helkias, très belle et craignant le Seigneur. Ses parents étaient justes, et ils avaient instruit leur fille selon la Loi de Moïse. Joakim était très riche, et il avait un parc attenant à sa maison. Les juifs affluaient chez lui, parce qu'il était le plus illustre de tous. On avait désigné comme juges, cette année-là, deux anciens pris parmi le peuple, de ceux dont le Maître a dit: «L'iniquité est venue de Babylone, d'anciens, de juges, qui passaient pour gouverner le peuple.» Ils fréquentaient eux-mêmes la maison de Joakim, et tous les gens à juger venaient à eux. Or, lorsque le peuple s'était retiré, au milieu du jour, Susanne entrait et se promenait dans le parc de son mari. Les deux anciens la voyaient chaque jour entrer et se promener, et ils furent pris de désir pour elle: ils pervertirent leur pensée et détournèrent leurs yeux, pour ne pas regarder vers le Ciel ni se souvenir des justes jugements. Tous deux brûlaient de convoitise à cause d'elle; mais ils ne s'étaient pas exposé mutuellement leur tourment, parce qu'ils avaient honte d'exposer leur désir, car ils voulaient avoir des rapports avec elle; et chaque jour ils guettaient avidement pour la voir. Ils se dirent l'un à l'autre: «Allons à la maison, car c'est l'heure du déjeuner»; puis, en sortant, ils se séparèrent. Puis, ayant fait demi-tour, ils se retrouvèrent au même endroit. S'étant interrogés l'un l'autre sur la raison, ils s'avouèrent leur désir. Alors ils fixèrent d'un commun accord un moment où ils pourraient la trouver seule. Or, tandis qu'ils guettaient un jour favorable, elle entra une fois comme la veille et l'avant-veille, avec seulement deux jeunes filles, et elle eut le désir de se baigner dans le parc, car il faisait chaud. Il n'y avait là personne, excepté les deux anciens qui étaient cachés et la guettaient. Elle dit aux jeunes filles: «Apportez-moi de l'huile et des parfums, puis fermez les portes du parc, pour que je me baigne.» Elles firent comme elle avait dit: elles fermèrent les portes du parc et sortirent par une porte latérale pour apporter ce qui leur était commandé; elles ne virent pas les anciens, car ils s'étaient cachés. Or, dès que les jeunes filles furent sorties, les deux anciens se dressèrent, coururent vers elle et dirent: «Voici que les portes du parc sont fermées, et personne ne nous voit. Nous sommes pris de désir pour toi; consens donc à avoir des rapports avec nous. Sinon, nous témoignerons contre toi qu'un jeune homme était avec toi et que c'est pour cela que tu as congédié les jeunes filles.» Susanne alors gémit et dit: «Je suis cernée de tous côtés. Si en effet je fais cela, c'est pour moi la mort; et si je ne le fais pas, je n'échapperai pas à vos mains. Mieux vaut pour moi tomber entre vos mains sans l'avoir fait, que de pécher en présence du Seigneur.» Et Susanne cria d'une voix forte, tandis que les deux anciens criaient aussi contre elle. L'un d'eux courut ouvrir les portes du parc. Dès que les gens de la maison eurent entendu ces clameurs dans le parc, ils se précipitèrent par la porte latérale, pour voir ce qui lui était arrivé. Lorsque les anciens eurent dit leur histoire, les serviteurs furent tout honteux, car jamais pareille chose n'avait été dite de Susanne. Or le lendemain dès que le peuple se fut rassemblé chez son mari Joakim, les deux anciens arrivèrent, pleins d'une pensée criminelle contre Susanne, afin de la faire mourir. Et ils dirent en présence du peuple: «Envoyez chercher Susanne, fille de Helkias, femme de Joakim!» On l'envoya chercher. Elle vint, ainsi que ses parents, ses enfants et tous ses proches. Susanne était très délicate et belle à voir. Ces criminels ordonnèrent qu'on la dévoile - car elle était voilée - afin de se rassasier de sa beauté. Tous les siens pleuraient, ainsi que tous ceux qui la voyaient. Les deux anciens, se levant au milieu du peuple, mirent leurs mains sur sa tête. Quant à elle, en pleurant, elle leva les yeux au ciel, car son cœur avait confiance dans le Seigneur. Les anciens dirent: «Nous nous promenions seuls dans le parc, lorsqu'elle est entrée avec deux servantes; elle a fermé les portes du parc et congédié les servantes. Alors est venu vers elle un jeune homme qui s'était caché, et il a couché avec elle. En voyant cette iniquité, du coin du parc où nous étions, nous sommes accourus vers eux, et nous les avons vus avoir des rapports. Pour lui, nous n'avons pas pu nous en rendre maîtres, parce qu'il était plus fort que nous et qu'ayant ouvert les portes il s'était élancé dehors. Mais elle nous l'avons saisie et nous lui avons demandé quel était ce jeune homme; et elle n'a pas voulu nous le déclarer. De cela, nous sommes témoins.» L'assemblée les crut, en tant qu'anciens du peuple et juges, et ils la condamnèrent à mort." (Dng 13,1-41)</span></span></div><br />
<div style="text-align: justify;"><span style="color: #002060; font-size: small;"><span style="color: #002060; font-size: 12pt;">16) Épouses devenues "veuves d'un vivant" (continence forcée) : Notre société connaît des femmes rejetées affectivement par leurs maris, qui leur imposent la séparation des corps ou autres formes de distance affective, suite à des accidents ou autres incidents survenus à la femme. Ces situations mettent des femmes en tentation d'adultère, incestes ou autres méfaits. Dieu l'a vu et Il le dénonce ! / La Bible étale sous nos yeux les situations suivantes. 1. Le système polygamique est présenté comme imposant de longues périodes d'abstinence, car chaque femme doit attendre son tour: dans les harems royaux, une femme attendait jusqu'à 12 mois (Est 2,12). Cette longue attente provoque toutes sortes de tentations pour les femmes: a) "vendre" son tour (Gn 30,14-20 où Rachel et Lea font des transactions à propos du lit de leur mari); b) inceste (Gn 35,22 où Bilha commet l'inceste avec Ruben,fils de Jacob); c) s'accoupler avec des bêtes (cf. Lv 18,3; Lv 20,16). / 2. Suite au viol de ses deux concubines par Absalom (comme arme de guerre cf. 2S 16,21-22), David décide de la séparation de corps avec ses femmes, les transformant ainsi en en "veuves d'un vivant" / "Le roi prit les dix concubines qu'il avait laissées pour garder la maison et il les mit dans une maison bien gardée. Il pourvut à leur entretien, mais il n'alla plus vers elles. Elles furent séquestrées jusqu'au jour de leur mort, dans l'état de veuves d'un vivant." (2S 20,3)</span></span></div><br />
<div style="text-align: justify;"><span style="color: #002060; font-size: small;"><span style="color: #002060; font-size: 12pt;">17) Mépris des femmes sans enfants ou ayant échoué dans le mariage : Notre société connaît les habitudes d'insulter et de mépriser systématiquement les femmes qui ont connu des échecs de mariage ou qui n'ont pas eu d'enfants. Ce méfait est souvent commis par des femmes, envers d'autres femmes. Dieu l'a vu et Il le dénonce ! / La Bible étale sous nos yeux 3 cas concrets. / 1. Hagar est insolente vis-à-vis de sa maîtresse Saraï, parce qu'elle est stérile: "Abraham Il alla vers Hagar qui devint enceinte. Quand elle se vit enceinte, sa maîtresse ne compta plus à ses yeux." (Gn 16,4-5) / 2. Pennina est insolente vis-à-vis de sa rivale Anne, parce qu'elle est stérile: «Sa rivale ne cessait de lui faire des affronts pour l'humilier, parce que le SEIGNEUR l'avait rendue stérile (…). Anne se mit à pleurer et refusa de manger." (1S 1,6-7) / 3. Sara est méprisée et insultée par une servante parce qu'elle a connu des échecs de mariage: «Il advint que Sara, la fille de Ragouël d'Ecbatane en Médie, s'entendit insulter par l'une des servantes de son père. La raison en était qu'elle avait été donnée sept fois en mariage, et qu'Asmodée, le démon mauvais, avait tué chaque fois ses maris avant qu'ils ne se soient unis à elle, selon le devoir qu'on a envers une épouse. La servante lui dit donc: «C'est toi qui tues tes maris! En voilà déjà sept à qui tu as été donnée, et tu n'as pas porté le nom d'un seul! …» Ce jour-là, pleine de tristesse, elle se mit à pleurer …»" (Tb 3,7-10)</span></span></div><br />
<div style="text-align: justify;"><span style="color: #002060; font-size: small;"><span style="color: #002060; font-size: 12pt;">18) Filles mangées par leurs propres parents : Notre société connaît des cas des parents qui, en situation difficile, tuent leurs propres enfants, afin de survivre ou émerger. Dieu l'a vu et Il le dénonce ! La Bible étale sous nos yeux un fait courant en période de misère: "C'est au point que nous en sommes arrivés à manger l'un la chair de son fils, l'autre la chair de sa fille" (Ba 2,3).</span></span></div><br />
<strong><b><span style="color: red; font-size: small;"><span style="color: red; font-size: 12pt;">MEDITATION</span></span></b></strong><br />
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<strong><b><span style="color: red; font-size: small;"><span style="color: red; font-size: 12pt;">Ne suis-je pas aussi comme les auteurs d'actes de violence décrits par la Parole de Dieu ?</span></span></b></strong><br />
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<strong><b><span style="color: red; font-size: small;"><span style="color: red; font-size: 12pt;">Que changer dans ma vie ?</span></span></b></strong><br />
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<div style="text-align: justify;"><br />
</div><br />
<strong><b><span style="color: #002060; font-size: medium;"><span style="color: #002060; font-size: 14pt;">II. De quelle manière Dieu dénonce-t-il les violences faites aux femmes ? Deuxièmement, en interdisant, et même en exigeant que la violence soit arrêtée : Dieu n'est pas insensible à la souffrance et aux injustices qui se passent dans le monde.</span></span></b></strong><span style="color: #002060;"><span style="color: #002060;"><o:p></o:p></span></span><br />
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<div align="center" style="text-align: center;"><strong><b><span style="color: red; font-size: medium;"><span style="color: red; font-size: 14pt;">Ps 11,5 : "Le SEIGNEUR apprécie le juste; Il déteste le méchant et l'ami de la violence."</span></span></b></strong><span style="color: red;"><span style="color: red;"><o:p></o:p></span></span></div><br />
<div style="text-align: justify;"><strong><b><span style="color: #002060; font-size: small;"><span style="color: #002060; font-size: 12pt;">La Bible montre Dieu en train d'affirmer son rejet de la violence et sa réprobation des personnes violentes : </span></span></b></strong><span style="color: #002060;"><span style="color: #002060;">"Le SEIGNEUR apprécie le juste; Il déteste le méchant et l'ami de la violence" (Ps 11,5). / "J'interviendrai, en ce jour-là, contre tous ceux qui …qui remplissent la maison de leur seigneur du produit de la violence et de la fourberie." (So 1,9) / Dieu demande carrément d'éviter d'être violent: "Ainsi parle le Seigneur DIEU: C'en est trop, princes d'Israël ! Rejetez la violence et la rapine; pratiquez le droit et la justice; cessez vos exactions contre mon peuple - oracle du Seigneur DIEU!" (Ez 45,9) / "Ne fais rien dans un mouvement de violence." (Si 10,6)</span></span></div><br />
<div style="text-align: justify;"><strong><b><span style="color: #002060; font-size: small;"><span style="color: #002060; font-size: 12pt;">Pour nous aider à nous convertir, Dieu donne des prescriptions précises en ce qui concerne les principaux domaines de la violence humaine, donc aussi les violences faites aux femmes : </span></span></b></strong></div><br />
<div style="text-align: justify;"><span style="color: #002060; font-size: small;"><span style="color: #002060; font-size: 12pt;">1) Dieu et la maltraitance des veuves / Dieu se présente le "père des orphelins et des veuves", celui qui leur rend justice (Ps 68,6; Dt 10,18; Ps 146,9; Pr 15,25; Sir 35,17; Jr 49,11). / Dieu nous invite à la bienveillance et la sollicitude envers les veuves car Il affirme que, si nous voulons lui être agréable, il faut. S'occuper des veuves, ce qui est une source de bénédiction (Dt 14,29; Dt 24,19-21; 1Tm 5,3; 1Tm 5,16; Jc 1,27) / Donner sa dîme aux veuves (Dt 26,12-13) / Ne pas maltraiter les veuves et ne pas biaiser avec leurs droits (Ex 22,21; Dt 24,17; Dt 27,19; Is 1,17; Jr 7,6; Jr 22,3; Za 7,10)</span></span></div><br />
<div style="text-align: justify;"><span style="color: #002060; font-size: small;"><span style="color: #002060; font-size: 12pt;">2) Dieu et l'exposition de la femme à la violence ou à l'esclavage, par ses proches / La Bible décrit comment Dieu a obligé des hommes à protéger des femmes membres de leurs familles, au lieu de les exposer à la violence. C'est le cas pour Loth, dont le réflexe spontané était d'exposer ses propres filles à la violence (cf. Gn 19,1-8), Dieu va l'obliger à protéger sa femme et ses filles quand des hostilités sont en vue: «Les anges insistèrent auprès de Loth en disant: «Debout! Prends ta femme et tes deux filles qui se trouvent ici de peur que tu ne périsses par la faute de cette ville.» Comme il s'attardait, les deux hommes le tirèrent par la main, lui, sa femme et ses deux filles car le SEIGNEUR avait pitié de lui; ils le firent sortir pour le mettre hors de la ville." (Gn 19,15-16) / Dieu interdit aux parents de déshonorer leur fille en l'exposant comme prostituée: "Ne déshonore pas ta fille en la prostituant" (Lv 19,29; voir aussi Lv 21,9).</span></span></div><br />
<div style="text-align: justify;"><span style="color: #002060; font-size: small;"><span style="color: #002060; font-size: 12pt;">3) Dieu et la chosification de la femme par les rapts, les viols, les échanges diplomatiques, l'éventrement des femmes Enceintes, la destruction de son corps / Pour bien montrer que la chosification de la femme et les rapts sont des actes mauvais à ses yeux, Dieu punit certains rois auteurs de ces forfaits. Dieu punit le pharaon pour avoir convoité la femme d'autrui (Gn 12,14-20) / Dieu punit Abimélek pour avoir enlevée une femme mariée et le prévient qu'il s'expose ainsi au péché (Gn 20,1-18) / Dieu punit David pour avoir convoité la femme d'Urie et commis l'adultère avec elle (2S 12,1-14 cf. 2S 11,1-27) / Dieu manifeste nettement sa réprobation pour la destruction du corps de la femme, en jugeant sans rémission ceux qui éventrent les femmes enceintes: «Ainsi parle le SEIGNEUR: À cause des trois et à cause des quatre rébellions des fils d'Ammon, je ne révoquerai pas mon arrêt: parce qu'ils ont éventré les femmes enceintes du Galaad, afin de pouvoir élargir leur territoire" (Am 1,13) / Pour que la chosification de la femme cesse. Dieu interdit de convoiter la femme comme on convoite un objet: "Tu n'auras pas de visées sur la femme de ton prochain" (Dt 5,21 cf. Ex 20,17) / Dieu demande de ne pas déshonorer la femme: "un homme juste … ne déshonore pas la femme de son prochain; il ne s'approche pas d'une femme en état d'impureté" (Ez 18,5-6) / Dieu demande aux militaires de ne pas user de violence envers les civils: "Des militaires lui demandaient: «Et nous, que nous faut-il faire?» Il leur dit: «Ne faites ni violence ni tort à personne, et contentez-vous de votre solde." (Lc 3,14) / Dieu conseille de discipliner son regard envers la femme: "Ne te laisse pas entraîner par la beauté d'une femme et garde-toi de convoiter une femme" (Si 25,21; Si 41,21); "Et moi, je vous dis: quiconque regarde une femme avec convoitise a déjà, dans son cœur, commis l'adultère avec elle" (Mt 5,28). / Dieu conseille de ne pas s'exposer soi-même à la tentation, en disciplinant ses gestes: "Ne sois pas trop entreprenant avec sa servante, et ne t'approche pas de son lit." (Si 41,22). / Dieu invite à avoir la foi qu'Il ne permet dans notre vie aucune tentation au-dessus de nos forces: "Les tentations auxquelles vous avez été exposés ont été à la mesure de l'homme, Dieu est fidèle; il ne permettra pas que vous soyez tentés au-delà de vos forces. Avec la tentation, il vous donnera le moyen d'en sortir et la force de la supporter. (1Co 10,13). "Que nul, quand il est tenté, ne dise: «Ma tentation vient de Dieu.» Car Dieu ne peut être tenté de faire le mal et ne tente personne" (Jc 1,13) / Dieu conseille de recourir à la prière: ""Veillez et priez afin de ne pas tomber au pouvoir de la tentation. L'esprit est plein d'ardeur, mais la chair est faible." (Mt 26,41 ; Mc 14,38 ; Lc 22,40) / Bien plus, la Parole de Dieu leur propose quelques prières en cas de tentation "d'arrogance des yeux" et de "désir impudique" envers la femme: «O Seigneur, Père et Dieu de ma vie, ne me donne point l'arrogance des yeux et détourne de moi la convoitise. Que l'appétit sexuel et la luxure n'aient pas de prise sur moi, ne me livre pas au désir impudique!" (Si 23,4-6) / "Ne nous conduis pas dans la tentation, mais délivre-nous du Tentateur." (Mt 6,13 ; Lc 11,4) / La Parole de Dieu donne des exemples d'hommes qui ne sont pas tombés dans la tentation de faire de la femme un objet de convoitise. Job affirme qu'il n'a jamais cherché à séduire des femmes pour les posséder (Job 31,9) / David ne touche pas à sa servante Avishag, qui reste vierge jusqu'à la mort de David (1R 1,3-4) / Dieu propose aussi des orientations d'une législation en faveur des femmes violées. Le violeur doit être sanctionné par la Loi et la fille ne doit pas être tenue pour coupable car elle est une victime: "Si c'est dans les champs que l'homme rencontre la jeune fiancée, la saisit et couche avec elle, l'homme qui a couché avec elle sera le seul à mourir; la jeune fille, tu ne lui feras rien, elle n'a pas commis de péché qui mérite la mort. … Si c'est dans les champs qu'il l'a rencontrée; la jeune fiancée a crié, et personne n'est venu à son secours." (Dt 22,25-27) / Si le forfait détruit l'avenir de la fille victime en l'empêchant de se marier par la suite, le violeur doit la prendre en charge le reste de la vie et ne jamais la répudier: "Si un homme rencontre une jeune fille vierge qui n'est pas fiancée, s'en empare et couche avec elle, et qu'on les prend sur le fait, alors l'homme qui a couché avec la jeune fille donnera au père de celle-ci cinquante sicles d'argent; puisqu'il l'a possédée, elle sera sa femme, et il ne pourra pas la renvoyer tant qu'il sera en vie." (Dt 22,28-29)</span></span></div><br />
<div style="text-align: justify;"><span style="color: #002060; font-size: small;"><span style="color: #002060; font-size: 12pt;">4) Dieu et l'inceste envers la femme. / Pour que l'inceste dont la femme est victime cesse. Dieu interdit l'inceste avec sa propre sœur (Lv 18,9; Lv 18,11; Lv 20,17; cf. Dt 27,22 ) / Dieu interdit l'inceste avec sa belle-mère (Dt 23,1; Dt 27,20-23; Lv 18,8; Lv 20,11) / Dieu interdit l'inceste avec sa belle-sœur (Lv 18,14. Lv 18,16. Lv 18,18 Lv 20,21) / Dieu interdit l'inceste avec sa belle-fille (Lv 18,15) / Dieu interdit l'inceste de prendre à la fois une mère et sa fille (Lv 18,17).</span></span></div><br />
<div style="text-align: justify;"><span style="color: #002060; font-size: small;"><span style="color: #002060; font-size: 12pt;">5) Dieu et les veuves d'un vivant (la continence forcée) / Pour que les femmes ne soient plus transformées en "veuves d'un vivant", / Dieu demande de ne pas considérer les femmes victimes des viols comme des coupables: "La jeune fille, tu ne lui feras rien, elle n'a pas commis de péché qui mérite la mort." (Dt 22,26) / Dieu demande que la femme soit aimée par son mari comme son propre corps: «Maris, aimez vos femmes comme le Christ a aimé l'Église et s'est livré lui-même pour elle; il a voulu ainsi la rendre sainte en la purifiant avec l'eau qui lave, et cela par la Parole; il a voulu se la présenter à lui-même splendide, sans tache ni ride, ni aucun défaut; il a voulu son Église sainte et irréprochable. C'est ainsi que le mari doit aimer sa femme, comme son propre corps. Celui qui aime sa femme, s'aime lui-même. Jamais personne n'a pris sa propre chair en aversion; au contraire, on la nourrit, on l'entoure d'attention comme le Christ fait pour son Église" (Ep 5,25-29) / Dieu demande de ne pas unilatéralement imposer de l'abstinence à sa femme: "Ne vous refusez pas l'un à l'autre, sauf d'un commun accord et temporairement" (1Co 7,5) / Pour que le respect et l'attention à la femme soient possibles, Dieu demande que la femme mariée vive avec son mari dans une relation plus profonde que l'amitié: "Ami et compagnon se rencontrent en temps voulu, mais plus encore une femme et son mari."(Si 40,23) / Pour que l'homme n'aie pas à être déçu par sa femme au point de la repousser affectivement, il doit s'investir pour ne pas l'exposer lui-même à des tentations, ni à l'adultère: "Ne sois pas jaloux de la femme que tu chéris, de peur qu'elle n'apprenne à mal agir envers toi" (Si 9,1) ; "Et moi, je vous dis: quiconque répudie sa femme - sauf en cas d'union illégale - la pousse à l'adultère"(Mt 5,32)</span></span></div><br />
<div style="text-align: justify;"><span style="color: #002060; font-size: small;"><span style="color: #002060; font-size: 12pt;">6) Dieu et l'imposition de la polygamie à la femme ou la répudiation / Pour que la polygamie, ce lieu d'humiliations permanentes pour la femme, cesse, / Jésus rappelle que la volonté du créateur est la monogamie et précise que l'autorisation de la Loi de Moïse n'était que circonstancielle: «Des Pharisiens s'avancèrent vers lui et lui dirent pour lui tendre un piège: «Est-il permis de répudier sa femme pour n'importe quel motif?» Il répondit: «N'avez-vous pas lu que le Créateur, au commencement, les fit mâle et femelle et qu'il a dit: C'est pourquoi l'homme quittera son père et sa mère et s'attachera à sa femme, et les deux ne feront qu'une seule chair. Ainsi ils ne sont plus deux, mais une seule chair. Que l'homme donc ne sépare pas ce que Dieu a uni!» Ils lui disent: «Pourquoi donc Moïse a-t-il prescrit de délivrer un certificat de répudiation quand on répudie?» Il leur dit: «C'est à cause de la dureté de votre cœur que Moïse vous a permis de répudier vos femmes; mais au commencement il n'en était pas ainsi. Je vous le dis: Si quelqu'un répudie sa femme - sauf en cas d'union illégale - et en épouse une autre, il est adultère.»" (Mt 19,3-9; voir aussi: Mc 10,2-9; cf. Gn 2,18-24; Ep 5,31) / Dieu interdit de prendre plusieurs femmes, car cela déstabilise le cœur humain: "Il ne devra pas non plus avoir un grand nombre de femmes et dévoyer son cœur" (Dt 17,17) / Dieu interdit l'adultère, car c'est un lieu d'offense de la femme légitime: "Tout homme qui répudie sa femme et en épouse une autre est adultère; et celui qui épouse une femme répudiée par son mari est adultère" Lc 16,18: voir aussi Mt 19,9; Mc 10,11-12) / Dieu interdit que la femme mariée soit répudiée arbitrairement: «As-tu une femme selon ton âme? Ne la chasse pas." (Si 7,26) / "Le SEIGNEUR a été témoin entre toi et la femme de ta jeunesse que, toi, tu as trahie. Elle était pourtant ta compagne, la femme à laquelle tu es lié! Et le SEIGNEUR n'a-t-il pas fait un être unique, chair animée d'un souffle de vie? Et que cherche cet unique? Une descendance accordée par Dieu? - Respectez votre vie. Que personne ne soit traître envers la femme de sa jeunesse." (Ml 2,14-15). Voir aussi Mt 5,31-32;Mt 19,3-10; Lc 16,18; Mt 19,3-6; Mc 10,2-9). / La Parole de Dieu prouve que ces exigences sont vivables, à travers des couples restés monogames. Ève et Adam (Gn 4,1-26) / Rebecca et Isaac (Gn 24,1-25,21; 49,31) / La mère de Samson et Manoah (Jg 13,1-25) / Asenath et Joseph (Gn 41,45-50; 46,20) / Anna et Tobit (Tb 1,20; 2,1-14; 4,4; 10,4-7; 11,5-9) / Sara et Tobias (Tb 6,11-8,21; 10,10-12,22)</span></span></div><br />
<div style="text-align: justify;"><span style="color: #002060; font-size: small;"><span style="color: #002060; font-size: 12pt;">7) Dieu et les fausses accusations contre la femme / Pour que les fausses accusations et diffamations contre les femmes cessent, / Dieu interdit le faux témoignage: "Tu ne témoigneras pas faussement contre ton prochain" (Ex 20,16) / Dieu montre qu'Il est soucieux que la justice soit faite aux victimes, en suscitant le prophète Daniel pour faire justice à une femme accusée faussement: «Susanne alors cria d'une voix forte et dit: «O Dieu éternel! Toi qui connais les secrets et sais toutes choses avant leur origine! Tu sais bien qu'ils ont porté un faux témoignage contre moi; et voici que je meurs sans avoir rien fait de ce qu'ils ont méchamment inventé contre moi.» Le Seigneur entendit sa voix. Tandis qu'on l'emmenait pour la faire périr, Dieu suscita l'esprit saint d'un tout jeune garçon nommé Daniel. Il cria d'une voix forte: «Je suis innocent du sang de celle-ci!» Tout le peuple se tourna vers lui, et ils dirent: «Qu'est-ce que cette parole que tu as dite?» Mais lui, debout au milieu d'eux, dit: «Êtes-vous insensés à ce point, fils d'Israël? Sans avoir fait d'enquête ni savoir ce qui est sûr, vous avez condamné une fille d'Israël. Retournez au tribunal, car ceux-ci ont porté un faux témoignage contre elle.» Tout le peuple s'en retourna en hâte, et les anciens dirent à Daniel: «Viens siéger au milieu de nous et expose-nous ta pensée, car Dieu t'a donné le privilège des anciens.» Daniel leur dit: «Séparez-les bien loin l'un de l'autre, et je vais les juger.» Dès qu'ils eurent été séparés l'un de l'autre, il appela l'un d'eux et lui dit: «O toi qui as vieilli dans le mal! Ils sont là maintenant, les péchés que tu as commis précédemment: tu rendais des jugements injustes, condamnant les innocents et absolvant les coupables, alors que le Seigneur a dit: ‹Tu ne feras pas mourir l'innocent et le juste.› Maintenant donc, si réellement tu as vu cette femme, dis sous quel arbre tu les as vus avoir commerce ensemble.» Il dit: «Sous un lentisque.» Daniel dit: «Vraiment tu as menti contre ta propre tête! Car l'Ange de Dieu, qui en a déjà reçu l'ordre de Dieu, te fendra par le milieu.» L'ayant renvoyé, il ordonna d'amener l'autre, et il lui dit: «Race de Canaan et non de Juda! La beauté t'a dupé et le désir a perverti ton cœur. Ainsi agissiez-vous avec les filles d'Israël, et celles-ci, effrayées, avaient commerce avec vous; mais une fille de Juda n'a pas enduré votre iniquité. Maintenant donc, dis-moi: sous quel arbre les as-tu surpris ayant commerce ensemble?» Il dit: «Sous un chêne vert.» Daniel lui dit: «Vraiment tu as menti contre ta propre tête! Car l'Ange de Dieu attend, sabre en main, pour te couper par le milieu, afin de vous exterminer.» Toute l'assemblée d'Israël cria d'une voix forte, et ils bénirent Dieu qui sauve ceux qui espèrent en lui. Puis ils se tournèrent contre les deux anciens, car Daniel, de leur propre bouche, les avait convaincus d'être de faux témoins. Ils agirent envers eux de la façon qu'ils avaient méchamment imaginée contre leur prochain, … et le sang innocent fut sauvé ce jour-là." (Dng 13,42-64)</span></span></div><br />
<div style="text-align: justify;"><span style="color: #002060; font-size: small;"><span style="color: #002060; font-size: 12pt;">8) Dieu et les lois injustes ou décidées arbitrairement / Pour que les lois injustes ou arbitraires ayant des conséquences néfastes sur les femmes cessent, / Jésus dénonce la malice humaine qui invente des traditions humaines manquant à la charité: «Et vous, pourquoi transgressez-vous le commandement de Dieu au nom de votre tradition? Dieu a dit en effet: Honore ton père et ta mère, et encore: Celui qui maudit père ou mère, qu'il soit puni de mort. Mais vous, vous dites: ‹Quiconque dit à son père ou à sa mère: Le secours que tu devais recevoir de moi est offrande sacrée, celui-là n'aura pas à honorer son père.› Et ainsi vous avez annulé la parole de Dieu au nom de votre tradition. Hypocrites! Esaïe a bien prophétisé à votre sujet, quand il a dit: Ce peuple m'honore des lèvres, mais son cœur est loin de moi. C'est en vain qu'ils me rendent un culte, car les doctrines qu'ils enseignent ne sont que préceptes d'hommes.» (Mt 15,3-9; Mc 7,6-13) / Jésus demande de relativiser les lois incompatibles avec la charité fraternelle et affirme que certains aspects de la Loi de Moïse ont été édictés eu égard à la dureté du cœur humain, / "Ils lui disent: «Pourquoi donc Moïse a-t-il prescrit de délivrer un certificat de répudiation quand on répudie?» Il leur dit: «C'est à cause de la dureté de votre cœur que Moïse vous a permis de répudier vos femmes; mais au commencement il n'en était pas ainsi." (Mt 19,7-8)</span></span></div><br />
<div style="text-align: justify;"><span style="color: #002060; font-size: small;"><span style="color: #002060; font-size: 12pt;">9) Dieu et le mépris des femmes stériles / Pour que cesse le mépris systématique des femmes stériles ou ayant connu des échecs de mariage, / Dieu réprouve ceux et celles qui insultent des indigents: "Qui se moque de l'indigent insulte son Créateur; qui se réjouit d'un malheur ne le fera pas impunément" (Pr 17,5). / Dieu affirme que la dignité des stériles n'a pas à être mise en doute car Lui-même la valorise en accordant plus de valeur à la femme stérile vertueuse qu'à la non-vertueuse féconde: «Heureuse plutôt la femme stérile, celle qui est sans tache et n'a pas connu une union interdite; elle aura du fruit lors de l'inspection des âmes. Heureux aussi l'eunuque, dont la main n'a pas fait de mal et qui n'a pas nourri des pensées mauvaises contre le Seigneur: il recevra pour sa fidélité une grâce de choix et une part plus délicieuse dans le Temple du Seigneur. Car le fruit des efforts vertueux est plein de gloire, indéfectible, la racine de la sagesse." (Sg 3,13-15) / Pour démontrer que cette exigeance est possible, la Parolde de Dieu donne des exemples d'hommes qui n'ont pas méprisé leurs épouses stériles. Isaac demeure monogame malgré le fait que sa femme Rebecca a été stérile 20 ans; il intercède pour elle auprès de Dieu (Gn 25,20-26) / Jacob aime sa femme Rachel telle qu'elle est, ne juge pas sa stérilité, s'en remettant à Dieu (Gn 29,30; Gn 30,1-2) / Elqana aime sa femme malgré sa stérilité et lui déclare que leur relation a plus de valeur pour lui que les enfants (1S 1,4-8).</span></span></div><br />
<strong><b><span style="color: red; font-size: small;"><span style="color: red; font-size: 12pt;">MEDITATION</span></span></b></strong><br />
<br />
<strong><b><span style="color: red; font-size: small;"><span style="color: red; font-size: 12pt;">Vais-je continuer à semer de la violence autour de moi sans avoir des scrupules ?</span></span></b></strong><br />
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<strong><b><span style="color: red; font-size: small;"><span style="color: red; font-size: 12pt;">Quelles sont les attitudes qui plaisent à Dieu et que je dois intégrer dans mon comportement quotidien ?</span></span></b></strong><br />
<br />
<div style="text-align: justify;"><br />
</div><br />
<strong><b><span style="color: #002060; font-size: large;"><span style="color: #002060; font-size: 16pt;">III. De quelle manière Dieu dénonce-t-il les violences faites aux femmes ? Troisièmement, Dieu nous montre le chemin à suivre dans la manière de traiter les femmes victimes de violence : en se manifestant à nous comme un Dieu saint et sauveur, Dieu nous demande d'être à son image et à sa ressemblance jusque dans notre comportement </span></span></b></strong><strong><b><span style="color: red; font-size: large;"><span style="color: red; font-size: 16pt;">(Lv 19,2 ; 1P 1,16 ; Mt 5,48). Nous sommes donc invités à imiter le Dieu dénonciateur et compatissant.</span></span></b></strong><span style="color: red;"><span style="color: red;"><o:p></o:p></span></span><br />
<br />
<div style="text-align: justify;"><strong><b><span style="color: #002060; font-size: small;"><span style="color: #002060; font-size: 12pt;">1) Ne pas transformer la victime en pécheresse : </span></span></b></strong><span style="color: #002060;"><span style="color: #002060;">En dénonçant les violences faites à la femme avec un réalisme impressionnant, la Parole de Dieu apprend à nos cultures africaines habituées à mépriser les femmes violées parce qu'elles "salissent la réputation" des parents, époux ou famille élargie, qu'être victime d'un viol ou autre type de violence physique n'est pas un acte de péché ni une souillure que la femme doit porter. C'est plutôt le coupable que mérite une sanction sévère ! La femme ayant vécu ce genre de situation est une victime, entièrement: "Tu ne lui feras rien, elle n'a pas commis de péché qui mérite la mort." (Dt 22,26).</span></span></div><br />
<div style="text-align: justify;"><strong><b><span style="color: #002060; font-size: small;"><span style="color: #002060; font-size: 12pt;">2) Devenir dénonciateurs/dénonciatrices comme Dieu : </span></span></b></strong><span style="color: #002060;"><span style="color: #002060;">Aux femmes victimes elles-mêmes, la Parole de Dieu insiste sur le fait de "crier". En effet, Dt 22,23-27 explique qu'une femme qui ne "crie" pas quand elle est attaquée par un violent s'expose elle-même à la mort, car elle va donner à sa société l'impression qu'elle a collaboré au mal. Par contre, le fait de "crier" permet de prouver qu'on a été victime et de faire sanctionner le coupable. Parler pour dénoncer la violence subie, c'est ressembler à Dieu qui a dit: "Voilà ce que tu as fait, et je me tairais?" (Ps 50,21). Cela est bien manifeste dans le cas de Susanne: c'est parce qu'elle avait crié son innocence que Susanne a pu bénéficier de l'aide de Daniel: "Susanne alors cria d'une voix forte et dit: «O Dieu éternel! Toi qui connais les secrets et sais toutes choses avant leur origine!: Tu sais bien qu'ils ont porté un faux témoignage contre moi; et voici que je meurs sans avoir rien fait de ce qu'ils ont méchamment inventé contre moi.» Le Seigneur entendit sa voix. Tandis qu'on l'emmenait pour la faire périr, Dieu suscita l'esprit saint d'un tout jeune garçon nommé Daniel.: Il cria d'une voix forte: «Je suis innocent du sang de celle-ci!» Tout le peuple se tourna vers lui, et ils dirent: «Qu'est-ce que cette parole que tu as dite?» Mais lui, debout au milieu d'eux, dit: «Êtes-vous insensés à ce point, fils d'Israël? Sans avoir fait d'enquête ni savoir ce qui est sûr, vous avez condamné une fille d'Israël" (Dng 13,42-48)</span></span></div><br />
<div style="text-align: justify;"><strong><b><span style="color: #002060; font-size: small;"><span style="color: #002060; font-size: 12pt;">3) Devenir compatissants/compatissantes comme Dieu, dans la dynamique du Nouveau Testament (Lc 10) et non pas de l'Ancien Testament : </span></span></b></strong><span style="color: #002060;"><span style="color: #002060;">Nos réactions culturelles habituelles ressemblent aux quatre réactions face à la violence faite aux femmes décrites dans l'Ancien Testament : Attitude de connivence (à ne pas imiter): elle consiste à se conformer aveuglement à sa culture. Ce fut le cas de Moïse qui, en période de guerre, propose aux combattants de faire le rapt des filles vierges (Nb 31,14-18). Notons que Jésus va préciser qu'on peut relativiser certaines lois de Moïse car elles motivées par la faiblesse humaine (Mt 19,7-8). / Attitude de démission (à ne pas imiter): elle consiste à refouler sa colère en restant passif face aux violences faites à la femme. Ce fut le cas pour David, qui ne fit aucune remarque ni ne punit le coupable du viol de sa fille Tamar, alors qu'il le connaissait très bien (2S 13,21). Ce faisant, il encourage le coupable à recommencer le forfait. / Attitude de compromission (à ne pas imiter): elle consiste à faire un arrangement à l'amiable qui, non seulement ne sanctionne pas le coupable (qui peut donc recommencer encore le même forfait) mais ne tient pas compte de la dignité et des intérêts de la victime. Au contraire, la famille de la victime en profite pour s'enrichir ! Ce fut le cas de Jacob, face au viol de sa fille Dina (Gn 34,5-24). / Attitude de vengeance violente (à ne pas imiter): elle consiste à venger la violence faite à un(e) proche par une autre violence. Ce fut le cas pour les frères de Dina qui firent un grand massacre afin de faire comprendre aux gens qu'il ne faut pas traiter leur sœur en prostituée (Gn 34,7-31). De même, face à l'insouciance de son père devant le viol de sa fille, Absalom vengea sa sœur Tamar pour signifier que le viol est un acte mauvais (2S 13,22-33). Dans cette procédure, des innocents ont été atteints aveuglement. de plus, on ne s'est pas penchée sur la victime pour soigner ses blessures physiques et veiller à sa réinsertion sociale mais on s'est intéressé seulement au coupable. La victime est laissée à sa souffrance physique et psychique !</span></span></div><br />
<div style="text-align: justify;"><span style="color: #002060; font-size: small;"><span style="color: #002060; font-size: 12pt;">Dans le Nouveau Testament, Jésus nous apprend un autre type de comportement, résumé dans la parabole de Lc 10,25-37: il s'agit de se montrer le "prochain" des victimes par au moins 5 actes faisant "preuve de bonté" envers elles.</span></span></div><br />
<div style="text-align: justify;"><span style="color: #002060; font-size: small;"><span style="color: #002060; font-size: 12pt;">- Éviter de se modeler sur les préjugés sociaux ou sur la peur, par le fait de ne pas imiter le prêtre et le lévite qui passent loin de la victime: 'Un prêtre descendait par ce chemin; il vit l'homme et passa à bonne distance. Un lévite de même arriva en ce lieu; il vit l'homme et passa à bonne distance."</span></span></div><br />
<div style="text-align: justify;"><span style="color: #002060; font-size: small;"><span style="color: #002060; font-size: 12pt;">- Avoir l'attitude religieuse de ne pas juger ni rejeter la victime, mais d'éprouver plutôt de la compassion pour elle: "un Samaritain arriva près de l'homme: il le vit et fut pris de pitié."</span></span></div><br />
<div style="text-align: justify;"><span style="color: #002060; font-size: small;"><span style="color: #002060; font-size: 12pt;">- Ne pas négliger de soigner les blessures physiques: " Il s'approcha, banda ses plaies en y versant de l'huile et du vin "</span></span></div><br />
<div style="text-align: justify;"><span style="color: #002060; font-size: small;"><span style="color: #002060; font-size: 12pt;">- Donner du temps et de la chaleur humaine aux victimes: " le chargea sur sa propre monture, le conduisit à une auberge et prit soin de lui "</span></span></div><br />
<div style="text-align: justify;"><span style="color: #002060; font-size: small;"><span style="color: #002060; font-size: 12pt;">- Mettre en place des structures sociales et juridiques de prise en charge des victimes: "Le lendemain, tirant deux pièces d'argent, il les donna à l'aubergiste et lui dit: "Prends soin de lui, et si tu dépenses quelque chose de plus, c'est moi qui te le rembourserai quand je repasserai."</span></span></div><br />
<div style="text-align: justify;"><br />
</div><br />
<strong><b><span style="color: red; font-size: small;"><span style="color: red; font-size: 12pt;">MEDITATION</span></span></b></strong><br />
<br />
<div style="text-align: justify;"><strong><b><span style="color: red; font-size: small;"><span style="color: red; font-size: 12pt;">Dans mon entourage, quelles sont les victimes de la violence qui ont besoin d'être secouru ?</span></span></b></strong></div><br />
<div style="text-align: justify;"><strong><b><span style="color: red; font-size: small;"><span style="color: red; font-size: 12pt;">Quelles sont les réactions spontanées et courantes face aux femmes victimes de la violence dans mon milieu ? Sont-elles compatibles avec l'Évangile ?</span></span></b></strong></div><br />
<div style="text-align: justify;"><strong><b><span style="color: red; font-size: small;"><span style="color: red; font-size: 12pt;">Par quels gestes concrets vais-je manifester la compassion de Dieu aux victimes de la violence ?</span></span></b></strong></div><br />
<div style="text-align: justify;"><br />
</div><br />
<div align="center" style="text-align: center;"><strong><b><span style="color: #002060; font-size: large;"><span style="color: #002060; font-size: 16pt;">IV. Que faire maintenant ? Lire les textes bibliques racontant des violences faites à la femme nous invite à des engagements concrets</span></span></b></strong><span style="color: #002060;"><span style="color: #002060;"><o:p></o:p></span></span></div><br />
<div style="text-align: justify;"><strong><b><span style="color: #002060;"><span style="color: #002060; font-size: 12pt;">Aux victimes de la violence : </span></span></b></strong><span style="color: #002060;"><span style="color: #002060;">Les conflits sur le continent africain produisent un nombre exorbitant de femmes agressées, violées, victimes des richesses de leur féminité, reproduisant ainsi le sort de Tamar la fille de David abusée par son propre frère Ammon, ou de Dina la fille de Jacob, transformée en esclave sexuelle par un peuple voisin. Et ce, avec des conséquences sur leurs corps, leur psychologie, leurs familles, leur entourage, sans compter le MST et d'autres maladies graves ! Certaines femmes africaines vivent la situation des filles de Loth, exposées à la violence par un membre de leur famille, en étant forcées au mariage ou à la prostitution afin d'assurer le bien-être de toute la famille. Il y en a qui sont, comme Rébecca et Saraï, poussées par leurs propres maris à l'infidélité conjugale afin d'avoir un travail, une promotion ou pour accroître leur pouvoir politique. D'autres revivent l'angoisse de la femme d'Urie le Hittite, en étant forcées à l'adultère, au concubinage ou au divorce par une autorité, au point de perdre leur dignité d'épouses et même leurs maris, avec les problèmes de conscience qui en résultent. Il y en a encore qui revivent le drame de Tamar la belle-fille de Juda, en étant forcées par le mauvais cœur de leur entourage à des actes immoraux, tels que la prostitution, le vol, le recours à des fétiches, etc. afin de correspondre coûte que coûte à l'image que la coutume et la société exigent d'elles ou tout simplement pour faire survivre leurs enfants. <strong><b style="mso-bidi-font-weight: normal;">Oseront-elles "CRIER" en dénonçant les faits et les coupables ?</b></strong></span></span></div><br />
<div style="text-align: justify;"><strong><b><span style="color: #002060;"><span style="color: #002060; font-size: 12pt;">Aux témoins de la violence : étant au courant de la situation, ferons-nous "PREUVE DE BONTE" envers les victimes à la manière de Dieu, telle que révélé dans les récits bibliques parlant de la violence ? </span></span></b></strong><span style="color: #002060;"><span style="color: #002060;">Ceux et celles qui auront ainsi fait "preuve de bonté" envers les femmes victimes entendront certainement le Christ leur dire au jugement dernier au moins une de ces phrases (cf. Mt 25,31-46): Entrez dans ma joie, car j'étais une femme et vous ne m'aviez pas violentée; j'étais une femme violentée, vous m'avez aidée. Allez-vous en loin de moi, car j'étais une femme et vous m'aviez violentée; j'étais une femme violentée, vous m'avez méprisée et rejetée. Car chaque fois que vous l'avez fait à l'un de ces plus petits, c'est à moi que vous l'avez fait, chaque fois que vous ne l'avez pas fait à l'un de ces plus petits, à moi non plus vous ne l'avez pas fait !".</span></span></div><br />
<div class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 10pt;"><br />
</div>Unknownnoreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-2047474582874207911.post-67743611063588109062011-11-05T03:54:00.000-07:002011-11-05T09:15:33.865-07:00Option herméneutique de la collection<div style="text-align: justify;">Cette collection est née à l'intérieur de l'Eglise catholique, dans la ligne du numéro 22 du décret Ad Gentes de Vatican, qui demande que les milieux théologiques scrutent à nouveau les Ecritures et la Tradition de l'Eglise pour renouveler l'intelligence de la foi dans l'aujourd'hui du Peuple de Dieu.</div><div style="text-align: justify;">Convaincue que ce qui est dit en relation avec les femmes dans la Bible peut être source d'inspiration et de conversion pour les chrétiennes et chrétiens d'Afrique aujourd'hui, la Collection "Bible et femmes en Afrique" relit les Ecritures à partir des thématiques de foi suscitées par la vie quotidienne des femmes africaines, selon l'herméneutique en vigueur dans l'Eglise catholique, pour y puiser des ressources pour l'engagement des femmes africaines chrétiennes au service d'une vie toujours plus abondante, en Jésus-Christ pour le continent africain.</div>Elle mobilise non seulement les thématiques bibliques en dialogue avec les questions suscitées par le vécu quotidien en Afrique, mais aussi les biblistes, exégètes, théologiens et autres compétences disponibles.Unknownnoreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-2047474582874207911.post-10800908470968769522011-10-19T12:10:00.000-07:002011-11-05T02:49:14.497-07:00Responsable de la collection<div align="justify" class="MsoNormal" style="line-height: normal; margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="mso-ascii-font-family: calibri; mso-bidi-font-family: calibri; mso-fareast-font-family: 'Times New Roman'; mso-fareast-language: fr; mso-hansi-font-family: calibri;"><span style="font-size: x-small;">Cette collection a été initiée et est actuellement dirigée par soeur Josée Ngalula. </span><span style="font-family: "Trebuchet MS", sans-serif;">Sr Josée Ngalula est religieuse de saint André.</span></span> <br>
</div><a href="http://collbifea.blogspot.com/2011/09/presentation-de-sr-josee-ngalula_24.html#more">Cliquez ici pour lire la suite</a>Unknownnoreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-2047474582874207911.post-78905156578350563862011-10-19T04:19:00.000-07:002015-07-23T16:56:33.805-07:00Collection Bible et femmes en Afrique n.1 : Dieu dénonce et condamne les violences faites aux femmes<a href="https://drive.google.com/file/d/0B8nRBoeDuJZ3SHE5R0pIQVN6djg/view?usp=sharing">2ème édition, 2015, version en ligne</a>Unknownnoreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-2047474582874207911.post-23281651911742527012011-10-19T03:53:00.001-07:002011-11-05T09:16:35.741-07:00Collection Bible et femmes en Afrique n.2 : Ces femmes qui peuplent la Bible. Anthologie de thématiques et références sur les 250 femmes de la Bible<a href="http://lh5.ggpht.com/-tEKOLSiQo4c/Tp6njn10AqI/AAAAAAAAAII/06WEPdJv4bA/s1600-h/COLLECTION--BIBLE-ET-FEMME-EN-AFRIQU%25255B2%25255D.png"><span style="font-family: Times, "Times New Roman", serif; font-size: x-small;"><strong><img align="left" alt="COLLECTION BIBLE ET FEMME EN AFRIQUE 2" border="0" height="347px" src="http://lh3.ggpht.com/-Mgz9ZVT-UxY/Tp6sMbQTZ5I/AAAAAAAAAIg/SO6yoU9gIHA/COLLECTION--BIBLE-ET-FEMME-EN-AFRIQU.png?imgmax=800" style="background-image: none; border-bottom-width: 0px; border-left-width: 0px; border-right-width: 0px; border-top-width: 0px; display: inline; float: left; margin-left: 0px; margin-right: 0px; padding-left: 0px; padding-right: 0px; padding-top: 0px;" title="COLLECTION BIBLE ET FEMME EN AFRIQUE 2" width="400px" /></strong></span></a><br />
<span style="font-size: x-small;"><span style="color: #660000; font-family: Times, "Times New Roman", serif;">Ce livre est une anthologie répertoriant tous les textes bibliques qui parlent des femmes et les thématiques qui y sont liées et qu'on peut exploiter en pastorale.</span></span><br />
<span style="font-size: x-small;"><span style="font-family: Times, "Times New Roman", serif;"><strong>1ère partie</strong>: Liste alphabétique de 250 femmes de la Bible</span></span><br />
<span style="font-size: x-small;"><span style="font-family: Times, "Times New Roman", serif;"><strong>2ème partie:</strong> Quelques thématiques relatives aux femmes de la Bible</span></span><span style="font-size: x-small;"><span style="font-family: Times, "Times New Roman", serif;"><strong>3ème partie:</strong> Panorame des mentions de femmes dans la trame du texte biblique<br />
<strong>4ème partie:</strong> Eléments pour des études sémantiques et exégétiques. </span></span><span style="font-family: Times, "Times New Roman", serif; font-size: x-small;"><strong>Index</strong></span>Unknownnoreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-2047474582874207911.post-13074802087214851742011-10-19T03:31:00.001-07:002011-11-03T04:00:11.503-07:00Collection Bible et femmes en Afrique n.3 : Le viol de Tamar, la fille de David (2 Samuel 13). Un récit biblique miroir de notre société<span style="color: #660000; font-size: x-small;">Etude exégétique et actualisation d'un texte biblique parlant d'un viol dans la famille de David.</span><br />
<a href="http://lh6.ggpht.com/-mi74AqM3nPM/Tp6mjsGFnkI/AAAAAAAAAH4/E84wI_tGAQ4/s1600-h/COLLECTION--BIBLE-ET-FEMME-EN-AFRIQU%25255B1%25255D.png"><span style="font-size: x-small;"><img align="left" alt="COLLECTION BIBLE ET FEMME EN AFRIQUE 3" border="0" height="306px" src="http://lh6.ggpht.com/-1zlh3rJytGA/Tp6m63FUPKI/AAAAAAAAAIA/1L9V96Ex-Ew/COLLECTION--BIBLE-ET-FEMME-EN-AFRIQU%25255B2%25255D.png?imgmax=800" style="background-image: none; border-bottom-width: 0px; border-left-width: 0px; border-right-width: 0px; border-top-width: 0px; display: inline; float: left; padding-left: 0px; padding-right: 0px; padding-top: 0px;" title="COLLECTION BIBLE ET FEMME EN AFRIQUE 3" width="400px" /></span></a><span style="font-size: x-small;"><strong>I.</strong> Le viol de Tamar et la vengeance d'Absalom<br />
<strong>II.</strong> La caractérisation des personnages<br />
<strong>III.</strong> La vie au-delà du forfait. Application à notre contexte<br />
1. La violence au quotidien<br />
2. Les sources de la violence<br />
3. Commanditaires et exécutants<br />
4. Justice n’est pas vengeance<br />
5. Justice n’est pas silence<br />
6. L’Écoute de la victime<br />
7. La volonté politique<br />
8. La Bible, lieu d’apprentissage de la vie</span>Unknownnoreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-2047474582874207911.post-45768766460023184502011-10-19T03:27:00.001-07:002011-11-05T09:18:18.350-07:00Collection Bible et femmes en Afrique n.4 : Femmes guéries et arrachées à la mort par Jésus. De l’exégèse à l’actualisation de quelques récits de guérison<a href="http://lh4.ggpht.com/-l09kKb61xio/Tp6lzBbJ7eI/AAAAAAAAAHo/D_9DBZAJGBw/s1600-h/COLLECTION--BIBLE-ET-FEMME-EN-AFRIQU%25255B1%25255D.png"><img align="left" alt="COLLECTION BIBLE ET FEMME EN AFRIQUE 4" border="0" height="272px" src="http://lh6.ggpht.com/-Qv2WNL2TStk/Tp6mHKSLMDI/AAAAAAAAAHw/fzNJy_dIBjA/COLLECTION--BIBLE-ET-FEMME-EN-AFRIQU.png?imgmax=800" style="background-image: none; border-bottom-width: 0px; border-left-width: 0px; border-right-width: 0px; border-top-width: 0px; cursor: move; display: inline; float: left; padding-left: 0px; padding-right: 0px; padding-top: 0px;" title="COLLECTION BIBLE ET FEMME EN AFRIQUE 4" unselectable="on" width="320px" /></a><br />
<span style="font-size: x-small;"><strong>I. Exégèse des récits évangélique de guérison des femmes</strong><br />
1. La guérison de la belle-mère de Simon</span><br />
<span style="font-size: x-small;">2. La femme hémorroïsse et la fille de Jaïre </span><br />
<span style="font-size: x-small;">3. La guérison d’une femme courbée </span><br />
<span style="font-size: x-small;">4. La guérison de la fille de la Cananéenne ou Syrophénicienne </span><br />
<span style="font-size: x-small;"><br />
<strong>II. Actualisation</strong><br />
1. Une Bonne Nouvelle pour les femmes d’aujourd’hui<br />
2. Interpellations</span><br />
<img height="485px" src="http://lh6.ggpht.com/-Qv2WNL2TStk/Tp6mHKSLMDI/AAAAAAAAAHw/fzNJy_dIBjA/COLLECTION--BIBLE-ET-FEMME-EN-AFRIQU.png?imgmax=800" style="filter: alpha(opacity=30); left: 306px; mozopacity: 0.3; opacity: 0.3; position: absolute; top: 263px; visibility: hidden;" width="570px" /> <div class="separator" style="border-bottom: medium none; border-left: medium none; border-right: medium none; border-top: medium none; clear: both; text-align: center;"></div>Unknownnoreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-2047474582874207911.post-45066769868882006882011-10-19T03:21:00.001-07:002011-11-05T09:20:22.203-07:00Collection Bible et femmes en Afrique n.5 : Oser la défendre dans son inviolabilité. Religion et violences faites aux femmes<a href="http://lh4.ggpht.com/-_T5Jc6u9Oho/Tp6j4aNYRFI/AAAAAAAAAHY/6JV_rOxji6E/s1600-h/COLLECTION--BIBLE-ET-FEMME-EN-AFRIQU%25255B2%25255D.png"><span style="font-size: x-small;"><img align="left" alt="COLLECTION BIBLE ET FEMME EN AFRIQUE 5" border="0" height="255px" src="http://lh6.ggpht.com/-I2Z2HjxxBvg/Tp6kkBrLw6I/AAAAAAAAAHg/sr0YkJKytfw/COLLECTION--BIBLE-ET-FEMME-EN-AFRIQU%25255B1%25255D.png?imgmax=800" style="background-image: none; border-bottom-width: 0px; border-left-width: 0px; border-right-width: 0px; border-top-width: 0px; display: inline; float: left; padding-left: 0px; padding-right: 0px; padding-top: 0px;" title="COLLECTION BIBLE ET FEMME EN AFRIQUE 5" width="320px" /></span></a><br />
<span style="color: #660000; font-size: x-small;">Etude interdisciplinaire sur la réalité des violences faites aux femmes en RDCongo et quelles peuvent être des réactions chrétiennes à la lumière de la Parole de Dieu et de la tradition doctrinale et spirituelle catholique</span><br />
<br />
<span style="font-size: x-small;"><strong>1ère partie: </strong>Configuration des violences faites aux femmes en RDCongo</span><br />
<span style="font-size: x-small;"><strong>2ème partie: </strong>Enjeux théologiques</span><br />
<span style="font-size: x-small;"><strong>3ème partie:</strong> Des pistes pour une pastorale des femmes victimes de la violence</span>Unknownnoreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-2047474582874207911.post-79937087105357498422011-10-19T03:15:00.001-07:002011-11-04T10:14:46.900-07:00Collection Bible et femmes en Afrique n.7 : Le corps féminin, lieu singulier de rencontre entre Évangile et coutumes africaines. Volume 1<span style="color: #660000; font-size: x-small;">Cet ouvrage est la publication des Actes de l’Atelier théologique sur “Rites de purification des veuves: des traditions africaines à la liturgie chrétienne”. Kinshasa, 14-15/04/2007 </span><br />
<a href="http://lh4.ggpht.com/-xTWAQnosa88/Tp6ixRkMTII/AAAAAAAAAHI/VwTIlyQKojE/s1600-h/COLLECTION--BIBLE-ET-FEMME-EN-AFRIQU%25255B2%25255D.png"><span style="font-size: x-small;"><img align="left" alt="COLLECTION BIBLE ET FEMME EN AFRIQUE 7" border="0" height="229px" src="http://lh5.ggpht.com/-ZFN12qhwE4s/Tp6jKa7xdgI/AAAAAAAAAHQ/WLJVdDARVrU/COLLECTION--BIBLE-ET-FEMME-EN-AFRIQU%25255B1%25255D.png?imgmax=800" style="background-image: none; border-bottom-width: 0px; border-left-width: 0px; border-right-width: 0px; border-top-width: 0px; display: inline; float: left; padding-left: 0px; padding-right: 0px; padding-top: 0px;" title="COLLECTION BIBLE ET FEMME EN AFRIQUE 7" width="320px" /></span></a><span style="font-size: x-small;"> </span><br />
<span style="font-size: x-small;"><strong>I</strong>. A l'écoute des coutumes congolaises sur les rites de purification des veuves</span><br />
<span style="font-size: x-small;"><strong>II.</strong> Réception de ces rites dans la société congolaise actuelle</span><br />
<span style="font-size: x-small;"><strong>III.</strong> Essais de réponses pastorales à la demande des veuves fuyant les coutumes</span><br />
<span style="font-size: x-small;"><strong>IV.</strong> Évaluation théologique des essais d'inculturation des rites de purification des veuves<br />
<strong>V.</strong> Jalons pour une saine inculturation</span>Unknownnoreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-2047474582874207911.post-50627388300229040052011-10-19T03:08:00.001-07:002011-11-03T02:37:30.994-07:00Collection Bible et femmes en Afrique n.6 : Oser la défendre dans son inviolabilité. Volume 2<a href="http://lh4.ggpht.com/-uocU92Y7u9I/Tp6g5wBKTQI/AAAAAAAAAG4/70-roT4M9iU/s1600-h/COLLECTION--BIBLE-ET-FEMME-EN-AFRIQU%25255B1%25255D.png"><span style="font-size: x-small;"><img align="left" alt="COLLECTION BIBLE ET FEMME EN AFRIQUE 6" border="0" height="270px" src="http://lh3.ggpht.com/-Q-mcVgUOjCs/Tp6hfYWvPVI/AAAAAAAAAHA/V4-3eRhxn4I/COLLECTION--BIBLE-ET-FEMME-EN-AFRIQU%25255B2%25255D.png?imgmax=800" style="background-image: none; border-bottom-width: 0px; border-left-width: 0px; border-right-width: 0px; border-top-width: 0px; display: inline; float: left; padding-left: 0px; padding-right: 0px; padding-top: 0px;" title="COLLECTION BIBLE ET FEMME EN AFRIQUE 6" width="320px" /></span></a><span style="font-size: x-small;"> </span><br />
<strong><span style="color: #660000; font-size: x-small;">Oser la défendre dans son inviolabilité. Volume 2. Le peuple de Dieu en diaconie protectrice des veuves. Données bibliques et juridiques</span></strong><br />
<br />
<strong><span style="font-size: x-small;">I. Le discours biblique sur les veuves</span></strong><br />
<br />
<span style="font-size: x-small;"><strong>II. Liste des veuves de la Bible</strong></span><br />
<br />
<span style="font-size: x-small;"><strong>III. Les dispositions du code pénal congolais en faveur des veuves</strong></span>Unknownnoreply@blogger.com